Aldric Clairville [En attente de modifications]

Aldric Une petite citation

◈ Identité ◈

Nom : Clairville

Prénom : Aldric

Age : 37 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Rang : Barde/conteur/poète, issu du peuple.

Lieu de vie : Marbrume, principalement quartier portuaire. Aldric ne possède pas de maison à lui. Hébergé là où il peut principalement.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Carrière de l’Érudit, rang 1.
+1 INT / +2 HAB / + 1 CHA

Compétences et objets choisis : Alphabétisation / Narration / Baratin / Bas fonds

Un coutelas / une mandoline abîmée.

◈ Apparence ◈

La vie d'itinérant et ses difficultés ont marquées l'apparence d'Aldric. Il semble plus âgé qu'il ne l'est, les cheveux et la barbe blanchis trop tôt, les traits marqués et les rides un peu trop creusées sont les témoins d'un style de vie baigné dans l'excès et l'errance.
Il arbore des vêtements chics et usés, ayant dû lui valoir une fortune quinze ans en arrière. Des vêtements de jeune nobles d'un autre âge, troués et s’effilochant à force d'avoir été portés et rafistolés cachant difficilement la saleté et la pauvreté du poète.

Oui, l'apparence d'Aldric témoigne de son style de vie. Tantôt riche, tantôt miséreux, il se donne beaucoup de mal pour conserver une illusion qui ne dupe personne de posséder l'apparence soignée de ceux qui sont aisés.

Ses yeux sont vifs, perçants. Il aime les plonger dans le regard des autres.

Quelques bagues, anneaux d'argents comme les nobles portent parfois à l'oreille, et colliers brillants viennent parfois compléter son apparence. Cadeaux de bienfaiteurs, vols, ces bijoux souvent rapidement troquées contre quelque manière de s’enivrer l'esprit et le corps.

Des cicatrices de formes et tailles variées couvrent son corps, souvent témoignant des bagarres de rue alcoolisées dans lesquelles il se complaît souvent lors des moments où il vit près du bas-peuple.

Il marche toujours à l'aide d'un bâton, et porte sa mandoline abîmée dans le dos.

Cependant, éduqué aux codes de la haute société, Aldric saît se vêtir convenablement lorsqu'il travaille pour des nobles, lui-même préférant de loin ce style de vie.

◈ Personnalité ◈

Aldric, avant tout, aime profiter de l'existence. C'est un hédoniste, que l'ennui et la routine insupportent. Il aime par dessus tout le luxe, et essaie en permanence de trouver de riches mécènes chez qui s'installer.

Son talent pour la poésie et la narration, sa capacité oratoire sont ses plus grands atouts. Très jeune, il découvrit que raconter des histoires lui permettait de captiver l'audition. Son goût pour la nouveauté le poussait toujours à s'empêtrer dans des situations qu'un regard objectif peinerait à croire, et dont ses mots, ses mensonges et ses histoires le sortaient toujours. Il ne lui fallut pas longtemps pour découvrir comment exploiter ce talent, et surtout, que beaucoup aimaient l'entendre raconter ses histoires, teintées de vrai et de faux.

Ce talent, que beaucoup lui reconnaissent, n'est pour lui qu'un tremplin pour vivre.

La richesse qu'il recherche avec autant d'avidité, il l'a eu, à plusieurs reprises. A chaque fois, la fièvre de l'or l'emporte, et quelques nuits suffisent à dépenser, en vins, drogues, bonnes nourritures et galante compagnie le fruit de son travail.

Sa malhonnêteté le précède parfois. La plupart des nobles pour lesquels il a travaillé ayant fini par le congédier pressement, certains seigneurs l'ayant -non à tort- accusé d'avoir volé l'argenterie et les bijoux, de flirter avec les dames de la cour, d'avoir dérobé la pureté de la fille d'un riche fermier, de revendre des vins dérobés aux riches dans les bas quartiers. D'aucun le soupçonnèrent même d'avoir introduit à la cour d'une riche famille des potions psychotropes, mais personne ne put le prouver.

Aldric porte un regard cynique sur le monde. Il tâche de parcourir l'existence sans regrets, et sans complexes. Il justifie souvent son mode d'existence par la phrase "je veux vivre".
Très analytique, capacité qu'il dut développer par sa profession, il porte en permanence sur les choses un regard parfois bien trop mental, et bien trop peu émotionnel.

Escroc invétéré, il ne peut cependant lui-même s'empêcher de faire naturellement confiance.

Bien que croyant en la Trinité, le poète ne s’est jamais perçu comme très proche des dieux, se contentant d’essayer de vivre loin de leur courroux, et de celui de leurs représentants.

Grand séducteur, Aldric aime la compagnie des femmes. Il aime à prétendre considérer leur beauté comme l'une de ses sources d'inspiration. Romantique et volage, il lui arrive de changer de muse plusieurs fois par mois. Ceci dit, inutile de lui faire croire l'inverse, chaque fois, c'est l'Amour, le vrai, le seul et l'unique.

Le courage n'est clairement pas l'un des traits que l'on peut lui reconnaître. Capable de supporter des situations très inconfortables, il cherchera avant tout à sauver sa propre vie. Aldric n'est clairement pas un héros, et ne cherche pas à l'être. Être un grand homme n'a jamais été la préoccupation première du poète. Il aime à raconter leurs histoires, mais souhaite une vie faite de plaisirs avant la grandeur.

Souvent confronté au froid et à la faim qu'accompagnent la vie des pauvres, il a prit l'habitude de consommer à très haute dose de l'alcool et des drogues ouvrant ses sens aux plaisirs artificiels, habitude qu'il conserve lors de ses passages dans de nobles demeures.

Malgré tous ses défauts, Aldric possède énormément de considération pour l'autre, principalement dans ses erreurs et ses défauts. Les pauvres, les éclopés, les menteurs et les rêveurs attirent chez lui beaucoup de sympathie. Il aime particulièrement éveiller dans les yeux des autres les étoiles portées par les récits d'un autre temps. La compassion ne lui fait pas défaut, mais son égoïsme passe souvent en premier.

◈ Histoire ◈

"Mon histoire, petit, tu veux réellement que je te raconte mon histoire à cette heure ? mais tu sais, petit, il ne faut jamais demander son histoire à un conteur. Pourquoi, tu me demandes ?
Sais-tu ce qui définit un conteur ?
Un conteur est un menteur.

Mais soit, assieds-toi bien, ressers-moi un peu de vin, et je vais te raconter. "

Comme beaucoup de fils de pêcheurs, Aldric est né dans l'une des maisons du quartier portuaire. Par chance, il évita l'une de ces maisons-taudis, dans lesquels s'entassent les familles de ceux qui ont moins.
Son père, homme bourru et roturier, avait réussi à tenir une affaire de pêche qui rapportait suffisamment pour employer quelques personnes.
La mère du jeune homme occupait la fonction de nourrice pour les enfants d'une riche dame de la ville. Elle fut préoccupée par l'enseignement qu'elle pourrait porter à son fils, et souhaitait que celui-ci maîtrise l'art des lettres et de la parole. La situation de sa mère, fort appréciée par la cour pour qui elle travaillait, lui permit d'engager un précepteur au jeune homme.

"Ah, petit, comment veux-tu que je te parle de ce génie, ce vieux salaud ? quand ma mère est arrivée, avec ce vieux chez nous, j'ai voulu m'enfuir. Il puait le vieux noble, cette odeur de renfermé masquée par trop de parfum. Ma mère l'a aidé à se diriger vers la chaise, j'ai compris qu'il était aveugle. Je me souviens que je voulais retourner jouer dehors, essayer d'attraper des chats ou de voler quelque chose au boulanger avec mes amis."

Deux soirs par semaine, le vieil homme enseigna à Aldric l’art des lettres. Mais aussi, l’art de la pensée et de la réflexion, l’art de la rhétorique. Il ouvrit au jeune homme une porte sur le monde, et alluma en lui ses désirs de voyage.
Sûrement, ce vieil aveugle joua aussi un rôle sur l’aspect débridé du jeune homme, lui communiquant un goût certain pour l’excès, prenant parfois la place de père de substitution, lettré et intellectuel, dans la tête du garçon.

Aldric apprit à maîtriser les histoires et les vers, les chants et les légendes. A l’âge de quinze ans, il partit explorer là où il pouvait, les contrées proches. En quête permanente d’histoire, il écoutait les récits des itinérants, des soldats et des nobles, des religieux et des paysans. De ses pérégrinations naquit un intérêt toujours croissant pour les plaisirs de l’existence.

Apprenant à transformer la vérité, mêlant l’humour et l’épique, transformant sa propre vie au gré des années, il passa de barde jouant pour un repas dans une taverne à poète aimé et renommé de nobles familles.

Il se découvrit alors un amour pour le luxe et l’argent, amour qui le poussa souvent à quitter précipitamment les familles pour lesquelles il travaillait, les poches au passage remplies de l’argenterie de la demeure.

Le temps passa, la vie allant d’une chambre luxueuse à une dalle inconfortable sous un pont. L’attrait de la richesse, l’accès facile aux plaisirs et l’immédiateté de la ville poussèrent Aldric à se rendre à Marbrume, bien avant que ne vint le fléau des Fangeux.

"Tu veux que je te parle de l’arrivée des Fangeux. C’est pour ça que tu ne dis plus rien, maintenant, et que tu m’écoutes.
Lorsque sont parvenues les rumeurs, concernant le fléau, beaucoup n’y ont pas cru. Moi, j’étais avide de ces histoires. De quoi faire trembler les bourgeoises dans leurs salons. Aux tavernes, j’écoutais les paysans me raconter leurs histoires. Et je m’en délectais. Ainsi, je me racontais à mes hôtes, fuyant devant ces créatures sordides et malsaines, dépeignant toujours une ambiance de mort et d’abomination. Et les bourgeoises tremblaient et gloussaient, croyant que je leur racontais des légendes.
Mais j’ai toujours su que quelque chose était vrai. La peur ne s’invente pas, et elle se lit dans le regard. Et ceux dont je volais les histoires, mon petit, la peur dans leur regard était réelle."

Depuis l’arrivée des Fangeux, Aldric cherche par dessus tout à gagner les faveurs d’un puissant seigneur, cherchant à se mettre à l’abri derrière de hauts remparts. Suivi par sa réputation, il cherche à tout pris à retrouver de l'or et du confort, et par dessus tout de la sécurité. La misère ambiante le pousse cependant à accepter n'importe quelle situation, contre une bouteille de vin et un morceau de pain.

◈ Derrière l'écran ◈

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Modèle de fiche codé par Aure et Séraphin Chantebrume

Dernière édition par Aldric Clairville le Ven 12 Juil 2019 - 17:45, édité 2 fois

Bienvenue à toi parmi nous o/

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Bienvenue parmi nous et bon courage pour la rédaction de ta fiche!

Bienvenue a toi o/

Bonsoir et bienvenue parmi nous Aldric :mrgreen:

Je vais être la modératrice en charge de ta fiche. Il y a quelques modifications à faire avant de pouvoir espérer un passage en couleur, rien de particulièrement ardu rassure toi. Pour plus de facilité et par habitude, je vais reprendre catégorie par catégorie. N'hésite pas à me citer les modifications que tu vas effectuer par la suite.

Allons y :

• Identité :
- "AGE : 37 ans et célibataire" => concrètement à cette époque cela risque de poser problème. Tu risques d'avoir une très très très forte pression sociale, voir même une réputation négative auprès du clergé. La trinité encourage +++ le mariage. Je ne peux que te conseiller soit de diminuer pas mal l'âge de ton personnage, soit de le rendre veuf.

- "LIEU DE VIE : Marbrume, principalement quartier portuaire. Aldric ne possède pas de maison à lui, habitant la plupart du temps chez les familles nobles qu'il " => Il me manque une partie de la phrase et pour la fin ce n'est pas possible, les bardes c'est clairement des membres du peuple, certainement pas vivant chez les nobles.

- COMPÉTENCES ET OBJETS CHOISIS : Alphabétisation => Il faut retirer la compétence Alphabétisation, tu es un membre du peuple et comme 98% du celui-ci tu ne sais ni lire, ni écrire. Il faut bien noter qu'à l'époque ce n'était pas du tout dans les mœurs la transmission écrite, il n'y a donc rien de honteux à ne pas savoir lire ou écrire.

• Description physique :

- " Cependant, éduqué aux codes de la haute société, Aldric saît se vêtir convenablement lorsqu'il travaille pour des nobles, lui-même préférant de loin ce style de vie." => Non, non en tant que barde, tu n'as aucune éducation vis à vis de la haute société, tu es un membre du peuple.

• Description psychologique :
- ." Il aime par dessus tout le luxe, et essaie en permanence de trouver de riches mécènes chez qui s'installer. " => Là encore si tu parles de la noblesse, cela risque d'être très compliqué. Un barde n'a pas très bonne réputation, loin de là, autant on peut l'utiliser, autant l'avoir avec soit, chez soit, pour la noblesse et les hauts bourgeois clairement pas. Les oreilles indiscrètes, les raconteurs, c'est mieux de conserver ça loin de soit.
- " La richesse qu'il recherche avec autant d'avidité, il l'a eu, à plusieurs reprises." => Jamais il n'est devenue riche, un barde n'est clairement pas riche à aucun moment.
- "La plupart des nobles pour lesquels il a travaillé " => Alors je ne sais pas c'est quoi cette obsession avec la noblesse, mais clairement non.... Tu ne travail pas pour la noblesse, peut-être très rarement le temps d'une soirée pour amuser la galerie, mais... c'est tout...
- Il me manque les fangeux, attention également avec la trinité, le côté volage si tu veux, mais ça doit pas être si simple que ça, puisque c'est interdit par la trinité et que la population comme à l'époque est très très très croyante.

Note : Je pense globalement que tu ne cibles pas le quotidien d'un barde sur Marbrume, comme expliqué précedemment, un barde est un membre du peuple, il ne fréquente pas les hauts bourgeois, ni même la noblesse, du moins en tout cas à de très rare occasion. Il ne peut donc pas avoir de lien spécifique avec eux. Au contraire, la noblesse n'apprécie pas ce type d'individu qui base quand même son travail sur le raconteur des affaires croustillantes qu'il arrive à débusquer. Donc le niveau de richesse de ton personnage est plutôt "instable", ça dépend de où il arrive à se produire, où on l'accepte, où on lui fait des dons. Il n'a pas un salaire quotidien ou un employeur régulier (a moins d'avoir certains accords dans les tavernes, établissements de luxures ou autres). Du coup, jamais il n'est riche, jamais il ne peut s'offrir des vêtements luxueux, ou des bijoux luxueux, ça peut être une de ses inspirations, mais c'est très très loin d'être acquis.

Sur Marbrume, quand le personnage commence, il commence le plus bas possible, pour pouvoir par la suite augmenter au travers des réputations (que le staff gère et qui vont augmenter au fil de tes participations aux évents, aux quêtes, aux missions, à la vie du forum)

• Histoire :
- "La mère du jeune homme occupait la fonction de nourrice pour les enfants d'une riche dame de la ville" => ça j'en doute très fortement, déjà par la noblesse/bourgeoisie va plus aller vers le clergé et/ou des précepteurs, mais des précepteurs sachant lire et écrire, avec une éducation haute et pas une femme de pêcheur.
- " La situation de sa mère, fort appréciée par la cour pour qui elle travaillait, lui permit d'engager un précepteur au jeune homme. " => ça non plus c'est possible, fils de pêcheur tu roules pas sur l'or, donc non, les enfants des membres du peuple n'ont pas de précepteur : exit l'apprentissage de la lecture et de l'écriture (en plus enseigné par un aveugle.... non, à retirer toute cette partie)
=> Toute la partie avec le noble et la lecture, l'écriture, l'apprentissage est à retiré

Note : En fait il vient bien rester dans l'idée qu'on ne mélange pas les torchons et les serviettes, surtout avant la fange. Donc la noblesse reste avec la noblesse, la bourgeoisie avec la bourgeoise, la haute avec la haute, les membres du peuple avec les membres du peuple et les pauvres avec les pauvres. Hormis le clergé qui navigue au milieu de tout ça.

"Aldric apprit à maîtriser les histoires et les vers, les chants et les légendes. A l’âge de quinze ans, il partit explorer là où il pouvait, les contrées proches. En quête permanente d’histoire, il écoutait les récits des itinérants, des soldats et des nobles, des religieux et des paysans. De ses pérégrinations naquit un intérêt toujours croissant pour les plaisirs de l’existence." => ça c'est OK ! Vraiment, c'est même la base, cependant tout doit bien rester en apprentissage oral, rien d'écrit hein !

- " poète aimé et renommé de nobles familles. " => ça du coup bah non, certainement pas même ! Autant le peuple en raffole autant la noblesse, comme souvent c'est les affaires croustillantes de cette classe qui est déformée, clairement pas.

- Il faut absolument que tu développes l'après fange, c'est la partie LA plus importante de ta fiche, parce que tout change du tout au tout. Y a des créatures, énormément de morts, la famine, on s'entasse dans Marbrume, la violence augmente, ton personnage doit avoir encore moins de travail. La noblesse chute tristement. Des nobles avec encore réellement des biens, ca devient très très très rare, c'est vraiment un drame. (A noter que ça fait presque 2 ans que la fange est là, nous sommes en mai 1166.)

BON, comme tu peux le voir ça fait beaucoup de changement, mais c'est surtout parce que ta base n'est pas juste. Tu surestimes le niveau de vie de ton personnage, ou de sa famille, reste bien dans l'idée, comme tu le sous entends parfois : c'est un vendeur de rêve, un personnage qui va amuser la galerie, qui va faire s'amuser des histoires de la noblesse, des bourgeois, déformer. Surtout garde bien à l'esprit que c'est un membre du peuple, donc pas de richesse élevé, pas de très grand lien avec les nobles.

Bon courage pour les modifications

Bonsoir,

Je viens prendre des nouvelles de ta fiche et de ta progression ? Sans nouvelle de toi d'ici vendredi celle-ci sera archivée =)

Si tu as des besoins ou des questions, il ne faut pas hésiter!