Nom :

Prénom : Hécate.

Age :

Sexe : Féminin.

Situation : Célibataire.

Rang : Prêtresse.

Lieu de vie : Quartier du Temple.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Carrière du Prêtre (+2 CHAR, +2 HAB)

Compétences et objets choisis :
Compétences :
- Alphabétisation.
- Éloquence.
- Intimidation.
- Monte.
---------------------
Inventaire :
- Dague.
- Un cheval.
- Cor de guerre.
- Armure d'apparat.

De Reliquat ; de ce qui reste. La Compagnie dite du Reliquat est un tiers-ordre du Temple de la Trinité, constitués des dévots se consacrant à la protection du patrimoine et du Savoir. On reconnait leurs gardes, templiers aux tabars noirs qu'ils portent par-dessus leurs armures, en général pourvus de heaumes à ramures rappelant les cornes de Sérus. La compagnie en elle-même intègre nombre de prêtres, de scribes et d'érudits, mais pas seulement. Des cavaliers volontaires, lourds et légers, issus de toutes castes, se rassemblent à l'appel aux armes pour former un escadron d'une vingtaine d'individus. L'étendard élevé au vent, ils partent en croisade, au péril de leur vie, pour libérer les artefacts, les œuvres d'art, les manuscrits oubliés à la Fange et à travers le Morguestanc. Leur objectif : sauvegarder le patrimoine de Langres, couvant précieusement leurs trouvailles dans les entrailles de leur donjon. Ce dernier, renommé le Reliquarium après sa réquisition en l'an 1164, se situe dans les quartiers du Temple, faisant alors office de coffre-fort afin que puisse y être entreposer les biens récupérés dans le Duché. Plus tard, s'opère la redistribution des livres dans la Bibliothèque de Marbrume. Les objets de valeur ou consacrés, quant à eux, sont en général confiés aux prêtres de la ville, voir au trésor public. Et si dans l'éventualité où la Compagnie du Reliquat venait à mettre la main sur les possessions d'une famille noble, elle n'est pas contrainte de les restituer, car l'effort de guerre prime sur le confort. Tout est bon à prendre, mais tout peut aussi se négocier.

Une sombre dignité transparaît de ses traits lisses et juvéniles, ceints par une raide et longue chevelure d'ébène léchant le bas de son dos. De profonds sourcils légèrement froncés, ainsi qu'un regard froid pourvu d'iris vert cerclés d'un fin halo noir. De petites oreilles, ainsi qu'un visage rond teint d'une âpre vitalité que les études peine à épuiser. Un nez fin, plutôt petit, s'harmonise avec la sévérité de son regard acéré, surplombant une bouche dont le pli n'est autre que celui du sérieux. Il ne s'étire parfois qu'en léger sourire, ce rictus discret qu'elle peut afficher ces jours de joie sincère.

Sa silhouette est mince et de petite taille, pourvue depuis ces deux dernières années d'une fine musculature aux courbes sinueuses, à peine saillantes. Plutôt droite et féline dans sa gestuelle, bien que ses mains témoignent d'une certaine crispation ; ses ongles sont longs et soignés (quand elle le peut), mais ferme souvent les poings plutôt que d'exposer son anxiété. Méthodique dans sa gestuelle, chacun de ses mouvements semblent calculé, sa démarche minutée, marchant d'un pas énergique dans les couloirs du Temple, comme en phase avec la mécanique d'une horloge qui s’accélère. La voir en selle sur son cheval lancé au trot, les sabots martelant les pavés, accentue plus encore le tempo chronométré de ses errances.

Le passé n'est pas qu'un cauchemar, il fut un jour réel. Non seulement il est gravé dans sa mémoire, mais a aussi laissé ses empreintes. Le grain de sa peau pâle est lisse, mais elle porte les marques de combats contre les fangeux ; d'anciennes blessures sculptées par ses mésaventures à l'extérieur des murs. Quelques fines cicatrices aux lignes rendues pures et propres par l'usage qu'elle fait des remèdes et des baumes, hachurent son corps par endroit, quand d'autres, encore, marquent ci et là ses cuisses sous la forme de plus fines ridules.

Point de vue vestimentaire. En temps normal, Hécate se contente de la sobriété ; elle ne vise aucun luxe particulier et privilégie la couleur noire. Une bure capuchonnée, ouverte et par dessus une fine robe lui suffit. Une fois partie à l'aventure, par contre, qu'elle choisisse de déambuler dans les rues de Marbrume ou de se mettre à la tête de son escadron, elle portera plutôt une sombre armure d’apparat et se coiffera d'un diadème ailé.

On la décrit comme un être glaçant. Pourtant, Hécate laisse l'impression d'être quelqu'un d'ordinaire, quelqu'un dont la personnalité se fond aisément dans la masse. Une jeune femme au demeurant calme, humble et silencieuse. Un être sachant se faire discret, dans l'ombre de celui ou de celle qui souhaite partager son Savoir avec elle, ne sachant plus faire qu'arborer indifféremment toute la sagesse qu'on lui a inculquée, comme pour compenser le froid hivernal qu'elle suggère.

Douée d'une qualité d'écoute toute particulière à l'égard de ses interlocuteurs, c'est quelqu'un d'attentif et d'ouvert. Impassible, imperturbable, elle ne se trouble pas des vices les plus extrêmes, sans pour autant les tolérer. Suivant la doctrine du Culte, elle sait que le mal existe, le bien aussi. Elle dira seulement qu'il n'y a jamais eu de guerre pour les opposer, car autour d'elle, il n'y a que des conflits d’intérêts, des schémas idéologiques ou stratégiques variés vénérés telles des idoles que l'on brandit pour se justifier d'un massacre. Partout, ils savent jouer de politique, comme pour mieux embrigader et aveugler les êtres.... Qu'ils pressent sur leur autel jusqu'à ce qu'il n'y ait plus à sacrifier la moindre goutte de sang. Où se situent les Trois dans ces guerres de pouvoir ? Nulle part ; c'est justement pour cela qu'elles ont lieux.

Hécate souhaite accéder à l'idéal promulgué par la doctrine ; elle sait ne pas être parfaite. Elle-même, parfois amenée à juger de la pureté d'autrui, ne peut faire sans la rancœur qu'elle éprouve pour le blasphème et l'hérésie. A son esprit, le premier est synonyme d'un terrible manque de respect, le deuxième se caractérise par le non-sens. Cette noirceur qu'on lui prête s'explique par sa froideur et son intransigeance. Pour cette prêtresse, si on vient à lui demander son avis, c'est on ne peut plus simple : un climat aussi extrême faisant suite aux épreuves qu'ont engendrés les ravages de la Fange, appelle nécessairement des solutions proportionnelles et radicales. La sentence doit être impitoyable et exemplaire envers les criminels. Cela va sans dire que, dès juillet 1164, elle n'éprouve plus aucune pitié pour les fauteurs de troubles et les coupables. Hécate est Juste, mais sévère et absolue.

(Qu'a vécu votre personnage jusqu'à présent ? Comment a-t-il grandi, comment a-t-il été éduqué, quelles sont les périodes marquantes de sa vie ?)

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