Nom : Gravène

Prénom : Cédric

Age : 27 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Rang : Natif de Marbrume, de basse extraction, il a rejoint la milice intérieure.

Lieu de vie : Dans son baraquement.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
HAB +1 | ATT +1 | PAR +1 | TIR +1 |

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)
BOUFFONNERIE | ENTREGENT (milice) | BAS FOND | BARATIN

A première vue, Cédric n'est pas un canon de beauté suprême. Un visage assez ordinaire - cheveux noirs, regard noir - pas déplaisant du tout, mais pas incroyable non plus. Il ressort en fait assez peu de la foule au quotidien. Ceci dit, de taille et de forme respectable, il présente tout de même plutôt pas mal. Athlétique et propre sur lui, autant que faire se peut, et malgré la maigreur de sa solde, il prend garde à paraître décent en s'habillant correctement en toutes circonstances, car il sait la valeur d'une première impression.

Autrement, notons qu'il n'a pas vraiment le goût des coquetteries. Il reste en général rasé de près - rasage qu'il pratique lui-même au couteau tous les matins - et préfère garder le cheveux court, par soucis pratique. Son habit également demeure sobre, quelle que soit l'occasion.

Vicieux, corrompu, alcoolique, mysogine... Mais aussi fourbe, envieux, prétentieux, lâche...

En un mot comme en mille, Cédric est une ordure.

Une raclure sans scrupules, à la fois méchant et ambitieux, arrogant et brutal envers les faibles, mais soumis et mielleux avec les forts ; il recherche avant tout l'avancement personnel, notamment dans sa carrière de milicien, qui lui permettra d'améliorer son sort, vaille que vaille. Pour cela, et pour n'importe quoi d'autre qui se rapporte à son profit, rien ne l'effraye. Du moins, rien qui ne le mette directement, physiquement, en danger. Par ailleurs, et pour y parvenir, il fait preuve d'un certain talent pour l'embobinage, et d'une curiosité louable en ce qui concerne l'apprentissage des ficelles de sa fonction, et de celles des fonctions supérieures, qu'il vise depuis toujours.

On le voit donc dès que possible fourré dans les bottes de son coutilier, à le questionner sur les usages, les méthodes, les arcanes du commandement. Ou plus souvent encore, à lui cirer tout bonnement les pompes, pour un oui ou pour un non, louant chacune de ses décisions, ou même l'élégance de son habit, se plaignant avec lui de tout ce dont il semble vouloir se plaindre, etc... Et si par hasard un sergent venait à passer à sa portée, on peut être sûr qu'il se précipiterait sur lui pour se faire connaître, toujours désireux de pousser son petit nom entre les bonnes oreilles, et de démontrer ses manières serviles et faussement enthousiastes à toutes les personnes un peu responsables, capables de s'intéresser à son avenir, et dont la sympathie pourrait le grandir.

Son rêve est tout simplement un rêve de puissance. Et de sécurité. Il rêve de pouvoir un jour profiter de son rang pour conserver ses fesses au chaud, bien à l'abri, entre quatre murs solides, fortifiés, tout en abusant joyeusement de son autorité. Il se montre donc en secret, ou dans l'intimité d'un baraquement, assez jaloux de la noblesse, dont la seule naissance leur a permis d'obtenir tout ce qu'il a jamais désiré, à savoir le luxe et la gloire.

En ce qui concerne la religion, Cédric n'est pas un homme spécialement dévot, non plus qu'un infidèle. Il croit, prie, jure et blasphème autant qu'un autre, à tour de rôle, à la manière des petites gens, louant ou maudissant la Trinité en fonction des circonstances et des besoins, ne remettant jamais réellement en cause les dogmes établis. Élevé dans la foi du peuple, il en est entièrement imprégné, sans que cela ne lui cause beaucoup de cas de conscience en fin de compte. Disons simplement qu'on ne l'entendra jamais discuter théologie...

Dans la même veine, il est sans doute important d'insister sur le fait que Cédric est un être assez fruste en fin de compte, manquant singulièrement d'imagination, en particulier dès que le sujet s'éloigne de tout ce qui concerne à peu près son petit profit ou ses possibilités d'avancement. De telle sorte que, malgré toutes les preuves du contraire, tous les signes accumulés pointant vers l'imminence de la fin des temps, il ne peut s'empêcher au fond de lui de considérer la Fange comme un évènement sûrement passager, une sorte de gigantesque et terrible épidémie qui finira bien par passer toute seule, en s'épuisant d'elle-même, à force de tuer, comme toutes les maladies de l'histoire.

Ceci n'est pas vraiment un point de vue étayé et revendiqué, mais plutôt un genre de sentiment animal, une conviction irréfléchie, mais profonde. Ce manque de capacité à envisager le pire et surtout sa propre perdition font qu'on le voit souvent étonnamment positif et optimiste lorsque la situation globale occupe la conversation. En fait, la pauvreté relative de son esprit le rend incapable de s'en faire réellement pour rien, à plus ou moins long terme. Ses seules véritables craintes et frustrations sont totalement égoïstes et très terre à terre.

Aussi ses manières de fayot intéressé, manifestement ambitieux, le rendrait facilement détestable auprès de ses collègues miliciens, s'il n'était pas aussi bon vivant, prompt à la camaraderie, au jeu, à la boisson, ainsi qu'aux insinuations graveleuses et aux plaisanteries paillardes. D'ailleurs, Cédric est un homme d'un naturel extrêmement concupiscent, largement porté sur la chose. Il est donc toujours le premier, lors d'une virée entre miliciens par exemple, à courir les bordels pour se rafraîchir le gosier et se dégourdir le gourdin...

Salopard en profondeur, mais pas complètement crétin, Cédric sait se comporter et donner le change. Mais lorsque la voie est libre, sans témoin, ou si la situation l'exige, n'attendez plus la moindre pitié de sa part...

Si vous lui demandez directement, Cédric restera systématiquement évasif au sujet de sa naissance, de son enfance... Le passé ne l'amuse pas vraiment - il lui rappelle que le temps passe, et qu'il n'est pas immortel, pensée pour le moins déplaisante... De plus, au fond, il n'y a pas grand chose à dire... Cédric est un enfant du peuple, issu d'une famille nombreuse - cinq ou six frères et sœurs, lui-même ne sait plus trop - et sans histoire particulière. Son père était forgeron, sa mère s'occupait des gosses. Une éducation froide, utilitaire, une discipline inculquée souvent au ceinturon. Que rajouter de plus ? Peut-être qu'il n'était pas le plus dévoué des fils, et pas le premier de toute façon sur la liste. Il n'a pas hérité de l'échoppe de son père, et surtout pas de son attention. Pour compenser, il a commencé très tôt à courir les rues, et puis les bordels. Ainsi il a connu une première jeunesse assez aventureuse tout de même, à sa manière, mais toujours confinée dans les limites de la cité de Marbrume, qu'il n'a jamais vraiment quitté.

Il aurait pu mal tourner d'ailleurs, tomber sous la coupe de quelque criminel, à force de errer parmi les ruelles, à traîner dans les coins sombres, fréquentant les bas-fonds dès l'adolescence. Mais il avait d'autres ambitions. Son intelligence le lui a dit : les ordures officieuses ne font pas de vieux os. Mieux vaut tenter de s'insinuer dans les institutions, se rapprocher des véritables puissants. Là où le beurre se fait vraiment, où l'argent est le plus sûr. Il a donc considéré toutes ses options, très tôt. Et très vite, il a bien sûr compris que sa naissance, totalement humble, et désargentée, l'empêchait d'espérer beaucoup, hormis une carrière militaire. C'est donc exactement ce qu'il a entrepris, dès que permis. Il s'est engagé dans l'armée, un peu avant ses dix neuf ans, quittant sans remords le foyer parental.

L'arrivée du fléau qui ravagea le duché lui causa d'abord quelques inquiétudes, comme à tout un chacun, bien qu'il se montra tout à fait incrédule dans les premiers temps, refusant comme tant d'autres d'imaginer l'existence d'un adversaire inhumain, d'un prédateur farfelu, aux descriptions aussi vagues que perturbantes. Mais lorsque le temps du doute toucha à sa fin, et que l'armée fut mobilisée pour affronter la fange et mettre un terme à son avancée, Cédric se vît placé en première ligne, au beau milieu de la piétaille destinée au massacre. Son fort instinct de lâche, autant que ses quelques capacités pour la course et la discrétion lui permirent d'opérer une délicate retraite stratégique, malgré la mêlée, se débrouillant toujours pour placer le corps d'un autre entre lui et les bêtes infernales lancées sur ses talons.

Après plusieurs jours d'errances, battu et affamé, épuisé, accompagné d'une dizaine d'autres camarades, fuyards et miraculés comme lui, il atteint les portes de Marbrume, à peu près sain et sauf. Tous ensemble furent d'abord retenus comme déserteurs, mais lorsque l'ampleur du fiasco fut enfin connue, peu à peu, face au manque de personnel, ils furent un à un réhabilités, sur parole, et ensuite intégrés d'office au sein de la milice nouvellement constituée. Cédric vécu la chose avec un certain pincement au cœur, vu qu'il se trouvait techniquement rétrogradé, de militaire carriériste en passe de promotion, à triste garde de rue, déconsidéré et inconnu de ses nouveaux supérieurs... en plus bien sûr de devoir encore se remettre de ses nombreuses émotions.

Mais quelque part, il n'était pas entièrement mécontent de se trouver désormais affecté entre les murs de la cité, au plus loin possible du danger. Et d'autre part, avec l'apparition progressive de vagues de réfugiés, il a vite trouvé le moyen d'établir un genre de petit commerce à lui, relativement lucratif. Avec le concours de quelques camarades du même esprit, il se mit à rançonner fréquemment et sans vergogne les plus démunis qui affluaient sans cesse, grâce à sa position d'autorité, en tant que protecteur de la ville, par la menace mêlée de calomnie, arrachant à de pauvres hères isolés quelques avantages monétaires, et parfois même certaines faveurs d'ordre carrément sexuel...

On peut donc dire que, de par sa nature d'homme aussi sédentaire que profiteur, il s'est finalement assez bien adapté à la situation de crise générale, ne regrettant rien du monde extérieur, et voyant dans chaque nouvel arrivant une proie potentielle. Puisque tout être encore plus misérable que lui, plus fragile et donc directement exposé à l'iniquité des représentants du pouvoir central, dont il fait partie, ressemble immédiatement à une aubaine pour lui, à un filon abandonné en plein air, qu'il n'a plus qu'à gratter pour en extraire du plaisir, une certaine joie sadique, aussi qu'un peu d'or. Au fond, oui, tout cela, toute cette merde indescriptible, lui convient presque ; toujours à l'affût d'une bonne opportunité, le chaos actuel se trouve être plutôt, après tout, son environnement de choix...

A nouveau donc, Cédric creuse son petit trou, cette fois-ci dans le domaine de la garde. Bien intégré, apprécié de ses camarades, pour son humeur positive, faisant tout son possible pour se maintenir dans les petits papiers de ses supérieurs hiérarchiques, il espère plus que tout une promotion rapide. Ainsi, il occupe ses journées à se faire bien voir de tout le monde, tout en se fatiguant un minimum. Et ses soirées, il les dépense avec les autres hommes, pariant une part de sa solde aux cartes, ou la liquidant entre les cuisses des putains qu'il fréquente assidûment. Il sait bien que cet argent là ne lui sert à rien, de toute façon, qu'à se payer du bon temps. Le véritable argent, le véritable prestige, viendra lorsqu'il aura acquis un rang avantageux au sein de la milice. Toutes les nuits, roulé sur le flanc, dans son petit lit de caserne, il se rêve en sergent, ou mieux, en capitaine de compagnie.

Mais d'un autre côté, il ne se ferme aucune porte. Il a d'ailleurs conservé quelques liens avec le domaine des ombres et de l'illégalité. Dès qu'il s'agit de fermer les yeux sur quoique ce soit, quelques piécettes dans sa main, et le tour est joué. Quelque part, il espère pourvoir conjuguer un jour une position d'autorité au sein de la milice, avec ses connections dans les milieux équivoques de la ville, afin de maximiser son profit, autant que son influence. Il aimerait plus que tout devenir quelqu'un, et peser sur les affaires de ce monde.

En attendant, il ne reste quand même qu'un pauvre salopard relativement isolé, et sans importance...

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Mais certainement.

Comment avez-vous trouvé le forum ? Je ne me souviens plus exactement. C'était il y a des années. Je précise tout de même que je ne me suis jamais inscrit précédemment.

Vos premières impressions ? Que dire ? Heu... Eh bien, elles sont plutôt bonnes, autrement je ne me serais pas inscrit, ahah ! Je sens que je vais avoir un peu de mal avec les XP et cie quand même. J'ai plus trop l'habitude. Mais ça va revenir.

Des questions ou des suggestions ? Non pas.

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Avec plaisir.