BramebreuilVieux con
| Sujet: Bramebreuil [Validée] Jeu 24 Fév 2022 - 8:40 | | | Celui-qui-brame-dans-le-breuil, ou le vieux con◈ Identité ◈ Nom : Aucun
Prénom : Bornicos
Surnom : Bramebreuil
Age : Approximativement 70
Sexe : Flasque
Situation : Très vieux garçon
Rang : Anachorète de Serus
Lieu de vie : Sans domicile fixe
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Carrière de l'Ermite/Anachorète (Sorcier) / +1 INT +2 CHAR +1 END
Compétences et objets choisis :
Compétences :
- Doctrine du culte - Niveau 1
- Divination (osselets) - Niveau 1 - Emprise sur les animaux - Niveau 1 - Survie en milieu hostile - Niveau 1 - Fabrication de potions - Niveau 1
Objets :
- Bâton de marche (gourdin) - Coutelas cérémoniel (dague) - Vieille bure (chemise de lin)
◈ Apparence ◈
« Toi fils, tu devrais pourtant voir non point ? Pas assez proche ? Mire donc face et tu y liras les lignes du temps, celui qui passe, celui qui est et celui qui vient. Certains appels cela des rides, des creux, des tâches de vieux, mais parle plutôt d’expériences, de savoirs, de secrets et souvent, les trois en même temps. Oh, non pas de beauté dans mes traits, mais la beauté passe et s’efface comme rayons de l’astre qui chasse dernière neige et glace. Il en est qui me dise fin, de constitution frêle, prêt à calancher par le bas au premier vent qui se lèvera, ceux qui le dise on surement raison, mais ou sont-ils aujourd’hui ? Mangé par les vers par les orteils, alors que je trône toujours comme vieux saule sur la berge. Dans paisibles chaumes, on raconte parfois ma venue aux marmots qui se cachent, braillent et bruitent, croyant à tord que j’en viens croquer leurs joues et leurs jambes. Ca, je ne l’ai jamais fait fils et croit que jamais point n’arrivera. Mais qu’ils se cachent de moi surtout ceux aux nez délicats, on n’arrive pas à mon âge sans comprendre que c’est la crasse et la mélasse qui préserve des affres. J’apprécie les colifichets et les fruits aux sirops, si l’on voit les premiers on ne distingue pas les seconds, car m’en nourris je fais quand le temps le permet. Maintenant paye et rend grâce au Grand Cornu, au lieu de poser tels questions, ton veau vivra n’est ce pas ce que tu voulais là ? »
◈ Personnalité ◈
« On ne quitte pas le monde des hommes sans bonnes raisons. Peut être en avais je à l’époque, aujourd’hui elles sont oubliées.Disons alors que j’ai toujours préféré la compagnie du vivant que ne s’exprime point par la parole, cela m’empêche d’entendre trop de stupiderie. Bien que ces coquins de corbeaux soient des sacrés farceurs aux timbre indélicats voyez ? Non ? Point grave. J’évolue dans le chemin du Grand Cornu depuis que l’âge de raison m’est donné. Bien sur que mes enseignements sont solides, pour sûr que j’apprécie les avoirs reçus, mais aujourd’hui, c’est loin des pierres des temples que je dispense les savoirs qui me sont propre. Mes anciens maîtres se retourneraient dans le tombeau, mais je suis une âme libre. Peux tu en dire autant ? Bien belle vie que celui qui se contente de peu mais qui possède beaucoup, car comme la pie, j’aime ce qui brille. Pourrais tu dire le contraire ? Tous possédons notre antre secrète, celle souvent plus sombre que l’image que nous tentons de renvoyer aux autres. J’ai fait le choix de vivre continuellement dans la franche lumière, dusse t-elle être celle de la lueur éclairant les ténèbres. »
◈ Histoire ◈
Dans le hameau de Hay, née sous la lune rousse d’été le fils de Bor, Bornicos.
Voici les seuls mots qui subsistent d’une époque révolue. Inscrit dans un registre d’archive du temple de Marbrume, autrement dit point grand chose. Mon père est mort, comme son père et le père de son père. Même sort pour la mère matrice qui conçoit et qui trop souvent, donne dernier souffle de vie alors que premier hurlement s’élève. Autant dire, que je n’ai point connu cette dernière. Dernier d’une fratrie d’une douzaine de marmouse, eux aussi sont partis rejoindre les vers et la boue. Je suis le dernier, dernier d’une lignée sans nom, née dans l’ombre d’une grange détruite sur une terre qui ne se souviendra jamais des masures de bois qu’on y avait érigé. Hay était pourtant un endroit que mes souvenirs trouvent charmant. On y vivait dans une certaine harmonie ; une quiétude toute paysanne ou les seuls passe-temps étaient de trimer pour vivre de la terre. Quelques ares fertiles, quelques têtes caprines et ovines, un pourceau pour se faire plaisir à l’arrivé des grandes fêtes calendaire. J’y passe les premières années d’une vie sans peu de promesse outre que celle de suivre le chemin de mes pères. Une existence déjà tracé, mais les dieux sont des crayonneurs qui ont souvent tendance à déborder, effacer et recommencer.
La souffrance arrive et prend forme, celle d’une belle bande de coquins, détrousseur de grand chemin, prêt à rapiner voler battre et hacher pour une poignet de navets. Rien de bien méchant, les choses n’ont pas beaucoup changé. Quelques morts, quelques bleues, beaucoup de larmes mais pis que tout : plus rien à manger. Alors commence la réelle douleur, celle du ventre et de l’esprit. Born est un homme pragmatique qui voit dans le frêle que je suis, une bouche à nourrir de trop. Il m’emmène dans la forêt, prêt à régler le problème rapidement, d’un grand coup dans la nuque. Sur la route, nous croisons un grand cerf, majestueux à la dizaine de cors. Une vision qui doit le faire changer d’avis, car alors que nous approchons de la fosse, père fait demi tour et me conduit dans la grande ville. Marbrume est bruyante, bien trop pour le jeune homme que j’étais. Je ressens la peur et l’extinction que peut ressentir la volaille. Ca piaille et sent moins bon que dans la basse-cour. Je n’en garde rien d’autre qu’un sentiment d’impuissance, trop d’images s’étant mêlées dans ma caboche trop jeune. Puis nous arrivons devant le temple de Serus et père me dit comme dernier mot : « Pas de canaillerie ou crois que j’en reviendrais t’en coller une bonne de malourde. » Curieux choix pour un homme qui s’apprêtait à sacrifier son dernier née.
Mais c’est ainsi.
J’arrive entre les pognes de Waldir, un clerc de Serus. Cet homme à l’aspect de bouc, sent aussi mauvais que l’animal. En un sens, il me rappel ma ferme. Comprenant alors très vite que rien ne sera plus pareil, on m’enseigne les premières valeurs du culte du Cornu à grand coup de badine sur les doigts et le joufflu. J’ai vu très peu d’hiver, mais c’est un grand froid en moi qui s’installe. Pourtant, les années passe et la routine prend le pas sur la colère. J’apprécie ma situation, j’ai plusieurs repas par semaine, un toit chaud au dessus du crâne et me congratule pour mes progrès et ma façon de retenir les leçons. Autant dire que cet apprentissage sera surement la plus belle partie de mon existence. J’enfile la bure ocre alors que j’atteins l’âge d’homme. Dans cette fourmilière qu’est Marbrume, mes compétences sont limités, ici on à oublié le chant des oiseaux et des ruisseaux. Aussi, il n’est pas rare que je franchisse les portes et me mette à battre la lande. C’est au cour d’une de ces sortis que j’apprend la disparition de mon chez moi, visité une fois de trop par des bandits. La nouvelle m’attriste mais ne me fait pas vraiment mal. Je passe une nuit dans les cendres de Hay et au matin, j’accomplis un rituel de fertilité et remercie le Cornu pour sa sagesse, car la vie reprend toujours ses droits.
Dans les années qui suivent, j’aide les paysans pour les volages de toutes sortent et me rend quand il le faut sur place pour bénir les récoltes et les champs. On m’apprécie, je le crois. Je me rend aussi souvent que possible entre les murs pour parfaire mon savoir, plantes et anatomies animal étant mes sources de recherches favorites.
Puis, le temps passe et les manières de voir les choses aussi. Bientôt ma distance déplait. Ma façon de faire gêne. Sans doute que quelques ambitieux voit dans ma simplicité de terrain, une ombre à leur tableau fainéant. Je n’attire plus la sympathie mais les reproches. Alors peu à peu, je me retire, de plus en plus en pleine nature. Seul avec moi même, j’en viens à préférer la compagnie des animaux à celle des hommes. Certain qui me connaisse encore vienne me trouver dans le treuil et me font par de leurs soucis. Je soigne, conseil, fait ce que je peux, mais toujours contre quelques clinquantes. Ma manière à moi de prendre une revanche sur le temple. Peu conventionnel me direz vous ? Sans douter. Avec l’âge qui me prend et la mort qui emporte mes opposants, les dirigeants changent et le temple m’oublie, ou presque. On me laisse tranquille tant que je ne fais pas de vague. J’entend souvent les mots de mon père au sujet des canaillerie qui me sont toujours interdites.
Alors que j’arrive au crépuscule de ma vie. Arrive la Fange.
Mon existence change, il me faut dans un premier temps regagner la ville ou je dépéris face à la pierre et à la chaux des murs. On me prend pour un mendiant et on essaye de me détrousser souvent. Mauvais choix de voler un voleur sachant vous retrouver et transformer votre gruau en soupe mortel. J’use de mes talents, sur que le Grand Cornu à qui j’en demande personnellement aujourd’hui, ne m’en voudra point. Peu à peu, je regagne l’extérieur, convaincu que les non-morts n’auront point à faire d’une vieille carcasse comme la mienne. Les dieux doivent m’avoir à la bonne, peut être m’ont-ils eux aussi oublié ? Car j’arpente encore les bois et les breuils. De nombreuses fois, il me faut me cacher, fuir, me camoufler. J'évite souvent la mort, mais mes connaissances de la nature et des animaux me permette souvent de m'en tirer. Que mangeraient-ils sur ma vieille carne ?
Peu à peu, l'humanité regagne du terrain sur la mort, du moins, stabilise ses frontières. L'espoir renait. Et avec lui, mon travail aussi. On vient me consulter pour savoir ce que l'avenir réserve, quel sera le temps, si la récolte sera bonne. On vient me demander quelques breuvages de fertilités ou autres poisons anti-rongeurs. Bref, rien de bien différent à ce que j'ai connu avant. J'office de Marbrume au Labret, parfois en poussant jusqu'au Sud, mais j'avoue préférer les endroits ou ne pullule plus les morts. Ils me fascinent, mais je préfère de loin m'en tenir loin. Aujourd'hui, j'entend la venue d'étranger arrivé de loin et portant dans leurs besaces, les prémices d'un culte qui m'est inconnu. On parle d'étrange choses dans les marais. Mais que ces arrivants n'oublis point, qu'il existe d'autres forces qui hantaient ces endroits bien avant eux.
◈ Derrière l'écran ◈
Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui
Double compte de Mederich de Corburg
Dernière édition par Bramebreuil le Ven 25 Fév 2022 - 20:43, édité 1 fois |
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Théophile CastaingMilicien
| Sujet: Re: Bramebreuil [Validée] Jeu 24 Fév 2022 - 21:09 | | | Re-bienvenue. Pour une fois, je vais changer ma phrase fétiche, au plaisir de ne pas te croiser InRP Puisses tu bien terrifier les âmes que tu croisera |
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
| Sujet: Re: Bramebreuil [Validée] Ven 25 Fév 2022 - 14:14 | | | Re bienvenue!
Alors je n'ai pas grand chose à redire à ta fiche, simplement il me faudrait un petit rab' sur l'avènement de la fange, et aussi sur sa situation actuelle.
Rien de bien méchant, juste un petit supplément à cette chouette fiche et ce personnage qui m'a l'air bien bourru!
Je te laisse voir tout ça, et je prépare le reste en attendant! |
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
| Sujet: Re: Bramebreuil [Validée] Ven 25 Fév 2022 - 23:06 | | | Tout est bon pour moi mon bon seigneur, je te donne ta couleur! Je t'ai créé une carrière de l'ermite sur le modèle de celle du prêtre, comme ça tu restes proches de ton bg d'origine. Pour le reste, tu connais déjà la maison. Amuse toi bien avec ce vieux con vénérable vieillard |
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