Marbrume


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 Cid Laforge [Validé]

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MessageSujet: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptySam 14 Sep 2019 - 11:57





Cid, Qui ne tente rien, n'a rien.




Identité



Nom : Il ne connait pas son véritable nom de famille. Lefondeur, nom qu'on lui a donné lorsqu'il était apprenti. Laforge, nom qu'il s'est donné après l'exode.

Prénom : Alcide. Surnom : Cid.

Age : 28 ans.

Sexe : Masculin.

Situation : Célibataire.

Rang : Avant la fange, métallurgiste et apprenti forgeron. Maintenant, bandit. Natif du duché.

Lieu de vie : L’extérieur, une cabane de chasseurs près de Monpazier, le repère de son groupe de hors-la-loi. Aussi, une petite auberge malfamée lorsqu’il peut, il marchande et troc contre une couche un peu plus confortable qu’un matelas de paille.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Carrière du Bandit des routes
+1 END ; +2 HAB ; +1 INI

Compétences et objets choisis :

4 compétences =
METALLURGIE
TRAVAIL DU METAL
RÉSISTANCE ACCRUE
SURVIE EN MILIEU HOSTILE

Equipement =
Veste, jambière, capuchon et gants usés, le tout en cuir.

Armes = une dague. Un arc, car il passe pour un chasseur comme son groupe de bandits, il a été récupéré. Mais il ne sait pas bien le manier, seulement ce qu’on lui a montré dernièrement. Il reste utile pour l’extérieur, mais il ne maîtrise pas son utilisation.



Apparence



Du haut de ses 1m85, Cid Laforge n'essayait même pas de paraître aimable, il n'était pas là pour ça. Son visage aurait pu passer inaperçu, ne jamais être remarqué, se fondre dans la masse et que tous oublient son existence, avec ses yeux bruns et ses cheveux bruns, si cette tête n'avait pas été perchée sur une telle carrure. Sans compter qu'en choisissant de tresser ses cheveux vers l'arrière, pour ne pas avoir à les couper constamment, il ne passait pas pour quelqu'un de très fréquentable. Tant mieux, il ne l'était pas. Et il n'avait pas de temps à perdre avec des idiots curieux. Ses bras croisés mettaient en évidence la musculature de ce haut du corps couvert d'étranges symboles. Il ne parlait pas de leur signification qui remontait pourtant à une tradition familiale qu'il était fier de partager. Le savoir-faire des métallurgistes et des forgerons était inscrit sur sa peau. Qui reconnaîtrait les symboles pouvait deviner la maîtrise de l'artisan dans chaque étape dans la transformation des métaux.
Le dur labeur, accompli depuis son jeune âge, eut en effet le mérite de sculpter sa silhouette, dessinant une musculature saillante. Il gardait la plupart du temps une légère barbe, par manque de temps et d’envie de se raser de près. Il n’avait jamais été porté sur la coquetterie et encore moins évidemment depuis l’arrivée de la fange. La vie à l’extérieur n’était pas un long fleuve tranquille, ni une promenade de santé. Il gardait cependant une hygiène correcte, du mieux qu’il pouvait.

Ses vêtements, depuis la Fange, n’étaient composés que de cuir, alors qu’auparavant il optait pour des chemises amples. Veste et jambière de cuir, un capuchon pour se protéger du mauvais temps. Des gants usés par le temps également. Pour la saison hivernale, il se revêtit d’une fourrure, par dessus son équipement. Les temps étaient durs, pour survivre, il fallait savoir s’adapter, avec les moyens du bord, tout ce qu’il pouvait trouver -ou voler- d’utile était transformé et réutilisé.

Il portait plusieurs petites cicatrices sur le visage, dues à des bagarres dans des tavernes ou autres. Il possédait diverses autres marques et cicatrices sur le corps, dues à des altercations, des coups et divers stigmates de la vie en extérieur, puis plus particulièrement de la fange. Il avait été griffé à plusieurs endroits, son corps en portait les marques, certaines plus ancrées que d'autres. Il était bien difficile, voire impossible d'y échapper...
Sa voix était assez agréable à l’oreille, grave, juste ce qu’il fallait, hélas troublée par le ton cassant et autoritaire qu’il employait généralement.

Difficile de correctement définir la première impression que les gens pouvaient avoir de lui, sur sa simple apparence physique. Il pouvait être agréable à l’œil, néanmoins, il n’inspirait pas forcément la confiance à autrui. Il pouvait mettre mal à l’aise. Son expression reflétait un caractère fort.




Personnalité



Cid n’était pas toujours belliqueux, il ne cherchait pas souvent le conflit. S’il voyait qu'il était face à une situation compliquée, il allait plutôt attendre un peu que la tension retombe, puis tenter de résoudre le problème autrement que par la violence. Par ailleurs, quelque peu enivré, il n’était pas contre une bonne bagarre. Sans chercher le premier, il savait néanmoins répondre efficacement. Il était parfois facile de le provoquer, surtout si on touchait à son orgueil...
Mauvais penchant pour le sarcasme, sans se plonger dans des logorrhées, il faisait court et efficace. Plutôt patient, pas par charité ni compréhension, mais par économie d’énergie. Il savait attendre le moment opportun, avec un certain discernement, lorsqu’il avait une idée en tête.

Cid s'adaptait facilement à son environnement. Il évaluait les objets par leur utilité et leur utilité seulement. Pour les gens ? C'était pareil. Ses contacts l’étaient pour de bonnes raisons, soit professionnelles, soit ils étaient pourvoyeurs de services. Il était assez difficile de gagner la confiance du métallurgiste depuis l'exode, rares étaient ceux qu'il considérait comme ses amis. Certains diront que c'était le cas des personnes qui vivaient à l'extérieur, mais la vie de hors-la-loi n'était pas pour faciliter les relations sociales. Pourtant, si vous gagniez sa confiance, il pouvait être d'une redoutable loyauté.
Il se montrait très protecteur lorsque celle-ci était gagnée. Protecteur et même possessif. Toucher un cheveu d’une personne sous sa protection ne vous fera hériter que du titre d’ennemi. Il ne trichait pas avec la confiance, il ne jouait pas. Déçu, trahi, il vous le fera payer au prix fort.

Son histoire l’a rendu solitaire, il s’est retrouvé seul, abandonné par ses parents, mis de côté par la vie et la force des choses. Il ne voyait pas grand monde, pas beaucoup d’échange, pas de partage. Il avait simplement apprit de la famille qui l’avait accueilli comme apprenti, les rudiments du métier, il trouva en Geralt Pyrit, un mentor. Peu à peu, les choses allaient évoluer, avec le temps il apprit à retrouver une famille, des gens de confiance.
Même après l’exode et le lien perdu, il continuait à envoyer de la nourriture, par le biais d’un homme qui apportait un paquet, parfois un lapin ou un faisan. Les Pyrit ne savaient pas qu’il s’agissait de lui, le croyant mort. Mais il agissait ainsi parce qu’il savait d’où il venait, ce qu’il savait et de qui il le tenait. Il serait toujours redevable à cette famille, même dans l’ombre.

Il croyait aux Dieux, il suivait les lois de la Trinité, sans être le plus fervent des fidèles. Il priait cependant et son rythme de vie était guidé, pas uniquement par le soleil, mais aussi par les sons du temple. La religion avait une part essentielle dans la vie de la grande majorité des petites gens, il n’en faisait pas exception.
Il était en particulier guidé par Rikni, en tant que combattant réfléchi, suivant la vie en extérieur rythmée par le cycle jour/nuit, surtout en présence de la Fange.

Vis à vis de la Fange, il pouvait présenter un certain cynisme. Malgré les imposantes contraintes que celle-ci engendrait, peut être était-elle finalement un mal pour un bien, venait abolir les lois d’une monarchie, d’un système inégalitaire. Le surplus des richesses chez les nobles, l’abondance, le luxe… auraient entraîner le vice. Des vices désapprouvés par les Trois. L’apparition de la Fange rendait les inégalités moins palpables. Ils étaient tous, plus ou moins égaux devant elle, devant la mort. Les richesses s’amenuisaient et le besoin du troc, des artisans, des paysans, ce rapprochement vers la terre nourricière était inévitable.Les nobles, au fond, n’avaient petit à petit que leur titre. Pour survivre et continuer d’exister, ils devaient apprendre à se tourner vers le communautarisme, une aide exigée pour reconstruire, rebâtir, surtout après l’invasion de la cité de Marbrume. Un pas en avant vers la reconstruction personnelle et spirituelle.




Histoire



Avant la Fange


Alcide est né en 1138, il ne connaît pas le jour exact de sa naissance, ni son de famille. Son père est mort, sans qu’il n’ait eu le temps de le connaître. Sa mort fut douloureuse, la maladie l’emporta. Un ergotisme gangreneux. Bien sûr, il l’ignorait. Il savait simplement ce que sa famille adoptive lui avait apprit, qu’il avait été déposé dans un petit temple d’un village. La mère, bien trop pauvre pour pouvoir nourrir une autre bouche de plus, au lieu de lui donner la mort, elle avait préféré le confier. Elle était certainement morte quelques mois, voire quelques années après. Alcide était orphelin, mais il trouva refuge auprès des Pyrit. Ils avaient qu’une fille, désireux depuis longtemps d’avoir un fils, c’était une aubaine pour eux. Le temple fut soulagé de confier l’enfant à cette famille de commerçants assez prospères, ils ne s’en sortaient pas trop mal, connus et respectés dans les environs. Ainsi, Alcide ‘lefondeur’ comme il fut surnommé, apprit le travail du fer, la métallurgie. La fonderie était son domaine, son poumon. Dans la bâtisse adjacente, c’était la forge. Le père Pyrit lui enseigna les rudiments du métier, comme à son propre fils. Ce dernier, qui par ailleurs, naquit tardivement. Aux quinze ans de Cid, Elias vit le jour. Le dernier de la famille Pyrit.

Cid fut assez proche d’Eurybia, ils avaient que trois années de différence, ils s’amusaient souvent ensemble, y compris chez les Tourbechai, afin de jouer avec les enfants ou aider pendant les activités viticoles. Il y avait beaucoup à faire au Labret. Alcide savait qu’il devrait donner plus que les autres, travailler encore plus. Pour remercier ces personnes qui l’avaient pris sous leur aile, avoir un toit, de la nourriture, un métier, un avenir. Il en serait reconnaissant à jamais.

Même si Eurybia jalousait parfois la qualité d’apprenti de Cid, elle l’appréciait tout de même, à sa manière. Ils grandirent ensemble, mais pas comme des frères et sœurs. Il y avait cette barrière entre eux, ce lien indéfinissable, qui pourtant se logeait dans sa tête.
Encore plus tenace lorsqu’ils marquèrent chacun la peau de l’autre. Les divers symboles sous forme de tatouages définissaient le métier de métallurgiste, c’était une pratique ancestrale dans la famille. Elle représentait la qualité du travail de l’artisan, son savoir-faire. Et encore plus, cela marquait son appartenance à cette communauté, il était marqué comme eux, il faisait comme parti de leur clan. Ce sentiment était puissant, indestructible. Il savait qu’à partir de ce jour, il leur serait fidèle. Il leur jurerait protection.

Alcide et Eurybia étaient ensemble, ils s’aimaient, à l’abri des regards et jamais de gestes d’affection devant les parents, évidemment. Cela ne les empêchait pas de profiter des rares moments où ils se retrouvaient seuls, à l’atelier ou à la fonderie. Ou encore, sur le chemin les menant chez les Tourbechai par exemple, pour aller chercher du vin ou amener du matériel, pour l’entretien des vignes.

Évidemment, cette situation ne pouvait pas durer éternellement. Les remarques appuyées d’Aline laissaient entendre qu'elle connaissait mieux sa fille, que cette dernière pouvait le croire. La suite logique n'était-elle pas un mariage après tout ? En tout cas, Cid en était persuadé. Ce fut donc tout naturellement, le 23 Mars 1164, qu'il décida de lui demander sa main, alors qu'ils marchaient bras dessus bras dessous, en rentrant à Najac après la saison viticole.
Il était loin de se douter que l'intéressée ne partageait pas réellement cette perspective. Néanmoins, non contente de le laisser sans réponse, elle partit pour Marbrume le lendemain. Le choc fut brutal, une douleur lancinante dans la poitrine. Un abandon. Un de plus.



Les premières rumeurs


Geralt Pyrit avait été clair là dessus, il ne laisserait pas la forge que ses ancêtres avaient construite, il y avait de cela des générations, sous le prétexte que trois guignoles et un petit nobliau avaient attrapé une maladie.... Personne ne les avait donc prévenu que la vermine ramenait les saloperies ? C’était ridicule, des histoires de bonnes femmes. Aline, son épouse, restait silencieuse. Le forgeron n’avait pas pour habitude de s’emporter et encore moins de dénigrer la gente féminine. Mais plus que ses propos, c’était le changement de comportement de son mari qui l’alertait. Il lui rappelait leur fille, tête de mule, dans le déni. Et ça, ce n’était pas bon pour eux, pas bon pour le petit. Elle implorait Cid de son regard ambré, comme si elle voulait qu’il fasse quelque chose, n’importe quoi. Il se contenta d’acquiescer pour qu’elle cesse, juste qu’elle cesse de lui faire ces yeux-là, qui lui rappelaient une absente. Etait-elle au courant ? Etait-elle en sécurité ? Ou comme Geralt, elle refusait purement et simplement les rumeurs ? Lui n’y croyait qu’à moitié. Les bruits qui couraient avaient toujours une base de vérité, alors si Geralt ne pouvait s’y résoudre, Cid lui devait se charger de leur échappatoire avant que cela n’arrive réellement. Il réfléchissait déjà à tout cela, alors que le ferronnier continuait à protester. Parler était une perte de temps, surtout à quelqu’un qui fait la sourde oreille. Il sortit de la pièce pour s’épargner la tension de la querelle, il avait besoin de réfléchir au calme. Rassembler le nécessaire, rien de plus. Emmener des denrées impérissables. Le silence ne fut que de courte durée, sur ses talons, Aline était déjà devant lui et le prit par les épaules.

« Je t’en prie il faut que tu lui parles… Il ne se rend pas compte... »

Elle ne lui avait jamais paru aussi petite qu’à ce moment où l’inquiétude tirait ses traits et où il apercevait pour la première fois des cheveux blancs dans sa crinière brune. Il était très facile pour lui d’échapper à ses yeux brun clair. Il n’avait qu’à relever le menton pour observer l’horizon. Il la surplombait. Indélicat pour elle, mais toujours moins douloureux que d’affronter son regard. Son centre de gravité bascula d’un pied à l’autre, irrité.

- « Ça ne sert à rien de parler, Aline. Il a pris sa décision. »

Les petites mains le lâchèrent, la dame Pyrit abandonnait. Si même Alcide refusait de lui faire entendre raison, quels choix lui restait-il ? Le métallurgiste sentit sa détresse, et ce fut à son tour de la saisir par les épaules.

- « Ça ne veut pas dire qu’on ne doit pas se préparer à partir à la dernière minute. Il nous faut des vivres, quelque chose qui ne pourrit pas facilement. De quoi affronter le mauvais temps aussi, juste le nécessaire. »

Elle soupira, apparemment soulagée, avant de le prendre dans ses bras. Surprenant, elle qui avait un caractère assez peu tactile. Il fut étonné de ce contact. Il avait été leur petit apprenti si longtemps. Ils lui avaient toujours dit quoi faire et comment le faire. Maintenant c’était à son tour de prendre le relai, de les aider, les soutenir. Il avait l’âge de partir pourtant, mais il était toujours là, avec eux, présent pour aider à la forge.
Elias, le cadet du couple Pyrit, l’admirait, cherchait à lui ressembler. Ce n’était pas plus mal.

« Tu aurais déjà dû trouver une petite femme Cid. Depuis longtemps. »

- « Je l’ai déjà trouvée, Aline… »

« Elle est partie Alcide » dit-elle fermement. « C’est terminé. J’aime ma fille, mais elle est tête de mule, pire que son père. On se demande à Najac et à Usson ce qui ne tourne pas rond chez toi. »

Son petit visage anxieux avait retrouvé son autorité et cherchait un contact visuel qu’elle ne trouvait pas. Alcide avait déjà tourné la tête, fuyant la main maternelle qui se posait sur sa joue. Il refusait d’entendre. Elle allait revenir. S’excuser. S’expliquer.

« Oublie-la et prend une femme. Tu mérites bien ça. Dépêche-toi. Les Trois n’attendent pas. » acheva-t-elle, avant de retirer sa main et de le laisser à ses réflexions.



L’arrivée de la fange à Najac


Il l’avait répété plusieurs fois à Elias, pour s’assurer qu’il ait bien compris. Si quelque chose arrivait, il faudrait partir aussitôt. A treize ans seulement, le petit avait pris un regard grave en hochant la tête, comme pour faire comprendre qu’il était prêt à assumer les responsabilités d’un chef de famille. Un bon gamin. Cid l’attrapa par le cou, coinçant sa tête sous son bras pour lui frotter énergiquement le crâne, alors que l’adolescent se débattait en vain.

« Les garçons ! M’en faut un pour m’fondre ça, un pour aller chercher l’fer ! » grogna le vieux forgeron, en lançant un regard en biais sur la carriole qui servait habituellement à transporter le fer. Elle était remplie de choses qui n’avaient rien à y faire. Cela faisait deux jours que des objets disparaissaient dans la baraque et tout le monde sauf lui semblait au courant. Il n’avait pas que ça à faire lui, de ranger.
- « Je vais prendre la charrette de la fonderie. Toi, bonhomme, tu me fonds ça et je viendrai voir ce que ça donne, d’accord ? »

Le village était particulièrement animé ce matin-là, la petite place où se tenait le marché était bondée, ce qui rendait l’accès à l’entrepôt difficile. C’était certainement le pire moment pour vouloir y aller d’ailleurs, car bon nombre de personnes revenant de leurs achats avait voulu faire d’une pierre deux coup et récupérer d’autres marchandises en passant. Des regards pesants s’attardaient sur lui, il les ignorait. On parlait de lui, il ne voulait pas entendre. La file avançait lentement et il allait déplacer son fardeau quand...

« Hé, Alcide ! »

Le visage aux traits de poupée de Lucile était apparu dans son champ de vision. Son sourire niais n’échappa pas au colosse qui contint son irritation. Elle avait le don pour s’approcher de lui sans prévenir, surtout quand elle ne le voyait pas accompagné. Pas méchante, mais collante, beaucoup trop collante.

- « Hé… Lucile. » répondit-il, aussi aimablement qu’il put sans pour autant y donner trop d’efforts.
« Salut ! Je me demandais si tu allais fêter le bal de moisson avec quelqu’un cet été ? »
- « Ah ! Non, je… »
Elle ne lui laissa même pas le temps de chercher une excuse valable pour contrecarrer sa question.
« Tu veux bien m’y accompagner ? Les filles ont toutes un cavalier, sauf moi et… »
- « Écoute. Lucile, je... »

« ILS SONT FOUS ! AIDEZ-MOI ! »
Ce n’était pas Lucile cette fois, ni lui, mais quelqu’un avait définitivement détourné l’attention.
- « Qu’est-ce que… »

Un hurlement strident retentit. Dominant la foule, Cid repéra rapidement d’où provenait l’appel de détresse. La femme avait été projetée au sol par trois individus maigres, mais foutrement rapide. En quelques instants, vision d’horreur, elle n’était plus qu’un corps égorgé, éventré, défiguré. Les créatures se jetaient déjà sur les spectateurs, stupéfaits, pour leur infliger un sort tout aussi funeste. Ce fut alors un mouvement de foule qui agita les présents, d’autres cris s’élevèrent. La panique gagna rapidement la foule.

« ILS SONT LA ! ILS SONT LA ! »

Elias. Aline. Geralt. La forge. La charrette. Maintenant. Ses pensées fusaient dans son esprit, toujours pour revenir à l’évidence : il ne pouvait pas traverser le marché. Il allait devoir contourner le village pour atteindre la demeure des Pyrit. Y arriverait-il avant les créatures ? Son cerveau se demandait encore. Son corps, lui, s’était déjà mis à courir. Ils étaient sa seule famille. Coupant à travers champs et bois, ignorant les ronces qui l’égratignaient, manquant de trébucher plusieurs fois, il arrivait à hauteur de la forge. La porte était ouverte. La charrette n’était plus là. Il devait vérifier s’ils étaient vraiment partis. Mais un homme sortit de la bâtisse, en guenilles, les yeux roulants dans leurs orbites, du sang frais sur son menton, son torse, ses mains. Il se mit à courir dans sa direction, quelque chose le percuta avant de le dépasser. Ses membres n’avaient pas besoin de disserter pour comprendre que courir était désormais une question de vie ou de mort. En réalité tous ceux de l’autre côté de la place avaient suivi sa fuite. Quelqu’un l’avait rattrapé et s’agrippa à son bras. Lucile. Il ignorait ses cris paniqués. L’homme fou s’était jeté sur la personne à côté d’elle, une de ses amies. Son visage potelé restait figé dans une expression d’horreur, sans pouvoir détacher ses yeux de la scène. Cid la traînait désormais par le bras, sans pour autant ralentir son allure. Ralentir c’était mourir. Ceux qui tombaient se sacrifieraient pour eux.



L’Exode

Et nombreux furent ceux qui tombèrent. Les créatures ne furent que la première vague de mort qui s’abattit sur le Morguestanc. Ce n’est que lorsque la vague sembla se retirer que le pire restait à venir. Les tombés se relevèrent, grossissant les rangs de ce que les survivants appelaient la Fange. Tous semblaient espérer qu’après ce village, le cauchemar s’arrêterait. Seulement après ledit village, ils étaient plus nombreux encore à dévaler les terres à la recherche de victimes.

Elle pleurait. Voilà un bon moment qu’elle pleurait et personne ne disait rien. Peut-être que personne n’en avait la force. D’ailleurs lui-même avait la gorge trop sèche pour gaspiller sa salive pour ça. Il était certain que s’il lâchait sa main, elle allait s’arrêter là, au bord de la route et y attendre son sort, comme si ses larmes pouvaient changer son destin. Plus que de la patience, il lui avait fallu toute son énergie pour s’isoler mentalement de la jeune fille et être imperméable à sa détresse. Chacun avait autre chose à penser, quelqu’un d’autre à pleurer, chacun se murait dans son silence, ils restaient groupés et s’adaptaient à la marche la plus rapide. Celle de Cid en l’occurrence. Ils n’avaient rien à manger, ils buvaient quand le chemin se rapprochait d’un ruisseau.

« Passons la nuit ici, » proposa un homme. « Il faut dormir. »

Tous acquiescèrent silencieusement. Lucile avait arrêté de pleurer, non pas parce qu’elle ne voulait plus, mais parce que son corps ne le permettait plus. La déshydratation et le manque de ressources énergétiques auxquelles elle était en proie commençait à l’affaiblir. Un barbu, l’un des seul à avoir un couteau d’ailleurs, s’était chargé de faire du feu. On le devinait chasseur à son arc et à son carquois. Maintenant qu’il y réfléchissait, il lui semblait l’avoir vu vendre ses peaux au marcher. Chasser n’était pas vraiment au programme, ils n’avaient pas le temps. Mais il avait su repérer des baies comestibles et en avait rempli un baluchon de tissu qu’il se contenta de faire passer. Puisque le silence régnait, on pouvait entendre le gargouillement, témoin de la faim qui les tiraillait tous. En voyant que le chasseur n’en prenait que quelques unes, tout le monde décida d’un accord tacite de se rationner. Chaque baie était savourée longuement mâchée avant d’être enfin avalée. La nuit tombant, l’atmosphère s’était grandement rafraîchie. Aussi lorsque la petite pleureuse se blottit contre lui à la recherche de chaleur, il ne la repoussa pas. Combien de najaciens étaient morts ? Combien parmi ceux qu’il connaissait ? Et à Usson ? Où étaient les Pyrit ? Avaient-ils eu le temps de fuir avec leur charrette ? Quel idiot il avait été de croire que c’était une bonne idée de s’encombrer d’une carriole, quand eux qui étaient sans rien avaient déjà du mal à semer les créa…

« ...aAAaaRGgh ! »

Ils étaient déjà là. Point de répit pour les morts. Le groupe s’éparpillait aussitôt, ceux qui avaient eu le malheur de prendre la mauvaise direction furent ceux qui laissèrent une chance aux autres de survivre. Peu importe la faim, la fatigue, lorsque l’adrénaline se déverse dans vos veines à l’approche de la mort imminente, le corps trouve des ressources là où il ne pensait plus y en avoir. N’y tenant plus, certains s’étaient écroulés au bord du chemin.
Depuis le début de la fuite, le métallurgiste restait silencieux à la plupart des paroles de Lucile, au point qu’elle n’essayait même plus d’obtenir une réponse. C’était tout ce qu’il avait espéré d’elle, qu’elle lui foute la paix. Sa voix aiguë lui était de moins en moins supportable, surtout quand c’était pour énoncer des évidences ou des stupidités.

« Cid… On devrait les attendre. » suggéra prudemment Lucile. Cette fois, l’irritation était à son comble. Pourquoi s’emmerdait-il à la garder en vie celle-là ? Avait-elle une quelconque utilité au groupe ? Elle était bonne à rien, elle économisait une couverture tout au plus. Il n’essaya même pas de cacher son agacement et s’arrêta subitement en attrapant la main qu’elle avait posé sur son bras avec plus de force qu’il ne l’eut voulu.

- « S’arrêter, c’est prendre le risque qu’ils nous rattrapent. Parler, c’est prendre le risque qu’ils nous entendent » siffla-t-il entre ses dents. Son ton bas son air menaçant ne cachaient pas sa colère. « Tu veux mourir, Lucile ? Est-ce que tu veux, mourir ? »

Elle fit non de la tête au bord des larmes. Le brun allait reprendre sa marche quand on le poussa violemment.
« Tu t’prends pour qui ? Tu vois pas qu’tu lui fais peur ?! Depuis l’début, tu parles pas, personne te fait confiance, tu… »

Un bon coup dans le nez, lui fit la fermer. L’homme lâcha un cri de surprise en tenant l’arrête de son nez, duquel un flot de sang coulait. Il y avait des gestes beaucoup plus efficaces et concis que les mots dans l’oreille d’un crétin d’humeur héroïque. Toute une partie du groupe avait ralenti pour observer l’altercation.

- « Je crèverai pas en attendant ceux qui se reposent alors que leur famille a besoin d’eux. J’ai pas besoin qu’on me fasse confiance, je suis pas votre chef,! Rappela-t-il à mi-voix, en reprenant un pas rapide.

Et paradoxalement, ils lui cédèrent l’autorité sur ces mots, car ils les trouvaient juste. Ils ne devaient pas survivre pour leur salut, ils le devaient à ceux qu’ils aimaient. Ils étaient des étrangers, ils venaient de devenir une meute. Ils n’avaient en commun qu’une exode forcée et la volonté de retrouver les leurs. Ce ne fut qu’à l’aube qu’Alcide s’accorda une pause, et se laissa glisser le long
d’un tronc d’arbre. Sans un mot, la meute l’avait suivi. Ils s’étaient endormis les uns contres les autres. Ils guettaient à tour de rôle, réveillant le suivant avec une pression sur l’épaule. Était-ce un geste de Rikni qui les protégeaient alors que la nuit succédait à l’aube ? Persuadés que la déesse serpentine leur avait envoyé un message, ils ne tentèrent plus de haltes à la nuit tombée. Cette décision leur permit-elle de survivre ? Rien n’était moins sûr. Ce qui était certain, c’est que cette coïncidence avait renforcé leur foi envers Rikni et chaque reptile qu’ils croisaient les encourageaient à ne pas ralentir.

Leur rythme ne fut pas sans conséquences. Ceux qui fermaient la marche finissaient par se détacher du groupe, et pour le bien de ce dernier, personne ne se résolvait à ralentir. Au fil des attaques, leur nombre s’amenuisaitt encore. En quelques jours de périple, les visages des rescapés s’étaient émaciés, ils étaient crasseux et leurs vêtements en lambeaux. De loin on aurait dit qu’ils faisaient partie intégrante de ce qu’ils fuyaient. La faim avait rongé la musculature du métallurgiste et allégé son pas. Le manque de nourriture rendaient leurs réflexions nébuleuses et gourmandes en énergie. Le mieux était encore de ne penser à rien. La seule direction que prenait leur pas était celle de la plus grande ville fortifiée dans les alentours, Marbrume. S’il y avait encore de la vie, c’était certainement là-bas...




La vie à Marbrume


Les gens s’entassaient, il était difficile de rester près de ceux avec qui Cid était arrivé. Il était épuisé, assoiffé, affamé. Comme beaucoup ici. La misère et l’odeur de la mort proche était présente. Mais il faut réussir à survivre, dans tout cela. Ce chaos ambiant.

Il finit par revoir les Pyrit, heureux de les voir en vie et retrouver leur fille. Mais lui, resta en retrait, amer. Il ne ressentait pas l’envie de se joindre à eux. Il fallait qu’il s’en sorte seul à présent, sans compter sur eux, sans leur aide.
Alcide eut alors un tuyau, Marbrume s’entourait d’eau, l’extérieur demeurait pour l’instant impossible, mais il fallait bien se nourrir. Sans ressources , la mer restait une alternative possible et évidente. La pêche. Il n’était pas pêcheur, mais il allait apprendre. Il y avait de quoi faire, cela resterait un bon moyen de survie, de gagner de quoi ne pas mourir, de contribuer à nourrir la population, afin que lui-même ne se perde pas.

C’était un métier intéressant, bien éloigné de son élément. L’eau remplaçait le feu. Mais Cid n’était pas du genre à rechigner à la tâche. Il s’appliquait alors, redoublait d’effort. Il avait apprit à étendre ses filets, depuis une petite barque, pour ramasser le poisson tant convoité, à même de nourrir une partie de la ville. La petite embarcation n’était pas bien robuste, mais elle suffisait pour le moment à le porter encore lui et un de ses camarades pêcheurs. Ils empêchaient quelques estomacs de se tordre.

Il vivait dans un lugubre taudis, une maigre chambre sous les toits, d’une bicoque entassée à une autre, ou les murs sentaient la moisissure. Il rêvait d’ailleurs, alors qu’il peinait à s’endormir, chaque soir un peu plus, et ce malgré les harassantes journées qu’il parcourait.
Harassantes physiquement, harassantes mentalement. Il avait beaucoup de mal à garder son calme, alors que le capitaine Cabot embauchait les mioches du Goulot, pour une tâche aussi difficile et dangereuse que celle qui était la leur. Des gamins qui tenaient à peine sur leurs pattes, à qui il filait les pires besognes. Il n'était pas rare qu'ils se fassent emporter par une corde lors des tempêtes, frêles qu'ils étaient, les rations qui leur étaient attribuées étaient loin de suffire à des adolescents en pleine croissance, avec une telle activité.
Cabot faisait son commerce sur la mort de ces mioches, rien que pour ça, Alcide lui vouait une aversion rarement égalée.
Ça et le fait qu'il avait le mot dur à l'encontre des Labrétiens. Pourquoi devait-on les aider ces gueux-là ? Marbrume pourrait bien se débrouiller sans eux. La milice devrait plutôt sécuriser l'enceinte de la ville, au lieu que ses soldats soient sacrifiés pour ces sauvages fainéants. Ce qu'il fallait, c'était plus de pêcheurs, selon lui. Ils arriveraient à nourrir tout le monde, c'était sûr ! Habituellement, le fondeur passait outre ces remarques idiotes.
Malheureusement, par une nuit, ce fut la goutte de trop. Les pêcheurs et les mioches étaient partis dormir, ils n'étaient que trois gars à veiller pour les six heures à venir. Comme souvent, c'est aux jeux d'argent qu'on passe sa paye, et évidemment, à ces jeux-là le Cabot était particulièrement bon, ce qui lui permettait régulièrement d'économiser plusieurs salaires de ses ouvriers. Il avait une chance de cocu, l’enfoiré. C'était à croire que ses dés étaient truqués.
C'était l'heure, les deux autres s'affairaient déjà, le brun rangeait le jeu. Alors que le vieux loup de mer levait sa bouteille avec un grand geste, le dé roula au sol sans qu'il n’y prête attention. Encore un six... Cid le fit rouler entre ses doigts sous le regard interdit du capitaine. Encore un. L'employeur commençait à virer au rouge alors qu'il jetait le dé à nouveau. Toujours six.

Leur regard se croisèrent, un putain de tricheur, c’est tout ce qu’il était. Cela ne lui suffisait pas de gagner sa vie sur la misère des autres, de faire cravacher des gamins, de les payer une misère, pour tenter de s’enrichir. En plus, il faisait preuve de malice, pour rafler la mise, encore ce coup ci. Il dénigrait les personnes comme Cid, il ne l’avait pas fait travailler par charité, seulement pour l’utiliser, se servir de lui comme des autres, il n’était qu’un pion sur son méprisable échiquier. Un pauvre gueux, un abruti du Labret qui ne savait pas utiliser sa cervelle, que des muscles. Il allait malheureusement lui prouver que parfois il n’avait pas tort. Alcide était réfléchi, n’agissait pas sous le coup de la colère généralement. Mais il méprisait par dessus tout l’injustice et les arrivistes, ceux qui pétaient plus haut que leur cul, comme cette effroyable petite vermine. Tout le monde était couché, ils n’étaient plus que tous les deux. S’il allait jusqu’au bout de son acte, il devrait quitter l’endroit à tout jamais. Il en était bien conscient. Mais il avait l’intention de le faire, sortir de ce trou à rats, redécouvrir la lumière du jour, car entre ses vieilles bicoques, parfois le soleil ne perçait même plus. La grisaille, la puanteur des murs, le dégoût. Sans tergiverser davantage, il s’approcha rapidement de l’homme, sortant la lame de sa poche. Il l’attrapa férocement et trancha la gorge du vieux loup de mer. Le sang se déversa, il observa le spectacle de ce corps bientôt inanimé, fit un pas de côté, ramassa le peu d’affaires dont il avait besoin. Il essuya ses mains sur un linge tout près de lui et sortit. Il passerait la nuit à se saouler, l’alcool avait ce don miraculeux d’effacer pour un temps le sentiment de culpabilité. De toute façon, est-ce qu’il éprouvait réellement ce sentiment ? Pas vraiment. Cette petite merde avait eu ce qu’il méritait. Il s’enfuirait cependant, inutile d’ameuter la milice à ses trousses, il sera parti, on ne le reverra plus au port.



Alcide était décidé à quitter la cité et sa protection. Il entendit ce matin, l’appel des crieurs publics de Marbrume. Ils envisageaient la reprise du Labret, c’était une excellente opportunité, la possibilité de s’installer définitivement au Labret , quitter cette ville qu’il n’appréciait guerre et surtout, s’éloigner d’Eurybia. Il préférait qu’elle le croit mort, les choses seraient beaucoup plus simples ainsi.

Aux premières lueurs du jour, une troupe conséquente quitta les remparts de la cité, en route vers la reconquête.
La stratégie était bonne, des cors de guerre devaient attirer les fangeux à l’opposer du cortège qui allait en direction du Labret. Mais ça n’a marché qu’un temps, car très vite les créatures ont été attirées par la foule humaine, qui bien que silencieuse était à leur portée, ralentie par leur carrioles. Les pertes furent énormes, les survivants durent se retrancher dans les habitations du Labret pour s'y barricader. Cid avait vu bon nombre de camarades tomber, comme pendant l’exode, ne pas se retourner, ne pas regarder en arrière. Les victimes devenaient alors tristement des dommages collatéraux. Il était impossible de vaincre les créatures, en trop grand nombre. Avancer, fuir et laisser les pauvres âmes derrière. Dans ce cataclysme, il sentit des ongles s’enfoncer profondément dans sa chair, à la jambe. Le fangeux s’était jeté et avait été abattu, certainement par une flèche, il ne la vit pas. La bête avait dû chercher à s’agripper à lui en tombant, lui laissant une marque ancrée sur le mollet. La terreur était telle qu'elle inhibait, pour un temps, la douleur. Son corps ne répondait plus qu’aux signaux nerveux autour de sa plaie brûlante. Alors, il courrait. Pour survivre. Animé par cet instinct de survie et plus rien d’autre. Il fallait aller au bout de l’objectif et sortir de là, coûte que coûte. Il chercherait néanmoins à faire cautériser la plaie, pour éviter qu’elle ne s’infecte. Et ensuite la soigner à l’aide d’onguents et baumes cicatrisants.
Si leur voyage leur avait coûté énormément de vies, il n’avait pas été vain. Plus d’un millier d’hommes parvinrent au plateau, zone cultivable, dernier espoir des survivants en proie à la famine. Toute cette main d’œuvre fut mobilisée dès le lendemain pour ensemencer les champs et fortifier les bâtisses. Le peu de réserves des récoltes retrouvées dans les fermes abandonnées furent envoyées vers Marbrume et les lieux occupés par de nouveaux habitants.
Soucieux de ne pas tomber sur les habitants de Najac qu’il connaissait, l’aurait reconnu, il se porta volontaire directement pour aider à la fortification du Labret du côté des mines de Salers.



Trouver sa place

Salers était un village voisin à Najac, il savait qu’il ne pourrait pas s’y installer durablement. D’une part, car les nouvelles allaient vites sur le plateau, d’autre part, car tout le monde se connaissait. Il ne faudrait pas longtemps aux Pyrit pour faire le lien entre Alcide Lefondeur et Cid Laforge, un faux nom qu’il utilisait depuis l’Exode. Il était étonné que pour l’instant personne ne l’ait reconnu, mais il était vrai qu’il prenait soin de mettre des manches longues pour cacher ses tatouages et qu’il portait les cheveux longs et une barbe fournie depuis l’Exode. Du jeune homme rasé de près et cheveux attachés vers l’arrière, il ne gardait que la taille. Ses péripéties l’avait grandement amaigri, la vie en ville ne lui avait pas réussi. Seule son activité de pêcheur, puis par la suite l’aide qu’il apportait à la mine de Salers en échange de repas, lui permettait de conserver sa musculature.
Que faire alors ? L’idée de rester au Labret, à produire les richesses pour que les petits sang-bleus puissent vaquer à leurs loisirs sans trop perdre le gras de leur panse le révulsait. A Marbrume il s’était senti plus proche de la vermine que des habitants, ici à douze lieux de la cité fortifiée, toutes leurs actions semblaient calculées en fonction de ce qu’elles pouvaient rapporter au duc. Et n’était-ce pas normal après tout.. Désormais, le plateau était presque le dernier rempart des survivants.

D’abord il avait cru que revenir ici était ce dont il avait besoin, cette idée lui paraissait dorénavant farfelue. Tourner la page, changer de vie. Ailleurs qu’au Labret, ailleurs qu’à Marbrume...

Cela faisait bien un quart d’heure qu’ils faisaient semblant de tailler leurs flèches, celle que Pleurard tenait commençait à être trop courte pour être projetée avec un arc. Quel idiot. Les deux chasseurs murmuraient, indécis sur la stratégie a adopter vis-à-vis du gibier. Un bien drôle de gibier.

« On peut pas tous les tuer, c’est qu’des pauv’ gens ça ! »
« Ferme-la Pleurard, on va pas les tuer. On attend juste que c’trou d’balle-là dégage, et on remplit la toile, compris ? Que des lingots, ok... Je veux pas de cette merde de cailloux à fondre là. »
« J’crois pas qu’il va partir, Patron. »

Patron plissa les yeux pour mieux observer le retardataire. Il n’était pas décidé à partir déjeuner avec les autres. Il le vit prendre et dissimuler un lingot de fer dans une cagette remplie de bois. Patron n’étais pas dupe, il savait reconnaître un voleur quand il en voyait un. Et pas qu’un voleur ! Un sourire illuminé lui éclaira le visage, ce type là, c’était une aubaine pour eux !

« Laisse-moi lui parler, quand je fais le signal, tu lui fous un bon coup, mais tu m’le tues pas, compris ? »

Le chasseur approcha d’Alcide, alors que ce dernier s’apprêtait à rejoindre les autres avant qu’il ne reste plus de ragoût.

« Moi aussi j’aurais besoin de ce genre de cageot. Pour des gens qu’en ont plus besoin contre la fange que le duc. »
Les deux hommes se dévisagèrent. L’un se demandait s’il n’allait pas être dénoncé à la milice, l’autre se demandait si son interlocuteur partageait son opinion.

- « Le duc a envoyé sa milice pour ramener la sécurité au Labret. » Répondit Alcide, méfiant.
« Et il se paye lui-même en fer et en grain, pas vrai ? Quel homme généreux ! »

Le métallurgiste avait utilisé un ton neutre et prudent, il ne voulait pas laisser penser qu’il partageait son opinion, même si c’était le cas. Rien ne servait de s’attirer des ennuis. Néanmoins, le chasseur semblait se moquer de ce genre de détails. Il pouvait bien, après tout, ce n’est pas lui qui avait été attrapé à piquer du fer.
Néanmoins, une bonne lame, ça pourrait bien lui être utile…

« Moi c’est Pat. »
Il avait tendu une main, main qu’Alcide prit. Aussitôt, Patron releva la manche de l’avant bras, découvrant ce qu’il cherchait. D’un geste sec, le najacien se dégagea, le regard mauvais pour s’avancer tout près du visage de l’homme, mâchoire crispée. Il était grand mais son antagoniste était plus grand encore.

« Tu crois que j’connais pas les coutumes de vos forgerons ? Ma mère était de najac, petit. Qu’est-ce que tu fous à miner comme un gueux ? Pourquoi tu t’caches ? »

Silence. Ils se dévisageaient de nouveau. Puis, l’évidence. Il n’y a qu’un homme traqué qui pouvait choisir de miner au fond du trou, plutôt que de vivre de ses compétences. Surtout que les artisans du métal étaient rares à l’extérieur depuis l’Exode. Cette rencontre était bien plus intéressante que ce à quoi il s’attendait.

« Si tu veux changer de vie, je te propose de… »

Alcide n'eut jamais l'occasion d'entendre la fin de la phrase, puisqu'un craquement sonore avait résonné dans sa boîte crânienne.
« Au signal, triple andouille ! Qu'est-ce qu'on fait de ça maintenant ? Pleurard embarque-le. Ils penseront qu'il s'est tiré avec la marchandise. »

Ils partirent alors, embarquant avec eux le corps d’Alcide, rapidement et sans attirer l’attention sur eux. Le pauvre mineur sera accusé d’avoir volé le fer, il n’osera alors pas revenir sur Salers. Une aubaine pour les bandits, qui comptaient bien le faire changer, le manipuler, afin de le garder parmi eux. Et si jamais il refusait, il trouverait bien un quelconque autre moyen de pression, sans doute avait-il encore des proches le gueux, une femme même peut être, des enfants, une mère, qu’importe ! Ils trouveraient.
Le chariot n’était plus là, les voleurs l’avaient abandonnée, puis ils s’étaient rabattus sur des sacs en toile pour transporter la marchandise, afin de pouvoir courir et rester discrets.
Ainsi, quelques heures plus tard, Cid se retrouva ligoté, avec un puissant mal de tête. Il ouvrit difficilement les yeux, la vision fut trouble un instant, puis elle se posa sur les fenêtres renforcées et peu à peu s’éclaircit devant les deux bandits. Il était dans une cabane de chasseur, à en croire la vétusté de l’endroit, un repère itinérant il semblerait. Une petite cabane de bois, néanmoins, la porte était solidement barricadée, ils devaient être loin du Labret et de sa fortification. Il y avait quelques cordes accrochées au mur, des bouteilles vides posées nonchalamment sur une étagère, des fioles à moitié vides, une assiette, un petit couteau rouillé déposé à côté. Ses yeux bruns s’arrêtèrent alors dessus. S’il parvenait à l’atteindre, il pourrait tenter de se libérer, assommer ses assaillants et s’enfuir.

« Hé mon gars, j’te conseille d’oublier cette idée. On est à Monpazier ici, en plein milieu des marais. Si tu t’sauves d’ici maintenant, seul comme t’es, sans savoir où tu vas.. Tu vas juste crever. Reste tranquille va et écoute un peu ce que j’ai à te dire. »

Il lui expliqua qu’ils avaient besoin de lui, comme fondeur et forgeron, qu’il pourrait utiliser les forges des petits villages restant actifs, qu’il avait déjà un plan avec un forgeron, qu’il se laisserait amadouer avec un gain qui lui serait profitable, comme un troc. De toutes les manières, il était maintenant coincé. Ces idiots avaient détruit sa couverture au Labret, il était impensable de retourner à Marbrume, puis il n’en avait pas envie. S’il refusait, est-ce qu’il serait dans la ligne de mire de ces hors-la-loi ? Combien étaient-ils, seulement quelques uns selon les dires des malfrats, pas une grande organisation, des bandits qui survivaient difficilement, à la fange et aux aléas de la vie en extérieur. Mais ayant toujours ou presque vécus dehors, comme des rebuts de l’humanité, ils avaient su s’en tirer jusque là. Pour survivre, ils étaient prêts à tout. S’entourer de telles personnes lui serait peut être profitable. La troupe était donc composée de Pat, le patron, le chef de meute, son suivant, Pleurard. D’un ou deux autres gars qui étaient en affaire sur Marbrume. Puis une fille, Lydia, la compagne du Patron.

Il allait apprendre à les connaître, à suivre leur rythme, à s’adapter au milieu, en restant prudent. Ils se servaient des uns et des autres, une forme d’alliance de survie et d’entraide. Mais ils n’étaient pas amis, il s’en souvenait parfaitement. L’un pourrait bien du jour au lendemain trahir l’autre, pour tenter de prendre la place, de partir pour un plan plus gros, les trahir, les dénoncer, sauver sa peau pour regagner la protection de la cité. Tant de projets, tant d’opportunités.

Cid se tenait éloigné des rumeurs émanant de la cité fortifiée, il n’était pas en contact avec grand monde, lui fondait le fer et forgeait les armes et équipements. Et Pat et son acolyte se chargeait de revendre ou troquer contre de la nourriture, des vivres. Les deux autres gars, qu’Alcide connaissait de loin, revendaient sur Marbrume et baignaient également dans d’autres trafics. Il n’en demandait pas plus, il faisait son travail et n’en avait cure du reste. Il pillait aussi, lorsque l’occasion se présentait. Il n’était pas contre se lier avec d’autres personnes pour marchander, son aisance et sa capacité à convaincre les autres, aidait grandement son affaire. De par sa carrure et sa force, des tâches moins reluisantes lui étaient aussi confiées, il savait faire pression efficacement. Comme attaquer un convoi, même avec des bannis, il s’en contrefichait pas mal qu’ils le soient. Du moment que personne ne cherchait à se mettre entre lui et son gagne-pain…

Néanmoins, alors qu’il traînait dans une auberge malfamée en échange de peaux et denrées au tavernier, celle qu’ils occupaient lorsqu’ils n’étaient pas contraints d’être dehors pour les affaires, en raid, il tendit l’oreille alors que les rumeurs d’une attaque sur Marbrume prenaient de l’ampleur. La ville paraîtrait-il, avait été envahie par une attaque de fangeux, lors du couronnement du roi. Acte vengeur ou simple ironie du destin, il n’en savait rien. Même si évidemment, les pertes étaient conséquentes, cela montrait que la noblesse n’était pas si à l’abri que cela, repliée derrière leurs foutus remparts. Le roi avait été visé, directement, par le peuple qui se rebellait, ou par la volonté des Trois…




Résumé de la progression du personnage :


(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)


Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui.

Comment avez-vous trouvé le forum ? What a Face

Vos premières impressions ? Très bonnes.

Des questions ou des suggestions ? /

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Oui.


Modèle de fiche codé par Aure et Séraphin Chantebrume



Dernière édition par Cid Laforge le Mar 1 Oct 2019 - 14:03, édité 2 fois
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Merrick LorrenCoutilier
Merrick Lorren



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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptySam 14 Sep 2019 - 16:59
Bienvenue à toi par ici ! Coucou
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptyDim 15 Sep 2019 - 13:34
Re-Bienvenue parmi nous !

Ta fiche sera prise en charge comme convenue le 29 Septembre !!

Bon courage pour la rédaction Cid Laforge [Validé] 68851429
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Amélise LamerÉleveuse
Amélise Lamer



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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptyDim 15 Sep 2019 - 21:01
Re-Bienvenue ici !
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Eurybia PyritForgeronne
Eurybia Pyrit



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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptyDim 15 Sep 2019 - 21:06
Paraît que faut que je te souhaite la bienvenue, car après tout y a mon nom dans ta fiche...
Mouais...

Sinon, tu comptes finir ton histoire ou pas ? Je trouve ça un peu court What a Face ♥
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Eurybia PyritForgeronne
Eurybia Pyrit



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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptyMar 1 Oct 2019 - 2:29
Hopla Enfin, le 29 septembre est passé o/ :yaaah:
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Aeryn MonclarMercenaire
Aeryn Monclar



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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptyMar 1 Oct 2019 - 7:02
Re-bienvenue zatoi
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptyMar 1 Oct 2019 - 8:59
Je m'occupe de toi dans la journée !
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptyMar 1 Oct 2019 - 13:06
Bonjour et re-bienvenue parmi nous What a Face

Je ne vais pas refaire un point sur le fonctionnement de la maison, tu connais la musique. On va passer directement à ce qui t'intéresse la modération.

Enfin presque, avant ça, sans lire la fiche je tiens à te féliciter, niveau quantité, développent ça m'a l'air plutôt pas mal.

Allons y study

Identité :

- Avatar : j'ai un problème avec ton deuxième avatar (celui ou les tatouages sont excessivement visibles et où monsieur est complétement dénudé, torse visible, épilation parfaite, tu vois quoi). Après discussion avec Seraphin, pour nous, le deuxième est hors contexte. Il est trop typé, tatouage trop visible et surtout trop à poil. Il ne faut pas oublier qu'à l'époque, en tout cas, vis à vis de nos choix : les hommes et les femmes sont très pudiques, on ne montre pas les corps, tout ce qui sort de l'ordinaire (l'exemple des tatouages) n'est pas forcément bien vu. C'est très mitigé. Du coup, le premier, il passe, le deuxième, pas du tout !

- RAS pour le reste ;

Description physique :

- Il me manque peut-être des cicatrices dû à sa vie à l'extérieur et plus spécifique à la fange. Il est peu probable qu'un homme choisissant de vivre à l'extérieur ne rencontre jamais de fangeux. C'est même quasiment impossible.

Personnalité :

- "Même après l’exode et le lien perdu, il continuait à envoyer de la nourriture, par le biais d’un enfant qui apportait un paquet, parfois un lapin ou un faisan." => Alors juste pour être certaine comme je n'ai pas lu la suite encore, si tu parles de l'exode dû à la fange, c'est pas possible. Un enfant ne peut pas traverser et survivre dans les marais seul, même pour une courte distante.
- RAS pour le reste, attention cependant à ne pas trop comparer Marbrume à des politiques anciennes ou plus actuelle. Si on s'inspire évidemment de la réalité, il reste certaine spécificité.

Histoire :

- "et un petit nobliau avaient attrapé la rage. " => pas en propos directement d'un personnage.
- Attention globalement à pas rendre ton personnage "trop trop", la nuance est importante à maintenir. On ne peut pas être un monstre physique et très intelligent, un personnage doit toujours avoir des défauts, qualités etc...

Cela ne fait pas grand chose à modifier, je te laisse regarder tout ça (:
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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptyMar 1 Oct 2019 - 14:06
Bonjour,

Merci à tout le monde pour la re bienvenue et aussi pour la modération!

J'ai gardé seulement l'avatar qui convient, si j'en retrouve un autre d'ici là, j'en ferai part o/

J'ai ajouté une/deux lignes pour les cicatrices, prenant en compte celles de la fange.

J'ai modifié pour l'enfant qui apporte le paquet,
puis pour la "rage" aussi, j'ai remplacé par "maladie" sans préciser.

J'ai pris en compte aussi le fait qu'il puisse paraître "trop trop", même si ce n'est pas le but. Il est fort physiquement oui, mais mentalement il n'est pas si intelligent, il peut se laisser guider par ses pulsions, sa rancune. J'ai ajouté également une ligne dans personnalité sur son orgueil.

Voilà voilà, dis moi si c'est suffisant ou s'il faut davantage. o/
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Sydonnie de RivefièreSergente
Sydonnie de Rivefière



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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] EmptyMar 1 Oct 2019 - 20:21
On est plutôt pas mal, je t'ouvre les portes de nos terres et d'un coup de baguette non magique je t'offre une belle couleur jaune pipi, je sens que tu vas être demandée !

Pour le petit tour de la maison, tu peux commencer par faire une demande de RP en passant cette porte ou aussi répondre à une demande évidemment. En continuant la visite, tu peux si tu le souhaites créer un journal d'aventure à ton personnage, ou consulter celui de tes futurs partenaires. Par la suite, une fois plus à l'aise dans ton nouvel environnement de jeu tu peux faire un tour dans les quêtes et les missions.

Enfin, ce qui doit, j'en suis convaincue t’intéresser le plus, tu peux retrouver ta jolie carrière comprenant ta réputation, ton tableau de HF et la répartition de tes compétences et points de compétences. C'est ici que tu pourras faire tes achats avec l'XP durement gagné. (Chaque achat coûte 25XP -que tu gagnes en votant, participant aux concours/animation du forum, ou en participant à des missions/quêtes.

N'oublie pas que toutes tes compétences débutent au niveau 1 et peuvent être augmenter jusqu'au niveau 3. (1 étant le niveau d'apprentissage, 3 la maîtrise complète de la compétence)

Pense également à mettre tes liens importants dans ton profil (Fiche, journal et carrière)

J'ai fais le tour, je te laisse découvrir l'ensemble tranquillement, si tu as des questions il ne faut pas hésiter à passer sur la CB ou à MP Seraphin ou moi même.


Bon jeu parmi nous et puisses ton personnage parvenir à se cacher d'Eurybia :colgate:
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MessageSujet: Re: Cid Laforge [Validé]   Cid Laforge [Validé] Empty
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