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| Sujet: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 16:17 | | | Archambault
◈ Identité ◈ Prénom : Archambault Age : 26ans Sexe : Masculin Situation : Célibataire Rang : Maraîcher/éleveur exerçant au Plateau du Labret, natif du Duché de Morquestanc. Lieu de vie : Genevrey Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)Carrière du fermier. (+1 INI, +1 INT, +2 HAB) Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences) Agriculture, pêche, survie en milieu hostile, soins des animaux. Faux, capuchon en cuir, tenue de lin. ◈ Apparence ◈
C’est un jeune homme doté d’une svelte silhouette, mais d’une démarche terriblement inélégante, qui se présente lorsqu’Archambault apparaît. Nonobstant la profession manuelle et physique qu’il exerce, ce n’est pas une constitution abondamment développée qui attire l’œil, mais plutôt un déficit flagrant de masse musculaire. Il est évident qu’en ces temps abominables, chacun est voué à subir les ravages de la dénutrition, néanmoins Archambault s’est toujours vu bâti de la sorte ; il semble avoir simplement hérité d’un métabolisme qui favorise une carrure moindre. Ayant de tout temps travaillé collectivement, il ne s’est jamais estimé lésé par cette imperfection, prompt à quérir de l’aide si nécessaire, qui procure fort heureusement par moment, un précieux atout. Toutefois, il est vrai que les choses ne sont pas aussi idylliques qu’Archambault le laisserait entendre : il souffre évidemment d’une endurance restreinte, à laquelle il s’efforce de pallier, sans succès. Il existe, en réalité, une toute autre explication à ses aptitudes physiques diminuées : une vilaine blessure responsable de quelques séquelles, dont il ne se débarrassera vraisemblablement jamais. La douleur, constante lors d’un effort, s’avère si pénible qu’Archambault se retrouve bien souvent contraint de ralentir la cadence. Il n’abandonne cependant jamais, et s’assure toujours qu’une tâche donnée est entièrement satisfaite avant de s’octroyer une pause afin de calmer une crise. Bien qu’il s’efforce de ne jamais rien laisser paraître, il n’est pas rare de le surprendre en train de grimacer, le visage contorsionné par cette vive gêne.
Un autre élément qui frappe à la vue d’Archambault n’est autre que sa chevelure vermeille, offrant de gracieuses bouclettes çà-et-là. Il lui arrive d’être indisposé par sa longueur lorsqu’il la néglige, et s’empresse alors de nouer ses cheveux grossièrement, ou bien d’enfiler un bandeau, afin de pouvoir travailler la terre sans interruptions dues à un besoin urgent de dégager une mèche dissidente. Couplé à un nez busqué proéminent orné d’une multitude de petites taches de rousseur, Archambault se souvient encore avec amertume des nombreuses railleries émises à son sujet lorsqu’il était enfant ; de simples moqueries banales qui eurent toutefois un petit impact néfaste durant ses plus jeunes années. Malgré tout, Archambault a développé un certain charme en grandissant ! Un visage allongé, fin, aux pommettes saillantes et à la mâchoire bien dessinée… Si on omet son pauvre dos qui s’arque davantage à mesure de travailler dans les champs en raison de sa mauvaise posture, son allure clopin-clopant de temps à autre, ses cernes peu flatteurs quasi-permanents.
Archambault se vête plutôt simplement, misant plus sur l’efficacité et la liberté de mouvement que l’apparence. Après tout, ne disposant pas d’une fortune considérable, il ne peut se permettre de dépenser des sommes irresponsables en tissus, toile, ou linge ; son style vestimentaire demeure somme toute très basique, digne d’un fermier.
◈ Personnalité ◈
Suite à la récente continuité d’événements malheureux à laquelle Archambault a fait face, il semble systématiquement être entravé par un amoncellement de cogitation accablante. Très discret lorsqu’il s’agit des traumatismes neufs qui jalonnent son parcours, il ne communique certainement pas ce qui occupe ses pensées, sous aucun prétexte. À vrai dire, s’il est parvenu à aller de l’avant et quitter cet état second végétatif misérable qui le paralysa durant quelques mois, il ne serait pas tout à fait juste de considérer que le jeune homme est parvenu à faire son deuil. Disons que s’il fait preuve d’autant d’enthousiasme et de volonté, c’est en grande partie dans l’espoir de chasser ses propres démons et ses craintes, auxquels il refuse de céder davantage de terrain. Si Archambault arbore une attitude si chaleureuse et altruiste en présence d’autrui, il est tout autre lorsque la solitude refait surface. Après tout, n’est-ce pas le cas pour une majeure partie de la population ? Pleinement conscient du climat hostile actuel et imprévisible qui affecte unanimement la population, à des échelles plus ou moins importantes, ainsi que de sa situation nourricière qui n’est pas véritablement des plus à plaindre, Archambault préfère garder sa peine pour lui. Après tout, rares sont les habitants du Duché qui n’ont connu aucune perte douloureuse ou désespoir depuis l’apparition de la Fange…
Archambault n’a jamais fait partie de ceux qui éprouvent une certaine satisfaction à malmener leurs pairs, à formuler des remarques désobligeantes à la moindre contrariété, ou exprimer avec dégoût et irritation leurs potentiels désaccords. D’autant qu’en cette sombre période, chaque individu transporte un bagage relativement conséquent d’expériences bouleversantes. Alors qu’un grand nombre associerait sans doute une empathie exacerbée et le désir d’aider à de la faiblesse et de la stupidité, Archambault est intimement convaincu qu’il s’agit de l’attitude la plus logique en réaction à un tel fléau. Ou tout du moins, c’est l’option qui lui est apparue comme la plus louable et cohérente lorsqu’il a tout perdu. Néanmoins, il reste humain, et quelques écarts subsistent encore. Paradoxalement, il est possible d’envisager cette prétendue bonté dont Archambault fait preuve comme d’un acte en définitive égoïste. A-t-il adopté un tel comportement dans l’espoir qu’on lui rende un jour la pareille s’il venait à être nécessiteux ? En la mémoire d’un défunt proche dont il tente d’honorer le nom en agissant de la sorte ? À la recherche du pardon ? Après avoir savamment pesé le pour et le contre, s’être longuement questionné sur lui-même et ses motivations, sur la manière dont les autres le percevraient s’ils connaissaient son histoire, Archambault a décidé de ne plus se laisser guider par le chagrin, et que le temps n’est plus aux réflexions existentielles, mais aux actions concrètes et directes.
De nature inquiète, Archambault peut rapidement être dépassé par le cours des événements, perdre pied et céder à la panique. Il tente toutefois de contrôler sa sensibilité autant qu’il le peut, afin d’être le plus efficace possible. Malgré tout, les désirs et la réalité divergent fréquemment, et c’est alors empli d’une amère déception qu’Archambault demeure passif, tout bonnement incapable de conquérir ses angoisses. Après tout, il n’a jamais aspiré à incarner un puissant chevalier au service des petites gens ; il a toujours été un garçon lucide, et n’a jamais considéré qu’il accèderait un jour à un titre aussi prestigieux. Il n’en reste pas moins qu’Archambault éprouve un profond respect envers ces hommes et femmes dont la bravoure est telle qu’ils se sont enrôlés au service de la population.
La religion, quant à elle, a bien évidemment fait partie intégrante de la vie d'Archambault, et encore davantage aujourd’hui. Descendant d’une famille d’agriculteur, Serus est la divinité de la Trinité qui l’inspire au plus haut point. Ses valeurs lui ont été habilement inculquées par son père lui-même. Anür, toutefois, n’engendre pas le même écho chez Archambault, qu’il estime en grande partie responsable de la survenue et propagation des fangeux, et par extension, de la disparition de l’entièreté de sa famille. Extrêmement admiratif des soldats et membres de la milice en tout genre, il est très courant pour Archambault de prier Rikni en leurs noms, mais également de manière un peu plus personnelle, afin qu’il puisse survivre chaque jour de plus, et faire preuve de courage.
La solitude affecte tout particulièrement Archambault, qui l’a récemment subie d’une manière aussi soudaine qu’intense. Ayant également eu la chance d’expérimenter les méandres de l’amour, et de partager des sentiments réciproques, la disparition de sa belle a laissé un trou béant dans son petit cœur, et s’il pense à elle au quotidien, il est cependant désireux de retrouver une compagne et, possiblement, fonder une famille lorsque des temps plus paisibles remplaceront les circonstances présentes. Archambault est un animal très social, dont le seuil de tolérance face à l’isolement n’est pas bien élevé. Il recherche très souvent la compagnie, bien qu’il semble particulièrement méfiants envers les nobles et bourgeois la plupart du temps, et apprécie travailler en groupe.
À chaque mention de la Fange, Archambault frissonne et détourne le regard. Il n’a pu vérifier leur physionomie repoussante de ses propres yeux que par une fois, mais il se souvient encore parfaitement du bruit de leur course effrénée, de leurs membres s’abattant sur le sol à sa poursuite, de leur respiration haletante. Il fuit généralement les discussions à leur sujet, ravivant de douloureux traumatismes. Il espère simplement ne jamais croiser leur chemin directement à nouveau, bien que conscient que le lieu où il réside n’est pas le plus sûr si son but premier est d’être à tout prix à l’abri des fangeux. Ceux-ci peuplent ses cauchemars depuis le tragique incident, son imagination machiavélique modélisant constamment ces bêtes infectes contre son gré. Nul doute que s’il venait à être surpris par l’une d’entre elles, la tétanie ferait dorénavant de lui une cible facile.
◈ Histoire ◈
C’est en 1140 qu’Archambault vit le jour dans le petit village de Genevrey, situé au Plateau du Labret. Ses parents, simples habitants originaires du Duché, avaient après mûres réflexions décidé de quitter le brouhaha urbain afin de se reconvertir après quelques années à vivre de la pêche et du commerce à Marbrume. La difficulté croissante à joindre les deux bouts à chaque fin de mois eut raison de leur vie citadine, convaincus qu’un meilleur avenir les attendait à l’extérieur des remparts de la ville. Une scission familiale était en réalité à l’origine des difficultés économiques rencontrées par le couple ; les proches de la mère d’Archambault ne toléraient du tout au tout ses choix de vie, et désapprouvaient avec ferveur cette union. Ils ne cherchaient guère à camoufler la haine viscérale qu’ils éprouvaient à l’encontre de son époux. Ceux-ci étaient de riches marchands, qui présageaient pour leur fille une vie bien plus radieuse que celle que ce gueux orphelin pouvait lui promettre à la hauteur de son appartenance. Alors qu’ils étaient tout à fait en mesure de subvenir à leurs besoins et de financer quelconque dépense nécessaire à l’expansion de leurs affaires, ils prirent sciemment la décision de couper tout contact. Dès lors, la situation s’envenima. Il était hors de question pour le jeune couple d’attendre davantage avant d’entamer les démarches dans le but de s’installer dans une bourgade voisine. Au détour d’un marché, auprès d’un fermier venu vendre ses biens, ils eurent vent de l’active recherche de main-d’œuvre au Plateau du Labret. Voyant cette opportunité comme leur unique porte de sortie, ils cédèrent à leur impulsivité et quittèrent la ville afin de s’y rendre, aveuglément. Après un pénible périple de plusieurs jours, tantôt à pied, tantôt transportés par un généreux marchand qui passait par là, prenant refuge dans différentes auberges lorsque la nuit tombait, ils parvinrent à Genevrey, synonyme de renouveau.
Le charme pittoresque de ce lieu leur convint aussitôt. Le calme provincial, la mélodie de la faune et de la flore, offraient un climat bien plus harmonieux, et semblaient nettement plus propices à l’établissement d’un véritable foyer. Hélas, si les deux jeunes gens avaient la tête emplie de projets des plus farfelus, une rude période d’adaptation et d’installation s’annonçait. Effectivement, disparaître sans le sou, ou presque, afin de se reconstruire ailleurs, n’assurait pas de trouver un toit et une source de revenu stable dans les plus brefs délais. Toutefois, la chance leur sourit, et après quelques recherches, ils furent accueillis par un maraîcher qui accepta de leur offrir la pitance et le gîte en échange de travail sur ses terres. Ce fut laborieux, mais le jeune couple ne se voyait plus faire marche arrière.
Au fil des années de travail, en marge des récoltes et de l’entretien des champs, le père d’Archambault s’attela à construire un authentique lieu de vie qui leur appartiendrait. N’ayant jamais bénéficié de formation approfondie en menuiserie, charpenterie ou architecture, ce fut long et éreintant, le chantier fut ralenti par moult intempéries, mais le jeu en valait définitivement la chandelle. Fiers du chemin parcouru depuis ces fâcheux conflits familiaux, euphoriques d’être désormais propriétaire de leur propre bicoque, bien que très éloignée d’une luxueuse résidence, et bientôt culture, le couple estima qu’il était temps de fonder une famille.
Quelques printemps après la venue au monde d’Archambault, s’ensuivit la naissance de sa petite sœur, Béatrice. Les récentes excellentes récoltes et la bonne santé financière, à une échelle d’agriculteur tout du moins, du foyer les avaient confortés dans l’idée qu’ils seraient tout à fait capables de prendre en charge un second enfant. Autant dire que la vie souriait relativement à cette petite famille qui, après tant d’aléas infortunés, méritait bien un tel traitement de la part de la Trinité.
L’éducation d’Archambault et Béatrice fut des plus banales, et se déroula sans encombre notable. Ils ne purent apprendre à lire ou à écrire, mais firent leurs premiers pas sur des champs cultivés bien assez tôt. Alors que le fils aîné semblait d’un naturel plus calme et réfléchi, la petite dernière, en revanche, faisait preuve d’une grande turbulence, très têtue de surcroît, ayant adopté une attitude assez masculine. À eux deux, ils formaient une fratrie équilibrée, jamais l’un sans l’autre. Archambault se voulait très protecteur envers sa sœur, bien que la majeure partie du temps, c’était en réalité elle qui volait à son secours lorsqu’il filait du mauvais coton, incapable d’ignorer les moqueries vis-à-vis de son apparence. Ils grandirent dans un foyer affectueux, dont les parents, épris comme au premier jour, leur inspirèrent une très belle image de l’Amour.
Lorsqu’Archambault devint en âge de connaitre ses premières aventures, il se retrouva tétanisé par la timidité, terrifié à l’idée d’interagir avec la gent féminine. Grand romantique, il rêvait à son tour de connaître une idylle parfaite, et se lier à celle qui ferait battre son cœur. Béatrice, quant à elle, qui n’avait que faire de ces histoires futiles à son goût du fait de son plus jeune âge, prenait un malin plaisir à tourmenter son frère aîné. Malgré tout, ce fut bien grâce à elle qu’il se retrouva forcé à entrer en contact avec une jeune femme de son âge, Brunehilde, pour qui il se prit d’une vive affection, dont il ne put se résoudre à s’en défaire. Fille du commerçant auquel la famille d’Archambault fournissait une grosse partie de leurs récoltes afin qu’il achemine la marchandise à Marbrume, il ne parvint évidemment pas indéfiniment à dissimuler la sympathie qu’il ressentait à son égard. Fort heureusement pour lui, elle répondit positivement à ses sentiments.
Quelques temps plus tard, alors qu’Archambault façonnait lentement et sûrement sa vie aux côtés de sa douce, prévoyant de s’installer dans son propre logement aux alentours, les affaires allaient bon train. Ses parents avaient acquis quelques bêtes, et il leur était désormais possible de produire du lait et du fromage. Béatrice, contrariée et indignée d’apprendre qu’elle se verrait refuser l’accès à l’armée en raison de son sexe, s’écartait discrètement de la voie toute tracée qui lui était réservée auprès de sa famille, d’autres projets en tête. La vie suivait son cours, et la petite famille évolua naturellement.
Cette année toutefois, l’ordinaire paisibilité précédant l’été fut remplacée par un incident inattendu qui confronta Archambault et les siens à un certain dilemme cornélien. Il y avait toujours eu, au sein de ce foyer, un esprit d’entraide et de solidarité très marqué, plaçant la famille et les liens du sang en une chose fondamentale qui devait être préservée à tout prix. Malgré tout, lorsqu’ils eurent vent de l’état préoccupant d’un proche résidant dans un comté voisin vers l’ouest, il ne fut pas si simple de parvenir à déterminer quelle était la manière la plus sensée de réagir à pareil événement. Il était impensable, pour de simples agricultures, de s’absenter durant une saison si agitée, alors que le fruit de leur dure labeur était à quelques semaines d’atteindre maturité, cependant, le père d’Archambault refusait catégoriquement de laisser sa femme quitter le Morguestanc sans quiconque à ses côtés pour veiller à ce qu’elle accomplisse ce voyage impromptu sans encombre, comme il était convenu premièrement. Bien que leurs enfant furent en âge et suffisamment formés afin d'entretenir et de veiller sur les champs, sérénité n’était définitivement pas le maître mot de cette démarche. Embarrassés par cette situation, leurs parents s’engagèrent à revenir au plus vite, idéalement avant qu’ils n’entament la moisson.
Deux mois s’étaient écoulés depuis qu’ils avaient pris la route. De manière générale, Archambault n’était pas tranquille à l’idée de les savoir à l’extérieur du Duché, digérant difficilement cette accumulation de responsabilités et de stress, notamment en raison de la plus importante période de récolte de l’année suivie des vendanges qui approchaient à grands pas, anxieux à l’idée de provoquer une chute de leurs gains, craignant qu’ils ne croisent la route de brigands assoiffés de sang. D’autant que d’inquiétantes rumeurs au sujet d’un mal mystérieux venaient tout juste de faire leur apparition, et circulaient d’un village à un autre. Le bouche à oreille n’était certainement pas une source fiable, toutefois ce fut bien assez pour déclencher une anxiété croissante chez Archambault qui, confronté au manque cruel de compatissance chez sa petite sœur bien trop occupée à gérer sa propre besogne, se réfugiait auprès de sa dulcinée. Plus les jours passèrent, plus les champs, mal entretenus par le jeune homme rongé par la crainte, affichaient un état graduellement lamentable, tandis que Béatrice se volatilisait de plus en plus sans mot dire. Cette sensation de perte de contrôle complète bouleversa totalement Archambault. Tant que ses parents demeuraient aux abonnés absents, il était le représentant des lieux, et plus encore, de sa sœur. Il se mit à prier davantage que cette situation inconfortable se résolve rapidement. Sans possibilité de joindre ses parents et de s’assurer de leur bonne santé, il ne pouvait que s’en remettre aux Trois.
Le temps défilait à une allure douloureusement lente. Paradoxalement, les allées et venues incessantes d’individus divers et variés se multipliaient à Genevrey, au rythme des on-dit qui rapportaient des incidents plus qu’alarmants à l’ouest du Duché. Accablé par le doute, refusant de subsister davantage dans l’inactivité, et face à l’agitation globale grandissante, Archambault prit son courage à deux mains et s’en vint quérir sa petite sœur tant bien que mal, lui intimant l’ordre de rester à ses côtés jusqu’au lendemain afin qu’ils puissent, accompagnés de Brunehilde, gagner Marbrume et se mettre à l’abri, craignant que les infrastructures de Genevrey ne puissent repousser cet occulte mal s’il venait à les atteindre. La peur gangrénait son encéphale, alors qu’un nouveau mot étrange était à la bouche de chacun : la Fange.
Archambault était formel : le lendemain à l’aube, peu importe la situation météorologique, ils prendraient la route coûte-que-coûte. Les attaques de ces êtres inhumains que chacun redoutait avaient désormais franchi les frontières du Duché, et se produisaient sporadiquement en quantité plus importante. La panique avait gagné l’entièreté du royaume, et Archambault espérait de tout cœur qu’ils seraient capables de parvenir à Marbrume en toute sûreté. Brunehilde avait suggéré de s’y rendre à l’aide de la charrette de son père ; malheureusement, celle-ci fut endommagée suite à l’agitation dans la cité et au niveau des routes menant aux différents villages. Archambault regrettait terriblement de ne pas avoir cherché à s’y réfugier plus tôt au vue de la complexité des circonstances. Il ne pouvait plus se permettre de retarder leur départ, et tentait vainement de faire abstractions des divers scénarios funestes jouant en permanence dans son esprit. Il avait ouï dire que des milliers de morts étaient répartis à travers le royaume, sans compter les villages entiers évacués, voire saccagés… et si ses parents étaient l’un de ces cadavres sans vie gisant au détour d’un marécage ?
Comme prévu, ils quittèrent Genevrey très tôt dans la matinée. Le silence pesant qui régnait autour d’eux était loin d’être de bon augure. Quatre jours de marche les séparaient de Marbrume. Archambault pressa la cadence. Il avait un sale pressentiment greffé à la poitrine.
Le jeune fermier avait prévu de faire une première halte à Sarrant, afin de se sustenter, puis une seconde à Conques ; cela leur offrirait un peu de répit avant la dernière ligne droite. Archambault n’appréciait guère cette étape de transit entre les zones habitées. Il se sentait si vulnérable, à la merci de n’importe qui, ou quoi, au milieu de la dense et sauvage végétation en ce mois d’août. L’idée de tout abandonner, ou de tout perdre, le terrifiait. Seraient-ils capables de retrouver une activité, et de s’établir convenablement à Marbrume ? Dans quel état se trouvait la cité elle-même ? Y aurait-il suffisamment de place afin d’accueillir la totalité des personnes se présentant aux portes, y compris les plus démunis ? Comment se situer dans un tel endroit ? Et pour finir, qu’adviendrait-il de leurs parents ? Quoiqu’il en fut, ils ne disposaient que d’une seule véritable option : compter sur leur grands parents qui avaient, jadis, renié leur propre fille, en guise d’hébergement. Peut-être seraient-ils en mesure de leur faire entendre raison en ces temps troublés ?
La pénombre triomphait encore légèrement face au soleil lorsqu’ils se mirent en route. Le trajet s’effectuait dans le calme, ponctué de toussotements maladroits et de respiration exaspérée. À cran, la moindre remarque faisait bondir Archambault, qui tentait de conserver la communication à son minimum. Si ces Fangeux si redoutables avaient bel et bien poursuivi l’exode massif, il valait mieux filer en vitesse. Il ne donnait pas cher de la peau de ceux qui avaient décidé de rester sur place ; ces monstres ne laissaient dans leur sillage que mort et désolation.
Si la première partie du voyage se déroula étrangement en de bonnes conditions, la situation tourna au vinaigre lorsqu’ils quittèrent Sarrant, après un court repos bien mérité. Ignorant tout de la nouvelle menace planant sur le royaume, ils commirent la grossière erreur de se déplacer de nuit, supposant que la clarté de quelques torches suffirait à les guider en sécurité à Conques. La précipitation les mena à leur perte.
À mi-chemin, ils jugèrent bon de s’arrêter quelques minutes tout au plus afin de reprendre leur souffle et se désaltérer. Les bruits ambiants étaient anxiogènes au possible ; les craquements de brindille inopinés, les hululements tonitruants, les gravillons bousculés sur leur passage des chemins sinueux qu’ils empruntaient. Ce fut avec peine que Béatrice discerna, puis fit aussitôt remarquer à son frère, que des sonorités singulières résonnaient au loin. Animés par une terreur soudaine, Archambault se saisit de la main de sa compagne, puis ils détalèrent à vive allure. Hélas, leur entreprise coûta la vie à Brunehilde, qui fut prise d’assaut par le fangeux borgne qu’ils avaient détecté quelques minutes auparavant, se mouvant plus rapidement que le petit groupe n’en était capable malgré l’un de ses membres supérieurs manquant. Archambault tenta tant bien que mal de la secourir, secondé par Béatrice, démunis face aux griffes acérées de la bête, mais surtout déstabilisés par les hurlements de douleur de la pauvre femme prise au piège. Malgré les multiples coups assénés à la bestiole, celle-ci persista, et ses attaques répétées eurent raison de Brunehilde. Amochée, mais toujours en mesure de se jeter sur sa prochaine victime, elle se saisit du mollet gauche d’Archambault, et ses crocs plongèrent dans sa chair accompagnés d’un cri rauque. Béatrice se saisit d’une pierre et la propulsa désespérément de toutes ses forces en direction du fangeux qui lâcha prise, la mâchoire disloquée, et s’apprêtait à jeter son dévolu sur elle. Archambault fit chuter l’abomination aux prises avec sa sœur, et lui trancha la gorge à l’aide d’un couteau de cuisine récupéré sur le cadavre de Brunehilde qui avait jugé bon de l’emporter en cas d’attaque. Malgré la lésion béante, l’atrocité continuait à se débattre, enragée, le regard vitreux, dénué de vie. Archambault tenta de la distraire, en vain, et dans un ultime effort, fit glisser son arme sur le sol recouvert d’un liquide boueux écœurant en direction de sa sœur afin de la lui faire parvenir. Cette dernière, se démenant pour sa survie, l’attrapa in extremis et la plongea dans l’unique œil actif de la bête, qui ne broncha pas dans un premier temps, puis réitéra la même action une seconde fois. La sentant lâcher prise, Béatrice se défit de son étreinte et la repoussa, à bout de souffle. Anéanti par le chagrin, Archambault martela de coup de lame le corps bientôt sans vie de la chose qui venait d’abattre sauvagement sa femme sous ses yeux, laissant échapper un fluide visqueux nauséabond. Il fut rappelé à la raison par sa sœur qui l’implora de repartir sur-le-champ, craignant que d’autres fangeux ne fassent leur apparition à leur tour. En raison de la blessure d’Archambault, il était irresponsable de compter être en mesure de se défendre, d’autant que celui qu’ils venaient de mettre hors d’état de nuire était salement estropié, et était tout de même parvenu à commettre autant de dégât. Béatrice passa le bras gauche de son frère autour de son cou et l’aida à quitter l’horrible scène en direction du prochain village. Archambault jeta un dernier coup d’œil derrière lui, les yeux humides, le cœur lourd, s’éloignant de la carcasse inanimée de la femme qu’il avait tant aimée, encore sous le choc, priant pour que tout ceci ne soit qu’un mauvais cauchemar.
Fortement ralentis par la plaie d’Archambault, ils s’autorisèrent à adapter une allure plus modérée lorsque le soleil se leva. Béatrice distingua un petit monticule de fumée s’élever dans les cieux, et tira son frère bouillonnant de fièvre avec davantage de force afin qu’il bénéficie de soin au plus vite. Alors qu’il distinguait quelques personnes se ruer vers eux en pénétrant dans l’enceinte du village, il posa ses yeux sur sa petite sœur, puis perdit connaissance.
À son réveil, Archambault fut soulagé lorsqu’il constata qu’elle semblait en bonne santé, quoiqu’exténuée, assoupie, et couvertes de blessures superficielles, toujours auprès de lui. Toutefois, il était incapable de reconnaître le lieu dans lequel il se trouvait. Il s’agissait d’une gigantesque structure de pierre, très majestueuse. Il n’avait jamais rien vu de la sorte auparavant. Un homme âgé, dont il ignorait l’identité, se pressa à ses côtés. Archambault se pinça la lèvre lorsqu’il ressentit une douleur lancinante dans sa jambe gauche alors qu’il s’apprêtait à le questionner, le ramenant à la dure réalité. Celui-ci lui apprit qu’il était arrivé de cela plusieurs heures, accompagné de la jeune femme se tenant à son chevet, et qu’il se trouvait au Temple de Marbrume. Son mollet était dans un piteux état, mais il avait évité l’amputation. Malgré tout, une infection naissante avait commencé à attaquer la chair autour des petites plaies assez profondes, et l’avait fortement affaibli. Il pouvait s’estimer heureux de ne pas avoir perdu sa jambe, bien qu’elle demeurait dans l’instabilité. En revanche, il était impossible pour lui de rester aussi longtemps que le nécessiterait la cicatrisation ; quelques soins lui avaient été prodigués, et malgré la gravité de sa blessure, sa vie n’était pas menacée. L’affluence de personne dans le besoin contraignait les clercs bénévoles à libérer le plus de place possible. Archambault était toujours en souffrance, et il peinait à poser le pied au sol. Sa démarche était extrêmement lente, et il ne pouvait s’empêcher de couiner à chaque effort. Il décida cependant de tirer sa sœur de sa torpeur afin d’achever leur voyage. Bien que sa blessure se résorbât par la suite, il conserva un handicap et un certain manque de force incapacitant.
Il leur fut impossible de localiser avec exactitude l’endroit où résidaient leurs grands-parents puisqu’ils ignoraient tout à leur sujet, mis à part leurs identités. Toutefois, d’après les maigres informations qu’ils avaient été en mesure d’obtenir auprès de leurs parents, leurs recherches se limitèrent au Bourg-Levant, où se situait quelque part, dans l’une de ses ruelles, leur dernière adresse connue. Après avoir erré avec peine durant quelques heures, Archambault se rendit à l’évidence qu’il serait bien plus complexe de parvenir à déterminer leur lieu de résidence qu’escompté. Après tout, leur plan se basait sur une information qui commençait sérieusement à remonter dans le temps. Un habitant vraisemblable du quartier, qui les avait remarqués fouiner aux alentours, craignant qu’il ne s’agisse de jeunes voleurs, vint à leur rencontre, puis se permit de les aiguiller quant à leur requête, bouleversé par leur détresse. Stupéfaits d’apprendre que leur entreprise s’avérait vaine, les deux jeunes gens sentirent le sol se dérober sous leurs pieds. Leurs grands-parents maternels avaient quitté la ville de cela plusieurs années, dans le but de diversifier leurs marchandises, mais surtout accroître leur richesse, et avaient pris le large en direction d’un autre pays. Bien qu’ils comptaient initialement revenir par la suite au royaume de Langres, nul n’était au courant de leurs projets, et supposaient simplement qu’ils s'y étaient finalement installés. Ce fut ainsi qu’Archambault et Béatrice virent leurs derniers espoirs réduits à néant, dans une cité méconnue, sans le sou, après un terrible périple.
Archambault apprit par la suite ce qu’il était advenu de lui lorsqu’il avait sombré dans l’inconscience à Conques. Un homme bienfaiteur, qui avait assisté à leur arrivée, avait proposé à Béatrice de la mener, elle et son frère, à la cité, capable de les transporter à l’aide de la petite charrette dont il disposait, puisqu’il s’apprêtait de même à quitter le village en direction de Marbrume. Ils avaient pris la route le lendemain, une fois que les premières lueurs du soleil avaient fait leur apparition.
Ils avaient tout donné et abandonné afin de rejoindre la ville, espérant voir leur situation s’améliorer. Archambault n’avait de cesse de se remémorer les derniers instants de Brunehilde, et à mesure que son tourment se répétait, il réalisa que les chances que ses géniteurs soient toujours en vie étaient fortement amenuies.
Ce fut ainsi qu’il se retrouva immobilisé par une violente dépression durant plusieurs mois, persécuté par ses propres souvenirs, après avoir perdu la plupart de ses repères au fil des dernières semaines. Sans moyen de trouver un logement convenable, Archambault et Béatrice dénichèrent une baraque de fortune au Sud-Ouest de la ville, vers le bas-quartier du Labourg. Les conditions de vie étaient bien éloignées de ce qu’ils avaient vécu jusqu’à présent, et ils expérimentèrent la faim, la peur, la honte, les abus…
Béatrice s’adonnait à des pratiques peu recommandées afin de ramener de quoi survivre. Archambault, trop peiné pour s’interroger sur ses activités, demeurait passif, souffrant, autant physiquement du à sa vilaine blessure, que psychologiquement.
Alors que l’hiver sévissait à Marbrume, que les estomacs criaient davantage famine à travers la cité, que des couvertures approximatives de piètre qualité s’empilaient dans leur terrible abri, luttant désespérément contre le froid, Béatrice, rongée par l’inquiétude vis-à-vis de son frère, avait rejoint un groupuscule criminel dans le but d’obtenir de quoi se nourrir, un petit peu de monnaie, ou n’importe quoi qui aiderait leur survie. Archambault, de son côté, n’effectuait aucune activité. Il déambulait de temps à autre dans les rues, témoin de la misère humaine, afin de garder actifs ses muscles meurtris, lorsque le froid ne le paralysait pas entièrement.
Archambault semblait se complaire et éprouver un certain confort involontaire dans son malheur. Après tout, c’était le dernier lien qu’il entretenait avec ses proches perdus. Il était si distrait par ses pensées et sa mélancolie, qu’il en oublia de se soucier de sa sœur, et de la protéger comme il se l’était toujours promis. Hélas, il le réalisa bien trop tard. Ce fut après une durée inhabituelle sans la voir retourner à ce qui leur servait de lieu de vie, qu’Archambault sentit une folle angoisse monter en lui, et à juste titre. Depuis ce jour, il ne la revit plus jamais. Il ignorait tout des raisons de son départ, et sa peine en fut d’autant plus effroyable qu’il demeura dans l’incompréhension la plus totale durant quelques jours, à errer dans le froid, à la recherche d’une information à ce sujet, affamé, perdu. Il découvrit par la suite auprès d’un homme inconnu qui disait avoir opéré aux côtés de Béatrice avant sa mystérieuse disparition, qu’elle avait été bannie de la cité après un énième vol qui s’était déroulé macabrement. Achevant par là même tout espoir chez le jeune homme d’être en mesure d’interagir à nouveau avec elle, Archambault s’interrogea sérieusement sur son avenir.
Il s’en voulait atrocement d’avoir négligé sa propre sœur de la sorte, de l’avoir laissée ainsi s’être mise en danger, de ne pas avoir rempli son rôle de grand frère, mais aussi de n’avoir pu protéger celle qu’il aimait, d’être responsable de cette pléthore de mauvaises décisions. Tout ce qu’il avait construit depuis tant d’année s’était volatilisé en l’espace de quelques mois. La situation jouait en sa défaveur, et il ne parvenait pas à trouver sa place dans cette cité, la pauvreté et la misère.
Archambault avait un temps songé rejoindre la milice, mais son handicap et son manque d’éducation militaire le dissuadèrent bien vite à s’engager dans cette voie. Alors qu’il commençait sérieusement à souffrir du manque de nourriture, qu’il craignait davantage que la mort ne l’emporte sous peu, un événement inattendu le poussa à conserver un soudain maigre espoir qui subsistait depuis peu : la reprise du Labret. Peut-être qu’il s’agissait là de son unique chance de reconstruire quelque chose, à l’identique de ses parents des années plutôt, lorsqu’ils quittèrent Marbrume pour ces mêmes terres, de prouver son utilité, de rattraper ses erreurs passées. Peut-être était-ce là aussi son unique chance de formuler de véritables aurevoirs à ceux qui l’avaient quitté sans qu’il le sache. Archambault était pleinement conscient de ce qui l’attendait s’il y retournait véritablement. Malgré tout, il ne pouvait refuser cette chance inespérée qui lui était offerte de tourner la page une bonne fois pour toute, de reprendre sa vie en main, ou tout du moins, de retourner en ces lieux synonymes de souvenirs heureux.
Lorsque le Plateau du Labret fut suffisamment sécurisé et qu’il fut autorisé d’y remettre les pieds afin de relancer une activité agricole, Archambault prit part à l’un des nombreux convois qui y furent expédiés, déterminé à réinvestir ce qu’il avait créé aux côtés des siens auparavant.
◈ Résumé de la progression du personnage : ◈
(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)
◈ Derrière l'écran ◈ Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui! Comment avez-vous trouvé le forum ? En cherchant sur un top-site il y a un an ou deux, je jetais un coup d’œil de temps à autre s'en oser m'inscrire. J'ai préféré tenter ma chance une fois la présentation entièrement rédigée. Vos premières impressions ? Très bonnes, j'aime beaucoup le contexte! Des questions ou des suggestions ? Quelques questions, surtout liées à l'histoire de mon personnage! J'ai fait quelque chose d'un peu trop ambitieux pour mon niveau, n'ayant pas RP depuis des lustres, et j'ai bien peur que quelques coquilles s'y soient glissées et que la chronologie soit un peu floue à plusieurs niveaux. J'espère ne pas avoir à revoir toute l'histoire, mais je suppose qu'il y a deux-trois petites choses à corriger que je n'arrive pas à réparer moi-même. Je m'excuse par avance, c'est un peu long, décousu, n'hésitez surtout pas à pointer le moindre détail qui cloche. La fin peut paraître un peu expédiée, j'ai vraiment eu du mal à terminer, mais si nécessaire, je peux tenter de compléter. Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Pourquoi pas!
Dernière édition par Archambault le Jeu 13 Juin 2019 - 10:54, édité 2 fois |
| | | Merrick LorrenCoutilier
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 16:23 | | | Bienvenue à toi par ici ! |
| | | Sydonnie de RivefièreSergente
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 16:27 | | | Bienvenue parmi nous, Bon courage pour la validation je te laisse entre les mains expertes de mon collègue o/ Cependant, si tu as des questions, besoins, il ne faut pas hésiter à nous solliciter que ce soit Seraphin ou moi même Est-ce que tu pourrais faire un résumé chrono de ton personnage avec les dates importantes dans la partie non utilisé de ta fiche ? C'est pas mal pour avoir un repaire et pour nous et pour toi par la suite =) |
| | | Mathilde VortigernFermière
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 16:37 | | | Yeaaah bienvenue au Labret, cher voisin et collègue de travail aux champs! |
| | | Ambre Rosélia
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 16:39 | | | |
| | | Élisabeth BlanchevigneCoutilier
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 16:42 | | | |
| | | Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 16:49 | | | |
| | | Séraphin ChantebrumeAdministrateur
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 17:19 | | | Salut à toi et bienvenue parmi nous! Je vais m'occuper de la modération de ta fiche! Déjà rassure toi, tu n'as pas à tout revoir, loin de là! Il y a comme tu le dis quelques erreurs mais rien de dramatique, on va regarder ça ensemble! Premièrement j'ai bien aimé cette lecture, le personnage est nuancé et j'ai un penchant pour ce genre de créations. Ça promet du jeu assez plaisant! Pour ce qui est des corrections : L'apparence et la psyché sont impeccables, rien à dire! - Citation :
- Depuis plusieurs années, les parents d’Archambault s’autorisaient un voyage annuel dans un comté voisin, afin de rendre visite à des parents éloignés. Ils quittaient le domicile familial aux alentours de mai, puis revenaient généralement mi-juillet. Ils cédaient alors la gestion de la ferme et des champs à leurs enfants, désormais suffisamment âgés pour prendre en charge l’affaire familiale dans l’assurance qu’aucun imprévu ne vienne compromettre les récoltes. Toutefois, en 1164, lors des habituels aurevoirs, Archambault ignorait cette fois-ci qu’ils venaient tout juste de partager leurs dernières embrassades.
Ça me paraît étrange, déjà en pleine période de récoltes et il me semble difficile pour des paysans du moyen-age de prendre des "vacances" de ce genre, mais surtout parce que ça tombe en plein dans les récoltes/vendanges et que personne ne pourrait se permettre de délaisser son activité à ce moment là de l'année. - Citation :
- Trois jours de marche les séparaient de Marbrume.
Plutôt quatre en fait, et comme ton personnage est blessé tu peux ajouter un peu de temps de trajet! - Citation :
- La lutte acharnée prit fin lorsqu’Archambault fit chuter l’abomination aux prises avec sa sœur, et lui trancha la gorge à l’aide d’un couteau de cuisine récupéré sur le cadavre de Brunehilde qui avait jugé bon de l’emporter en cas d’attaque.
Ça ne l'aurait pas tué, juste énervé encore un peu plus. Ils demeurent très virulents même mortellement blessés, faut voir pour lui trouver une mort plus définitive et violente, type la lame dans l'oeil par exemple! - Citation :
- À l’apparition de la Fange, une portion de la population noble et bourgeoise avait jugé bon de prendre le large afin de fuir la malédiction qui s’abattait sur le royaume. Ceux-ci avaient donc suivi la tendance, et quitté Marbrume.
Là je suis perplexe. Puisque tout le royaume se rue aux portes de Marbrume, pourquoi est-ce que la bourgeoisie choisirait de fuir? Ca serait plus du suicide qu'autre chose! Voilà je te laisse à ces modifications, si tu voulais bien les surligner en rouge ça m'aiderait à m'y retrouver plus facilement! Je te souhaite bon courage et je reste à ta disposition ainsi que Sydonnie si tu as la moindre question! |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 18:49 | | | Merci pour tous vos messages de bienvenue et vos rapides réponses!
Contente de voir que ça tient plutôt la route! J'avais surtout peur que cette histoire de "partir cultiver et se construire une maison dans un autre village déjà existant sur un coup de tête" pose problème parce-que, bon, j'y connais pas grand chose en matière d'immobilier et de propriété de terrain au Moyen-Âge...
Pour ce qui est des parents qui s'absentent, je n'arrivais pas à trouver une autre explication plausible, j'ai voulu tenter le coup d'un proche mourant mais, encore une fois, je ne pense pas qu'ils aient un service de poste digne de ce nom à l'époque, surtout chez les paysans? Il va falloir que je me creuse les méninges pour trouver une alternative.
Pour ce qui est des bourgeois et nobles fuyant, c'est une erreur de ma part, j'étais persuadée d'avoir lu quelque part que certains étaient partis par bateau, je vais changer ça. |
| | | Finn GallagherMercenaire
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 19:30 | | | Bienvenue sur le forum et bon courage pour les dernières modifications ! :-D Un fermier au Labret, c'est génial ! On en a jamais assez pour permettre à tous de manger ! |
| | | Isaure HildegardeBannie
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 19:37 | | | Bienvenu parmi nous ! Courage pour les dernières modifications |
| | | Amélise LamerÉleveuse
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 19:41 | | | Un habitant du Labret Bienvenu parmi nous, J'espère que tu te plairas ici, encore un peu de patience pour les dernières modifications Bon courage ! |
| | | Makrian TourbechaiVigneron
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Mar 11 Juin 2019 - 20:20 | | | Bienvenue ! Bonne chance pour la suite de ta fiche, content de voir encore un bon gens de labeur dans nos rangs !
Même si je trouve on ne peut plus personnellement, qu'il a le cuir bien luisant doux pour un gens des champs ! |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Jeu 13 Juin 2019 - 10:57 | | | Je viens signaler que j'ai apporté les modifications à ma fiche! Cela dit, ça reste plus ou moins la même chose vis-à-vis des parents, j'ai vraiment du mal à trouver quelque chose qui fonctionne sans avoir à trop modifier le reste. En espérant que cela convienne! |
| | | Séraphin ChantebrumeAdministrateur
| Sujet: Re: Archambault [Validée] Jeu 13 Juin 2019 - 21:45 | | | Salut à toi! Tout ça me convient très bien, je te valide donc! Ta couleur arrive, ta carrière est ici, tu trouveras les demandes de rp ici, et un modèle de journal par là si tu souhaites en créer un! Et pour les quêtes et missions ça se passe là! Tu trouveras ta fiche de succès dans ta carrière, hésite pas à jeter un oeil au système ici et à nous mp moi ou Sydonnie en cas de questions! Bon jeu parmi nous, en espérant que tu t'y plaises! |
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| Sujet: Re: Archambault [Validée] | | | |
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