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 Rohélias Markonnen - Validé

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MessageSujet: Rohélias Markonnen - Validé   Rohélias Markonnen - Validé EmptyJeu 14 Fév 2019 - 21:13





Rohélias, les impies sont à l'intérieur du mur, pas à l'extérieur




Identité



Nom : Markonnen

Prénom : Rohélias

Age : 42 ans

Sexe : Masculin

Situation : Natif d'Estaing, mais réside à Marbrume depuis sa vocation de prêtre c'est à dire 32 ans. Veuf.

Rang : Prêtre du Clergé

Lieu de vie : Réside pour le moment au Temple de la Trinité

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières) Prêtre, Prêtre responsable ?
+2 INT
+2 CHA

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

- Doctrine du Culte - Niveau 1

- Alphabétisation
- Science - Niveau 1
- Sens Du Détail - Niveau 1
- Alchimie - Niveau 1


Un corbeau dénommé Hugin.




Apparence


Cette homme est une allégorie de la mort à lui seul. D'une blancheur de peau cadavérique et aux traits de visages très anguleux, Rohélias ressemble à un squelette. Très maigre, filiforme, il a toujours eu cette ressemblance avec la mort, mais cela à empiré dans les cachots de Marbrumes avec ses maigres repas et la faible lumière qui y régnaient. Ses cavités oculaires sont profondes et auréolé de cernes grisâtre. L’œil est plus attiré par la noirceur qui entoure ses yeux que par ses yeux noirs jais. Ses pommettes sont tranchantes. Sa chevelure grisâtre montre une calvitie progressive et sa barbe impeccablement taillé en favoris, nous rappelle que notre homme est incroyablement maniaque.

D'une bonne taille (1m80) pour un poids effectivement plutôt anorexique (62 kg), Rohélias n'a pas vraiment de prédisposition physique au métier des armes. Quand il ne porte pas la toge religieuse, il porte des chemise bien boutonnés, sans plis, et droite. Il ressemble en somme à un cadavre bien conservé qui à reçu les soins post-mortem dont il à le secret. Ce qui peut choquer également sont ses doigts : ils sont crochus. Ce qui accroît encore un peu plus son apparence mortuaire.

Il s'exprime d'une voix calme et grave. Il se tiendra souvent le buste bien droit et les mains dans le dos. Son regard est légèrement hautain, signe qu'il méprise quelque peu la plupart des gens de Marbrumes.

Également, c'est le nombre incalculable de toque qu'il déploie pour tous les actes de la vie quotidienne. S’asseoir sur une chaise, avant il essuiera cette dernière avec son chiffon propre qu’il dépliera et pliera méthodiquement. Il tiendra sa veste pour qu'une fois en posture assise sa veste ne fasse aucun pli. Ses gestes sont très ritualisés dans le but d'absolument de ne pas se salir et d'être le plus présentable possible. Ses cheveux sont toujours coiffés à l'arrière. Il chassera le moindre cheveux tombés sur ses épaules, boutonnera sa veste en parfait synchronisation entre ses mains, etc.

Ce qui en fait un prêtre très apprécié malgré tout car on sent bien que tous ces gestes ont une attention chirurgicales.

Toutefois, son apparence cadavérique peut effrayer les moins courageux. Ce qui fait son attrait social, ce qui fait que réellement les gens vont vers lui, c'est sa clairvoyance et ses connaissances. Les personnes qui s'en tiennent à son apparence physique, n'ont que malaise, aversion et curiosité déplacé à son égard.


Personnalité


Avant tout, Rohélias est un vrai puits de science. Assoiffé de connaissance en tout genre, il a comprit très tôt qu'il ne se taillera pas un chemin de vie au fil de l'épée, mais au fil de son esprit aiguisé. Inculqué très dur dès son enfance à l'étude borné de divers théologies, théories et sciences en tout genre, c'est un esprit cultivé et vif. Grâce à ses connaissances, il est capable de berner son entourage. Cela à été le cas pour le jugement du paysans d'accusé d'hérésie. Il n'a pas hésité à se servir de ses connaissances pour influencer l'ordalie. Sous couvert qu'il frappé ses enfants et qu'il été sale.

En parlant de propreté, notre homme à un souci certain avec la propreté. La saleté et le désordre le dérange. Lorsqu'il parle a une personne, il ne pourra s'empêcher de le regarder de la tête au pied et de déceler si une anomalie se présente. Il lui fera remarquer. C'est une manière psychologique de déstabiliser son monde, de les perturber. C'est pas quelque chose de prémédité, mais cela il en tire avantage et lui permet de tester les gens. Il a une certaine aversion pour les tout contact social, mais cela il le cache. Un prêtre antisocial comme lui ne fait pas de vieux os. C'est quelqu'un de pas tout impulsif. Il est maître de ses émotions en toute situation. Toute son enfance, sa mère l'à élevé pour jouer la comédie auprès des nobles, de se faire passer pour ce qu'il n'est pas.

Ce n'est pas quelqu'un très porté sur l'amitié, même si frère Otto a été le frère le plus proche de lui durant ses études et l'exercice de ses fonctions. Il est parfaitement capable de mener un double jeu. Sa mère la torturé étant enfant pour qu'il joue le jeu du paraître de façon impeccable. Il sait donc s'en servir pour parvenir à ses fins car c'était clairement le but de l'éducation de ses parents : paraître au mieux en société pour retirer des bénéfices. A vrai dire, personne ne partage vraiment ses ambitions. Que ce soit sa passion pour les disciplines jugeaient interdites par le Clergé comme la thanatopraxie où sa vision particulière de la Fange. Peut être que s’il rencontre d'autre déviant comme lui, l’amitié lui apparaîtra alors évidente.

C'est un homme d'apparence pieux, même s'il se réfère bien plus à sa logique et sa réflexion qu'au principe divin et nébuleux. Il connaît la Trinité par cœur, en tans que prêtre, mais il ne se laisse pas du tout obscurcir par le dogme de cette religion. Il fera passer sa réflexion avant ses croyances. Il sait également que cela lui a valu d'être marginalisé dans un premier temps auprès du Clergé, il tient donc sa rhétorique à l’écart de ses esprits embués en gardant sa langue dans sa poche depuis son emprisonnement. Il se considère comme un esprit bien plus éclairé que ses paires qui eux ont choisis la croyance aveugle et non réfléchit.

Il cultive une haine sans limite au fond de lui. Déjà cette graine de rage à été semé par ses parents à son enfance, mais elle a continuait de germer au gré du temps passé dans sa geôle. Cela à été très dur pour lui pas seulement d'un point de vue souffrance avec son soucis constant du rangement et de la propreté, mais que personne ne l'ai cru. Il se considère donc comme supérieur, plus éclairé que la plupart des individus. Bien entendu, son aversion pour les gens sera dissimulé, mais il n'en pense pas moins.

Pour lui, la Fange est un châtiment divin. Venu punir tous les impures, toute cette noblesse pompeuse qui se font passer pour ce qu'ils ne sont pas. Punir ces gens bien assis sur leurs privilèges dénigrant la foule sous leurs pieds. Il à reçu un message de la Déesse Rikni dans son sommeil. Elle lui est apparut en songe et personne ne l'a écouté. Pire ils l'ont déchu. Pour tout ces gens qui vivent dans le mensonge la menace Fangienne les purifiera dans le sang, réduit à de simple bête. Les gens vivent dans le mensonge pour parvenir à leurs fins. Ces idiots préférant vivre dans le mensonge plutôt que la vérité divine. Mais tout cela, bien sûr, il le regarde pour lui et son corbeau Hugin.

Car oui, il se passionne aussi pour ces volatiles. Ils sont très intelligents, même si le temps lui manque il n'a pas encore pu s'adonner pleinement à la fauconnerie. Il est persuadé que ces animaux sont capables de prouesses. Il est évident aussi de lié le corbeau à Rohélias. Sombre, lugubre, intelligent et un intérêt certain pour les choses mortes. Pas de doute, si Rohélias serait un animal, il serait un corbeau. D'ailleurs, sa sympathie pour les corbeaux lui ont valu le surnom de Corbeau. Surnom, plus flatteur que celui de Parlemort. En effet, il a dû feinter pour pouvoir s'approcher de rares morts dans sa carrière et les étudier. Il raconte donc qu'il ne fait qu'observer et leur parler.

C'est un homme loin d'être sans faille. En effet, au vu des temps d'une extrême violence et barbare qui règnent avec la Fange, ne comptez pas sur lui pour prendre les armes. Il a bien essayé, mais sa maigre condition physique le rend quasiment inapte au métier des armes. Une dague sera au mieux pour lui, qui qu'on se le dise n'est pas une arme de guerre. Ce qui est un net désavantage à une heure aussi sanguinolente que celle-ci.

Deuxièmement, ses névroses peuvent avoir raison de lui. Même s'il à appris à composer avec elles, il perd de son sang froid à la vue du désordre et de la saleté. Des manières chaotiques, une grosse tâches de vin, une tenue débraillée peuvent lui faire perdre son contrôle. Lui même, car malgré sa méticulosité chirurgicale, il lui arrive de fauter. Une petite tâche, une lettre pas droite sur son parchemin et sa patience explose laissant place à cette colère qui le gangrène au fond de lui.

Autre point important concernant les failles de cet homme, c'est sa curiosité intellectuelle. Certes, c'est sa plus grande force, mais aussi sa plus grande faiblesse. Marbrume baigne dans le dogme religieux très stricte de la Trinité et les mentalités sont bien en deçà de ce qui l'intéresse. Il est en décalage avec son ère. Il s'intéresse à l'étude des mort, là ou la Trinité y voit un interdit religieux absolu. Il s'intéresse aux sciences, notamment l'alchimie, qui peuvent l'éloigner de la voie du Clergé. Bref, son esprit brillant et assoiffé de connaissance peuvent lui faire oublier dans quelle rude époque il vit et le mettre dans tes situation très délicate. S'il baisse sa vigilance sur ce sujet, il n'aura pas de seconde chance et ce sera la potence.


Histoire


Rohélias Markonnen - Validé Ocnn

Février 1119


Le petit garçon attablé devant un vieux grimoire faisait face à un homme au visage profondément autoritaire et froid. La pièce était éclairé par moult bougies dont les lueurs dansaient dans le creux des yeux de l'homme adulte, ce qui le rendait encore plus effrayant qu'il ne l'était déjà.
Le petit garçon quant à lui, lisait l'immense livre sous le regard intransigeant de l'homme. Ce dernier se tenait le buste bien droit et ses mains dans le dos. Le silence témoignait de la discipline de cette famille, ô combien perturbée.

« Rohélias ? J'attends ta conclusion sur les écris du Prêtre Nicholas sur son approche de la Trinité. »

A l'écoute de la voix grave et sans pitié de son père, le garçon se raidit quelque peu. Ses bras parvenaient à peine à hauteur de la table, mais il ne se découragea pas pour autant.

« Anür est à la fois la jarre et le vin. L'enveloppe de la vie et la vie elle-même. L'eau est un de ses attributs également car l'eau est à la base de toute vie. »

Son père ne sembla pas le moins du monde se dérider face à la perspicacité précoce de son fils. Il se contenta d'un hochement de tête lui faisant comprendre de poursuivre.

« Serus quant à lui est à la fois la graine et le sol. Entre les deux, il y a nous chargé de cultiver pour avoir des récoltes. Il ressemble à un faune car il incarne la nature sauvage. »

Le petit Rohélias n'avait pas lâcher du regard le livre, écrit d'une plume plutôt légère, mais au contenu philosophique très poussé pour un enfant de 9 ans.

« Rikni est à la troisième déesse. Elle est à la fois l'ombre et la lumière. La bienveillance et la malveillance niché dans le cœurs des hommes. Elle est présente dans nos cœurs et nos rêves. »

L'homme qui se tenait débout et qui répondait du nom de Rohérik Markonnen fit quelques pas vers son fils. Il sortit sa main droite de derrière son dos et la posa lentement sur l'épaule de Rohélias.

« C'est bien, Rohélias. L'année prochaine tu pars à Marbrumes pour le Temple de la Trinité. Tu feras un prêtre influent, j'en suis sûr. Mais avant de conclure cette lecture théologique. As-tu quelque chose à ajouter ? »

Il aurait aimé lui dire qu'il priait fort Rikni toute les nuits. Qu'il confectionnait des statuettes de bois à son effigie partout dans le jardin comme si toute les nuits étaient la nuit des Serpents pour qu'elle l'accompagne dans cette terrible épreuve qu'était de vivre auprès de sa famille. Il lui racontait les terribles traumatismes que lui faisait subir sa famille jusque dans ses rêves. Il priait fort sa délivrance et Rikni lui avait accordé grâce à sa formation au Temple de la Trinité. Il sera loin de sa famille. Enfin.

« Je te déteste et tu n'es pas mon père » pensa-t-il.

« Non, père. »Répondit-il instinctivement.

« Tu peux disposer »

Le petit garçon referma le livre et l'embarqua sous son bras et quitta la pièce. Derrière lui, son père sortit sa main gauche de derrière son dos et posa un martinet sur la table. Rohélias savait très bien que les mains de son père postaient derrière son dos tenaient un petit fouet ou un martinet. Son dos et ses fesses en tenaient encore les stigmates de l'éducation traumatisante de son père. La famille Markonnen qui est une famille bourgeoise en déclin d'influence et de finance résidant au petit village d'Estaing. Rohérik et sa femme Lucrezia ont essuyé bien des échecs dans leurs quêtes pour se hisser dans la hiérarchie, voir des humiliations. Les gens de la haute n'appréciant pas trop que des modestes gens les côtoient. Dans ce monde, les gens ne respectent que le sang. Que ce soit leur nom ou leur sang, il ne signifie rien.

Son père qui menait l'éducation de ses fils d'une main de fer et d'une voix autoritaire, misait tout sur leur éducation prodigieuse pour espérer un semblant de prestige dans leurs vocations professionnelles. L'un dans la milice, l'une dans la noblesse par mariage et le dernier dans la religion.

Rohérik léguera à ses fils et fille son incroyable exigence envers sois-même et le goût du travail acharné. Quant à sa mère elle léguera tout autre chose à sa descendance.



Mars 1117


« Rohélias ! »Hurla Lucrezia dans toute la maison.

Ce dernier recroquevillé sur lui-même sous son lit dans sa chambre, tremblait de peur. Sa mère avait l'habitude de corriger son fils d'une manière peu conventionnel sur un enfant de 7 ans. Elle fit interruption dans la chambre de Rohélias et s'agenouilla pour le voir terrorisé sous son lit.

« Rohélias Markonnen ! Tu t'es encore salis ! Sors de là ! »

Puis, elle l’agrippa par le bras et le tira hors de sa cachette. De son autre main, elle tenait le martinet familial et l’abatis avec vélocité sur la cuisse droite du garçon dans un claquement sonore. Rohélias lutta de toute ses forces pour retenir les larmes qui lui montaient, mais cela était impossible. Il pleura et des larmes coulèrent le long de sa chemise.

« Cesse de pleurer ! Bon sang ! »

Elle l'entraîna dans la salle de bain et le déshabilla. Elle empoigna la chemise de son fils et le montra une des manches sous ses yeux plein de larmes.

« Regarde ! Tu as une miette de pain sur ta manche ! C'est inacceptable ! »

Sa mère était chargé de la bonne conduite de ses enfants et qu'ils soient toujours d'une propreté impeccable. A la moindre défaillance, à la moindre imperfection, c'était le drame. Il dû donc développé une multitude de tocs pour pallier à la torture que lui faisait subir sa mère qu'il gardera toute sa vie.

Boutonner impeccablement sa chemise. Repasser ses vêtements pour pas qu'il y ai le moindre pli, manger sans se tâcher, avoir toujours sur sois un chiffon propre, etc.

« Reprenons ! Quand tu es à un banquet avec une grande famille qui quitte la table en dernier ?! » demanda t'elle toujours d'un ton assassin.

« Les Seigneurs »répondit Rohélias, luttant de toute ses forces pour retenir ses larmes et essayer d'articuler.

Suite à cette bonne réponse, elle rangea le martinet, donna une nouvelle chemise à son fils et le tira par le bras vers une autre pièce.

« Je vais t'apprendre à chanter. La plupart des nobles aiment entendre la voix fluette des enfants chanter ! »

Il détestait chanter, mais il devait le faire. Il n'avait pas le choix. Sa mère lui apprenait littéralement à être quelqu'un d'autre. Ainsi, allez son supplice.

Septembre 1127


Le calme imperturbable des lieux renvoyait à sa magnificence. Le Temple de la Trinité. Le haut-lieu de Marbrume pour tous bon croyant qui se respecte. En cet heure creuse de la journée, deux frères discutaient d'un ton léger et amusé. L'un était un peu gros et doté d'un double mentons et l'autre était filiforme dans sa robe de prêtre, très jeune et d'une impeccable propreté sur lui.

« Vous êtes un vrai puits de science, frère Rohélias. Je suis impressionné. D'où vous vient cette soif de connaissance ? Je veux dire en dehors de nos traités religieux. »Demanda le gros prêtre.

Des images de martinets et des mains robustes de son père lui vinrent subitement en tête. Il les chassa et répondit avec un calme froid :

« Disons que la curiosité qui m'anime pour la Trinité et la même pour toute chose ici-bas. »

Le frère de vocation de Rohélias fut amplement satisfait de la réponse et enchaîna d'un air amusé :

« Fascinant ! Comme je vous envie. Dites, la folle rumeur circule comme quoi vous parlez aux morts ? »

Rohélias afficha un large sourire amusé avant de répondre :

« C'est une manière de dire. Disons que oui, en observant un mort on peut déduire certaines choses. »

« Et bien, tant que cela reste de l'observation, je n'y vois rien de contraire à la Trinité. »

« Bien entendu » dit-il d'un ton rassurant.

Évidemment qu'il n'allait pas lui avouer qu'il ne faisait pas que les observer. La mort est l'un des tabous absurdes de la Trinité. Il en avait suffisamment lu pour le dire. C'était son plus grand secret à l'heure actuel.

« Et bien j'aimerais voir vos talents d'observateurs pour le compte des vivants. Je dois officier dans une ordalie qui a lieu cette après-midi. Vous êtes prêtre depuis peu, mais je sens en vous une grande clairvoyance et une grande piété. Voudriez-vous m'accompagner ? »

« Et bien je suppose que mes écrits attendront demain, frère Otto. Avec plaisir. »

« Merveilleux ! » se réjouit -il

Le regard perçant du jeune frère se heurta avec insistance sur le pan de la robe de frère Otto. Une tâche rougeâtre, certainement du vin.

« Vous avez une tâche, là. »

Frère Otto regarda la tâche en question et tenta de la frotter, en vain.

« Cela ne partira pas comme ça. Vous devriez changer de toge, si je puis me permettre. »

« Vous avez raison, mon jeune frère. Je dois être présentable pour cet après-midi »

Otto tourna les talons et se rendit dans ses quartiers, laissant Rohélias à ses songes torturés.

« Profite en pour te laver, gros porc. Tu empestes la vinasse et la sueur » pensa t'il avec exaspération.

L'ordalie en question qui se tint devant le Temple en un bel après midi de Septembre était le procès d'un homme du peuple accusé d'hérésie. En effet, rare sont les personnes l'ayant vu aux rites de la cité et aux cérémonies, si bien que la populace se demande qu'en est-il de sa ferveur.

Ces affaires là, trop nébuleuse juridiquement pour un coutilier, est du ressort du Temple. Tandis que les miliciens s'assuraient du bon déroulement de l'ordalie, les trois prêtres et Rohélias débattaient de la marche à suivre à voix basse lorsque l'accusé prit la parole devant la foule.

« Écoutez, je suis un honnête travailleur ! Je ne manque pas à mes devoirs envers les Dieux, mais trop de travail m'incombe sur les terres de mon seigneur. Je ne peux répondre présent à toutes les cérémonies. Je dois travailler pour mon seigneur et ma famille ! » clama t'il haut et fort devant une foule indolente.

« Vous êtes également accusé d'avoir tenu des propos blasphématoire envers notre Temple et sa Trinité ! Qu'avez-vous à dire pour vos défense ? » Lança le Sergent milicien.

« C'est faux ! »

« Avez-vous confectionné un idole pour Rikni pour l'équinoxe alors ? » demanda une femme en colère.

« Je... non, mais je... »

Il empoigna sa femme en pleure et ses deux enfants. Un détail arracha l'attention aiguisé de Rohélias sur l'un des deux enfants. Lorsque le père étreignit sa famille avec ses mains robustes, l'enfant fut mal à l'aise et son haut-de-chausse se releva très légèrement pour laisser apparaître une marque très singulière sur sa cuisse. Pour les avoir arborés lui-même pendant des années au même âge que l'enfant, il les reconnaîtraient entre mille. Ce n'est pas le genre de marque que laisse les cailloux sur la peau fragile d'un enfant, ni les ronces quand ces derniers jouent dans l'herbe.

C'était des marques de martinet.

Une rage endormit s'éveilla en Rohélias. Il revint converser avec ses frères et lâcha subitement ces mots :

« Oui, vous avez raison, mettons-le entre les mains d'Anür et voyons son jugement ! »

La décision fut prise et Rohélias fut chargé de trouver un bassin d'eau pour le jugement du paysans sois-disant hérétique, mais assurément maltraitant avec ses enfants.

« Voila qui devrait suffire pour voir émerger ou submerger notre homme. Pouvez-vous indiquer le lieu de votre bassin à mes frères ? Qu'Anür vous accompagne. » dit-il en congédiant le propriétaire du bassin d'eau qu'il prêta avec ferveur pour le jugement.

L'homme quitta les lieux, laissant seul Rohélias face au petit bassin. Non loin, plusieurs sacs de sel entreposé ici. Certainement, utilisé pour la conservation de ses denrées. Il prit un sac d'un kilos et le déversa de moitié dans le bassin et mélangea pour le dissoudre à l'aide d'un bâton trouvé à côté. Vu la quantité d'eau, la corpulence de l'homme, un demi-kilos devrait suffire...

Le jeune prêtre partit rejoindre ses frères, la foule et l'hérétique pour leur annoncer le lieu du verdict divin. Après quelques récitals de ses frères et sous la supervision de la milice de la ville, l'homme fut poussé dans l'eau et immédiatement l'eau ou plus exactement le sel présent en saturation dans le bassin, hissa le paysans jusqu'à la surface. Le pauvre larron tenta désespérément de coulé, mais en vain. L'eau le ramené toujours à la surface.

« Le verdict est sans appel. Anür vous juge coupable d'hérésie. Milicien, vous êtes témoins. Procédait à son châtiment. » lança frère Otto avec détachement sous les cris de contestation du père de famille aux abois.

« Il n'est pas jugé de son vrai crime, mais après tout quelle importance ? Un crime est un crime ! Les paysans sont si négligés sur eux. Sa chemise était vraiment très sale.» pensa Rohélias en voyant l'homme se faire amener à la potence.


Janvier 1164


Les années passèrent et sa vie d’ecclésiastique s'accomplissait de jour en jour au gré des rites et cérémonies. Un de ces fameux jour l'amena à Menerbes, où un senior d'une famille avait demandait un prêtre du Temple de la Trinité pour ses rites funéraires. C'était un très vieil homme alité depuis des mois. Rohélias accepta de répondre à l'ultime souhait du défunt.

Arrivé à ce petit village aux alentours de Marbrume, il se présenta à la famille en proie au deuil. Arrivé tel un messie venant les soulagé de leur peine, l'aîné de la famille expliqua que son grand-père est mort dans son sommeil cette nuit suite d'une fièvre. Il passa devant la petit barque selon le rite funéraire, prête à l'emploi.

Ils accompagnèrent le prêtre devant la chambre du vétéran.

On ouvrit la porte au prêtre pour y découvrir une chambre classique paysanne avec en son centre, un lit assez miteux, mais surtout, vide.

« Je... Je ne comprend pas. Il devrait être là. On ne la pas touché ! » s'exclama l'aîné de la famille.

Rohélias observa la pièce de ses yeux perçant. Les draps sont tombé sur le côté, ce qui indique que l'individu s'est tous simplement levé de son lit. La fenêtre de sa chambre était entrouverte.

« Rassemblez le village. Lancez un avis de recherche. Dite leur de chercher soit votre grand-père sois son corps. »

L'aîné amena ses frères dehors et commença à alerter les maisons alentours. Il remarqua au sol des traces de pas faites avec un pied nu. De la sueur avait laissé les marques de pieds sur le plancher sec. Ses pas se dirigeait vers la fenêtre encore battante au rythme du vent.

« Je dois prendre des notes... » pensa t'il.


Février 1164


Toujours troublé par sa découverte du mois dernier, ses frères et sœurs ont en conclu à une profanation d'un nouveau genre. Enlevé le corps de la victime. Ils suspectaient une secte offrant en sacrifice des corps mort à Dieux savent quelle figure païenne. Rohélias, point le moins du monde convaincue de cette hypothèse rocambolesque, exerçait toujours son esprit brillant à une autre solution. Mais ces dernières demeuraient limités. Un mort qui marche ? Non...

Ces imbéciles avaient préférés s'en tenir à leurs vision étroite et dogmatique de la mort, coupant de ce fait, l'herbe sous le pied de Rohélias.

La seconde affaire curieuse remonte à une semaine. Rohélias avait officier sur une ordalie d'un efforceur de renom accusé de défloraison sur des enfants. Ses frères et lui-même avait opté pour le châtiment de Serus. Généralement, si en deux jours il n'est pas revenu avec les poils du cerfs en question,c'est que la nature sauvage a eu raison de lui.

Seulement, une patrouille de milicien rapporta une curieuse nouvelle à son Ordre. Le corps de l'homme avait été retrouvé, mais dans un état inhabituelle. Ayant un intérêt en Thanatopraxie, Rohélias sans demandé la permission de ses supérieurs, se rendit sur place pour ausculter le corps.

Il se rendit au point de rendez-vous des miliciens , non loin des portes de Marbrumes. Ils avaient dressés un petit campement et s'apprêtait à repartir. Attendant la venu, du prêtre.

« Je... Écoutez, je suis un bon croyant mon père, mais je sais pas ce que vous comptez faire du corps de ce Duncan  »

« Simple confirmation qu'il n'a pas réussit à trouver des poils de l'animal sacré. »

« Cela, on aurait pu vous le dire. »

« Ne le prenez pas mal, mais il faut que cela soit authentifier par un membre du clergé. ».

Le jeune soldat, visiblement bien naïf, fut déconcerté des propos du prêtre et se contenta de lui indiquer le chemin jusqu’à la tente.

Le jeune soldat souleva l'ouverture de la tente et invita Rohélias à entrer. Ce qu'il fit. Avant de marquer une pause devant le corps effectivement inhabituellement dégradé. Le soldat rabattit le pan de la tente, et laissa Rohélias à ses affaires.

S'assurant que les pas du milicien s'évanouissaient bel et bien dans le lointain, Rohélias pu se concentrer sur le corps devant lui.

Il posa ses outils à côté du corps et revêtit se gants avec doigtés. Il gratta avec un scalp la surface de sa peau qui présentait une légère couche verdâtre.

« De la vase ? Aurait tu cherchais un cerf dans les marécages, Duncan ? » demanda t'il.

Il reposa son scalp et prit un autre outil en forme de levier et écarta la bouche du violeur. Des dents pourris. Rien d’inhabituel chez cette classe de la population. Il s'attarda longuement sur une morsure que cachait sa manche dans un premier temps. Il la retroussa et poussa sa réflexion sur cette plaie sur son avant bras gauche.
La chair avait été arraché et subsistait quelques marques de la dentition de la créature.
Il enfonça une tige dans la plaie encore suppurante pour en jauger la profondeur.

« Étrange. La dentition d'un loup ne laisse pas des traces de la sorte. »conclut t'il de vive voix.

L'air songeur et balayant une multitude de possibilités quant à cette morsure, lui en vint une probable. Il retroussa sa manche et se mordit lui-même et regarda la taille des marques. Il compara ses propres marques avec celle de Duncan.

« Des cannibales ? »

Il redescendit sa manche avec soins et fit mine de n'avoir rien fait en entendant les pas du garde se rapprocher.

« Vous parlez réellement aux morts ? Désolé, je vous ai entendu. Vous avez finis, mon père ? » dit-il visiblement mal à l'aise de la situation.

« Non, du tout. Il me faut ce corps pour des examens approfondis. »

« Attendez, quoi ? Mais c'est... ça ne se fait pas. Enfin, voyez avec votre hiérarchie. La notre nous a demandé de le brûler. Le corps est déjà en décomposition et votre Ordre à juger qu'il ne méritait par des funérailles adéquats. »

S'en ai suivit un long débat entre Rohélias et son Ordre. Poussé par sa soif de connaissance et sa curiosité, elle ne vint pas a bout hélas de l’opiniâtreté de ses supérieurs. Un mort est un mort. Il n'est plus de ce monde. Il est entre les mains d'Anür. Ce n'est plus du ressort des vivants. Le corps fut brûlé sans sommation, malgré les solides arguments de Rohélias.

Il n'avait pas trop insisté en somme car pour ce genre de chose, il lui valait mieux y aller avec beaucoup de précaution.

Le soir, allongé dans le dortoir du Temple, il continuait de réfléchir à l'état de Duncan à la lumière lunaire avant de sombrer dans un sommeil qui allait marquait un nouveau tournent dans sa vie.

C'était un cauchemar comme Rohélias n'en faisait jamais. Rohélias marchait au milieu d'un décors apocalyptique. Les gens étaient dévoré par une panique des plus violentes. Transit de peur, ils abandonnaient leurs foyers à la nuit sombre renversant les torches et ce faisant, mettant le feu aux charrettes et aux maisons. Rohélias avançait lentement à contresens de la foule qui courait en direction de derrière son dos d'un calme imperturbable.

Soudain, il vit une ombre se jeter sur un homme pour le lacérer avec violence. Le chaos était total. Rohélias était dans un état de parfaite quiétude. Le bon sens voudrait que la panique s'empare aussi de lui, mais il n'en 'était rien. Il était calme. Placide. Neutre.

Devant lui, les ombres se faisaient chair à la lumière des flammes. Une gueule grande ouverte, des doigts acérés et une peau verdâtre laissait penser à des reptiles humanoïdes. La horde de créatures vertes qui terrorisaient et mutilait tans les pauvres paysans de ce village se rua vers Rohélias. Ils passèrent autour de lui, comme si ce dernier n’existait pas à leur yeux. Ils continuaient à poursuivre les paysans en fuite derrière lui.

Il tourna les talons en direction de la chasse et regarda le carnage. Il baissa les yeux à ses pieds et découvrit toutes les offrandes qu'il avait confectionnait toute sa vie à Rikni. Ceux qu'ils faisaient étant enfant en bois, puis en plus tard en laine. Aucune ne manquait à l'appel.

Puis se fut un violent sursaut qui l'extirpa de son rêve étrange à la réalité. Il plissa les yeux face à la lanterne qu'un de ses frères tenait devant lui.

« Tu murmurais des choses étranges dans ton sommeil et j'arrivais pas à te réveiller. Ca va ? »

Se passant la main sur son front plein de sueur, Rohélias tenta de remettre les images dans l'ordre et c'est sans retenu qu'il répondit :

« Un châtiment divin va s'abattre sur notre monde. Un courroux terrible comme jamais on en a connu »

« Comment ça ? Famine ? La Peste ? »

« Je... Une horde de créature terrible et vengeresse. Je dois avertir le peuple de Marbrume. »

« Rohélias, attend. Tu es encore sous l'euphorie de ton rêve. Attend demain pour en parler avec les autres prêtres. Tu dois te concerter avec les autres à ce sujet. »

Mais Rohélias n'écoutait pas. Il s'installa à son bureau et commença à coucher sur papier ses songes inquiétants. Même à cette heure tardive et dans cette situation délicate, le méticulosité dont faisait preuve Rohélias dans chacun de ses gestes étonnera toujours Otto. L'encrier à égal distance entre sa feuille et le mur. La feuille bien centré. Le revers de sa manche posait pile là où il fallait.

« Rohélias, vieux frère, je te demande de m'écouter. Ce n'est pas à prendre à la légère. Tu pourrais semer la panique. Tu sais bien que les songes sont difficiles à interpréter. Ne crains-tu pas un interprétation trop hâtive de ce que tu as vu ? »

« Je sais ce que j'ai vu. Des démons, Otto. Lâché par Rikni sur l'humanité pour nous punir. Tout fait sens avec mes récentes investigations en dehors de ces murs et les folles rumeurs qui courent. »

Il leva les yeux pour tremper sa plume dans l'encrier lorsque sur une de ses étagères il vit l'un des nombreux courriers de son père le sommant de lui répondre. Il voulait que Rohélias officie pour le mariage arrangé de sa pauvre sœur avec un parfait étranger de la petite noblesse. Il oubliait parfois qu'il était également marié. Louisa Markonnen, mariage grossièrement arrangé de son vieux père avec une autre famille issu de la petite bourgeoisie. Un effort vain de ses parents, motivé par la capudité et leurs vils ambitions. Il n'avait tissé aucun lien avec elle pour le très peu de temps qu'il a passé en sa compagnie. Il ne voit en elle que les ambitions de son père.


En cet instant, il pensa à les avertir, puis se ravisa. L'idée de se débarrasser d'eux lui était très alléchante.

« Qu'ils meurent » pensa t'il avec détachement.

Le courroux divin se chargera de sa famille.

Otto lâcha l'affaire et alla alerter ses supérieurs de l'état d'euphorie dans lequel se trouvait Rohélias. Il avait passé le reste de la nuit à écrire ces lettres à l'attention des crieurs public et de la noblesse dispersaient dans le pays de Marbrume.

Il se dirigea vers la volière et siffla son corbeau « Hugin » qui vint se poser immédiatement sur son avant bras.

« Hugin, mon vieil ami. Tu seras le premier à alerter notre Roi... » Dit il en attachant à la patte du corbeau le message soigneusement enroulé.

Hugin prit son envol. Rohélias prépara un autre oiseau pour transmettre son message aux différents nobles du Morguestenc. Quelques uns prirent leurs envol avant d’être stoppait par une voix autoritaire dans son dos.

« Halte-là ! »

Rohélias se retourna et se trouva encerclé par une milice armé et qui le menaçait avec derrière lui ses supérieurs et Otto.

« Que faites vous ? » demanda Rohélias.

« Rohélias Markonnen. Vous êtes en état d'arrestation pour propos blasphématoire et calamiteuse pour la sécurité du royaume. Veuillez vous éloigner de ses oiseaux et de vos lettres. Il ne vous sera fais aucun mal. »

« Frère Rohélias, je t'en conjure. Tu as ma parole qu'ils ne te feront rien. »

« Que vaut ta parole, « mon frère » ? »

C'était un ordre de ses supérieurs en corrélation avec les autorités compétentes de la milice de la ville. Elle ne dépendait pas encore des autorités suprêmes, d'où la simple arrestation. Quand bien même, les hautes instances devaient se douter de ce qui se trame, mais ils veulent garder sans aucun doute un semblant d'ordre avant la panique général. Habile...

D'un geste sec, Rohélias fit décoller un corbeau de plus de son avant bras et s'envola par la fenêtre. Les miliciens se ruèrent sur Rohélias et le rouèrent de coups. Otto tenta de les retenir, mais ils fut maîtrisé aussi.

Un ultime coup sur la tête le plongea dans un sommeil sans rêve cette fois-ci.

Juillet 1164

Quasi suspendu au barreau de sa seul fenêtre des cachots au Sud de la ville, Rohélias purge sa peine dans une souffrance psychologique insupportable. L'insalubrité extrême des lieux, l'humidité, la pourriture le rende dingue. Ils se revoient faible, se cachant sous son lit évitant la courroux de sa marâtre de mère juste pour une miette de pain sur sa manche alors qu'ici il est entièrement recouvert de saleté.

Ses affaires son dans un état pitoyable. Il en vomit de mal être. Il exerce son esprit à vagabonder vers d'autre horizon, mais hélas dans ces ergastules infernales l'esprit ne cogitent sur rien de bon. Sa rage endormit depuis son enfance semble se réveiller et se proclamer à l'encontre du peuple de Marbrume. La milice, ses frères et même les petites gens de Marbrumes se sont moqués de son génie avant-gardiste et prophétique. Il eut bien son procès le mois dernier, mais ce fut un fiasco total. Ils ne l'ont pas écouté. Humilié. Cette cours remplit de vieillards séniles à la langue fourchu ont tous œuvrais pour l’enfermer loin de la vue du monde. Un doux mensonge semble t'il valoir mieux qu'une atroce vérité. Mais cela dure qu'un temps.

Ce qui lui donna la force de continuer à vivre se fut un curieux invité qui se posa aux barreaux de sa geôle.

« Hugin ? »

C'est fou ce qu'une simple visite peut vous redonner du courage dans cette épreuve terrible. Rohélias en pleura de joie. Il se sentait soudainement moins seul en compagnie de son familier.

Cependant, Hugin tenait quelque chose en son bec. Il le posa furtivement devant les barreaux de sa fenêtre afin que Rohélias puisse s'en emparer. Un morceau de chair recouvert de mousse verte.

Il fut pris d'une crise de rire en silence. Non, il n'était pas fou. Il se réjouissait de savoir que ses prévisions se réalisaient. Hugin lui avait apporté la preuve de ses théories. L'invasion avait commencé venant confirmer les propos des gardes dans leurs rondes. Le monde devra donc essuyer le courroux divin. Voilà qui lui donnera du baume au cœur. Assez pour pouvoir lutter dans ce cloaque.

Mais hélas, malgré les horreurs qu'avaient prédit Rohélias, personne ne le libéra tout de suite. Il ne fut libéré qu'en Autonme 1165 soit un an après. Trop vaniteux pour admettre leurs torts, certainement.

L'Ordre du Temple de la Trinité en revanche présentèrent leurs excuses à Rohélias et fut immédiatement réhabilité parmi les siens.

Ils avouèrent que ses recherches morbides auraient pu les prévenir de cette catastrophe sans précédent. Une cellule spécifique sera donc mis à disposition pour étudier la décomposition des corps des Fangeux sous l’étroite surveillance d'un Haut-Prêtre, sans quoi il lui est interdit de se livrer à ses expériences seul.

Il réintégra à merveille son ancien chez lui et reprit vite ses marques, mais au fond de lui, il continua de cultiver son mépris pour ces infidèles au cœur remplit de vices. Lui à prophétisé la venu de ce que le commun à baptisé la Fange. C'est pour les infidèles qu'ils sont là. Hugin croassa d’acquiescement comme si ce dernier lisait ses pensées.

Otto renouvela ses excuses les plus vives.

« Je t'en prie, Otto. Oublions le passé. » répondit Rohélias.

« Je suis si content que tu sois de retour. On aurait du t'écouter. Je ne répéterait pas deux fois la même erreur. Nous ne répéterons pas deux fois la même erreur. »

« Moi non plus je ne répéterais pas deux fois la même erreur. Gros scélérat ! » médisa t'il dans son esprit torturé.

« Tu as une miette sur ta manche, Otto. »


Résumé de la progression du personnage :


(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)


Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? oui

Comment avez-vous trouvé le forum ? Je sais plus du tout :/

Vos premières impressions ? Hâte de réellement commencer

Des questions ou des suggestions ? Mon personnage va clairement se diriger vers la secte des purificateurs. Je me suis dit que in rp c'était mieux pour l'intégrer, non ?

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Heu, ma foi oui


Modèle de fiche codé par Aure et Séraphin Chantebrume



Dernière édition par Rohélias Markonnen le Sam 17 Avr 2021 - 22:15, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Rohélias Markonnen - Validé   Rohélias Markonnen - Validé EmptyJeu 14 Fév 2019 - 22:19
Bienv'nue habitant d'Estaing. Je suis aussi de là-bas à la base.
Bonne validation pour ta fiche et à la revoyure !
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MessageSujet: Re: Rohélias Markonnen - Validé   Rohélias Markonnen - Validé EmptyVen 15 Fév 2019 - 10:31
Bonjour Rohélias, :bvnu:

Je vais te souhaiter la bienvenue parmi nous, encore une fois. Je vais être la modératrice en charge de ta fiche. Pardon pour le petit retard, hier soir étant la saint valentin -et les administrateurs ayant une vie brbrbrbr-, nous n'avons pas pu nous en charger immédiatement comme à notre habitude. :arcmout:

Soit, je n'ai presque rien à redire de ta fiche, hormis quelques détails dans l'histoire :

- « Il avait passé le reste de la nuit à écrire ces lettres pour la population de Marbrume. » => La population ne sait lire ni écrire.
- « et calamiteuse pour la sécurité de la nation. » => nation peut-être pas, sécurité du Royaume, du duché. D’ailleurs, il a dû prévenir le Roi et non le Duc à ce moment-là.
- « au cœur remplit des sept péchés » => Les sept péchés capitaux n'existent pas sur Marbrume.

Globalement, j'ai un problème d'équilibrage aussi. J'ai la sensation d'avoir face à moi un personnage un peu trop "influent", pense à bien faire ressortir ses défauts, ses points faibles.

C'est un sectaire également, j'aimerais bien avoir la note de "comment" il est recruté =)

• Ensuite à titre d'information :
- A son âge ne pas être marié, sa réputation va en être terriblement affecté, surtout pour un prêtre qui doit montrer le bon chemin.
- Impossible pour lui de monter en grade, cela va lui prendre plus de temps (déjà parce qu'il sort tout juste de geôle et que c'est miraculeux qu'il soit réintégré et ensuite il est pas marié), il ne sera donc que simple prêtre, toujours sur la tutelle d'un autre. On ne sait jamais.
- Même si je crois que tu en as conscience, je rappel : On ne touche pas aux morts, on ouvre les pas les corps, c'est sacré. La fange est uniquement "étudiable" dans le clergé, dans un lieu tenu secret. Il n'y pas réellement de fangeux vivant, c'est très rare, les dangers étant trop important.

Je crois que j'ai fais le tour, je te laisse modifier les quelques broutilles !

Bon courage

:lico:
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MessageSujet: Re: Rohélias Markonnen - Validé   Rohélias Markonnen - Validé EmptyVen 15 Fév 2019 - 15:50
Bien reçu =)

Du coup voilà les changements apportés :

* trois paragraphes sur ces faiblesses
Faiblesses:

* concernant illettrisme de la population.

Illétrisme:

* Il a prévenut le roi et non le Duc

Le Roi:

* Il a été marié, mais veuf. Sa femme à été tué avec sa famille des griffes des Fangeux.
Veuf:

* Les sept pêchés deviennent les vices

Vices:

* La nation devient le Royaume

Royaume:

Voilà :)


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Sydonnie de RivefièreSergente
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MessageSujet: Re: Rohélias Markonnen - Validé   Rohélias Markonnen - Validé EmptyVen 15 Fév 2019 - 17:44
Bonjour, bonjour !

Me voilà, j'ai bien changer ton pseudo avec le bon nom et prénom. Bon, c'est bon pour moi. Attention cependant et j'insiste bien la dessus. Discrétion, discrétion, discrétion, que ce soit via ses envies d'ouvrir les corps, ou via sa pensée vis à vis de sa condition de sectaire. Bref, attention.

Je te donne ta jolie bleutée.

Allons y pour le petit tour de la maison, tu peux commencer par faire une demande de RP en passant cette porte ou aussi répondre à une demande évidemment. En continuant la visite, tu peux si tu le souhaites créer un journal d'aventure à ton personnage, ou consulter celui de tes futurs partenaires. Par la suite, une fois plus à l'aise dans ton nouvel environnement de jeu tu peux faire un tour dans les quêtes et les missions, il y a d'ailleurs un concours actuellement.

Enfin, ce qui doit, j'en suis convaincue t’intéresser le plus, tu peux retrouver ta jolie carrière comprenant ta réputation, ton tableau de HF et la répartition de tes compétences et points de compétences. C'est ici que tu pourras faire tes achats avec l'XP durement gagné. (Chaque achat coûte 25XP -que tu gagnes en votant, participant aux concours/animation du forum, ou en participant à des missions/quêtes. Il y a d'ailleurs un concours actuellement qui termine le 17. Si tu veux participer.

N'oublie pas que toutes tes compétences débutent au niveau 1 et peuvent être augmenter jusqu'au niveau 3. (1 étant le niveau d'apprentissage, 3 la maîtrise complète de la compétence)

Pense également à mettre tes liens importants dans ton profil (Fiche, journal et carrière)

J'ai fais le tour, je te laisse découvrir l'ensemble tranquillement, si tu as des questions il ne faut pas hésiter à passer sur la CB ou à MP Seraphin ou moi même.

Bon jeu parmi nous avec ce nouveau visage Amoureux
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MessageSujet: Re: Rohélias Markonnen - Validé   Rohélias Markonnen - Validé Empty
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