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 Jeux de dupe. [Amélise]

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Meser GlasobrinAssassin
Meser Glasobrin



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MessageSujet: Jeux de dupe. [Amélise]   Jeux de dupe. [Amélise] EmptyLun 17 Juin 2019 - 2:28
Janvier 1166

« Meser » est un nom légèrement connu dans le quartier du port, un charpentier arrivé quelques années avant la Fangue. Bon ouvrier, cet homme réalise un travail convenable à l’époque où l’activité du port est bien plus importante que maintenant, sans faire d’excès il débute rapidement ses petites œuvres sur bois, utilisant les chutes des planches qui servent à de plus grands travaux. Plutôt discret, l’homme aux yeux bleus ne cause pas de grabuge, il est même oubliable. Affreusement lambda si l’on y regarde de plus près.

Le charpentier fréquente parfois l’un des bars de la ville, sans réelles préférences Meser ne semble pas avoir d’à-priori sur les différents établissements, ni même de préférences. Tant que l’alcool réalise son office, le charpentier sera un client agréable, évitant les états d’ivresse intense, cette personne bien sous tous rapports laisse derrière elle un curieux sentiment. Quelques personnes indiscrètes laissent courir le bruit que ce charmant homme aurait été vu s’éclipsant la nuit pour se rendre dans des bordels, bien avant que le couvre-feu ne soit mise en place et que les Fangeux n’apparaissent en ville.

En septembre 1665, une rumeur parcours les ruelles sombres des quartiers Sud, prostituées et clochards colportant les « on-dit » des bas-quartiers, devenant l’espace d’un instant les messagers du monde de l’ombre. Une sombre lame sème la mort au nom de Rikni. L’utilisateur se faisant appelé « La vipère » en l’honneur de la déesse serpent, pour des travaux d’ampleurs variables, un prix assurant ainsi un travail de qualité. N’ayant pas peur de se salir les mains, l’assassin n’apparaît qu’à visage couvert auprès des commendataires des missions qu’il daigne accepter, étant quelque peu regardant lors des temps de famine, devenant encore plus pointilleux depuis la reprise du Labret.

Si durant un temps « La Vipère » prend un malins plaisir à laisser sur le cadavre de ses victimes une petite sculpture à l’effigie de la déesse des épreuves de l’Homme, il se murmure dans les rues que l’assassin cherche à se mettre en lien avec quelqu’un pouvant faire disparaître les corps. Le dernier candidat suspecté ayant terminé dans un caniveau la gorge ouverte. Les contrats se multipliant, le porteur de mort semble lassé du petit jeu de piste qu’il offre à la Milice et semble adopter un caractère plus professionnel.

C'est ainsi que Meser Glasobrin, la Vipère, mène sa vie à Marbrume.


En cette journée ensoleillée, Meser est sur le port, le regard toujours porté sur l'horizon comme à son habitude, adossé contre un mélange de caisses et de tonneaux, sculptant avec attention un morceau de bois simple.

Le bois, matière noble parmi d’autres, que l’ouvrier a appris à magnifier grâce à la force des outils et la dextérité de ses mains. Charpentier de naissance, la silhouette assise sur les quais utilise divers outils pour façonner le bois qu’elle a entre les mains. Les copeaux tombent à l’eau régulièrement, tandis que la poussière de sciure s’élève dans l’air en rythme avec les souffles que pose le travailleur sur la sculpture qu’il taille.

Les quelques statuettes que réalise le tailleur de bois seront vendues peu avant les fêtes, afin de permettre à tout un chacun de réaliser une offrande ou encore d’avoir un bibelot à l’effigie d’une divinité. Quelques une seront offertes au temple, afin de prouver la bonne volonté du charpentier, celui-ci essayant de maintenir une bonne image auprès du plus grand nombre et surtout des religieux.
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MessageSujet: Re: Jeux de dupe. [Amélise]   Jeux de dupe. [Amélise] EmptyDim 23 Juin 2019 - 20:28
Il y a des rumeurs qui ne passent pas inaperçues, qui viennent titiller l’oreiller agréablement et celle-ci a rapidement pris une ampleur du côté des sans visage. Un nouvel assassin semble animer certains quartiers de Marbrume et si le pseudonyme de la vipère circule, je lui préfère largement le nom du serpent. Enquêter n’est pas chose simple, je n’ai jamais eu la prétention d’être plus performante que la chère et tendre milice de la ville. Pour autant, avec quelques caresses les prostituées parlent, oh, ce n’est pas forcément moi qui fais chanter les douceurs des corps, mais parfois je m’y plais. C’est ainsi que je suis arrivée ici, dans ce quartier au niveau du port, à chercher un artisan jouant magnifiquement bien du bois, au penchant peut-être plus sombre, sans en avoir la certitude. Il ne faut pas s’y méprendre, je ne suis pas là pour lui, pas uniquement, je me suis appuyé sur une livraison, légère, le tour de mes associés, rien de plus rien de moins.

Ma tenue un peu trop légère pour la saison faisant frissonner ma peau au moindre courant d’air, faisant virevolter peu sagement les plis de ma robe, dévoilant de longues et fines jambes un peu trop claires pour mes origines du Labret. Je ne m’offusque plus depuis longtemps de ce corps que je dévoile, qui se dévoile avec ou sans mon accord, ni des regards. Ce n’est qu’un outil, un moyen d’arriver à mes fins, ma volonté et le froid n’est jamais quelque chose qui m’a dérangée. Pourtant le tissu de cette robe entrouverte de côté pour dévoiler à chaque mouvement de jambe une cuisse est épaisse et le décolleté recouvert, un sein ne risque jamais de s’échapper, tant la petitesse de ma poitrine n’est plus un secret. Peut-être est-ce un complexe de taille qui me fait régulièrement m’attarder sur la poitrine volumineuse de certaine victime, je me suis déjà surprise à en découper pour positionner l’ensemble sur moi, juste pour voir, comparer, mais non.

Je suis là, immobile au milieu de cette foule qui poursuit sa progression, qui tente d’essayer de récupérer encore quelques poissons de la pêche du matin. La période ne facilite pas la famine, peu importe, moi j’ai ma viande séchée, humaine ou animale, je ne sais plus trop, tout finit par avoir le même goût pour ma bouche. Mes deux prunelles bleutées ne peuvent s’empêcher de vagabonder sur les silhouettes, me répétant mentalement la description qu’on a pu faire de cet homme. Mes petits oiseaux couinent toujours trop d’information, ne suis-je sans aucun doute que peu attentive à tout ça, devrais-je m’améliorer, oui, peut-être.

Mes doigts viennent rouler au niveau de mon ventre, alors que mes pieds se pointent pour m’offrir une hauteur un peu plus grande, plus haute. Où es-tu petite vipère, ou rampes-tu dans l’ombre petit serpent, viens à moi, viens siffler et jouer de ta langue ou de tes doigts habiles, rentre dans ma danse, dans notre future danse en l’ignorant. Aveugle, malvoyante tout au plus, je me maudis de ce manque de recherche, la patience n’est pas toujours mon point fort et c’est finalement contrariée que je reprends la marche, lentement, ondulant comme une prédatrice à la recherche d’une proie bien trop alléchante à son goût. Je longe les quais, sagement, inspire cet air chargé en poisson, en picotement du sel, laisse couler un doigt dans l’air, comme pour instaurer un rythme d’une musique que je dois être la seule à entendre.

Pivotant sur moi-même, laissant les plis de ma robe couper et virevolter dans l’air, dévoilant bien plus que le recommandable, je me mets à rire alors que la fraîcheur de la saison vient s’infiltrer dans la moindre parcelle de peau, aucune partie n’échappe à cette règle. Sensation de liberté si agréable, caresse du vent, plaisir partagé avec l’environnement. Puis je m’arrête, immobile, avisant cette silhouette installée sur des caisses, un homme, tiens, ne serait-ce pas proche de ma description. Mon observation s’affine descend jusqu’à ses doigts travaillant le bois, tiens un autre indice. Serpent, serpent, ne te serais-tu pas perdu sous les rayons de l’astre lumineux ? Je veux t’entendre me chuchoter à l’oreille des mots doux, une attente, alors ?

Je m’approche, de cette démarche féline, à mes yeux, je suis ridicule, aux yeux des autres je ne sais pas réellement, mais j’ai la sensation de rentrer dans un nouveau jeu et je n’ai pas l’intention de perdre. La défaite n’a jamais eu un goût agréable dans ma bouche, trop complexe à digérer, même à avaler. Mh, enfin pas pour tout. Je me positionne juste à ses côtés, non loin, sans distance, je pense même que quand le vent se fait plus fort, il doit sentir le mouvement de ma robe sur son bras et je fais mine d’être gênée, rabattant l’ensemble de mes mains en lui offrant un sourire amical, commercial. J’avise le lointain, le mouvement des vagues et me concentre sur le bruit du travail du bois étouffé par l’ambiance du port. Frai ou pas frai le poisson, cela ne m’a jamais vraiment importé, peut-être serait-il drôle de voir un homme malade pour un aliment acheté une petite fortune. Cela me donnerait presque des idées. Je sors d’une de mes poches un petit morceau de viande séché, mastiquant sagement avant de prendre la parole, tendant un morceau à celui qui se trouvait toujours à mes côtés.

- « J’ai toujours été fasciné par deux choses » murmurais-je « Les serpents, la mer et le don du travail du bois… Suis-je très maladroite avec mes dix doigts » je m’étais mise à bouger l’ensemble devant moi, comme une enfant découvrant soudainement le mécanisme de la mobilité des mains « Peut-être êtes-vous celui qui regroupe l’ensemble de mes non-pas, deux, mes trois passions ? »

Je laisse un silence, laisse le son de ma voix calme, posée, sans tremblement se faire porter par le vent, quelques mèches de ma chevelure s’échappent de cette natte parfaitement réalisée, frissonnant autour de mon visage sans que cela ne semble me déranger, un bref coup d’œil vers lui, simple et efficace, avant de reporter mon regard si loin sur la mer que je ne peux m’empêcher de m’interroger. Etiol, si tu ne t’étais pas fâché avec ta sœur, apprécierais-tu la mer ? Un mouvement d’épaule pour chasser ma pensée et je reprends simplement, trop sans aucun doute.

- « Je cherche un artisan, doué de préférence, je n’ai jamais beaucoup de temps à perdre… Un artisan qui ne souhaiterait plus réellement travailler seul, enfin pas moi, évidemment, ne suis-je qu’une curiosité parmi tant d’autres. » Mes doigts effleurent le haut de ma cuisse, remontant le tissu, pour retirer l’aspect du sel, grattant que le vent amène « Savez-vous vers des statuettes des trois, de Rikni ? Je ne peux m’empêcher d’imaginer de magnifiques statuettes dans ma demeure » pour mieux vomir oui, ça sera parfait « Un morceau de viande séchée peut-être ? Goûtez c’est délicieux et on ne manque jamais de matière première chez moi, je crois »
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MessageSujet: Re: Jeux de dupe. [Amélise]   Jeux de dupe. [Amélise] EmptyMar 25 Juin 2019 - 3:57
Le travailleur de bois observe du coin de l’œil cette blonde s’approcher de lui, son activité attirant parfois les curieux en tous genres, sa présence ne le dérange pas. Cependant, il faut admettre qu’un peu plus de distance ne serait pas dépréciable, étant donné que le vent provoque la caresse de l’étoffe contre les manches de sa chemise. Loin d’être désagréable, l’assassin doit avouer que cette compagnie est pour le moins particulière. Un rapide coup d’œil en biais à la silhouette… Plate. Triste spectacle que l’absence de poitrine pour les yeux.

Cependant, l’intérêt du porteur de mort est piqué dès les premiers mots de l’inconnue. Bien trop d’indices concernant sa propre personne pour que cela ne soit le fruit du hasard. Oh Rikni pourquoi infliges-tu de telles épreuves à ton serviteur en pleine après-midi… ? Le sculpteur poursuit son œuvre, un début de silhouette ressemblant à Serus prenant naissance au fur et à mesure que la gouge de petit calibre retire le bois de l’ensemble. Une légère tension parcourt le corps de l’assassin alors que la blonde s’accorde une pause.

Un rapide coup d’œil aux alentours d’un mouvement circulaire de la tête. Jauger la foule, repérer les ruelles les plus proches, les portes dérobées, les silhouettes suspectes, avant de revenir au morceau de bois, non sans jeter un coup d’œil à l’inconnue tout en lui adressant un sourire simple, de façade. Un sourire de politesse dirons-nous. La poigne de l’homme aux yeux bleus se fait plus forte sur le manche de son instrument, réfléchissant à toute vitesse, un scénario se met en place. Au moindre problème il visera l’intérieur du genou et basculera cette femme par-devant pour qu’elle s’en aille rejoindre les Dieux, avant de fuir par delà les ruelles. La deuxième à sa gauche mène à une artère secondaire, lui permettant de s’échapper.

La requête de sa voisine attise l’intérêt de l’assassin car en effet, les rumeurs qu’il fait courir sont celles-ci. Mais la prudence est de mise, comme dans tout échange à ce sujet dans cette ville. Un haussement d’épaules, un craquement de nuque, continuant de sculpter son bois. « Je connais quelqu’un, qui a entendu parler d’un homme, lui même proche d’une personne qui semble correspondre à votre recherche. » Un claquement de langue, la tête qui se penche sur le côté gauche, en se tournant pour dévisager d’en bas la blonde. « Je peux faire de nombreuses choses… En bois. Rikni étant l’une de mes préférées. Je l’ai offerte à bon nombre en diverses occasions.» Un nouveau haussement d’épaule, alors que l’homme jette un regard à la viande séchée. « Si vous en prenez la moitié avec moi, pourquoi ne pas partager un morceau de viande. Vous comprendrez en ce cas que je vous laisse l’honneur de la dégustation. »

« Pour revenir à votre recherche. J’ai entendu dire que cette personne que je connais recherche un partenaire oui. Ou une. Mais passons. Pour des livraisons particulières. Ou des commandes qui le sont tout autant. Disons... » Un silence, un moulinet de gouge avant de revenir au bois tandis que le ressac des vagues qui s’échouent en contre-bas offre son tempo à la discussion au rythme des « tchac » de la lame. « Disons qu’il cherche quelqu’un pour le débarrasser d’encombrants. » Un regard à la blonde, haussant un sourcil en souriant largement de manière simplette.


Dernière édition par Meser Glasobrin le Ven 28 Juin 2019 - 21:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jeux de dupe. [Amélise]   Jeux de dupe. [Amélise] EmptyVen 28 Juin 2019 - 20:07
Regarde-moi, petit homme au travail du bois. Regarde-moi, homme doué de ses dix doigts. Regarde-moi, homme, petit homme, qui doit certainement imaginer multitudes de manière à me tuer. Je ne le regarde plus, n’abritant aucunement les parcelles de ma peau dévoilée par le vent, je ne m’inquiète pas du désir que je procure, je ne m’en suis jamais préoccupée et puis, faut-il bien l’avouer, un trou reste un trou non ? Je n’ai de toute façon pas dans l’idée de m’abandonner, c’est l’ennui qui vient déjà me titiller, me caresser l’esprit. Un soupir s’extirpe de mes lèvres, alors que je mastique encore mon morceau de viande séchée. Ooohum l’humain, n’est-ce pas ma viande préférée ? Je ne sais même pas pourquoi je me pose encore la question. Je dois avouer que je suis surprise, pas par mon goût pour la viande prononcée évidement, mais par son comportement, je m’attendais à me retrouver dans l’eau après un coup au niveau des chevilles, mais rien.

Au lieu de ça, il me regarde, m’analyse, me surveille et ça me fait frissonner de partout, PARTOUT. J’hausse un sourcil, gonfle un peu ma poitrine inexistante, qu’il ne me fasse pas croire que c’est gênant. Bah, peu importe, je ne suis pas là pour ça, je laisse mes yeux vagabonder sur l’occupation de ses doigts, sa pulpe est abîmée par le travail du bois, entaillée à certains endroits, signe qu’il doit en réaliser par nombre important, ses représentations. Serus, dieu de la création, de la vie, des rapprochements intimes ? Coïncidence, je ne pense pas ? Quoique, je n’irais pas me glisser dans le lit d’un assassin, sans tout du moins mettre badigeonné de poisson, on pourrait jouer comme ça, celui qui parvient à immobiliser l’autre le premier, sans le tuer, sinon la partie serait terminée. Je n’ai jamais vraiment apprécié les fins, jamais non.

- « Piouuuu, cela fait trop de quelqu’un pour moi, beaucoup trop… » soufflais-je en piétinant sur place « Je ne comprends jamais grand-chose moi, alors si tu mets plusieurs liens différents en même temps, piouuuu » rajoutais-je dans un demi-sourire malicieux « On va nommer… Mh, je ne sais pas moi…. Allons, réfléchissons un peu…. Monsieur X, simple efficace, non ? Et qu’est ce qu’il veut exactement, monsieur X, peut-être que vous qui connaissez quelqu’un, qui connaît quelqu’un, qui le connaît, avez la réponse ? Non ? »

Il claque de la langue, pivote légèrement sa tête, me regarde d’en bas, j’ai toujours eu une préférence d’en haut, pour terminer sur la meilleure partie, mais bon, j’veux bien tolérer une exception pour cette fois. Alors, comme ça il sait faire plein de choses, en bois ? Ça tombe bien, moi aussi, mais certainement pas en bois, n’ai-je pas dit que j’étais nulle de mes dix doigts, enfin presque, tout dépend pour quoi.

- « Si je préfère sans le bois, on peut s’arranger ? » Mince, j’avais dit non « Mhhh, non, je pense que je m’ennuierai un peu trop, alors on va rester sur le bois. » je lui offre un clin d’œil, un large sourire qui dévoile des dents bien alignées « Je suis curieuse de connaître les occasions, vous m’offrirez Serus ? Je pourrais l’utiliser en pensant à vous…. » en le brûlant évidemment, en le teintant de rouge, en le faisant avaler à un cadavre avant de le découper, ça pourrait peut-être rajouter du goût à mon ragoût ?

Je regarde mon morceau de viande qu’il accuse de je ne sais trop quoi, puis je le regarde lui, celui qui sous-entends qu’elle ne pourrait pas être bonne ma viande séchée. Imbécile, idiot, comment, de quel droit critique-t-il ma réussite la plus précieuse ? J’hausse une épaule, mollement, avant de croquer une bonne moitié de l’aliment et de tendre celle contenant encore la marque de mâchoire vers lui. Je mastique, j’avale, puis je tire la langue en ouvrant grand la bouche pour bien lui montrer que j’ai tout ingurgiter, puis, pire, j’en reprends même un nouveau d’une de mes poches. C’est ce qui me fait tenir, pas de risque, pas de jeu, Par Etiol, qu’il est ennuyant… M’enfin, les accords sont les accords, l’ordre à besoin de le voir rejoindre les rangs et c’est à moi qu’on a demandé.

- « Peut-être que je connais quelqu’un qui connaît quelqu’un, qui connaît quelqu’un, qui connaît un ordre qui gère les encombrants ? Personne ne connaît le visage de personne, ou bien peut-être que personne n’est personne simplement ? Encombrant, gros, petit, tout peut-être débarrassé, sur une base de donnant, donnant évidemment, rien n’est gratuit, n’est-ce pas ? »

Je roule une épaule, laisse mon regard caresser le mouvement des vagues s’échouant le petit mur débutant le port. Le bruit de l’eau, le bruit de sa lame, ça fait presque une mélodie et je ne peux pas m’empêcher de me mettre à onduler lentement, jusqu’à pivoter pour me placer juste devant lui en écartant les bras. Je pourrais lui tendre la main, mais je doute qu’il accepte de danser là, ici, peut-être même que sa lame se planterait dans ma main et ça me mettrait en colère, autant que ça me plairait, c’est triste. Trop triste.

- « Bon, je m’ennuie » fis-je soudainement « Un peu trop, beaucoup trop…» soufflais-je « Je pensais monsieur X moins ennuyant, enfin celui qui connaît, qui connaît, qui connaît monsieur X » je prends une petite moue enfantine, en laissant mes bras longer de nouveau mon corps « Je te propose un événement, un arrangement, mais il y a un détail qui pourrez peut-être pas vous déplaire, enfin à votre bonhomme là… Pas de vêtements » c’était sans appel « Le rendez-vous se portera dans les faubourgs, là où les branches des arbres ne repousseront plus jamais et où la colère du ciel c’est abattu. Dans trois lunes, à la tombée de la nuit. »

Je n’ai pas parlé de la contrepartie, je suis convaincue qu’il va le faire lui-même. De toute façon, ça restera dans ses cordes, des informations, n’est-ce pas grand-chose non ? L’accord se fera dans un sacrifice du sang, un lien sacré entre les participants, mais je suis certaine que d’ici là aura-t-il réussi à obtenir des informations sur l’ordre des sans visages.

- « Comment souhaitez-vous me payer, pour les informations passées ? » soufflais avec ce brin de malice « À moins que vous ne souhaitez reprendre un peu de viandes et admettre qu’elle est très bonne ma viande non ? » un mouvement d’épaule, léger, simplement « Bon, je disparais alors, sauf si il y a quelque chose à ajouter ? »
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MessageSujet: Re: Jeux de dupe. [Amélise]   Jeux de dupe. [Amélise] EmptyDim 30 Juin 2019 - 18:09
La blonde se plante devant l’assassin les bras écartés. Un court instant le porteur de mort penche la tête en espérant qu’elle se laisse tomber à la renverse, un fantasme macabre que de voir cette drôle de dame succomber aux caresses d’Anür. Malgré le manège de mastication de sa voisine, Meser porte un regard critique sur la viande séchée, mais pour ne pas frustrer davantage la messagère de ceux-qui-ne-veulent-pas-être-reconnu, il ingurgite le morceau d’humain cuisiné sans le savoir. Un drôle de goût, inconnu jusqu’alors, mais pas déplaisant en ces temps de crises.

Non rien n’est gratuit, l’assassin hoche lentement la tête à cette annonce, sachant pertinemment que cette demande de services aller être à double échange. La blonde annonce s’ennuyer ? L’homme aux yeux bleus la regarde en haussant légèrement les sourcils, soupirant de lassitude. Meser n’est guère expressif, mais ce sont les règles de survie qu’on a imprimées par le fer et le cuir dans sa peau et ses méninges, aussi ne se formalise-t-il pas de cette remarque, haussant simplement les épaules pour la ponctuer.

Une rencontre nue ? Un haussement de sourcils à nouveau et l’arrêt du geste de l’assassin sur son morceau de bois ponctue la proposition de la blonde. Pourquoi pas, mais prévoir un masque. Et partir en reconnaissance pour repérer le lieu… Les faubourgs ? A la tombée de la nuit ? Une moue passablement lasse s’affiche sur les traits du porteur de mort alors qu’il dévisage la blonde en soupirant.

« A moins que vous n’ayez un moyen de sécuriser ladite place des Fangeux, je pense pouvoir assurer que Monsieur X ne prendra pas le risque de venir. Encore moins à poil. » Un mouvement du poignet tenant la gouge avant de ponctuer d’un haussement d’épaules. Il est bien trop dangereux de sortir en dehors de la ville par les temps qui courent et encore plus à la tomber de la nuit. Une telle rencontre n’est que folie aux yeux de l’assassin, mais celui-ci maintient tout de même un sourire de façade polie, ne trahissant pas ses réflexions sinon par un silence.

« Les manières de payer sont nombreuses et vous comme ceux que vous représentez le savez. » L’homme remonte la tête pour dévisager la femme en souriant. Bien sûr, l’assassin a déjà pensé à la rémunération. Informations, mains d’œuvres, contrats, autant de possibilités, autant de choix. Mais pas de suite, ça serait trop simple. Allons… L’assassin lève sa gouge, certainement pas pour menacer la blonde, mais plus pour ponctuer sa phrase. « Mais encore une fois, je me vois obliger d’essayer de trouver un autre lieu de rencontre. A l’abri des remparts de Marbrume ou du Labret. Bien que je ne pense guère m’avancer en supposant que la dernière option ne lui convienne pas non plus. » Un haussement d’épaules, Meser est ennuyeux ? Cette blonde ne l’a pas encore vu négocier ses contrats, elle risque de s’enfuir bien vite.

« Les trois lunes me permettent de prévenir monsieur X, comme vous l’appelez. Mais il nous faut trouver un autre endroit pour que la rencontre puisse avoir lieu. Vous êtes venue à ma recherche, je vous laisse donc un autre choix. Si nous n’arrivons pas à un accord, mais que vos commanditaires ont toujours besoin de Monsieur X… Celui-ci saura vous retrouver. » Un haussement de sourcils, comme une interrogation silencieuse. « Cela servira de preuve pour ses compétences, un bon moyen de vérifier s’il vous convient. »

Un silence. Le porteur de mort a posé ses billes, il se contente désormais d’observer les réactions de la blonde. Sera-t-elle intéressante en plus d’être bizarre ? Ou simplement une personne supplémentaire à faire disparaître dans le cas où la Milice ne la prenne ? A voir. Un sourire poli ponctue ses réflexions, tandis que son regard ne quitte pas sa voisine.
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MessageSujet: Re: Jeux de dupe. [Amélise]   Jeux de dupe. [Amélise] EmptyDim 21 Juil 2019 - 16:02
Une mine triste s’était affichée sur mon visage, alors qu’un petit rire s’échappait lentement de mes lèvres. Immobile, je ne pouvais m’empêcher de le regarder cet homme, cet homme qui travaille le bois, dont la lame a cessé son mouvement au moment même où j’ai évoqué les faubourgs dans le confort de la nuit. Alors quoi, le voilà mon grand assassin, celui qui fait trembler les veuves, les orphelins, qui provoque ce vent d’inquiétude chez les pucelles et puceaux de la ville ? Pitoyable, un soupçon de danger, un soupçon de risque et il repart la queue entre les jambes… Peut-être n’en a-t-il pas d’ailleurs ? Instinctivement, mon regard effleure lentement sa silhouette, jusqu’à s’immobiliser à ce niveau si particulier, à la recherche d’une quelconque bosse, d’une quelconque marque, d’un petit quelque chose, mais il faut croire que je ne lui fais aucun effet, même pas un semblant de remous. Une main sur mes hanches, je me contente de rouler de manière particulière visible les épaules. Il n’a pas du bien comprendre, si notre cher monsieur X à ses critères, j’ai les miens aussi.

- « C’est fort dommage » fis-je « Je doute que ceux que je représente acceptent de changer le lieu de rendez-vous, que serait un parfait accord sans l’odeur et le goût du risque n’est-ce pas ? Et puis, quelqu’un d’aussi doué que monsieur X devrait parfaitement parvenir à s’y rendre sans perdre un bout de fesses non ?» mon regard vient effleurer son visage, soutenir ses yeux, comme un défi silencieux, une provocation sans aucun doute « La récompense n’en sera-t-elle pas plus grande ? Parler affaire est toujours délicat, chaque partie à ses facteurs négociables ou non négociables… Et celui-ci en fait partie. Si monsieur X y renonce, le contrat s’arrête ici, avant même d’avoir débuté. »

Je me redresse lentement, sagement, l’ennui est définitivement venu animer cette conversation, les mouvements de poignets contenant la lame ne m’impressionnent pas, c’est à peine si je la regarde, à peine si je le regarde pas. J’ai la certitude qu’il ne viendra pas, je pourrais mettre en place une once de chantage, après tout, l’ordre n’est-il pas le roi dans ce domaine, celui des informations, il serait si simple de briser une réputation, de le faire sombrer et de l’oblige à venir rejoindre nos filets. Mais non, non, cela serait sans aucune hésitation, beaucoup moins plaisant. Alors j’hausse les épaules encore une fois, je laisse courir mes doigts sur le mouvement de mon tissu couvrant mon corps, à chaque brise l’ensemble devient frivole, presque provocateur, comme une invitation silencieuse à consommer bien plus qu’un accord purement administratif.

- « Bien trois lunes, pour laisser le temps à monsieur d’explorer le terrain, c’est peu et trop à la fois…. J’ose espérer que le groupe ne sera pas déçu, il serait triste pour un homme à la réputation montante de n’être pas grand-chose, hormis ladite réputation…. Parfois l’ensemble se base sur des éléments faux après tout… »

J’hausse les épaules, simplement, un brin provocatrices sans aucun doute, mais l’affaire et la main sont bien tendues. Après tout un assassin digne de ce nom doit bien être capable de préparer le terrain, de se rendre dans un lieu sans se faire prendre, ni par la fange, ni par les humains, non ? Un nouveau mouvement d’épaule, un regard plus équivoque, un semblant de curiosité au fond des yeux.

- « Quant à faire ses preuves, croyez-moi, l’homme a sans aucun doute dû déjà les faires, sinon je ne serais pas ici » malicieuse, davantage, je ne peux m’empêcher de sourire plus grandement, ma langue passe sur mes lèvres sagement, humidifiant l’ensemble et récupérant le sel qui c’est déposé sur celle-ci « Au revoir, puisses la trinité vous apporter un sort favorable, ou presque » puisse Etiol venir t’aiguiller le bon chemin surtout, que je pense, mais je ne le dis pas.

Trois lunes, c’est court et long à la fois, ça va m’obliger à rester un peu dans Marbrume et je n’aime pas particulière ça. Enfin, vais-je pouvoir tester la chope sucrée plus dignement et voir comment elle cuisine mes petites livraisons régulières. Un petit hochement de tête et je disparais, dans un mouvement de foule, dans une vague de monde, je me disperse slalome emprunte plusieurs fois des chemins différents avant de trouver le bon, de le suivre, on est jamais trop prudent oui, jamais trop et puis trois lunes, c’est long et court à la fois non ?

- Trois lunes plus tard, début de soirée –

Il y a des événements qui se préparent plus que d’autres, celui-là m’a demandé une attention plus spécifique, une mise en scène grandiose. Je me suis installée dans une vieille bâtisse éloignée des faubourgs, mais suffisamment proche pour en permettre l’accès, la milice ne vient pas là, jamais, non jamais. Un rituel du sang implique de grandes responsabilités. M’enfin, j’ai dû faire dans la demi-mesure à mon grand regret, je suis le corbeau, des sans visage, pas celle de la secte des marais, c’est triste on manque de nouvelle tête et lui, il me paraissait fort appétissant tout de même. Enfin, c’est le jeu, le goût du risque. Si j’ai dit sans arme, cela ne veut pas dire que la demeure n’en possède aucune, ici et là des armes sont déposées, le lieu est décoré avec goût, peut-être un peu trop. Un délicieux repas est installé sur la table principale, réalisé de mes petits soins, quoi de mieux que bien manger pour parler affaires.

Comme promis, je ne porte absolument rien, que ce masque de corbeau, ma chevelure blonde est relevée, chaque mèche est colorée différemment pour camoufler la couleur. Ma peau est parsemée de marque, de cicatrice, des symboles tous différents sont dessinés avec le sang d’une dernière victime, sacrifie pour étiol que j’ai lâchement abandonné derrière la maison, terrible gâchis, terrible gâchis oui, aurais-je dû le cuisiner lui aussi… Le feu crépite dans le cheminée, non loin, juste là, la chaleur s’installe doucement, je m’installe sagement sur une chaise, jambe croisée, j’attends, je l’attends lui, celui qui ne viendra sans aucun doute pas et dans le pire des cas, je sais que mes petits oiseaux ne sont pas là. Alors, monsieur X, avez-vous cédé à la peur ou allez-vous céder à la tentation du goût du risque ?
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MessageSujet: Re: Jeux de dupe. [Amélise]   Jeux de dupe. [Amélise] EmptyVen 6 Sep 2019 - 1:28
La raison pousse à la prudence et la paranoïa pousse parfois à l’excès de zèle dans le domaine de la prévoyance. Ainsi, bien que l’échange des bords du port ait laissé un goût amer dans la bouche de Meser, celui-ci a par la suite pris la décision de se rendre au dit rendez-vous, dans les faubourgs, en pleine nuit. Une telle décision a été le fruit de nombreuses nuits blanches, l’assassin ne pouvant bien évidemment pas laisser un groupe de l’ombre salir son nom, gratuitement, pour avoir refusé l’une de leurs invitations. Le porteur de mort ne peut hélas pas non plus simplement réduire au silence la blonde l’ayant contacté, la piste menant à sa personne étant bien trop flagrante.

L’idée d’envoyer un trio de gros bras à la recherche de cette fameuse femme lui a parfois traversée l’esprit, mais encore une fois, la précaution de ne pas laisser de traces et de liens avec sa personne l’en a empêché. Finalement l’homme aux yeux bleus dû se rendre compte qu’il est bel et bien coincé. Sa réputation naissante ayant portée son nom aux oreilles d’un groupe, mais n’étant pas suffisamment importante pour les empêcher d’envisager de la salir. Un problème que l’homme au corps couvert de cicatrices compte bien régler rapidement par la suite.

Le fait que l’endroit de rendez-vous soit une valeur non négociable a longtemps hanté les rêves de l’homme de l’ombre. Les raisons que trouve l’assassin pour expliquer l’incapacité de discuter cette clause du contrat non-écrit l’ayant lié à ce groupe de l’ombre sont très nébuleuses et sombres. Avoir le monopole du lieu de rencontre permet à l’une des parties d’avoir un avantage non négligeable. On peut ainsi utiliser son temps à loisir pour préparer une embuscade, organiser un enlèvement, un assassinat ou bien encore organiser la chute de quelqu’un en créant de toutes pièces le théâtre d’un crime permettant à la cible de se voir coincée par la Milice.

Tels sont les nombreux questionnements qui traversent l’esprit de l’assassin alors que le temps passe et que la date de la proposition de cette mystérieuse blonde s’approche à grands pas. Des interrogations qui en rencontrent d’autres. Qui sont ces gens ? Et quel est leur pouvoir ? Combien de bluff ce messager s’est-il autorisé avec sa personne ? La menace très claire que la blonde a formulée à son égard provoque des grincements de dents chez l’assassin dès qu’il y repense. Bien évidemment que le porteur de mort n’est pas encore bien reconnu dans le milieu, pas autant que des grands noms que les nobles peuvent contacter ou que la milice pourchasse. Mais un homme de l’ombre sans réputation est un homme sans travail. Pire encore si sa réputation est salie, il peut être un homme mort.

Et c’est bien son instinct de survie qui souffre d’un conflit d’intérêts alors que la date est proche. Suivre son instinct, les nombreuses années de tortures ayant formaté son esprit à une méthode rudimentaire mais néanmoins efficace jusque-là, est une ligne de conduite que l’assassin s’est tracée à sa sortie de l’enfer. Se méfier des Fangeux et pas conséquent, de l’extérieur des murs, comme de l’incarnation d’une mort tout aussi atroce que celle qu’il porte à l’intérieur. Si les Fangeux sont la punition des dieux par-delà les murs, Meser se considère comme celle de Rikni dans la ville, mettant au défi de ses enquêtes et assassinats quiconque dont le nom parvient à ses oreilles de la bonne manière.

Le porteur de mort a peur des Fangeux néanmoins, se doutant sans le savoir vraiment que les deux bras armés de la déesse ne peuvent cohabiter dans un même espace. Et c’est justement la présence de ces monstres de cauchemars dans les faubourgs qui cisaille les entrailles de l’assassin d’une peur presque irrationnelle. La peur de mourir de la main des envoyés de Rikni se heurtant à la peur de n’être plus personne entre les murs de la cité. Mais n’est-ce pas ici une nouvelle épreuve que la Mère Serpent lui propose, à lui, son enfant et représentant ?

Peut-être que si celui-ci réussit à tromper leur vigilance et à se rendre à ce rendez-vous, l’assassin en sortira plus grand et plus fort encore? Peut-être est-ce ainsi que la déesse voit sa vie? Ne lui en déplaise néanmoins, il faudra de nombreuses nuits de réflexions au porteur de mort pour prendre sa décision. S’il en est ainsi de la volonté de la Déesse, son porte-parole se rendra sur le lieu de rendez-vous. Et si ce groupe et cette envoyée ne sont finalement que poudre aux yeux ou danger inutile, Meser se contentera de mettre un terme à leur collaboration, cette rencontre lui coûtant déjà terriblement.

Les quelques jours précédant le porteur de mort s’est adonné à quelques repérages en pleine journée, prétextant la recherche de bois pour s’aventurer dans les faubourgs, le regard se portant sur la moindre silhouette ou la moindre ombre bizarrement agencée. L’assassin n’omet aucun détail trahissant une quelconque activité récente des Fangeux dans sa zone de recherche, sa vie ne tenant à pas grand-chose dans les faubourgs du dernier bastion de l’humanité.

Bien que peu rassuré par son enquête, c’est la boule au ventre que le porteur de mort ne rentre pas à l’ombre de la sécurité des murs de la ville tandis que le soleil se couche par-delà l’horizon. Un sac de toile contient de quoi se changer au cas où, bien que cela lui semble une bien piètre précaution. La recherche de ladite maison n’a pas été facile, son contact n’ayant donné que peu d’indice sur l’exacte location de celle-ci. Là où les branches des arbres ne repousseront jamais et où la colère des cieux s’est abattu… La foudre ? C’est en tout cas la supposition que fait l’homme aux yeux bleus.

S’approchant de la bâtisse, l’assassin retire ses vêtements et les laisse, en compagnie de son sac de linge, non loin de celle-ci. Tandis que Meser s’équipe d’un masque aux allures de serpent, celui-ci décide de garder sa dague avec lui. Sans vêtements ne veut pas dire non armé et dans cet endroit oublié des dieux, mieux vaut rester prudent. N’ayant à ce moment-là que faire de la bien séance, l’homme prend quelques instants pour observer les alentours de la demeure. A la recherche de piège ou de quelconque maléfice, mais l’assassin tombe sur bien pire. Des cadavres. Et chose encore plus terrible, les cadavres sont frais.

Une rapide prière à sa protectrice alors que le porteur de mort s’apprête à franchir le seuil de la porte. L’homme masqué tombe devant une femme elle-même porteuse d’une décoration faciale, mais au demeurant totalement nue. Là-dessus son contact n’a pas menti. Cependant la folie de ce groupe n’est pas la sienne, aussi l’assassin cherche du regard les armes potentiellement présentent dans la pièce, il y en a beaucoup, et les sorties de secours, en cas d’attaque.

Une main se lève en guise de salut, l’arme de prédilection de l’homme fermement ancrée dans sa main gauche. Des critiques et des remarques se bousculent sur sa langue, mais finalement une politesse polie déformée par le métal de son masque franchie ses lèvres. « Bonsoir. Je présume. » Les Trois lui en sont témoins, si jamais il sort vivant d’ici, plus jamais l’on ne verra Meser Glasrobin remettre un pied pour un contrat en dehors des murs.
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MessageSujet: Re: Jeux de dupe. [Amélise]   Jeux de dupe. [Amélise] EmptyVen 6 Sep 2019 - 16:16
L’impatience est un trait de caractère, sans aucun doute, beaucoup trop important chez moi. Pour autant, je ne parviens ni à le diminuer ni à le ralentir, ni le freiner. L’odeur de la nourriture chaude a rempli la pièce, mélange d’herbe de viande et de légumes de saison… Le tout offre une harmonie parfaite, une atmosphère chaleureuse, parfait pour des négociations. Les lèvres ont encore le goût du sang, mon esprit un arrière-goût désagréable, de manque, j’aurais largement préféré manger les cadavres fraîchement tués… Tristesse que devoir aller à l’encontre de ses sens. La vérité, c’est que j’ignore si mon invité va venir frapper à ma porte, s’il respectera les conditions ou s’il préférera prendre la poudre d’escampette sans même avoir osé envisager une possibilité. S’il ne vient pas, c’est qu’il n’aurait jamais pu être de taille pour mes projets, nos projets. S’il passe la porte de la bâtisse alors un tout autre jeu pourra voir le jour, l’art de se mettre à table, de dialoguer et de voir si deux perceptions d’avenirs différentes peuvent se rapprocher. Nous avons tous besoin d’un allié, ou d’une alliée… Une main tendue à prendre, pour mieux sacrifier un ennemi ensemble par la suite. Faire cavalier seul ne peut pas durer dans le temps et cette simple constatation ne devrait pas être ignorée trop longtemps.

Je m’autorise quelque pas de danse avec un partenaire imaginer, alors que le crépitement du feu à l’intérieur de la cheminée offre cette mélodie un peu particulière, que le vent extérieur vient accompagner la symphonie et les quelques grognements au loin provoquer cette vague d’excitation, d’incertitude, de presque risque. M’adossant non loin des pierres chaudes encerclant la cheminée, je ne pouvais que savourer cette sensation se propageant dans l’ensemble de ma peau. J’étais nue, comme j’avais pu le souligner, cela ne me dérangeait pas, dans le fond j’avais toujours eu une préférence pour la simplicité que pour la multitude de vêtements. Pourquoi se cacher, s’arranger, plutôt que de s’affirmer tel qu’on était, pourquoi faire tout ce type de cérémonie sur le corps sacré, comme si montrer une cheville ou un orteil était une offense. Cela avait toujours eu don de me dépasser.

Un soupir avait fini par s’échapper de mes lèvres, pourtant bien jointes entre elles. Penchant la tête en arrière, je n’avais pu que sentir le retour de ma respiration à l’intérieur du masque, amenant avec elle cette buée légèrement que je n’avais jamais su apprécier. Mes doigts étaient venus effleurer avec délice les frissons d’un léger changement de température, avant de s’engouffrer entre les mèches de ma chevelure, teintée pour l’occasion. Le bois avait fini par grincer, la porte par s’ouvrir et c’est le nouvel arrivant, le nouvel acteur de cette scène en devenir qui venait de faire son apparition. J’ignorais si il était à l’aise, j’ignorais même si venir ici était une épreuve insurmontable, néanmoins, je n’avais pu que réaliser un sourire enjoué, satisfait. Si il était là, c’est qu’il avait besoin de l’ordre d’une manière ou d’une autre. Inversement, si j’étais là, c’est que j’étais bien convaincue qu’il pouvait nous être utile.

Pour autant, mon regard s’était arrêté sur un élément en particulier, si sa virilité n’avait pas la moindre importance à mes yeux –l’avait-elle à ses yeux, à travers le masque il était difficile de le réaliser-. La lame avait en revanche une signification plus négative : être nu était aussi valable au niveau armement. Même si j’entendais, je comprenais ce qui pouvait le pousser en ce sens : la peur. Le supposais-je en tout cas. Ce sentiment être particulier, surtout pour un homme offrant la mort, me trompais-je ou étais-je parfaitement juste, je ne pouvais qu’imiter une référence offrant quelques mouvements à mes attributs inexistants. Plat de la main vers le haut, j’offrais la possibilité de s’installer à cette table, prenant le temps d’une inspiration, d’un mouvement de mes doigts pour tirer la chaise et m’y installer sagement.
Poussant du bout des doigts, le verre de vin, ainsi que l’assiette pleine des délicieuses et affriolantes petites choses, je le détaillais, sans le dévisager. Mon visage s’était légèrement penché sur le côté, alors qu’un petit rire avait fini par s’échapper de mes lèvres et mes deux mains applaudir simplement du bout des doigts.

- « Un assassin n’a peur de rien » drôle de façon de débuter une conversation « Je vous ai préparé les saveurs les plus esquisses que je connaisse » murmurais-je avec délice « Alors, alors, dites-moi… Oui, dites-moi ce qui vous amène jusqu’à moi, hormis le chantage de ma petite main » j’avais fait bouger ma main droite, comme si elle formait une bouche s’exprimant « Si vous êtes là, c’est que moi aussi je peux faire quelque chose pour vous, de quoi il s’agit… Et faites-moi plaisir, planter donc votre lame dans le bois, vous n’en aurez pas besoin pour l’instant… Le sang coule déjà suffisamment…»

La fange est partout, surtout ici, dehors. Les arbres, l’ombre, cette humidité provenant des marais et les quelques insectes l’accompagnant. Pourtant, je sais que dans très peu de temps les premiers écrits vont retentir et que le véritable jeu pourrait débuter. Que fait-on quand on se retrouve détaché, un bandeau sur les yeux en plein milieu de l’obscurité, un peu loin des faubourgs, proche et à la fois loin de Marbrume… Oui… On fuit, mais les bêtes traquent sans relâche et ce son aussi agréable qu’apaisant ne peut amener qu’une chose : une belle mise en scène pour Étiol.

- « Ne soyez pas méfiant, il n’y a rien qui pourrait vous faire du mal la dedans… Je n’ai pas pensé que c’était quelque chose qui pouvait intéresser. » j’avais bu une gorgée, simplement « J’ai un jeu à vous proposer » ronronnais-je « vérité ou action, le connaissez-vous ? Je trouve que pour faire connaissance, c’est de suite plus intimiste et n’allons pas venir à discuter de nos sombres expériences et besoins… Je suppose que vos contrats diminuent, à moins que vous ne soyez de ceux qui tuent par plaisir ?»

Laissant le liquide tournoyer gentiment dans mon verre, j’osais croiser les jambes, porter le récipient à ma bouche et laisser une perle rougeâtre couler le long de mes lèvres, pour disparaître sous mon menton et terminer sa course entre mes deux pommes libres de tout mouvement.
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MessageSujet: Re: Jeux de dupe. [Amélise]   Jeux de dupe. [Amélise] EmptySam 14 Sep 2019 - 3:20
L’assassin observe l’humaine lui faisant face en silence, la laissant parler, questionner, supposer en silence. Celle que Meser suspect de n’être qu’un pion dans l’échiquier de son organisation possède un raisonnement intéressant mais cependant bien loin de la vérité. Si l’assassin n’a pas réussi à obtenir de nombreuses informations concernant ce groupe dont tous les membres sont masqués, il semble que la réciproque soit identique. A moins que son vis-à-vis ne choisisse d’utiliser la carte du bluff. Si tôt dans les négociations, c’est étonnant mais ce n’est pas improbable, les manigances les plus incroyables sont celles qui marchent le mieux.

Ne souhaitant pas laisser à sa compagne de ce soir le plaisir de savoir que celui-ci est angoissé d’être si loin de la protection des murs de la ville, entouré de cadavres et d’odeur de nourriture, le tout étant simplement un appât à Fangeux aussi grossier que le miel attire les mouches, Meser s’amuse avec sa dague. Celle-ci s’envole alors doucement, quittant la poigne marquée qui la tient fermement, pour effectuer une rotation, avant de venir s’y loger à nouveau. Cet unique mouvement ponctue la demande de la dame à l’assassin de se défaire de son arme.

Soupirant, l’homme observe le monde par-delà l’épaule de la femme nue, penchant lentement la tête sur le côté à mesure que celle-ci lui propose son jeu pour enfants. Le masque du serpent reste stoïque, figé à jamais dans un rictus, alors que son porteur penche de temps à autre la tête pour observer celle qui lui sert de vis-à-vis, ne pipant pas le poindre mots.

Celle-ci décide alors de l’interroger sur sa pratique, une manœuvre qui laisse le porteur de mort masqué dubitatif, mais celui-ci se contente de balayer l’air de la main, éludant ainsi la question et le jeu proposés. « Je cherche quelqu’un et l’on m’a indiqué votre ordre. » Un silence, l’homme observe la salle en soupirant, avant de repousser l’assiette qui se trouve devant lui, déposant alors un coude sur la table tandis qu’il s’installe plus confortablement sur son assise, continuant de jouer avec sa dague.

L’assassin observe la femme qui lui fait face, par-delà son masque, le mince linge sombre installé au niveau des orbites assombrissant légèrement la scène. La peau de cette créature nue, couverte de cicatrices, fait échos aux méandres de traces parcourant la sienne. Un détail que le porteur de mort remarque sans en faire part à son hôte. « Je n’ai pas le temps de jouer. » Un temps. Sa voix sonne toujours bizarrement à ses oreilles, celle-ci déformée par la présence de la paroi métallique.

Meser n’a simplement pas envie de se livrer à un jeu de mensonges tortueux. Sa priorité actuellement est de terminer cet entretien pour rejoindre les remparts, ou du moins un lieu plus sécurisant qu’ici. Mais l’assassin hausse simplement les épaules, fataliste, ne laissant rien paraître. « Comme vous le savez. » Un temps, tournant la tête de part et d’autre pour observer les diverses décorations présentes dans la salle. « Je cherche un nettoyeur, un corps pour un corps. Vous nettoyez mon cadavre ? Je tue un nuisible.»

Un haussement d’épaule à nouveau, tandis que l’homme détaille celle qui lui fait face. Les termes du contrat lui semblent clairs, mais pour autant l’assassin hausse les sourcils sous son masque, continuant de jouer avec sa dague avant de se laisser à nouveau aller sur son assise. La main de libre de l’assassin pivote légèrement paume vers le ciel tandis que celui-ci penche la tête sur le côté, attendant en silence la réponse de la femme.
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MessageSujet: Re: Jeux de dupe. [Amélise]   Jeux de dupe. [Amélise] EmptyJeu 3 Oct 2019 - 21:46
Décevant. Étais-je sans aucun doute l’évidence même qui finissait par se dresser face à moi. Cependant, je n’étais pas là pour mon plaisir personnelle, j’étais là pour obtenir ce que l’ordre avait besoin : un assassin, un nouvel assassin. C’était presque naturellement que j’avais abandonné mon interlocuteur du regard pour faire tourbillonner le nectar pourpre qui se trouvait dans mon récipient, l’odeur douce-amère du vin, agrémenté d’un tout autre mélange rougeâtre me faisait frissonner de plaisir. Avalant une gorgée, joignant mes mains sur la table afin d’amorcer cette discussion déjà déplaisante. Moi qui espérais m’amuser ne serais-ce qu’un peu, je me retrouve avec un homme disposant du pouvoir de la vie et de la mort sur des individus l’ignorant eux même souhaiter vite en finir… Ne lui avait-on jamais appris que plus cela durait, plus c’était bon ? Je n’avais pu retenir un pincement de lèvre, suivant finalement des yeux cette lame qui piquait ma curiosité, ou plutôt mon envie de la voir utiliser autrement qu’en antistress.

- « Chercher quelqu’un est en effet une des particularités de l’ordre… Il y a peu de choses qu’il ignore, ou ne trouve pas. » il repousse l’assiette, je l’avise derrière mon masque alors que mes sourcils se fronce « Ne pas faire honneur aux délices préparer par votre hôte voilà bien quelque chose de réprimandable. »

Ma voix c’est fait un soupçon plus sévère, alors que je m’appuie davantage sur le dossier de la chaise, que je porte une nouvelle fois le liquide à mes lèvres. Je grimace encore, un refus de s’alimenter, un refus de jouer, plus je côtoie cet homme, plus il me semble vivre dans une mer d’ennui insoutenable. Je ne peux que le laisser tenir les reines quelque temps, sans trop le pousser, sans trop le contrarier, fallait-il amadouer le déprimant assassin. Prenant une inspiration, je me relevais de cette manière féline que je ne maîtrise pas entièrement. La nudité n’est plus une gêne depuis bien longtemps et mon corps un outil de travail, une source de plaisir, ou de rappel à la vie, tout dépendait la fonction utilisée.

- « Mon cher ami » fis-je théâtralement en ouvrant une main et tendant le bras vers l’extérieur « Détendez-vous, observer le monde qui nous entoure et tout ce qui nous tends les bras… Ne vous contentez pas de si peu qu’un nettoyeur de corps, exigez plus, prenez beaucoup plus… » je fis une pause, réajustant ma posture et cette main tendue « Faire disparaître est plus simple que de tuer, tout dépend la manière de faire, je suppose… Que faites-vous actuellement de votre viande dont l’existence est terminée ? »

Simple question, l’idée de savoir autant de gâchis se réaliser me fait tourner le ventre, me donne la nausée. Quand on pense que les gens crèvent de faim et qu’il a osé abandonner lâchement de la viande. Je ne peux m’empêcher de secouer doucement la tête, m’approchant davantage lentement afin qu’il jauge ma non-agression, je ne suis pas armée contrairement à lui et si je suis habile de mes doigts, il y a peu de chance que je parvienne à le maîtriser avec facilité. Derrière lui, je dépose mes mains sur ses épaules pour effectuer de léger mouvement du poignet, une sorte de massage, d’invitation à la détente, à la discussion calme et agréable.

- « Reposez-vous un instant, écoutez donc le gémissement plaintif de nos victimes spécialement pour cet entretien. N’est-ce pas la plus douce des mélodies, un concert gratuit, sans compris, sans engagement… » je m’étais penchée à son oreille, murmurant lentement « Voulez-vous me raconter vos méthodes… En échange, je vous parlerais des miennes… À défaut de jouer, pouvons-nous peut-être converser non ? »

Je ne mentais pas, déjà les gémissements, les hurlements avaient débuté. La chasse commençait et le temps était désormais compté. Me redressant légèrement, bien à l’abri derrière le masque de mes nuits, je ne peux m’empêcher de laisser un léger silence s’installer, alors que mes doigts s’acquittent d’une œuvre toute trouvée sans trop s’aventurer ailleurs. Un homme ennuyant n’a rien de terriblement intéressant. Penchant la tête en arrière, cessant le moindre acte, je reprenais ma marche, passant de l’autre côté pour le contourner et retourner non loin de ma place initiale, m’appuyant sur le bord de la table, une main sur une cuisse, l’autre récurant le verre déjà moitié vide.

- « L’ordre est partout, dans la milice, dans les cercles nobliaux, chez les petits paysans du Labret… Son objectif est de pouvoir répondre à la demande de ses clients le plus rapidement possible. Il s’appuie essentiellement sur la recherche et l’obtention d’information, même si plusieurs nouvelles branches semblent émerger.» je tourne la tête légèrement vers lui « De nos jours, il est difficile de survivre seul n’est-ce pas, ne faut-il pas compter sur notre dirigeant pour améliorer notre vie… Les brigands s’associent pour mieux se trahir, les catins se vendent pour une bouchée de pain, tristesse n’est-ce pas ? » une pause, simple, efficace « Malgré ça, tout le monde à un secret parfaitement enfoui et quiconque le possède peut faire devenir le plus vaillant et redoutable adversaire en petite marionnette docile et aimable. » je repose mon verre et mime un jeu de marionnette « Difficile de refuser de rejoindre l’ensemble non ? Est-ce simplement réellement refusable… Imaginez que la moindre de vos erreurs soient effaçables, qu’il soit possible de dérouter une patrouille d’une ruelle le temps de votre œuvre… »
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