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 Le plus beau cadeau que l'on puisse offrir est une portion de soi-même [pv Roland]

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Adelaide GrisregardCouturière
Adelaide Grisregard



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MessageSujet: Le plus beau cadeau que l'on puisse offrir est une portion de soi-même [pv Roland]   Le plus beau cadeau que l'on puisse offrir est une portion de soi-même [pv Roland] EmptySam 30 Mar 2019 - 14:16

4 Mars 1166

Cela faisait quelques jours à peine que la jeune femme avait été embauchée comme apprentie à la boutique de Madame de Beauval en plein centre du Bourg Levant, dans le quartier de la hanse. C'était une véritable aubaine que lui avait offert sur un plateau le patron de son père. Adélaide, même si elle n'avait pas eu l'occasion de le remercier en direct, était vraiment très reconnaissante. Elle allait enfin avoir une bonne raison de quitter la maison et de prendre du recul. En effet, la jeune demoiselle aimait sa famille et participait à la vie domestique, plus que de raisons pour une jeune fille de dix huit ans. Mais avait elle vraiment le choix. ? Sa mère était gravement malade, son père travaillait dure comme domestique. Il fallait bien quelqu'un pour s'occuper de la fratrie.... Adélaide tenait le rôle sans broncher mais parfois c'était pesant pour elle. Tout d'abord par ce que la maladie ne l'avait malheureusement pas épargnée. Son corps frêle et maigrichon subissait encore les conséquences de celle ci. Mais c'était également moralement que les choses n'allaient pas toujours très bien pour la jeune fille. Le fait de pouvoir enfin exercer un métier, lui laissant un peu de temps pour elle. Qui plus était, elle allait pouvoir passer ses journées à penser « couture », « vivre couture », sans pour autant se faire houspillée pour ses rêveries. Madame Aelys lui avait fait comprendre qu'elle allait apprendre pleins de choses avec elle, notamment que cette dernière allait tout faire pour lui éviter de commettre les mêmes erreurs quand elle était au poste d'Adélaide. La jeune Grisregard avait hâte de pouvoir observer, mais aussi mettre en pratique ce qu'elle apprendrait.

Les premiers jours de son apprentissage s'étant passés parfaitement sans encombre, Aelys de Beauval avait décidé de faire confiance à son apprentie. Ou alors était cela là le moyen de la tester ? Toujours était il qu'elle laissa Adélaide seule à la boutique ce jour là. Madame de Beauval avait affaire lui avait elle dit, sans plus de précisions. Aelys avait simplement précisé à Adélaide qu'elle faisait au mieux et tenterait de passer à la boutique avant la fin de journée. Adélaide était stressée bien évidemment mais également excitée. Elle allait pouvoir accueillir ses premiers clients, et surtout profiter de l'absence de sa maîtresse pour coudre un peu. Ces derniers temps, elle était sur un modèle de robe. Elle avait eu une idée en se baladant dans les rues du quartier de la populace. La jeune femme aimait observer les autres gens. Cela l'inspirait beaucoup. En effet, certains nobles se baladaient aussi dans le quartier de la hanse où beaucoup de commerçants étaient rassemblés. Cela permettait à la jeune femme de pouvoir observer les dernières tenues à la mode.

Cela faisait donc une petite heure que la jeune femme avait ouvert la boutique. Elle avait pris soin de nettoyer les vitrines, passer un coup de balai et ranger le stock. Puis une fois cela terminé, elle se posa derrière le comptoir. Elle reprit sa couture en cours, son dé à coudre et son aiguille. Puis, d'un geste presque machinale elle piqua l'étoffe afin de finir l'assemblage. Quand elle était dans sa couture, Adélaide se mettait comme dans une bulle. Concentrée, le monde extérieur n'était plus visible pour la jeune femme. C'est pourquoi, au bout d'un certain temps, quand elle entendit la sonnette retentir, elle mis quelques instants avant de relever la tête. Son premier client. Adélaide sourit, même si son cœur se mit à s'emballer. Pas de panique, elle allait s'en sortir. Elle posa sa couture en dessous de la planche qui lui servait d'appuit et se leva. Puis d'un pas lent mais décidé, elle se dirigea vers son client. Il s'agissait d'un homme, grand, beau. Un noble à n'en pas douter. Avant qu'il ne dise quoi que ce soit, la jeune fille prit la parole :


- Bonjour. Je peux vous aider. Je me présente, Adélaide Grisregard pour vous servir
. Dit elle avec un sourire charmant.
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Roland de RivefièreComte
Roland de Rivefière



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MessageSujet: Re: Le plus beau cadeau que l'on puisse offrir est une portion de soi-même [pv Roland]   Le plus beau cadeau que l'on puisse offrir est une portion de soi-même [pv Roland] EmptyDim 31 Mar 2019 - 0:10
Trois jours étaient passés depuis la nuit qu’il avait passé avec sa fiancée, Roland ne l’avait pas revue, ne l’avait pas contactée. Il était préoccupé, ne cessant de penser à elle et à ce qu’ils avaient fait. La nuit avait été sublime, parfaite en tout point. Elle lui avait avoué qu’elle l’aimait, il en avait fait autant. L’instant avait été tellement agréable, scellant leur amour dans la volupté. Néanmoins, dès le lendemain, lorsqu’elle repartit chez elle, la culpabilité avait commencé à germer dans son esprit. Il ne se sentait plus à l’aise avec la situation, ne se sentant plus maître de lui-même et de son corps. Il lui avait appris le pouvoir qu’elle avait sur lui. Mais celui-ci semblait être encore plus fort qu’il ne l’avait imaginé. Il forçait sa protection, faisant tomber ses barrières. Il avait craqué et se sentait faible, n’ayant même pas la force de prier, se sentant honteux vis à vis des Dieux, il s’était infligé plusieurs coups de martinet, lacérant chaque jour un peu plus sa chair. Mais nulle douleur était comparable à celle de ne pas la voir, ne pas lui parler, ni la toucher. Mais il craignait sa faiblesse. Il restait dans son coin, prenant le temps de la réflexion, accusant cette distance qu’il s’était imposé comme une preuve de repentance. Mais ce n’était pas si évident. Sydonnie hantait ses pensées, il l’aimait déjà si fortement, et ce sentiment lui faisait peur. Était-il prêt à l’assumer. Il ne le savait pas. Il se sentait mal. L’amour faisait souffrir, c’était indéniable.

Toutefois, désireux de faire plaisir à sa belle, il attendit que la sergente se rende à la caserne, pour rendre visite très discrètement à Anne. Prétextant une fausse excuse, il lui demanda de chercher dans les affaires de celle qui l’avait recueillie, la chemise qu’elle lui avait empruntée.

- « Bonjour Anne, comment vas-tu ? Je suis très pressé, je ne peux pas attendre Sydonnie, mais pourrais-tu me rendre un petit service je te prie ? »

« Bonjour Roland, je vais bien, et vous ? Bien sûr ! Mais vous êtes certain de ne pas vouloir revenir ce soir ? Je suis certaine que Sydonnie serait contente de vous voir. »

- « Je ne peux pas. Ne lui dis pas que je suis passé, s’il te plaît fais moi confiance. J’ai besoin que tu ailles trouver un vêtement dans ses affaires. Une chemise blanche, qu’elle m’avait empruntée. Tu pourrais faire cela pour moi ? »

« C’est comme si c’était fait ! »

Anna semblait bien avoir envie d’insister, mais le ton pressant de Roland l’en dissuada. Elle aurait pu lui dire que la sergente n’allait pas très bien ces derniers temps, lui demander comment les choses se passaient entre eux, mais elle n’osa pas. Rien qui mit la puce à l’oreille du comte, rien qui lui faisait comprendre qu’il fallait qu’ils se voient.

Toutefois, même s’il prenait quelques distances, il l’avait toujours en tête en effet. Et ce geste lui était destiné. Lorsque Anne revint avec la chemise, il la remercia amplement et lui fit un petit clin d’œil complice. L’aîné Rivefière avait une idée, un présent destiné à sa fiancé. Se rappelant qu’elle avait choisi de porter sa chemise, la nuit où elle était arrivée chez lui, couverte de sang. Un souvenir commun, qui marquait les prémisses de leur relation si peu commune.

L’héritier se dirigeait vers la Hanse, dans le but d’y trouver une boutique de couture. Il n’y s’y connaissait pas du tout dans ce métier. La seule couture qu’il eu à faire jusqu’à maintenant fut d’ailleurs de recoudre celle qui allait devenir sergente cette nuit là. Fait pas anodin.
Il entra dans une petite boutique, qui ne payait peut être pas de mine vu de l’extérieur, mais qui révélait ses trésors à l’intérieur. Aussitôt entré, une jeune femme vint l’accueillir, se présentant. Il lui sourit avec sympathie, avant de faire de même.

- « Bonjour madame Grisregard, Roland de Rivefière. J’ai une petite demande à vous faire, est-ce que vous êtes disponible ? »

Il attendit sa réponse évidemment, avant d’enchaîner sur sa demande. Le comte lui tendit la chemise, essayant d’expliquer son désir.

- « Je souhaiterai la faire ajuster, afin de lui donner une coupe plus féminine, est-il possible de faire cela ? »

La demande pourrait passer étrange, il ne savait d’ailleurs pas si cela était réalisable. Mais il ne devrait pas tarder à le savoir, si la dénommée Adelaide pouvait le renseigner en ce sens.
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