Marbrume


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 Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]

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Vaelian RondgarMilicien
Vaelian Rondgar



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MessageSujet: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptySam 21 Déc 2019 - 12:19
L’Automne était là, les saisons sont toujours là elles. C'était une idée que Vaelian se répétait souvent quand il était en patrouille.C'était une des rares chose qui a survécu à ce désastre...Nous étions en début de matinée quand Vaelian était sur le chemin du retour à la caserne. Ayant terminé sa patrouille il s'imaginait enfin pouvoir profiter d'un repas chaud et du repos. Surtout du repos c'était ce que ses yeux réclamaient le plus. En effet les cernes du brave guerrier traduisaient une garde longue et ennuyante. Son visage lui restait souriant car il avait conscience que pour certains du peuple voir la milice avec un bon moral donnait espoir et surtout confiance. Marchant dans les ruelles du port il croisait toutes sortes de marchands plus ou moins honnêtes. Il pouvait prendre le temps de faire quelques contrôles de plus...Après tout...Il est milicien..C'est son travail que le peuple ne souffre pas de la bêtise humaine...

De ce fait il levait les yeux au ciel un instant et entamait les contrôles de petits marchands...Il n'y avait rien de bien méchant durant ces contrôles surtout sur le port. C'était presque une routine douce et reposante comparer à certains quartiers de la ville...En plus Vaelian prenait du temps en ce jour d'automne pour parler avec certains commerçants afin de savoir qu'elles poissons conviendraient par exemple pour une réception ou autre événement. Étrangement Vaelian aimait imaginer un jour pouvoir de nouveau revivre correctement, recevoir des amis ou une femme dans une demeure propre et correct...Son imaginaire était sa lueur d'espoir.

Motivé dans ses contrôles il faisait preuves d'une certaine souplesse...surtout que la fatigue lui rappelait sa garde de nuit...En ce début de journée, Vaelian appréciait aussi la douce brise salé qui parcourait certaines ruelles...Le port...Lieu de vie, si proche du Chaudron...Un lieu de mort et de cauchemar pour Vaelian...Ayant terminé ses petits contrôles de routine Vaelian prit une des ruelles menant vers le Sud du Port. Là il aperçu un homme ou une femme encapuchonné dans le flot de citoyens présents en ce lieu. Allait-il faire un contrôle de plus ou bien prendre le chemin de son lit ? De loin cet individu se rendait forcément dans les quartiers les plus sournois du Port...Il marmonnait une phrase avant de lever les yeux au ciel et écoutait son devoir.

"Hey vous ! Milice de Marbrume ! L'encapuchonné arrêtez vous, contrôle."

N'ayant aucune information sur l'individu qui était de dos, Vaelian marchait d'un pas plus rapide mais surtout la main sur son fourreau prêt à se défendre. Lorsqu'il s'approchait de la personne il s’arrêtait dans son dos avec prudence.


"Je vous demande de vous arrêter. Retournez vous et retirez moi cette capuche la pluie ne frappe pas notre cité aujourd'hui..."


A cet instant Vaelian se disait qu'il allait peut être tomber sur un sectaire, un fou ? un criminel des bas fonds? Il savait qu'il avait l'énergie de se défendre mais pas de tenir un combat dans une ruelle...Mais en même temps c'était surement des gens discrets comme ce type qui avait conduit la catastrophe du chaudron... La journée ne faisait que commencer...
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Alfred BernicourtCharlatan
Alfred Bernicourt



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MessageSujet: Re: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptyDim 22 Déc 2019 - 16:26
Les feuilles cuivrées défiaient délicieusement les lois de la gravité, flottant au gré des brises iodées. Les voiles immaculées des quelques navires quittant la berge, s’ondulaient, puis se gonflaient, emportés au loin dans les flots azurés. Tel un bal des éléments, orchestré par les dieux, accordé au rythme des modestes vagues brisées sur les quais du port. L’astre diurne débutait son ascension impériale, gravissant l’éther pour dominer le royaume de Marbrume depuis son trône céleste. Le rôdeur avait profité de cette symphonie de la nature, regardant petit à petit, la voûte nébuleuse se teinter de nuances orangées, admirant la rixe éternelle entre les ténèbres et la lumière dans l’empire astral. Les aléas et tracas du quotidien l’avait trop longtemps éloigné de ces splendides mystères. Rendus banals par le commun des mortels, cette valse naturelle enrayait pourtant, un bref instant, la misère du monde. Un répit de luxe pour les âmes tourmentées, balayant leurs sombres pensées dans le ballet marin de l’océan.

Le vaurien était exceptionnellement sorti de sa demeure crasseuse pour aérer son esprit, rongé par les interrogations. L’être misérable avait pris l’habitude de demeurer dans le noir, dans les bas-fonds, oubliant presque la sensation de la lueur du jour sur sa peau d’albâtre. L’air maritime estompait l’odeur nauséabonde et fétide des égouts qui souillaient encore son cortex depuis ses récentes pérégrinations souterraines. Ces derniers jours, l’accumulation d’évènements inattendus l’avaient éreinté, épuisé. Les efforts furent nombreux, surtout coûteux. Ni sa carcasse, ni son psychique n’étaient préparés à cette cohue de bouleversements, lui rappelant tristement, l’absence de confident, d’âme sœur ou d’une simple oreille attentive. Son complice s’en était allé, le laissant s’enliser dans cette solitude. Son aversion pour le clergé qui l’avait jugé de paria, de moins que rien, rendait impossible pour lui, toute confession, préférant s’octroyer le droit de converser directement avec les dieux, sans relais, sans altérations.

L’homme errait donc, depuis la clôture du couvre-feu, dans les ruelles, bravant ses principes de prudence pour palabrer avec les dieux, silencieux. Les mains dans les manches de sa tunique délabrée, le désaxé déambulait. Le dos arqué, son regard vide fixait le sentier et ses propres pas, irréguliers, bancals. Submergé dans ses pensées, le mendiant avait fait abstraction de la plèbe qui fourmillait autour de lui. Réciproquement, personne ne paraissait se soucier de lui, jusqu’à qu’un garde l’interpelle, la foule s’écartant brusquement, comme des rats, apeurés par la flamme. Docile, le vagabond s’arrêta net, comme l’ordonnait la voix autoritaire dont le bruit de ferraille l’accompagnant s’accentuait au fil des secondes. Pourtant soucieux de pas attirer l’attention, l’homme s’inquiétait de la raison de cette sommation qui l’avait tiré de ses réflexions. Etait-ce pour les récentes atrocités commises ? Son physique suspect et douteux ? Un malheureux malentendu ? Le charlatan examinait toutes les possibilités. Autour de cet attroupement de spectateurs curieux, il savait que rien ne pourrait le sortir de cette situation inconvenante.

Abdiquant, le maraud se retourna pour faire face à son interlocuteur, agressif. Courbant un peu plus son échine voûtée dans une révérence, surjouée et ridicule, profitant ainsi de l’occasion pour scruter le bretteur, prêt à défourailler à la moindre hésitation. La deuxième injonction du milicien détruisit définitivement la plénitude que le rôdeur était venu chercher en ces lieux. Personne n’avait vu ce qui se voilait derrière son linceul miteux, depuis des années. Lui même s’était fait le vœu de ne plus jamais se confronter à son propre reflet, de crainte de se dégoûter de la maladie qui gangrenait son cuir blafard.

« Croyez moi que je suis navré de vous inspirer la suspicion, mentit le damné en ricanant. Je ne représente aucune menace pour quiconque. Je risque seulement de vous couper l’appétit pour les jours à venir si vous me forcez à me découvrir. »
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Vaelian RondgarMilicien
Vaelian Rondgar



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MessageSujet: Re: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptyMar 31 Déc 2019 - 12:43
Vaelian avait bien remarqué que la foule avait laisser de la place pour lui et l'individu. Avait-il raison ? Cet homme était peut être une menace ? Après Vaelian avait conscience que la majorité des citoyens n'avaient pas envie de mourir dans une simple échauffourée. Le jeune milicien observait attentivement les mouvements de la personne qu'il interrogeait.

A croire que ce type était une vieillard. Il se courbait encore plus...Il faisait déjà face à au milicien c'était un début. A ce moment ce dernier maintenait sa main sur le pommeau de son épée. Les rues étaient de plus en plus instables...Et la menace pouvait être aussi bien d'un enfant qui tousse et qui vole à une femme qui vend un poisson empoisonné...Ainsi Vaelian essayait de rester attentif à son interlocuteur qui lui répondait qu'il n'était pas en mesure de montrer son visage...Vaelian en avait vu des horreurs depuis qu'il vit sur cette terre malade...Un visage de plus ou de moins...Il regardait la tenue du citoyen. Un pouilleux ? Un herboriste ?

Vaelian sourit légèrement à la remarque et lui répondit d'une voix assez directe.

"Écoutez citoyen j'ai déjà vu beaucoup d'horreur dans ma vie votre visage ne fera que hanter un peu plus mes nuits...ou peut être même les adoucir..on ne sait jamais...Montrez moi votre visage et cela vous libérera de mes doutes."

Il voyait bien que l'individu devait être malade...il gardait ses distances certes il était un milicien efficace mais pas suicidaire.Il restait debout devant lui en regardant les alentours...Il essayait de voir si l'individu avait sur lui des breloques...ou bien une dague...Mourir dans cette ruelle serait dommage...Surtout au port..Au delà de cette pensée...Vaelian reprit la parole en ayant une voix authentique enfin il essayait...

"Si vous ne le faites pas je serai obligé de faire venir d'autres miliciens qui seront surement moins conciliant, je pense que vous en croisez bien trop surtout dans le Port...Alors ? Votre visage et quelques questions sur vous ensuite je vous laisse profiter d'une journée de plus sur cette terre marché conclu ?"

Il regardait le ciel d'automne, il s'imaginait dans une auberge à prendre un peu de repos...Un jour peut être il aurait le temps...du temps pour lui...
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Alfred BernicourtCharlatan
Alfred Bernicourt



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MessageSujet: Re: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptyMer 8 Jan 2020 - 12:32
L’affluence autour de la scène se densifiait. Les passants, d’ordinaire si discrets, s’étaient arrêtés dans leurs affaires pour connaître le dénouement du spectacle. La tension s’enflammait au fil des minutes, attisée par les souffles médisants de la plèbe. Les spectateurs murmuraient entre eux, pariant, spéculant sur l’apparence et l’identité qui se drapaient sous ce voile sombre et répugnant. C’est un mordu, se susurrait-il jusqu’aux oreilles du miséreux. Non, c’est un hérétique ! D’autres rétorquaient. Certains même, plus radicaux, glissaient « Au bûcher ! ». Les dizaines de visages, sévères et curieux, s’étaient débarrassés de toute clémence, d’une quelconque pitié. Par les temps lugubres qui couraient, les citadins ne s’encombraient plus de la vermine et savouraient chaque seconde de cette aparté, espérant que la brebis galeuse serait châtié, sans remords.

Le serpent souriait jaune, toutes ces diffamations à son égard lui remémoraient sa profonde aversion pour le genre humain. Superficiel, égoïste, hypnotisé et obéissant face aux codes erronés de l’ordre établi. Cette caste infâme se repaîtrait des miettes de pain et des quelques divertissements offerts par les puissants, donnant en retour, son consentement docile. Lui qui avait simplement cherché la quiétude de l’air marin pour noyer ses maux, se retrouvait maintenant en place publique, forcé de se dévoiler comme une bête de foire. Le vaurien entendait déjà les rires moqueurs, les « haut-le-cœur », les regards répulsifs et dégoûtés de son abjecte apparence. Le maraud connaissait déjà les conséquences s’il daignait retirer son voile, tout autant que les remontrances s’il s’y refusait. Dans cette impasse, face aux dieux silencieux, il se devait de choisir, seul.

« Adoucir vos nuits ? Ricana le spectre, avant de reprendre. Je doute qu’aucun d’entre vous tous, ici présent, n’ait à affronter pareil tourment au quotidien. Encore moins l’horreur de vivre comme un rebut, caché du monde pour espérer survivre, dit-il sur un ton qui résonna dans les oreilles des citoyens, qu’il pourfendait du regard, sous sa capuche opaque. Vous m’en voyez désolé, milicien, mais je ne dissiperai pas vos doutes de cette façon. »

Le moins que rien savait que l’épée ne serait pas le remède à cette situation délicate. Quand bien même elle le serait, ce n’était pas un homme d’arme et il aurait vite fait de rendre toute légitimité aux suspicions du soldat. Le paria sorti de sa manche sa dague rouillée, avant de la jeter aux pieds de son interlocuteur. La preuve qu’il ne souhaitait aucunement se montrer hostile et se conformerait au châtiment, pour sa désobéissance. Mourir ? Il aurait dû mourir tant de fois. La prison ? Le fouet ? Cela ne serait qu’une conclusion logique à son existence morbide. La seule parcelle qu’il souhaitait garder de lui, c’était son âme. Seul le jugement des dieux lui importait, ils était les seuls juges, jurés et bourreaux assez dignes à ses yeux. Le damné laissait son sort entre leurs mains. Il s’était trop longtemps égaré du sentier divin, aujourd’hui, son seul désir était de regagner leur compassion, leur affection.

« Je ne me plie qu’à la volonté des dieux. Vous devrez me découvrir de force, continua t-il en regardant les cieux. Si vous m’envoyez les rejoindre, qu’ainsi soit-il. »
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Vaelian RondgarMilicien
Vaelian Rondgar



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MessageSujet: Re: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptyMer 8 Jan 2020 - 13:40
La tension se faisait sentir dans le coin...Vaelian regardait le peuple qui venait pour ...quoi d'ailleurs ? Se divertir ? Que justice soit rendu ? Vaelian avait du mal parfois en ville à cause du peuple...Ce même peuple qu'il imagine un jour retrouver un minimum de conscience...Aujourd'hui il ne faisait que constater que ce peuple n'était qu'une foule qui n'écoute que ses plus simples pulsions...Puis il reportait son regard vers l'encapuchonné. Il venait de lui répondre...Vivre comme un rébut ? Dans la réponse de l'individu il n'y avait pas vraiment d'indice sur qui il est et encore moi sa raison d'être sur le port...

Vaelian soupira en regardant le parias déposer sa dague au sol...Il n'aimait ce genre de situation. Le plus souvent le peuple se pli aux ordres ou cherche à se battre...Mais ne fait pas dans le mystérieux et l’ambiguïté...Il regardait une dernière fois la foule puis l'individu avant de s'avancer un plus vers l'homme mais avec sa lame dans son fourreau à ce moment il haussait la voix en direction des passants.

"Celle ou celui qui reste ici admirer le spectacle se verra recevoir la visite de mes collègues dans vos chaumières pour vérifier si vous ne cachez rien qui pourrait mettre en danger la cité. Et je n'hésiterai pas à leur dire d'employer la manière forte !"

Il espérait que cela allait faire fuir aux moins les plus censés...Pour ceux qui étaient encore là...Vaelian savait qu'il devait montrer la fermeté de la milice devant eux...Après sa petite tirade pour le peuple il ajouta à voix plus basse au manant.

"Tu as fait ton choix...Puisses tu comprendre mon geste...Et puisses-tu trouver un peu d'apaisement auprès des dieux..."

Aussitôt sa phrase terminé Vaelian donnait un coup de poing dans le ventre de l'individu...A présent il s'en fichait de savoir qu'elle horreur se tramait son la capuche...L'important était de faire passer un message au peuple et à ce pauvre fou...Il enchainait ensuite avec un coup de poing au visage. On pouvait voir le sang qui peut être s’expulsera du parias quand la frappe était porté au visage. Après avoir touché le ventre et le visage, il espérait que l'individu tombera de douleur...Mais pour être sur de se résultat il ajoutait un coup de genou dans les côtes du pauvre bougre...Suite à ce coup, le civil semblait tomber au sol.

Vaelian n'était pas fier de lui...Mais la fatigue ne lui laissait pas de place à la diplomatie et le peuple...devait comprendre que la milice ne fait pas d’exception...Il ramassait ensuite la dague de piètre qualité...Il la confisquait...Vaelian savait bien que cela n'arrêterai pas sa victime s'il veut trouver une arme pour un meurtre ce n'est pas ce qui manque...Le jeune milicien regardait l'homme au sol.

Le peuple semblait avoir vu le dénouement de cette scène. Le milicien semblait satisfait...Il fouillait dans sa sacoche et il en sortie une sorte de bourse. Il s'agenouillait ensuite vers le blessé et lui déposait discrètement la bourse à ses pieds.

"Certains miliciens auraient prit plaisir à te torturer sur la place publique...Prend mon geste comme un conseil...Soit plus prudent des gens comme toi ne vivent pas longtemps en ville...Dans cette bourse tu as de quoi atténuer la douleur, des plantes que j'ai confisqué à quelqu'un..Demande aux dieux de me pardonner pour ce que je vais faire..."


Une fois ces mots, Vaelian se relevait et frappait à plusieurs reprise le manant avec des coups de pieds dans le ventre...Il devait affirmer la milice ce matin..Il devait faire retenir à cet homme les risques qu'il prenait à être en ville vêtu ainsi...Il devait faire ce qu'il faut pour maintenir un peu d'ordre dans cette ville...Après quelques coups il se stoppait. Il remarquait le ciel qui appelait le soleil à prendre de plus en plus de place. Il soupirait une dernière fois et tournait les talons...Le manant allait-il répliquer ? Verbalement ? Physiquement ?
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Alfred BernicourtCharlatan
Alfred Bernicourt



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MessageSujet: Re: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptyDim 12 Jan 2020 - 1:31
Grandir dans la violence procurait, au moins, l’avantage de ne plus appréhender les coups. Des années passées à encaisser, à faire recoudre, à saigner, à faire cautériser, à briser, à faire ressouder… l’histoire d’une vie. Que cela soit le bruit des chocs contre la chaire, le son des os qui se rompent ou encore le crépitement de la peau qui se consume, le maraud connaissait toutes ces sensations mieux que quiconque. La durée en estompait la peur, malheureusement guère la douleur, le milicien, en répondant à sa provocation, se fit une nécessité de lui remémorer. Après avoir maladroitement tenté de clairsemer la foule curieuse en asseyant son autorité par des menaces plutôt explicites, l’homme d’arme empala son poing dans la sangle abdominale du vaurien, lui coupant net la respiration. L’impact le fit ployer à genoux, aux pieds de son agresseur, des râles pénibles se substituèrent à son souffle habituel, ses yeux s’injectaient de sang, sa main écorchée soutenait vainement l’endroit de l’impacte pour l’aider à retrouver de l’air.

Alors que le va-nu-pieds s’enlisait dans ses suffocations, il vomit une bile nauséabonde sur les bottes du soldat. Des bruits d’écœurement s’échappèrent des visages scrutateurs, entourant la scène. Le vacarme de sa mâchoire brisée, sur le second acte, se fit acclamer des quelques irréductibles spectateurs, armés de légumes pourris, prêt à achever ce châtiment, ce lynchage publique. Son hurlement de douleur vacillait avec les élancements de sa gueule, sauvagement tourmentée, peinant à recracher le liquide carmin qui encombrait sa bouche ensanglantée. Quelques secondes de répits, bienvenues, lui permirent de retrouver un rythme respiratoire tenable, juste assez, avant que ce triptyque de la violence n’arrive à son terme. L’ultime fracas parut lui déchirer les côtes, comme si ses os venaient brutalement de s’enfoncer dans ses organes. Le damné, qui s’échinait éperdument à se dresser face à son punisseur, s’effondra, vaincu.

Du sol où il jonchait, tout semblait plus grand. Ses yeux qui trimaient pour ne pas s’éteindre dans l’inconscience, fixaient la plèbe, amusée. Quelques ovations parvinrent à ses oreilles, son esprit divaguait, il était trop faible pour émettre la moindre injure, une quelconque menace. Sa vue s’obstrua soudainement par la bourse jetée à ses pieds d’où s’échappèrent quelques deniers, roulant jusqu’à son visage. Un rictus glissa difficilement de sa bouche ensanglantée, abasourdi par tant d’incohérences. On demande de me découvrir, on me puni, on me dédommage. Un milicien avec des remords ? S’interrogeait-il, étonné, en échappant un rire macabre, rapidement coupé par les sermons du soldat. Alors que le purificateur pensait son calvaire terminé, le forcené conclue sa tirade d’une valse douloureuse. Un enchaînement successifs de coups portés à l’abdomen, les cris de souffrance et ses mains, qui espéraient atténuer l’ardeur du guerrier, s’étouffèrent sous les acclamations du peuple.

Le rôdeur sentait le moment présent lui échapper, l’instant devint trop dur à supporter et malgré la fin de l’accalmie, ne voulu point se résigner à sombrer. Il ne ferait pas ce plaisir à ces vils vautours, priant les dieux que le maraud succombe à ses blessures. Tôt ou tard, le glas de la vengeance retentira, se rassurait-il intérieurement. Tout son être tremblait, les quelques forces qui lui restaient l’assistèrent pour le relever et ramasser la bourse. Ses jambes supportaient difficilement son corps abîmé, son dos était si voûté que chacun de ses pas paraissait être le dernier. Sa main libre maintenait ses côtes heurtées, son regard se figeait dans les iris azurés du guerrier avant de lui jeter les quelques sous, si généreusement offerts. D’un raclement de gorge répugnant, le désaxé cracha les gerbes de sang qui l’entravait.

« Je ne suis pas un chien à qui l’on jette un os… lui adressa t-il avant d’être coupé par des injures sorties de la foule. »

Un projectile assomma le moins que rien, puis un deuxième, puis une frénésie collective s’empara de l’attroupement, déversant toutes les immondices à portées de mains, sur la dépouille, inconsciente.
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Vaelian RondgarMilicien
Vaelian Rondgar



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MessageSujet: Re: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptyDim 12 Jan 2020 - 2:27
Ce bougre est encore plus têtu qu'une noble pucelle à la recherche de son prince charmant...Vaelian pensait que les coups allaient garantir la fin de cette triste histoire de contrôle mais non... Un chien ? Le fou se disait le milicien...Soit il était stupide ou bien suicidaire...Alors que Vaelian essayait de nettoyer ses bottes, il voyait le peuple achevé sa victime...Les gens ne comprendront jamais...A cet instant Vaelian avait envie de frapper chaque citoyen qui jetait des immondices sur le pauvre être au sol...La fatigue se faisait de plus en plus lourde sur ses épaules...Il n'avait pas la patience habituelle...Il portait son regard sur les passants et s'écriait

"Cela suffit ! Je m'occupe de lui du balai ou bien je fais venir un détachement qui cette fois je vous le garantie je ferai en sorte que vous passiez au moins une journée loin hors des murs de la cité !"


Le peuple ne connaissait pas son grade, ni sa position dans la milice...Il espérait jouer ce bluff le temps de s'occuper du fou au sol.Alors que la population réagissait à son rythme...Vaelian s'accroupit observant le bougre au sol...Il ne pouvait pas le laisser là...Il ne vivrait pas bien longtemps face à la meute d'idiot présente...Il ne pensait pas faire cela...Mais il écoutait son cœur, il enfilait la tête de l’encapuchonner dans un sac en toile de jute, Vaelian restait méfiant sur de possibles saloperies que ce dernier pouvait avoir puis il soulevait le bougre pour le porter sur son dos comme un sac à pomme de terre. A cet instant ses épaules lui rappelait qu'il n'allait pas tenir longtemps avec ce fou sur le dos...Il marchait quelques mètres vers un endroit qu'il avait en tête. Une ruelle ? Non trops dangereux. La caserne ? folie...Vaelian se rendit vers le secteur des habitations du port.

Là il se rendit dans une auberge modeste, qui sentait le poisson...Mais qui ne questionnait pas les clients...Il déposait l'individu dans le lit d'une chambre des plus simples...La bourse au sol avait servit à payer la chambre pour une nuit et de quoi laisser des vivres à ce cingler...Vaelian restait assis sur une chaise de manière éloigné du lit. Il avait verrouillé la porte. Le soleil traversait la fenêtre sale. Lorsqu'il s'assit son corps lui remerciait de ce geste avec un long souffle. Ainsi il était assis à attendre que le bougre ce réveille. Il avait fait en sorte de retirer la cagoule en évitant de voir son visage mais quand il ajustait la capuche il vit partiellement le visage du citoyen...Enfin si on pouvait appeler cela un visage...

Quand l'individu commençait à s'éveiller Vaelian souriait un peu

"Réveil toi tu es en sécurité...Mal en point mais vivant..."
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Alfred BernicourtCharlatan
Alfred Bernicourt



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MessageSujet: Re: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptyMar 14 Jan 2020 - 0:19
A peine conscient, le vaurien entrouvrit faiblement les yeux, ne voyant que des couleurs s’ondulant frénétiquement, dans un vacarme inaudible. Le maraud peinait à retisser les évènements qui l’avaient conduit à s’effondrer sur le sol. Il se souvenait de son agresseur, déroulant une nuée de coups sur sa carcasse nécrosée. Le son de ses os craquant sous l’acharnement du soldat, les applaudissements morbides de la foule et le goût de ferraille, provoqué par le liquide écarlate qui infestait sa bouche fracassée. La dernière vision qui hantait son esprit était les visages souriants, presque jouissifs, qui inondaient la scène, les rires moqueurs, se multipliant par milliers dans son cortex divaguant. Une myriade d’insultes, de doigts accusateurs, pointés en direction de sa silhouette macabre, torturaient violemment son for intérieur. Distinguer l’irréel de l’instant présent devint impossible, angoissant. La voix du milicien résonna dans son subconscient, puis le noir, enfin le néant.

Le damné s’exila du royaume onirique, sans vraiment savoir combien de temps il s'était évanoui. Son regard, rivé sur le plafond humide dont les moisissures des angles rongeaient un peu plus la charpente, au fil des jours, tentait désespérément de se situer dans l’espace. Le bois semblait gonfler puis se rétrécir, comme si la bâtisse respirait. Un bruit de goutte régulier rythmait la pièce, tamisée d’épais rideaux poussiéreux qui ne laissaient passer seulement que quelques rayons de lumière à travers les trous, dans le tissu rongé par les mites. Sa dépouille, faible et ankylosée, s’engonçait dans ce qu’il devinait être un matelas, dont l’odeur infecte réussie même à indisposer le moins que rien. Des effluves nauséabondes de poisson fermenté empestaient dans la chambre lugubre, sublimant parfaitement l’ambiance morbide qui régnait ici. Je ne suis pas mort, alors ? S’interrogea le désaxé en comprenant que lieu où il gisait ne devait pas être loin du port. Des fragments de son infortune revinrent, petit à petit. Une voix familière vint rompre son introspection silencieuse, ravivant par la même occasion, les récents événements qui se dévoilèrent, brutalement.

« Est-ce vous qui m’avez sauvé, milicien ? Demanda le paria d’un ton sec, austère, essayant inutilement de se redresser pour assouvir ses pulsions vengeresses. »

Trahi par sa carcasse blessée. Résigné, il se contenta de lui adresser un sobre, merci, avant de reprendre son observation stérile des murs délabrés, perplexe. Pourquoi me battre au seuil de la mort, pour finalement risquer sa crédibilité, sa vie ? Pourquoi ? Pensait le maraud. Aucun esprit logique dans cette cité n’aurait agi de la sorte, pourquoi, lui, l’avait-il fait ? Qu’est ce qui pouvait perturber un homme au point de changer soudainement de morale ? Le charlatant concédait posséder un esprit sibyllin, mais celui du milicien pouvait se vanter de l’égaler, dans sa complexité tout du moins. Intrigué, le serpent s’extirpa de ses réflexions lorsque une douleur à la mâchoire le ramena à la rudesse du présent. Voulant, initialement, se masser l’ecchymose de sa main fétide, une anxiété féroce le frappa soudainement lorsqu’il se rendit compte que son voile n’entourait plus son visage, sa trogne immonde. D’un effort, coûteux, l’homme se redressa maladroitement contre le mur, jouxtant à la couche. Péniblement, tremblotant, ce dernier réajusta sa capuche sur sa figure repoussante, couvrit les tatouages de ses bras en redisposant convenablement ses manches avant de fixer son sauveur, ne sachant pas vraiment ce qu’il adviendrait tant cette rencontre s’entourait d’énigmes.

« Pourquoi ? Lâcha t-il, concis, curieux de connaître les raisons pour lequel cet homme était passé d’agresseur à bienfaiteur. »
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Vaelian RondgarMilicien
Vaelian Rondgar



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MessageSujet: Re: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptyJeu 16 Jan 2020 - 21:48
Le brouhaha en dessous de la chambre semblait presque lointain pour Vaelian...La fatigue se lisait de plus en plus sur le regard du milicien. Les nerfs allaient ils lâcher? Il observait le pauvre citoyen qu'il avait déposé ici...Un corps qui semblait à peine tenir debout...Un mourant ? Difficile à dire, la peau sur les os était une chose commune en cette ville. Alors que la victime du milicien reprenait étrangement vie, Vaelian assis à une sorte de table usée et poisseuse servait dans un verre de l'eau et regardait l'assiette qu'on lui avait monté. Du pain de piètre qualité avec un poisson qui lui en revanche bien cuit et préparé. Ce dernier était accompagné de pommes de terres. Avec le temps la cuisine de la cité se spécialisait dans le produit le plus présent le poisson...

Il se frottait les yeux puis se massait l'épaule...Il regardait un instant l'emblème sur son épaulière...Il soupirait en le regardant...Quand il entendit les premiers mots de l'individu il levait les yeux au ciel. Comme s'il était soulagé d'entendre sa voix...Il avait peur que ce dernier n'est franchi le dernier couloir comme il s’imaginait parfois...Il se tournait vers l'individu et remarquait aussi les rayons du soleil sur les rideaux...Enfin si on pouvait appeler cela des rideaux...Humidité et parasite avaient triomphé de ces derniers.

Vaelian se levait lentement prenant dans ses mains le verre d'eau et l'assiette de poisson frit. Il s'avançait vers le blessé et déposait les vivres sur la table de chevet qui ressemblait plus à un tabouret...De son regard d'azur il sourit légèrement à l'individu. Puis il entendit le "Pourquoi". Vaelian savait pourquoi au fond de lui...Il prit alors la chaise non loin de lui et s'assit face à sa victime.

"Pourquoi dis-tu ? Je suis milicien pas bourreau...Je ne voulais pas en arriver jusque là...Mais ce peuple dehors...Il ne comprend hormis les actes..."

Il soupirait lourdement et poursuivi

"Je ne pouvais pas te laisser défier l'autorité de la milice sans rien faire...Je ne suis pas fier de ce que je t'ai fait je le reconnais...Mais pour une forme d'équilibre en ville il faut...parfois faire preuve d'autorité...Hmm depuis que nous avons le chaudron...On doit rien laisser passé...Et ne le prend pas mal l'ami mais ton allure est des plus suspects...Enfin je parle je parle...Tu devrais manger..."

Il se massait la nuque puis restait assis là à observer le paysan ? le croyant ? Il avait des propos d'un fanatique ? Ou peut être d'un fervent croyant ?

"As-tu un nom au moins ? Ne t’inquiète je ne ferai aucun rapport à la garde...Je ne suis qu'un simple survivant de ce monde..."

Une légère musique commençait à venir du rez de chausse de l'auberge. Un barde de passage surement...Voilà qui laissait un sourire sur le visage du milicien en se disant que la musique pouvait peut être calmer les doutes du citoyen et ses propres craintes...
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Alfred BernicourtCharlatan
Alfred Bernicourt



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MessageSujet: Re: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptyVen 17 Jan 2020 - 23:29
« Ce peuple, soupira le misérable. Comme vous le nommez, n’est que le triste reflet d’une cité tombée dans l’ignominie et le pêché, il y a déjà bien longtemps, trop longtemps. »

D’aucuns auraient pensé impossible de voir ce genre de scène se réaliser. Dans une société en déclin où le coût excessif de la vie rendait les parias insignifiants et dispensables, voir un homme bousculer aussi violemment les codes avec autant d’altruisme était étonnant, surtout venant d’un soldat. Encore plus pour le vagabond où la gentillesse n’avait guère abondé dans son existence morbide. Ayant réfuté toute compagnie depuis si longtemps, il se serait d’ordinaire contenté de quelques injures, éventuellement de menaces, une longue et lente séance de torture ; particulièrement après la trempe qu’il venait de subir. Cependant, en cet instant étrange, il ne savait guère comment réagir. Était-ce donc cela, un homme bon ? Un homme juste ? Pensait le vaurien, frustré, perturbé. C’était une denrée si rare qu’aucun dogme des bas-fonds n’indiquait la réaction appropriée, face à ces cas exceptionnels.

Lorsque le débonnaire lui tendit l’écuelle et le verre aux pieds de sa couche, le rôdeur resta circonspect, silencieux, ému. La faim et la soif subrogèrent rapidement l’attention qu’il portait aux soldat. Malgré son pitoyable état ou l’immense gratitude qu’il se gardait de lui adresser, la misérable créature se jeta, sans détours, sur ce festin. L’heure n’était pas aux formes, encore moins à une quelconque classe ou bienséance. Des deux mains, l’homme dévorait férocement le poisson, crachant sur le sol miteux, les arrêtes qui entravaient sa mastication, douloureuse, réanimant les chocs de son lynchage publique. Peu lui importait, voilà trop longtemps qu’il se contentait de se nourrir de la vermine qui infestait les quartiers malfamés, ou de boire l’eau croupie qui s’entassait dans les crevasses des ruelles torturées. L’avantage, dans une vie dénuée de richesses, c’est que chaque présent était d'une valeur inestimable, un cadeau divin, dont l’être comblé s’empressa d’adresser une pensée de remerciement aux dieux, si bons.

Un instant fugace, un sourire se dessina sur son visage nécrosé, mais ce n’était pas sa malice habituelle qui tranchait ses lèvres, seulement la saveur délicate du met, trop longtemps substituée par l’amertume. Un répit dans son éternelle misère, un vent de fraîcheur, un avant goût du bonheur. Il but l’eau d’une traite, heureux de rincer l’aigreur de sa frugalité quotidienne. Le maraud concédait égoïstement ne pas s’être encombré à répondre entre chaque bouchée, écoutant laborieusement d’une oreille, le monologue de son bienfaiteur. Ce qui l’aurait dérangé, même agacé il y a quelques instants, prenait après ce repas inattendu, un ton moins irritant, plus léger. Malgré cela, il y avait des réponses qu’il ne pouvait donner, trop lourdes et pesantes à exprimer. La honte que représentait sa déchéance l’avait motivé à se dévêtir de toutes possessions humaines, de toutes affinités, de tout patronyme qui l’assimilerait à cette caste, exécrable ; peu lui importait la bonté d’âme de certains.

« Vous m’en voyez désolé Survivant, mais je suis une créature des bas-fonds depuis tant d’années que j’en ai oublié la saveur de mon nom, dit-il en ricanant, sur un ton malfamé, cette fois-ci. Vous adresserez mes compliments au cuisinier, ajouta t-il en pouffant de rire. Ai-je besoin d’un nom pour vous remercier ? »
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Vaelian RondgarMilicien
Vaelian Rondgar



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MessageSujet: Re: Un controle de plus ou de trop ? [Alfred]   Un controle de plus ou de trop ? [Alfred] EmptySam 18 Jan 2020 - 22:35
Vaelian observait pendant un instant la vitesse dont sa victime dévorait son repas. Cela lui était familier, dans les rues nombreux sont ceux qui meurent de faim...Le milicien n'avait pas répondu à la phrase concernant le peuple...Le pêché ? L'ignominie ? N'est-ce pas l'essence même de l'humanité quand elle se retrouve terré dans un trou et qui se cache sa propre honte et peur envers l'extérieur...Le temps où les rois donnaient de l'espoir ou encore les barbes qui chantent fièrement les légendes est loin...Et pourtant c'était probablement ces petits détails du monde qui maintenant l'humain dans une sorte d'état respectueux à minima...Vaelian voyait bien que ce pauvre bougre n'allait pas vivre bien longtemps en ville à ce rythme...

Alors que ce dernier déjeunait Vaelian en profitait tout de même pour lui répondre.

"Le peuple...est le reflet des erreurs de ceux qui sont trop sur d'eux...L’arrogance des rois, La conviction des croyants...C'est ce genre de chose qui à conduit ce peuple a finir au fond du trou...C'est en donnant sa vie pour des divinités ou bien des rois qu'il est dans cet état...Quand les fangeux sont venu les rois sont morts et les dieux où étaient ils ? Je ne l'ai blâme pas vois-tu...Je comprends ce peuple qui revient à un état très primaire...Il n'a plus de lumière...Il n'a plus de cœur...Il n'a que de la colère et des larmes...Si tu veux mon avis, pour aider ce peuple comme je le dis il faudrait qu'on reconnaisse notre bêtise et aussi qu'on essai de donner un espoir et pas une tombe comme cette cité..."

Vaelian avait parlé avec son cœur ? Ses convictions ? Dans ces moments où la fatigue et la sensibilité des mots se frôlent il ne sait plus qui commande ses mots. Logique semblait prendre du repos...C'est les affects qui parlaient en ce jour si complexe qui s'écoulait. Puis il entendit le citoyen reprendre la parole. Ce dernier semblait avoir apprécié son repas. Vaelian en était ravi puis il écoutait les mots de ce dernier. A en perdre son nom ? Triste destin que ce dernier avait...Le milicien regardait l'assiette vide et reprit

"Les bas fonds...c'est parfois de là où on ne s'attend pas que l'espoir peut surgir...Tu devrais te souvenir de ton nom...Me le confier ? Je ne vais pas te fiché tu sais...Mais je comprends que tu souhaites garder cette liberté, il ne nous en reste que trop peu...Mais n’oublie jamais qui tu es, ton nom est ce qui te différencie de cette foule apeuré. Tu devrais croire un peu plus au peuple, il n'y a pas que de la vermine..."

Il se levait de sa chaise usée et semblait préparer ses affaires pour partir. Il ouvrit les rideaux et ajoutait

"La chambre est payé pour une nuit, profite de cette journée pour te reposé ici. Les repas de ce soir et de matin sont le prit de la chambre. Récupère, soigne toi et tâche de survivre et qui sait apporte un peu d'espoir à ta manière. Même les bas fonds de cette cité peuvent aider ce peuple"


Il savait que le prix de cette chambre allait le conduire à travailler plus pour gagner un peu plus pour ce moi...Mais qu'importe...Avait il était trop optimiste ? En tout cas Vaelian sourit une dernière fois à l'individu et prit le chemin de la sortie de la chambre. Il ouvrit la porte et terminait en disant

"Oh fait, moi c'est Vaelian, Bonne chance à toi l'ami"

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