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 Une dague contre un baisé [Enide & Rémi]

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Remi de Pont DuchêneVoleur
Remi de Pont Duchêne



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MessageSujet: Une dague contre un baisé [Enide & Rémi]   Une dague contre un baisé [Enide & Rémi] EmptyLun 17 Juin 2019 - 8:24
C'était une belle journée d'Avril qui c'était déroulée. Le ciel était majoritairement bleu, bien qu'un peu parsemé de petit nuage cotonneux de ça et de la. Rémi avait passé la journée à flâner dehors et avait finit par croiser de vieilles connaissances à lui au détour d'une auberge. Des connaissances bien généreuses sur les tournées, acceptant sans problème de les payer en échange de grandes claques dans le dos et d'histoire bien grasses sur les aventures du jeune brun. C'était donc un petit Rémi quelque peu éméché qui était sorti de la taverne en fin d'après-midi, tout sourire et tout joyeux. Il marcha fluettement dans les rues de Marbrumes pendant une dizaine de minutes quand il réalisa un fait important; Il n'avait absolument aucune idée de l'endroit ou dormir ce soir. Aux vues du temps, il serait tout à fait possible de dormir à la belle étoile mais le jeune homme n'avait pas envie de dormir seul cette nuit. Il n'aurait pas été contre l'étreinte accueillante d'une belle jeune femme pour lui tenir compagnie. Hélas, les choses n'étaient pas aussi aisées qu'il aurait aimé. Bien que le brigand avait un certains succès, il n'avait pas à claquer des doigts pour avoir une compagne dans des draps de soies. Et au final, ce n'est pas ce qu'il voulait. Il aimait les femmes avec du caractère, qui lui résistait un certain temps avant de craquer et de se laisser aller dans ses bras. Souvent, elles étaient les plus tendres et les plus suaves une fois la nuit tombée.
Rémi soupira à ses pensées. Il ne devait pas espérer. Pas si tôt. Sinon la nuit seul dans la paille à l'arrière d'une auberge lui paraîtrait bien longue et malheureuse. Ses pas continuèrent encore à avancer avec légèreté sur les pavés pendant de longues minutes, sa tête perdue dans ses pensées.

Au détour d'une rue il tomba nez à nez avec une jeune bourgeoise plutôt jolie. Notre voleur s'arrêta net et lui fit son petit sourire charmeur, sa spécialité depuis des années. La bourgeoise gloussa devant cette attention à son égard et se dandina dans sa riche robe trop serré pour elle telle un dindon. Bon. Elle était aussi ridicule que jolie. Rémi prit beaucoup sur lui pour ne pas rigoler et entama sa parade avec l'espoir de pouvoir dans une maison fortuné comportant toute les commodités ce soir.

Une femme passe devant eux sans les voir. Mais Rémi, lui, l'a vit directement. Il arrêta aussitôt d'écouter cette bourgeoise frivole à l'instant ou la brune les doubla. Le regard droit, le visage fermé, elle semblait tellement froide et distante. L’intérêt du frippon pour la riche femme s'envola instantanément et se déporta sur l'inconnue aux yeux vert. Elle avait quelques choses de si...Singulier. Elle semblait si naturelle, désemplie de toute fioritures que les femmes d'ici aimait afficher, moralement et physiquement. Sans un mot, il se retira de la maigre conversation qu'il avait avec l'autre et commença à suivre l’intrigante brune (A la surprise de la bourgeoise qui resta coite devant un tel comportement.)

Rémi la fila longtemps de cette manière. Déjà, pour ne pas se faire remarquer, car il avait bien évidemment remarquer sa tenue verte de Milicienne, et il connaissait bien son statut de voleur pour ne pas être assez fou et se mettre nez à nez avec l'ennemie. Et ensuite, parce que ces tenues de milicienne en cuir moulait parfaitement le petit derrière de ces dernières, et quel postérieur il avait donc la ! Le brigand n'hésita pas à se rincer l'oeil pendant de longues minutes. Après tout, cette femme marchait seule dans les rues et il était peu probables qu'elle le remarque.
Très peu probables qu'elle le remarque.
Cette évidence fâcha intérieurement Rémi. Il voulait qu'elle la remarque. Il voulait qu'elle le voit, et il voulait pouvoir la voir plus longuement, sans avoir à se cacher, ou se limiter à son derrière aussi rebondi soit-il.

C'est ainsi qu'au fil des rues, une idée germa dans sa tête. Une idée géniale. Non, une idée folle ! Mais une idée tellement plaisante... Ce plan était très risqué, surtout pour lui, cependant l'attrait des jolies femmes aussi intrigantes que celle-là valait bien le coup.
C'est donc dans un accès d'allégresse comme il en avait le don qu'il doubla avec légèreté la milicienne, la frôlant sur le côté. Il passa non loin de son visage et en profita pour lui faire un clin d'oeil aguicheur avant de reculer soudainement. Rémi se trouva donc ainsi face à elle, marchant en sens inverse, un grand sourire. Sans raison apparente, il leva les mains au dessus de sa tête, signe habituel de réédition lorsqu'une personne se fait arrêter. Mais pourquoi faisait-il ça ? Et bien, au bout de sa main droite, il tenait fièrement une dague. Mais cette dague n'était pas la sienne non. L'arme était celle de la jeune milicienne, qu'il avait habilement extrait de la ceinture en cuir qu'elle portait au niveau de ses hanches.

D'un grand sourire fripon agrémenté d'un nouveau clin d'oeil rieur, il lui lança.

"Eh, ça te dis de jouer au chat et à la souris jolie demoiselle ? J'ai quelque chose à toi je crois..."
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MessageSujet: Re: Une dague contre un baisé [Enide & Rémi]   Une dague contre un baisé [Enide & Rémi] EmptyMer 19 Juin 2019 - 3:29
Enide ne prenait pas la peine d’observer le ciel dont les nuages venaient clairsemés l’horizon bleuté. Elle avançait seulement, de sa démarche assurée. Lorsqu’elle s’était engagée, elle s’était promis de ne plus reculer, d’être capable de faire face à l’adversité. Quelques mois avaient passés, et Enide faisait partie des premières femmes à pouvoir être armées. Un honneur, qui les faisait chaque jour ployer. Humiliées, violentées, Enide était une milicienne parmis toutes les autres et subissait pour cela les mêmes caprices de ces hommes entêtés, qui refusaient de voir la réalité. Ployée, sans jamais se briser, la jeune femme continuait malgré tout d’avancer. Elle avait tout abandonné, ne restant alors que cette part de fierté, qu’elle conservait aussi précieusement que la dague argentée qu’elle entendait tinter à chaque secousse. Il lui avait fallu plusieurs mois pour économiser suffisamment pour se la procurer. Une dague simple, sans fioriture, mais de bonne facture. La dague était suffisamment tranchante et acérée, mais elle savait pertinemment qu’elle devrait bientôt la changer. Parce qu’une arme qui ne coupe pas est aussi inutile qu’un oeil qui ne voit pas… Et assurément, Enide n’avait pas suffisamment observé. Pas suffisamment attentive à son environnement. Assurément. Et c’est dans cette faille que le petit voleur enivré s’était glissé, alors qu’Enide se pensait à l’abris de tout danger. Pourtant, elle savait, pour avoir elle même couru dans ses ruelles délabrées pour une petite pièce volée, avec l’assurance de se prendre une déculottée si le petit garçon qu’elle était se faisait attraper. Mais le Bataillon d’exploration lui avait appris à se méfier des créatures de la nuit et des bandits, pas des jolis minois qui se croyaient rois.

Enide sonda l’étranger, de cet air indifféré, bien que ses yeux tièdes l'avaient troublé. Ceux d'Enide était bien plus foncé, presque effacé et une part d'elle craignait cette luminosité. Mais elle était habituée au regard qu’il lui portait, même s’il semblait bien plus séducteur qu’agresseur. En réalité, elle percevait dans son physique attrayant, même pour les yeux d'une femme comme Enide, une coquetterie qu'elle n'aurait jamais soupçonnée chez un homme. Il était beau, et il savait, il en jouait...Pour sa part, elle le savait, si elle avait été une femme des champs ou des cités, personne ne l’aurait remarqué. Elle était certaine d’être d’une positive banalité, ce qui, pour elle, était loin d’être une fatalité. Mais l’habit vert intriguait l’oeil, la rendait à la fois désirable et méprisable. Le fait de bander sa poitrine et attacher ses cheveux en un chignon indiscipliné ne pouvait pas cacher le visage trop doux, les lèvres trop charnues, et les courbes qu’elle possédait. Les cicatrices qu’elle portait semblaient n’être que de simples vergetures aux yeux des hommes qui combattaient chaque jour à ses côtés, comme si chaque coups qui lui avait été portés, chaque mission qu'elle avait menée, n'avait jamais existé. Oui, Enide était une femme et elle le regrettait. Car c’était elle, qu’il fallait voir tomber à genoux, voir implorer, elle qui se tenait parmi les personnes bien nées. Nés hommes, nés dans le fer. Les fers qu’elle possédait, elle, étaient à ses pieds et l’enchaînaient, la ralentissait, et lui sommait de s'arrêter. Mais plutôt que s’écrouler elle avait bien mieux choisi d’avancer, les traîner, de cette démarche assurée qui agaçait.

Lorsque l’individu se trouva face à elle, de cette démarche toute aussi assurée, mais diamétralement moins solennelle, elle l’avait observé avec curiosité lever lentement les mains en l’air. Il n’avait pas les traits d’un vil gredin et elle n'entendait aucun cri d'alerte qui suspecterait qu'il est commis un quelconque acte répréhensible, mais le visage d’Enide s’était bien vite assombri lorsque la dague avait été tendu fièrement par le voleur, alors que sa propre main tâtonnait vainement l’endroit où l’arme avait été subtilisée. Surprise, dans ses yeux grands ouverts, qui laissait rapidement place à un sang froid excessif, alors que ses yeux verts fixaient sa souris.

- “ ...Ta voix sera bien plus aiguë, lorsque je me serai occupée de toi, truandaille...”

C’est lui le premier, qui s’était reculé pour commencer la traque. Ce n'était pas seulement pour la dague qu'elle se battait, c'était quelque chose de plus profondément ancrée : elle voulait l'emporter. Et c’est par des gestes tout aussi assurés qu’elle s’était mise à le pourchasser. Le petit voleur gardait toujours une distance respectable, mais elle ne doutait pas qu’il serait capable de disparaître dans la marée en un instant. Il se déplaçait habilement entre les personnes et les objets, s'attardant bien trop souvent à faire le pitre au risque de le payer. Cependant, là où ses gestes étaient d'une précision redoutable, les vêtement de cuir et l’arc d’Enide empêchaient diamétralement ses mouvements. Elle n’en perdait toutefois pas ses repères, exhortant l'amas de ventre à terre, par de larges mouvements de bras, à s'écarter sur son passage. L'individu finissait toutefois par la conduire dans des ruelles moins fréquentées, qui leur permettrait sans peine de pouvoir s’adonner à ce jeu stupide dans lequel elle s’était élancée malgré elle. Cependant, lorsque deux miliciens s’étaient montrés, elle avait eu le choix entre s’approcher et dénoncer le petit voleur, ou faire ce qu’elle avait fait. Ralentir la marche, les laisser la bousculer, sentir sa colère froide s’intensifier. Le maraud était perdu de vue, simplement parce qu’elle n’avait pas su faire preuve de raisonnement. Enide avait pesté, poing serré, alors que les miliciens disparaissaient et que sa démarche se faisait plus pressée. Elle inspira calmement, avant de retrouver la trace de l’individu qu’elle avait vu disparaître sur le côté. Il jouait, à n’en pas douter. Elle ne pouvait décemment pas utiliser son arc, les rues étaient trop bondées et...Elle n’avait véritablement aucun intérêt à le blesser, encore moins le tuer. Elle slaloma dans une nouvelle ruelle, certaine de le retrouver. Son passé d’enfant gredin semblant avoir pris corps avec ses pas, alors qu’elle s’avançait rapidement jusqu’à un croisement. Juste là. Quelques centimètres. Instinctivement, son poing s’écrasa… Sur le bois d’un mur vieillis par le temps. Le malotru avait senti l'air soufflé, sans doute qu'il ne s'attendait pas à un coup porté. Il voulait jouer, elle voulait l'écraser. Douleur sourde qui la traversa, alors qu’elle reprenait sa position défensive, le voleur reculant après avoir échappé de peu à la représaille de la milicienne, qui ressemblait bien plus à un tigre qu'à un chat... A moins que la souris ne soit simplement plus agressive qu'il ne l'avait prévu. Les deux individus se jaugeait à présent pour savoir qui serait le premier à prendre appui sur ses pieds pour chasser ou être chassé.

- “ Rends la moi et je te laisserai partir ”

Voix qui gronde tonnerre dans l’air. Plus que la dague, c'était sa rédition qu'elle ordonnait. "Plie le genoux", qu'elle exhortait. La prochaine fois, elle jurait que son poing se ficherait droit sur son joli minois. Qui était la souris et qui était le chat ? La dague, pour l'instant, lui filait entre les doigts, mais il serait bien mal avisé de la sous-estimer...
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MessageSujet: Re: Une dague contre un baisé [Enide & Rémi]   Une dague contre un baisé [Enide & Rémi] EmptyLun 1 Juil 2019 - 2:39
Quelle plaisir de voir un si joli visage passer par autant d'émotion en si peu de temps. Un visage pourtant si fermé et si distant. Il put cependant y voir très succintement un peu de surprise, quand elle remarqua sa lame dans la main du voleur. Puis de la haine, beaucoup de haine, beaucoup trop pour un simple petit jeu sans conséquence. Heureusement pour Rémi, il lui en faut plus pour se laisser abattre.
C'est lui qui décida d'ouvrir la danse. Surtout après cette belle menace sur ses précieuses. Surement les choses qui avaient le plus de vâleur à ses yeux à ce jour. A part peut-être Lyanna. Mais Lyanna, il ne la connaissait pas, comparé au deux autres. Bref, il valait mieux ne pas être distrait.
Avec plaisir et souplesse, il disparu donc dans la foule, perdant de vue la belle milicienne. Il savait qu'elle allait le suivre, il n'y avait aucun doute.
Telle une anguille, il glissa dans la foule comme si il s'agissait d'une marche somme toute normale. Au bout de quelques minutes, il se tourna. Elle était loin, si lente dans cette grosse armure. Non, vraiment, elle serait mieux sans. Il s'arrêta donc, regardant l'étale devant laquelle il était, dandinant des fesses avec provocation, laissant la brunette s'approcher jusqu'au dernier moment, pouvant presque le toucher du bout des doigts. Puis il reparti, répétant ce schéma plusieurs fois. Il alla même jusqu'à rencontrer une séduisante blonde au coin d'une rue, mais cette belle cavale avec la milicienne l’intéressait bien plus à l'heure actuelle, et il la laissa la ou il l'avait trouvé.
Le beau brun l'emmena dans des rues plus isolés, pouvant l'observer plus simplement et sans gêne. Elle avait chaud, c'était évident. La pauvre victime commençait à avoir le front brillant et haletait de plus en plus. Il avait donc ralenti sa course, par pure bonté, finissant presque par avoir une simple marche rapide dans les lieux peuplés.
Au détour d'une rue, il croisa deux miliciens. Sa démarche se calma, et sa tête se baissa par réflexe. Rémi grinça des dents. Si cette femme décidait de mettre fin à leur petit manège de chat et de la souris, elle allait pouvoir le faire instantanément. Et il ne donnait pas cher de sa peau avec trois miliciens à ses trousses. Le beau voleur tourna donc au premier virage tel un chat et patienta. L'oreille à l’affût, il resta la quelques secondes, attendant une phrase de la belle envers ses collègues, en quête d'aide. Rien ne vint. Ouf ! Elle semblait avoir une certaine fierté cette femme. Définitivement, elle lui plaisait beaucoup ! Par contre, elle devait maintenant être tout proche de lui !

Prit de court, il reprit sa marche de plus belle mais ne s'hasarda pas à regarder derrière lui. Le brigand savait qu'elle n'était pas loin derrière et il ne voulait pas se faire prendre si vite. Cette course poursuite était bien trop belle. Il tourna à gauche, rasant les murs. Puis se stoppa. Une impasse. Crotte de biquette. Il ne l'avait pas prévue celle-la. Il avait surement du se tromper sur la dernière intersection avec les deux miliciens...
Avant d'avoir le temps de réagir, un énorme choc sur le mur à quelques centimètres de lui le firent sursauter. C'était surement la première fois pendant ce petit jeu qu'il venait de perdre la manche. Le filou fit volte-face et se retrouva nez à nez avec une lionne. Elle était furieuse. Ce qui le fit rire à vrai dire. Mais rire n'était peut-être pas la meilleure solution en cet instant. Rémi recula donc avec souplesse, toujours son petit sourire taquin (bien qu'une goutte de sueur était apparu sur son front), son regard fixant à la fois la jolie furieuse, ainsi que la rue.

"Bien joué chatonne, tu m'as rattrapé. Le soucis c'est que je n'ai pas envie de partir. C'est toi qui m’intéresse, pas cette dague. Je veux bien te la rendre, à une condition ! Tu acceptes de passer la journée avec moi, sans me causer de dommage physique bien évidemment. J'ai envie de savoir ce qu'il se passe dans une si charmante petite tête. Tu as l'air si féroce, alors que ton visage est si doux... Je te laisse le choix...Si tu refuses... Tu devras de nouveaux m'attraper !"


Sur cette phrase, l'homme grimpa avec une agilité déconcertante sur un amas de tonneaux et de caisses en bois. Ainsi monté sur son perchoir, il avait clairement accès à l'étage de la maison contre laquelle il était, lui permettant une fuite facile et rapide. C'était donc presque un choix unique que lui laissait Rémi. Mais devant la rage de la jeune femme, il se permettait d'avoir un doute sur l'acceptation de ce deal. Elle semblait si sauvage...
L’escroc monta encore sur une caisse, se trouvant à une hauteur que la brune pourrait difficilement atteindre avec son lourd attirail. Joueur, il s'accroupit face à elle et commença à lui faire une petite moue un peu triste. Comme par magie, les avant bras sur ses jambes, il commença à jouer de sa main droite avec la dague volé, objet tant désiré, raison même de cette situation si improbable.

"Je ne connais même pas ton prénom et pourtant je te tutoie déjà. Je suis si malpolie. Laisse moi me présenter, peut-être que cela te permettra de me faire confiance. Je ne veux pas te faire de mal, vraiment. Je m'appelle Rémi. Je suis un humble voleur, mais pour l'instant, tu as surtout piqué ma curiosité belle damoiselle."

Le brigand avait utilisé depuis tout a l'heure le beau langage apprit dans son enfance face à cet adversaire qui s’annonçait des plus coriaces. Qui sait, peut-être cela aura t'il une chance de l'adoucir.
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