[Topsites] Les résultats mensuels : Avril 2019

Avril, poisson d'avril, ne pas se découvrir d'un fil, user et abuser des premiers rayons du soleil. Ce moi c'est révélé plutôt doux, la météo fut clémente et les nouvelles du forum sont agréables...

Avant toute chose nous tenions également à souhaiter la bienvenue à nos petits nouveaux du mois :
Artorias ; Eurybia Pyrit ; Erwan Sombrechêne ; Idalie D'Auvray ; Jehanne Lefranc ; Josselyne Tourbière ; Joséphine Claircombe ; Hélix d'Aiglemont ; Sareth ; Annibal Noirclair

En espérant que nos anciens ne vous traumatiseront pas tout de suite.  :colgate:

En parlant d'ancienneté, encore un très bon retour à tout nos anciens revenus ce mois-ci : Sinaël De Ragnarok

Trop de blabla, voici donc nos résultats sur les Topsites :


Le vert est revenu avec le soleil et les beaux jours. Félicitations, mission du mois battre encore le record ? Est-ce possible ? Moi j'y crois

Un forum n'est rien sans ses membres et sachez que nous sommes très reconnaissants pour votre implication, votre participation, vos votes anonymes ou non.  

Vous devez très certainement vous demander qui sont nos petits valeureux ayant permis cette fulgurante progression ?  Regardons ça immédiatement ensemble  



Victor de Rougelac à semble-t-il décider d'être le premier dans bon nombre de domaines. Ce mois-ci c'est bien son mariage avec la désormais comtesse, madame Adelaïde de Rougelac. Piégée ou non, elle semble bien avoir en tête de trouver des alliés pour retourner la situation. Ne faudrait-il madame, jouer avec les nouvelles cartes que vous avez entre vos mains ?

Lisbeth Aifread est loin d'être une femme sans imagination, puisque dans un RP dont nous tairons le non, elle offre une petite épilation à un partenaire dans une zone sensible, espérons que ce n'est pas sa relation avec Mathilde qui l'inspire dans ce sens. Cette dernière, le coeur désormais comblé, chercher à étendre ses capacités, discussion avec le comte Aymeric de Beauharnais, qui lui-même à agrandit récemment sa famille en accueillant sa fille de sang, qui avait disparu jusque là Alix de Beauharnais. Elle n'hésite pas non plus à partir à la chasse aux voleurs avec Joséphine Claircombe

Madelyne LaFemelle, il y a bon nombre chose à dire sur cette milicienne qui semble avoir le talent de s'engouffrer dans des situations bien complexes. Cédric Gravène ou Bérard d'Ergueil, il va falloir choisir, à moins que ce ne soit les deux hommes qui finissent par choisir pour elle.

Loin de cette préoccupation Merrick Lorren , notre séducteur de compétition semble s'être un peu amouraché d'une rouquine : Estelle De Chantauvent et vivre des aventures bien surprenantes. Une maison, deux cannibales et un couple qui cherche à survivre... Vous avez peur ? Nous aussi.

Loin de la peur et frôlant parfois l'inconscience Roland de Rivefière , semble chercher à étendre son influence, relation cachée, amitié à peine dévoilée. Semble-t-il apprécier participer à des séances de peinture un peu particulière. Son couple officiel avec l'intenable sergente Sydonnie d'Algrange tiendra-t-il la route ou finira-t-il par sombrer lui aussi ? les sentiments sont-ils toujours suffisant pour être heureux ?

Lothaire Ferbois  est toujours en consultation avec Séraphin Chantebrume , vilaine morsure, paraît-il, la transformation est proche ? Qui sait. Notre milicien sans le moindre poil sur le crâne s'amuse lui à discuter avec notre alchimiste légendaire Adeline Delorme qui elle même rencontre notre prêtre extrémiste Cesare. Ce dernier serait prêt à pardonner l'impardonnable, le pêché de la chair, succomberait-il finalement à notre belle aveugle  Ombeline ?

Si il y en a une qui ne semble pas succomber, c'est notre bannie Isaure Hildegarde, qui retrouvons dans un passé lointain Cécilia Valclair décide visiblement d'apprendre à survivre pour éviter de mourir.

Éviter de mourir, si il y en a une qui semble aspirer tout le contraire c'est bien notre jolie comtesse Apolline De Pessan, qui toujours célibataire, n'hésite pas à provoquer des rencontres pas si fortuites que ça. Promenade à la plage, ou rencontre dangereuse, elle compte bien sûr les muscles imposants de notre milicien Artorias pour éviter le moindre danger. Heureusement pour elle, que l'homme est parfaitement entraîné aux situations complexes grâce à sa partenaire Josselyne Tourbière .

Qui s'y frotte si pique, Aeryn Monclar dévoile une autre facette de sa personnalité en tolérant une présence masculine autre que pour un corps un corps métallique. Affection sincère, passe-temps, ou simple sentiment de perdition. L'affaire est à suivre.

Logan de Sylvecaste est un être bien particulier qui de rencontre en rencontre, tombe sur une noble un peu trop douce pour ne pas être manipulée Idalie D'Auvray . Rencontre amicale, relationnelle, difficile à dire si cette discussion mènera sur autre chose qu'un oubli des deux côtés.

Si il y en a bien une qui n'oublie rien et surtout de ne pas boire un coup c'est notre forgeronne Eurybia Pyrit. Une épée achetée, une épée offerte, ah non ? On me dit dans l'oreillette que ça ne marche pas comme ça... Bon, mais vous savez quoi, qui ne tente rien n'a rien ?

Meikan Lefou, est toujours aussi complètement fou, l'homme qui voulait devenir une chèvre à finalement peut-être trouver un adversaire de taille en rencontrant un banni, un brin pervers, un brin déstabilisé par un esprit aussi libre... Qui sait ce que l'avenir réserve à cet étrange duo.

Ulysse de Sombreval , est un homme un peu trop discret à notre goût, réunion avec l'ordre, présence dans un repas de famille, échange avec une apothicaire des faubourgs, difficile de savoir quelle direction va prendre cet étrange noble. L'enquête reste ouverte.

En parlant d'enquête, saviez-vous que Jocelyn semble avoir retrouvé Serena de Rivefière, peut-être que cette fois-ci il y aura plus que le vent qui va chanter.

Clovis Legrand & Gisèle Messonnier, enquêtent ensemble sur l'étrange agression des prostitués.

Florent Teintelune, va rencontrer une comtesse un peu givrée, mais promis, elle donnera des cours pour être saint d'esprit. Entre passionnés de peinture, ce rp s'annonce particulièrement intéressant.

Judith Lafey,Sareth, Erwan Sombrechêne , Theodren Hilaire , Aaron Clay , n'ont pas encore d'aventure à raconter, aucun doute que le mois prochain sera bien différent.










    Le barde pianotait nerveusement sur le manche du Luth qui ne le quittait jamais, de ce qu’on lui en avait dit, le bougre qu’il devait questionner ce jour était une véritable ordure, une raclure consanguine et peu avenante, violente même. Le genre de type qui lui mettait dessus depuis qu’il était en âge de prendre des coups, et ça remontait à bien avant ses premiers souvenirs, autant dire depuis toujours. Mais un barde ne se démène pas et il était de son devoir de transmettre la mémoire du peuple à la postérité, plus qu’un devoir c’était une mission. Et il ne s’en déroberait pas!

    "Bien le bonjour mon bon seigneur je suis… Par pitié rangez donc cette dague messire, je peux vous assurer que d’où je me trouve vos ongles ont l’air parfaitement propres!"

- Ah ah ! Tu m'as l'air gentil, toi. Crois-moi, mon gars, qu'y'a pas d'couteau qui pourrait tirer la crasse que j'ai sous les doigts... D’toute manière, c'est pas les tâches qui s'voient qui comptent, c'est celles qu'y'a d'incrusté dans la chair... C'est la boue qu'on porte au fond d'soi. Et j'en ai des brouettes entières à ta disposition, si c'est l'crottin qui t'intéresse. Je décharge à la demande ! Hé hé... Alors ça, franchement... ça c'est juste pour dissuader les langues trop bien pendues de s'fondre en impolitesses quand elles s'adressent à moi. Tu vas t'en souvenir ? Ou j’dois aussi t’faire un dessin ? À toi d'me dire sur quel pied tu veux danser notre affaire...

    "Je disais donc! Je suis Haral Mortenuit noble seigneur, humble et talentueux ménestrel à votre service. Comme vous le savez messire, en tant que chantre je suis dépositaire de la mémoire de notre époque, et j’ai donc la lourde tâche de murmurer à l’oreille des siècles le nom des grands de notre temps. Vous rendez-vous compte de la chance que cela représente mon bon seigneur? Par mon auguste biais vous accédez ainsi à l’immortalité ô valeureux guerrier!

-  Ah, ça ! Elle est bien bonne ! Murmurer à l'oreille des siècles... Dis-donc, c'est pas l'emphase qui t'fait peur, à toi ! Autant murmurer à l’oreille des canassons, moi jte l’dis… Et puis, tu ferais mieux d’conserver tes jolis mensonges pour les donzelles. Même si tu dois pas en avoir trop besoin, avec une tronche comme t'as. Les jupons s'redressent devant toi aussi vite que tes lèvres pour un sourire, hein ? Quoi, tu vas m'dire que c'est pas pour palper d'la nénette que tu t'es fais barde ? Seulement pour pousser la chansonnette au nez du temps qui passe ? À la barbe de l'éternité, peut-être ? Tu crois que j'la connais pas la ritournelle ? Que je les ai pas un peu cerné les p'tits couillons dans ton genre ? D'ailleurs, y'en a des plus sages que toi qu'on dit qu'tout ce fatras artistique, c'était rien qu'une sacrée parade nuptiale très avancée, un foutu prélude à une sorte de grande fornication de l'esprit et des sens, cette énorme partouze universelle, tu la connais, tu la devines ? Et si tu m'demandes mon avis, je serais d'accord avec eux... Tout ça, toutes ces choses qu’on fait, toute cette sueur qu’on dépense et tous ces gémissements qu’on pousse, tout ça, malgré tous les mots qu'on peut mett' dessus, c'est juste au final le pauvre cri d'un chien en rut déchirant la nuit… pas plus... Rien qu'un long cri perçant et désespéré qui sort en tremblant des entrailles... Et voilà qu’on s'appelle à travers l'espace, en aveugles, comme des fous d'amour, on gueule, on gueule après lui, tout l'monde en veut, en crève, mais l'amour... Hormis du cul, et c'qui doit en sortir neuf mois plus tard, c'est quoi, au fond, l'amour, vraiment... ? C'te misère qui nous colle aux yeux, qui nous fait baver toute l’eau qu’on a dans l’corps... Moi j'vais t'dire, parce que ton blaze me plaît bien, ouais, Mortenuit, pas mal, pas mal, j'aime ça... c'est bien sinistre et tout, bien trouvé... Alors j'vais t'dire un truc ou deux. D'abord, l'éternité, elle peut rien pour toi. C'est maintenant et tout d'suite qui faut qu'tu récoltes ton blé, pas dans l'au-delà. Faut pas rêver des lauriers qu'tu pourras ceindre seulement quand tes ossements collecteront la poussière, ou pire... Quand tu seras plus qu'un tas d'cendres dispersées, ça t'y feras quoi d'laisser une trace dans les chroniques, si t'en as pas profité sur terre ? Tu peux m'raconter l'intérêt d'une gloire après la vie ? J'en vois aucun. Le prestige c'est fait pour écraser les faibles, qu'ils sachent d'avance devant qui baisser les yeux. Et les morts n'intimident que les idiots. Et même encore, rarement beaucoup... Nan, ma philosophie à moi, c'est la suivante : plus tu croques, plus t'en veux, et plus t’en croques, encore plus fort. C'est ici et tout d'suite qui faut s'gaver, qui faut s'remplir et gonfler. Faut s'gonfler et s'gonfler pour grimper tant qu'tu peux, comme un ballon dans l'air. Faut qu't'ailles vivant tutoyer les nuages ! Parce qu'une fois qu't'es passé, de l'aut' côté des choses, sous la surface de l'existence, y'a plus qu'les asticots qui s'goinfrent, en plus à tes dépends, quand y z'iront remuer dans ton bide éclaté et tes viscères pleines de terre humide, et t'y peux rien, donc c'est pas la peine d'y songer... Tu piges ? Si tu t'contentes d'espoirs et d'rêves, tu pourrais aussi bien déjà êt' mort. Entre un rêveur qui périclite en silence dans son coin et un cadavre qui rancit à la cave, pas trop d'différence... C'que j'veux t'dire c'est qu'c'est pas 'vec des fantasmes et des promesses d'absolution divine qu'on peut faire son beurre ici-bas...

    Un bruit de gorge caractéristique tira le barde de ses rêveries, à l’autre bout de la petite table qu’ils occupaient au fond de La Chope Sucrée le dévisageait un copiste furieux d’être ainsi mis de côté. L’homme le dévisageait à travers ses petites lunettes dont les verres trop épais donnaient l’impression de se retrouver nez à nez avec un hibou, son petit nez se terminant en pointe accentuait cette impression et il ne lui aurait manqué qu’une coiffe de plumes pour qu’on puisse le confondre avec un tel volatile. Si tant est qu’un hibou puisse avoisinner les soixante-dix kilos, ce qui bien-sûr, est une toute autre histoire.

    "Ne prêtez pas attention à Scrupin messire, ce scribouillard est aussi beau qu’il est aimable mais par chance il a fait voeu de silence, aussi se contentera-t-il de nous lancer de temps à autre un regard courroucé, ce qui est amplement suffisant ne trouvez-vous pas? Comme je le disais, si j’ai l’incroyable chance messire de posséder un indéniable talent pour les mots, je n’ai hélas pas le don des lettres… Cela me navre autant que vous mon bon seigneur car nous devons subséquemment nous coltiner la présence de ce… Par les Saints-Rognons Scrupin! Voulez-vous cesser cette mascarade? Ni moi ni messire Gravène ne sommes des vers que vous pourriez picorer, gober ou que sais-je! Concentrez-vous je vous prie!"

- Ouais, tiens-le un peu place ton sale piaf, ou bien j'lui fais bouffer ses binocles... J'ai dit pas bouger, face de chouette ! Tout doux ! Ou tu veux rencontrer ma ferraille ? Voilààà... tu vois quand tu veux... Maintenant tu gribouilles tes bêtises, et tu nous embêtes plus...

    "Mais je m’égare messire! Où en étions-nous? Ah oui! Avez-vous soif noble seigneur? Comment pourrions-nous entamer cette entrevue sans une petite chopine n’est-ce pas? Cela me semble tout à fait improbable, invraisemblable même! Non à bien y réfléchir messire c’est tout bonnement impensable. Dame Chantauvent? Trois pintes de votre meilleure bière je vous prie gente dame! Ce valeureux guerrier et moi-même avons fort soif! Trois pintes chacun cela va sans dire!"

- Et qu'ça saute ! Allez, hop ! Au pas d'course ! Parfait ! Merci, très chère... Ah, j'adore les rouquines... surtout avec une frimousse pareille, et des hanches comme ça, c'te balancement du derrière quand ça s'éloigne, c'est y pas émouvant... J'parie qu'ça doit être une vraie louve au plumard, celle-là, enfin bon, comment j'saurais... Hmmm, elle est pas dégueu cette bibine, pas d'la boisson d'pécore ça... Heu, à c'propos, c'toi qui paye, hein ? Morteuh-nuiiit... Vu qu'c'est toi qui m'fait jacter, tu m'rembourses ma salive, au moins ?

    "Alors sire Gravène, venons-en aux faits! Qui êtes-vous? Que faites-vous? Quelles sont les craintes et les doutes qui collent à la légende? N’oubliez pas messire que vous parlez céans à l’histoire elle-même, les bardes des siècles à venir chanteront vos prouesses et il est important qu’ils en sachent le plus possible à votre sujet!"

- C'est quoi c'te question, en fin d'compte ? J'veux dire, si tu sais pas qui chuis, pourquoi qu'tu m'questionnes en fait ? Tu sélectionnes souvent tes loustics au hasard ? Chuis pas du genre à critiquer la méthode en général, mais là, ça fait pas très pro, excuse-moi de te l'dire... Et puis, si t'es si bon qu'tu l'prétends en blabla, t'as qu'à l'inventer toi-même ma légende, tiens ! Allez, chuis sympa, je t'aide... Il était une fois la plus magnifique, la plus aimable, la plus intelligente des créatures, heu... Nan, sérieusement. Qu'est-ce tu veux savoir ? C'que j'fais dans ma vie ? Je sauve vos miches à tous ! Ouais, écris ça, c'est la pure vérité. Moi chuis en première ligne, là dehors, pour maintenir un semblant d'ordre, nuit et jour, dans tout c'grand bordel que vous m'foutez en permanence ! Quand j'dis vous, j'parle des habitants d'cette foutue ville, vous, les ingrats ! Tellement misérables et tellement radins, même pas foutus d'cracher du solide quand on vous secoue un peu. J'en ai ma claque de rentrer bredouille de mes tournées ! Et quand j'me tue à vous faire les poches, vous vous plaignez d'même pas avoir de quoi becqueter ! Eh ben z'avez qu'à travailler plus, ouais, pour gagner plus, tiens ! Exactement, Michel, c'est bien dit ça. On n'a jamais vu aucun mendiant devenir riche, faut s'retrousser les manches un peu. Facile de s'plaindre aussi... Est-ce que j'me plains, moi ? Bah ouais, un peu ! De vous, enfin ! Mais vous ferez moins les malins, quand je serais tout là-haut, et que vous serez toujours en bas, quand je péterais dans la soie, et que vous en serez toujours à bouffer vos crottes de nez en apéro... ! Moi, j'ai fait un rêve, j'vais vous l'raconter. Tenez-vous bien, c'est du pimpant... J'ai rêvé qu'un jour, c'était moi l'grand roi de tout c'pays. Alors j'peux vous dire la première chose que j'ferais. Je foutrais l'système à l'envers, voilà. Tous les sang-bleus du monde je ferais des tapis d'bain avec la peau d'leurs fesses et des tapis d'selles avec leurs poils d'aisselles. Du bilboquet avec leurs yeux... Ensuite, nous, tous les merdeux d'la terre, on ira ensemble faire la bringue dans les salons des palais d'tous ces salauds d'exploiteurs en chantant hourra pour le bon roi Cédric ! On s'rincera la tronche avec leurs liqueurs de luxe en jouant au ballon avec les crânes de leurs petits derniers... Et puis vers les six heures du matin, quand tout l'monde sera bien claqué d'avoir fêté la révolution en foutant un maximum de bocson, je sifflerais la fin des réjouissances, je foutrais toutes les moches et ceux qui puent à la porte, et j'installerais ma p'tite tyrannie à moi, tranquillement... hic. Je serais couronné empereur des salopards et y'aura plus personne pour moufter à présent, quiconque pour me regarder d'travers sans perdre aussitôt la tête, au sens propre, et plus aucune putain pour me réclamer des sous avant d'la trousser, ni même après d'ailleurs... ! Que j'ai... hic ! Pardon... hic ! Roh merde... ! Bien ma veine... Enfin bref, chuis un mec avec des ambitions, quoi, un vrai patron dans l'dedans... Un mec avec des c... des c... des... hic ! Des grosses balloches bien pleines, si tu veux vraiment savoir... Et y'a rien qui faudrait que j'fasse que j'peux pas faire, que j'reculerais devant, pour toucher à mon rêve, compris... hic ? Chuis pas un gars à qui hic ! on peut la hic ! faire, en somme...

    "Voilà qui est absolument fascinant messire, je suis étonné! Que dis-je? Éberlué! Souhaitez-vous ajouter un mot pour la fin noble seigneur? Faire une bise à votre arrière petite fille qui sera à n’en pas douter de toute beauté? Rangez cette dague messire je vous en conjure!"

- Mais pourquoi tu brailles, mortecouille ?! C'est pas mon p'tit cure-dents qui t'fait peur, si ? J't'ai dit, j'te l'redis, c'est que des hommes qui faut avoir peur, et de moi, tu sais c'qu'on dit ? Attends, toi qu'est chanteur, on va couiner ensemble, t'es prêt ? Allez, c'est juste une p'tite comptine de mon invention, on va la reprendre en chœur, tous ensemble ! Un, deux !


Ah ah ! T'as qu'à l'apprendre et la chanter partout. Ça c'est d'la légende à murmurer dans toutes les oreilles ! Encore un coup ! C'est Dric y hic ! Y te croqu-euh... !


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Nous vous donnons rendez-vous le mois prochain dans ce même sujet pour une nouvelle séance de résultats du mois.