Nom : Colombel (de)
Prénoms : Sélène, Angéline (deuxième prénom utilisé de façon exceptionnelle uniquement par sa famille)
Surnom : La jeune fille aux biches, La fille du grand cerf
Âge : 20 ans
Sexe : Femme
Rang : Haute prêtresse de Serus - Vicomtesse de Cerbois
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Carrière du Haut-prêtre
Points ajoutés :
Endurance +1
Charisme +2
PV +1 (donc 5)
Compétences et objets choisis :
- Connaissance végétale
- Empathie
- Emprise sur les animaux
- Dressage

Quand à ce qu'elle possède...
Dans la théorie, elle est l'une des héritiers de la famille de Colombel, ce qui lui donne accès à des richesses, des terres et un domaine. Elle est donc détentrice de beaucoup de biens.
Dans les faits, elle se voue au culte de Serus et vit dans les temples. Ses seules réelles possessions sont donc quelques robes, que ce soit de cérémonie ou pour la vie courante, trois livres de contes et un pendentif de bois sculpté en forme de bois de cerf, passé sur un cordon de cuir.
On peut cependant dire qu'elle est la propriétaire de l'immense jardin où elle passe le plus clair de son temps et que tous les animaux y vivant lui appartiennent plus ou moins.

Sélène respire la Vie de la tête aux pieds. Comme si chaque matin, au lieu d'avoir un corps plus usé que la veille, elle s'était complètement régénérée durant la nuit et qu'elle venait d'éclore à l'aube telle une fleur de printemps.

Relativement petite et menue, elle ne fait pas d'envieuses pour la longueur vertigineuse de ses jambes ou la générosité de ses hanches. Sa silhouette développe, de ses épaules jusqu'à ses chevilles, des courbes douces et modestes qui la font plus ressembler à une jeune fille en fleur qu'à une personnification de la fertilité. Mais elle s'accommode très bien de ce physique qui, sans attiser la gourmandise des hommes, reste agréable à regarder. Elle a tout de même pour elle d'avoir une peau parfaitement lisse, douce comme un pétale de rose et un teint délicieusement pâle.
Sa figure oblongue a les traits fins : un front blanc, un nez droit, des pommettes hautes et un menton volontaire. Elle possède de grands yeux bleus, couleur aigue-marine, et ourlés de longs cils recourbés ce qui lui donne des airs de biches, ainsi que des lèvres pleines et rosées toujours promptes à sourire. Mais le plus notable chez elle reste certainement sa longue, épaisse et brillante chevelure. Un nuage aux reflets auburn qui lui encadre le visage, envahit ses épaules et couvre la totalité de son dos de boucles et de vaguelettes douces. Sélène ne les coiffe presque jamais, se contentant de les brosser quotidiennement puis de les laisser libres. C'est cette matière soyeuse et presque liquide qui la démarque des autres et donne cette impression éclatante de vie sauvage qui émane de sa personne.

De façon générale Sélène est à la fois douce et énergique. Elle semble inépuisable, remplissant ses journées de nombreuses occupations, mais elle ne s'agite jamais frénétiquement. Ses gestes sont élégants, comme se doit d'être toujours une Dame : patiente et mesurée. La jeune femme inspire facilement la confiance et avec sa démarche légère et son port de tête altier, elle fait plus que jamais penser à une biche qu'on peut facilement effaroucher. Tout comme cet animal, elle fascine de loin, semble toujours à portée de main sans qu'on ne parvienne à l'atteindre et disparaît en un battement de cil.

Cadette de deux frères aînés, Sélène n'a jamais connu l'insécurité. Que ce soit ses parents ou ses frères, elle a toujours pu compter sur la protection des siens. En grandissant, elle a très vite prit conscience de sa vulnérabilité et de son impuissance, au moins face à la forme brute. Pour contrer cette faiblesse, elle se repose sur son impact psychologique, à la fois en temps que femme et que représentante religieuse. Son attitude secrète et un peu détachée du monde des hommes est à la fois une tactique pour entretenir une certaine image et un bon moyen de rester hors de portée de ceux qui pourraient lui faire du mal. Elle n'a aucune honte à compter sur la fuite en cas de danger et reconnait sans peine être sans défenses, et même sans réelle connaissance de ce que peut être l'adversité et l'insécurité.
Cependant, elle n'en reste pas moins une personne relativement courageuse. Que ce soit par conscience morale ou par acte de foi, elle n'a jamais hésité à se déplacer hors des murs protecteurs de son domaine ou de son temple pour venir en aide à une femme enceinte ou apporter la chaleur réconfortante de Serus aux gens du peuple. Malgré son éducation de vicomtesse, elle fait prévaloir ses devoirs de haute-prêtresse et a apprit au contact de l'église à faire abstraction de ce qui rebute la noblesse.

D'un naturel jovial et optimiste, Sélène a toujours été une personne très disponible, à l'écoute et compatissante. Elle ne s'est jamais sentie parfaitement à l'aise avec les humains, en dehors de sa propre famille, mais voue aux animaux et à la nature un amour sans bornes. Depuis l'enfance, elle s'entoure d'animaux en tout genre et préfère leur compagnie à celle de ses semblables, faisant d'eux ses confidents et meilleurs amis.
Elle est fascinée par le processus de la vie, de la conception à la décomposition d'un corps. Patiente et très entêtée, elle s'est appliquée à apprendre comment s'occuper de tous les animaux domestiques possibles, mais également de nombreux animaux sauvages et de plantes, principalement utilisées en herboristerie.

Si l'on devait énumérer ses défaut, on pourrait placer en tête de classement sa fierté, parfois un peu mal placée ou sa sensiblerie, mise souvent sur le compte que c'est une jeune femme issue de la noblesse et donc un peu plus fragile. Sélène peut aussi se montrer inconsciente, que ce soit à cause de son entêtement ou de son ignorance de bon nombre de choses sur les difficultés de la vie. Mais elle travaille à apprendre cela grâce au contact qu'elle a avec le peuple, même si de par son origine sociale, elle ne peut pas tout appréhender.

Originaire du vicomté de Cerbois, vaste et sauvage domaine forestier dans le duché de Morguestanc, Sélène est le troisième enfant du Vicomte Alexandre de Colombel et de sa femme, Ophélie de Colombel. Comme ses frères aînés, Hélios et Éos, elle hérite du titre de vicomtesse et de l'éducation qui va avec. Très tôt on lui apprit à se tenir en société, à lire et à compter. Le domaine se trouvant sur une zone de forêt non loin de la côte, elle a plus été élevée au contact de la nature sauvage que dans l'optique de gérer des exploitations agricoles. La petite ville sous l'autorité de sa famille, ainsi que les villages et hameaux sur leurs terres, étaient plus tournés vers le travail du cuir et des fourrures, la menuiserie et la dentelle (activité locale reconnue). La régulation de la chasse et la coupe des arbres étaient les principales activités de son père et il se chargea d'apprendre à ses enfants aussi bien comment chasser le lièvre et le cerf que comment manipuler les lois du commerce pour prospérer.

Ce fut vers les 10 ans de Sélène qu'on lui découvrit ses étranges dons. Elle se rendait très souvent seule en forêt malgré les mises en garde répétée de ses parents et ne semblait pas avoir de mal à approcher et apprivoiser les animaux. Chasser ne lui avait jamais procuré de plaisir, même si elle savait que c'était parfois nécessaire, en revanche elle semblait se passionnée pour les animaux, passant parfois des journées entière à les regarder vivre. De temps à autre, elle ramenait un oiseau blessé ou un chat mal en point qui errait dans les jardins, mais lorsqu'elle se mit à revenir avec des renards ou des faons orphelins, ses parents décidèrent de réagir. Une Dame ne pouvait pas se conduire de la sorte et transformer sa chambre en infirmerie ! Cependant, malgré toutes leurs remontrances et toutes les punitions, leur fille n'en faisait qu'à sa tête.
L'arrivée au château d'un prêtre de Serus en route pour rejoindre le temple de Marbrume changea radicalement le destin de l'enfant. Doux et compréhensif, l'homme s'attira immédiatement la sympathie de la petite fille alors qu'elle se montrait d'ordinaire plus distante avec les inconnus. Elle lui montra ses petits protégés et mit tant de passion à lui expliquer comment elle avait rencontré chacun d'eux qu'il ne mit pas longtemps à la déclarer élue de Serus. Il expliqua aux parents perplexes que leur dernière née avait une sensibilité toute particulière aux dons de la vie fait par le dieu-cerf et qu'elle pourrait s'épanouir en se vouant au culte de cette divinité. D'abord hésitants, le couple avait longuement pesé les pours et les contres avant d'accepter d'envoyer Sélène à Marbrume pour qu'elle y commence son apprentissage.

En temps que fille de noble, la petite allait résider et apprendre dans le temple de la ville, protégée derrière les murs de la cité. Elle put satisfaire sa curiosité envers la botanique et la faune, découvrit les vertus prônées par Serus et apprit la valeur du travail manuel. Il se trouvait qu'en plus d'avoir l'amitié des bêtes, elle avait la main verte, un talent qui orienta la suite de sa formation.
À ses quinze ans, on l'introduisit à la discipline sacrée et exigeante de l'accouchement. Elle rendit visite à des femmes enceintes de toutes les extractions sociales, apprit à reconnaître les signes d'une grossesse, à contrôler la santé de ses patientes, à bénir les enfants à venir et se révéla particulièrement douée pour deviner le sexe des bébés attendus, au point que les prêtres et prêtresses du temple se mirent à faire valoir ses oracles en la matière.

Malgré son jeune âge, Sélène fut portée au rang de Haute-prêtresse grâce à ses talents. Spécialisée dans la bénédiction de fertilité, l'accompagnement de femmes enceintes et l'oracle des naissances, elle fut également déclarée comme envoyée de Serus suite à la découverte de son lien particulier avec les animaux, y comprit les biches et les cerfs, animaux emblématiques du dieu de la Vie. Son attitude à la fois secrète, réservée et compatissante joua pour beaucoup dans l'image qu'on se fit d'elle. Elle passa une année à voyager d'un temple à un autre pour parfaire ses connaissances avant de revenir à Marbrume pour être proclamée Haute-prêtresse. La chance voulu que son retour se fasse quelques jours avant les premières attaques de fangeux dans la région.

La particularité de Sélène au sein du temple réside dans deux choses.
La première, c'est que même en temps que haute-prêtresse de noble lignée, elle se plie sans hésiter aux exigences de son devoir et rend souvent visite aux gens du peuple comme aux nobles afin de bénir ou de conseiller des futures mères. Avant les attaques de fangeux, elle se rendait même hors de la ville, mais depuis que le danger rôde, elle n'a plus la permission de le faire bien qu'elle en fasse la demande régulièrement.
La seconde, c'est qu'elle vit dans une sorte de petit temple annexe uniquement dédié à Serus. N'étant pas la première pour hériter du domaine familiale mais ayant le rôle de porte-parole d'une divinité, ses parents décidèrent très tôt de lui fournir un capital un peu spécial la plaçant hors du besoin. Ils firent l'acquisition d'un ancien dépôt dans le quartier du temple et entreprirent de le transformer (avec l'accord de l'église) en un lieu particulier dédié au culte de Serus et offrant un domicile à leur fille. L'entrée principale est ouverte à tous et donne sur une cour intérieure à la végétation florissante où siège une statue du dieu-cerf aux dimensions plus modestes que celle du temple principal. On peut y prier et remettre des offrandes si on le souhaite. Une seule et unique porte mène sur le reste du bâtiment, transformé en une habitation de taille respectable et dont Sélène est l'unique propriétaire et résidente. Mais le plus important reste l'immense jardin qui s'étend à l'arrière. C'est le domaine de la haute-prêtresse et l'on n'y pénètre pas sans son accord. Après des travaux d'aménagement, elle s'est mise à y faire pousser différentes essences d' arbres et à cultiver ses propres plantes pour les rituels. C'est également le lieu de vie de toute une ménagerie dont le résident le plus imposant est un cerf à la ramure immense. Bien sûr, un autel à Serus trône au centre de cette forêt miniature.

Sélène ne possède aucun don surnaturel.

Le pouvoir de divination qu'on lui attribue relève simplement de son sens de l'observation et de l'écoute ainsi que d'une bonne dose de chance et de rhétorique. Son taux d'échec bas et son aura de prêtresse suffisent à entretenir la légende, sans compter que cette époque d'obscurantisme est très largement soutenue par une forte superstition de la part de toutes les couches de la population.

Son incroyable capacité à se faire aimer des bêtes est certes peu commune mais en rien magique. Elle est simplement calme, patiente et très attentive. Elle ne possède pas plus de pouvoir magique qu'un murmureur pour les chevaux ou un excellent soigneur. Face à un chien et son maître, elle pourra éviter d'attiser la colère ou la méfiance de l'animal, mais pas le contrôler ou l'empêcher d'obéir à un ordre de son propriétaire.
Elle possède une aura apaisante, une attitude adéquate et sait déchiffrer et reproduire le langage animal, rien de plus.

J'espère, malgré ces précisions hors rp, que tous/toutes mes partenaires jouerons quand même le jeu =3 Après tout, c'est ça qui est amusant !

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Tout à fait.
Comment avez-vous trouvé le forum ? (Topsites, bouche à oreille...) Partenariat avec Azzura
Vos premières impressions ? Beaucoup de possibilités, je n'ai pas l'habitude des contextes sans magie ^^ C'est l'occasion d'essayer.
Dernier détail ? Double compte de Garret