Nom : Nouet

Prénom : Noah

Age : 21

Sexe : Homme

Situation : Célibataire

Rang : Natif de Marbrume, Milicien Interne.

Lieu de vie : Caserne de la Milice.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Voie de la Milice - +1 FOR +1 ATT +1 PAR +1 PV

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)
- ARME DE PREDILECTION - Épée à une main
- ARME DE PREDILECTION - DEFENSE - Bouclier léger
- DESARMEMENT
- INDIFFÉRENCE
- Cervelière en cuir (Tête +5)
- Gambison (Torse/Dos/Bras +6)
- Jambière de cuir (Jambe + 4)
- Epée courte (Épée à une main)
- Rondache (Bouclier)

Il mesure un mètre quatre-vingt-neuf, ses cheveux sont suffisamment grands pour que des doigts s'y glissent pour se recoiffer convenablement, mais pas suffisamment pour obstruer sa vue. Une barbe de quelques semaines, toujours bien entretenue. Son corps est légèrement musclé par la cause de sa fonction de milicien. Son corps n'a aucune cicatrice hormis les mains, des petites coupures ou autres marques de cloque dû à un entrainement trop intensif. Les yeux sont d'un vert foncé.
Les vêtements sont très souvent s'eux de la milice, mais dans les rares occasions d'une permission les vêtements sont en tissu.
Les gens autour du trouvent très sociables et quelqu'un sur qui on peut avoir confiance dans la milice.

Dans la Trinités, l'influence de Rikni est largement supérieure aux autres. Et cela bien avant sont entrés dans la milice. Il lui rend hommage avec une prière à chaque fois qu'il s'apprête à dormir, espérant qu'elle berce ses rêves encore une fois.
Il n'est pas méchant, mais pas gentil pour autant. Les provocations ne marchent pas sûr lui en général, des mots sont simplement des mots après tout. Malgré sa grande carrure il préfère usé de la ruse plutôt que de la force. Les personnes ayant réussi l'exploit de l'énervé sont presque inexistantes, personne loyale et qui tient ses promesses. Apprécie quand le travail est bien fait. N'aime pas attirer l'attention et préfère la solitude.
Il est trop souvent trop franc avec le monde qui l'entoure. Quand il apprécie quelqu'un il n'hésite pas à le dire sans détour, qu'il s'agit d'un homme ou d'une femme. Ce qui laisse parfois des malentendus dans le deuxième cas. Et dans le cas contraire il n'hésite pas à exprimer son mécontentement à l'égard de la personne qui n'apprécie pas.
Apprécie sa routine quotidienne de milicien, se plaint rarement même quand la tâche est pénible physiquement.

Noah n'a pas d'avis particulier sur le nouveau Roi, un noble ou un autre sur le siège royal ne fait pas une grande différence.
La fange est un sujet délicat pour Noah quand on lui demande son avis sur la question. Son père est mort au combat, sa mère à dû se prostituer pour nourrir sa famille en l'absence de son mari. Donc naturellement il dévoue une haine envers les fangeux, mais celle-ci n'est pas visible à la surface. Quelqu'un de mordu ne va pas le faire paniquer au point de commettre une erreur stupide. Il appliquera la loi d'exil tout simplement. Il maudit principalement le jour où les fangeux a changé sa façon de vivre aussi radicalement différente du jour au lendemain. Quand il croise un ou plusieurs fangeux sont comportements ne change pas, il n'oublie pas que dans notre actuelle ils sont les chasseurs et que nous sommes de simples proies fragiles sous leur croc et leur griffe. Malgré tout quand nous arrivons à les tuer même en subissant parfois des pertes, cela procure pour son ego un bien indescriptible.

Année 1145, Marbrume.

Le jour de ma naissance, ma mère ne put que me sourire les larmes aux yeux. L'innocence due à mes premières minutes sur ses terres ne me fit pas comprendre l'émotion qu'elle ressent en me donnant la vie. La seule chose qui m'attire est d'attraper avec mes petits doigts ses longs cheveux dorés. Ma mère est l'une des cadettes d'une famille de nobles, elle vient de mettre au monde un bâtard. Mon père étant issu du bas peuple, les conséquences sur sa vie fut drastique. C'est ainsi que ma mère et moi avons finit par rejoindre mon père dans les quartiers plus modestes de la ville. L'homme de la maison occupé une place dans l'armée suffisamment bien placée pour subvenir aux besoins de sa conjointe et de son enfant sans finir dans la misère.

Année 1148, Marbrume.

"Noah vient par ici" J'entends ma mère, j'accours dans sa direction avant de me rendre compte que mes pieds ne touchent plus le sol. Elle me porte vers mon lit, puis me couvre d'une fine couverture pour me tenir chaud. "Alors quelle histoire veux-tu cette fois-ci ?" J'hésite un instant avant de répondre, mais je m'élance le sourire aux lèvres. "Une histoire sur la déesse Rikni" Elle me pince subitement la joue avec un grand sourire. "Encore ?"
La première fois que ma mère m'a raconté l'histoire de la déesse Rikni, elle m'est apparu en rêve. Son regard bienveillant envers moi, son sourire et ses yeux qui me rappelle presque l'amour d'une mère envers son enfant. Depuis ce jour je me sens plus proche d'elle que n'importe quel Dieu de la Trinités.

Année 1152, Marbrume.

Aujourd'hui je m’entraîne avec mon père avec une épée en bois. Il est très rarement à la maison à cause de son travail dans l'armée, mais je ne lui en veux pas. J'aspire même à devenir comme lui un jour. Physiquement je tiens presque en totalité de lui, j'ai hérité seulement des yeux de ma mère. Mon éducation fut stricte, j'appris l'art de l'épée avec mon père et la peinture de ma mère. Mon talent à la peinture fut une catastrophe, malgré tout je continue dans ce domaine car cela fait sourire ma mère tout simplement. Un jour j'attendais mon père pour mon entrainement hebdomadaire, l'attente insupportable me fit peindre une toile horrible de nous trois dans cette maison. Pour mon niveau je fus satisfait de mon travail, à peine le temps de déposer le pinceau que j'entendis mon père ouvrir la porte. Pendant notre entrainement je ne vis pas ma mère qui a son habitude nous regarde assise non loin.
C'est en remontant après l'entrainement pour ranger le matériel de peinture que j'avais laissé à l'abandon que j'aperçois une toile inspirée de la mienne. "Alors Noah, comment trouves-tu mon interprétation de ton oeuvre." Dis-elle en rigolant dû à ma surprise.
Je trouve cette peinture tellement magnifique que j'insiste envers mes deux parents pour l'accrocher dans la maison tel un trésor inestimable.

Année 1164, entre Mai et Octobre à Marbrume.

Une année de plus sur ses terres, la vie n'est pas aussi belle que les nobles mais j'apprécie ma vie avec mon père et ma mère. En ce début d'année mon père m'incite à rejoindre les rangs de l'armée. Malheureusement, ma mère étant malade et fragile ses derniers temps je préfère repoussé mon adhésion à quand son état sera plus stable. Après plusieurs mois la voilà de nouveau en bonne santé, mais quelque chose m'inquiète vis-à-vis de mon père. Étrangement il me demande d'attendre son autorisation pour rejoindre l'armée, ce choix me perturbe au point d'en parler avec ma mère lors d'un repas. Sa réponse fut immédiate, elle n'ose pas me regarder dans les yeux pendant qu'elle me répond que je dois me plier à sa volonté ainsi qu'à la sienne d'attendre pour rejoindre l'armée. Résigné ne je m'applique ce que mes parents attendant de moi, jusqu'au jour de retour d'une course au marché j'apprends que le Roi appel aux armes pour constituer une armée. Mon regard ampli de joie de rejoindre les combats pour enfin devenir comme je l'aspire depuis enfance à suivre les traces de mon père fut réduit à néant par ma mère qui me surpris à me préparer au départ.
"Ou vas-tu ?" Le son de sa voix est anormal mais je ne le remarque pas immédiatement. "Je rejoins père pour l'appel aux armes." "Je te l'interdis" sa réponse fut directe et sèche. "Mais j'attends depuis si longtemps. Je vais le rejoindre à l'armée et ..." Je voulais me retourner pour finir ma phrase que ma joue droite ce prix une claque. C'était la première fois que je désobéis à ma mère, ce fut aussi la première fois qu'elle leva la main sur moi. Elle éclate en sanglots cherchant à dissimuler ses larmes, implacables de bouger face à cette situation qui me parait surréaliste. Je la regard, m'excusant à voix haute et cherchant à la réconforter comme je le pouvais. Quelques jours plus tard j'appris la mort de mon père, mort contre ce qu'on appelle des Fangeux.

Novembre Année 1164 à Janvier Année 1165

L'hiver est rude cette année, sans mon père pour subvenir à nos besoins la vie est difficile. Ma mère eut m'avoua pendant un repas, enfin si une assiette de soupe et deux morceaux pain est la définition d'un repas ces dernières semaines, que si besoin elle pourrait se prostituer pour ne pas mourir de faim. J'écoutais ses paroles sortir de sa bouche, c'était insupportable. Je me lève de table en lui hurlant presque dessus. "Je t'interdis d'en dire plus ou même d'y penser. Je vais trouver une solution pour ce problème."
Les peintures n'intéresse personnes dans ses temps troubles, les premières pensées des gens se tournent vers le peu de nourriture qu'on peut acheter. Les seuls revenus depuis la mort de mon père sont les peintures que ma mère continue de faire dans l'espoir que quelqu'un achète l'une d'elle. Un jour je m'absente de la maison pour me vendre mes bras aux plus offrant, je rentre quand le soleil commence à ce couché avec quelque pièce et quand j'arrive au niveau de la porte elle s'ouvre toute seule. Je prépare un sourire pensant que ma mère m'accueille à mon retour, mais mon visage se fige sur ce sourire forcé quand j'aperçois un homme qui croise mon regard. "Ah, je viens finir gamin. J'y suis pas allers la main morte, en même temps vu ce corps qui le pourrait." Cet homme se glousse dans sa propre blague, je ne peux qu'apercevoir le corps inerte sur le sol de ma mère dévêtu de tous ses vêtements. Avant de sortir l'homme jette sur le sol une poignée de pièces en gloussant une dernière fois. "Oups, j'ai failli partir sans payer. Je reviendrais demain poulette. Toi gamin n'y va pas trop fort que je puisse m'amuser encore avec demain." Il me fit une tape sur l'épaule puis me dépasse pour poursuivre son chemin, je me retourne puis je tends mes mains dans sa direction, une seule envie me traverse l'esprit à ce moment. Tuer, tuer, tuer, tuer, TUER ! Alors que j'allais lui rompt la nuque en m'accrochant dans son dos silencieusement j'entends ma mère toussé fortement. L'espace d'un instant je retrouve mes esprits avant de retourner dans la maison et fermer la porte. Je lui apporte quelque chose pour la couvrir puis-je l'enlace dans mes bras, des larmes sans un bruit s'écoulent sur nos joues.
Vers janvier une invasion fangeuse est en cours dans le quartier de la Hanse, mais ce ne fut pas l'événement le plus étrange que j'ai pu constater ce mois-ci. Une femme issue de la noblesse était venu voir ma mère dans le plus grand secret. Je n'ai pas pu écouter leur conversation, la seule chose que ma mère put me dire à ce sujet est que pour une grosse somme d'argent elle doit faire un grand nombre de peinture. Je ne sais pas si je dois me réjouir auprès de Rikni pour cette opportunité de remontée la pente dans là quels nous sommes ou être suspicieux qu'une noble demande à une pauvre routière des toiles. Mais qu'importe, un gros problème en moins sur les épaules de ma mère, je ne peux que m'en réjouir après tout.

Mai à Septembre Année 1166

Je décide de rejoindre la milice au lieu de l'armée, après presque un an de retard que la date prévue. Quelques mois plus tard alors que j'achève mon entrainement et plus précisément le premier mai le couronnement du Duc fait de lui notre nouveau Roi. C'est un moment que tout le monde semble attendre avec impatience au point que presque tout le monde abandonne leur habitude quotidienne pour se réunir à la place des pendus. À ce moment la je suis encore à la caserne de la milice en train de me préparer avec mes camarades quand notre coutilier demandes d'activer le pas sous peine de représailles sévère. Une fois dehors certains miliciens de mon groupe ce plaigne de ne pas pouvoir assister aux festivités et de devoir patrouiller comme des imbéciles en ses temps de fête. Je hoche les épaules quand certain me regarde comme s'ils attendent que je soutienne leur opinion à ce sujet. Des cris au loin attirent notre attention, au début tout le monde ce dit que la fête doit avoir bien commencé.

Mais au fur et à mesure que le bruit se rapproche ses cris joyeux s'identifie plus à de la terreur, le coutilier le remarque d'ailleurs avant nous et nous ordonne de préparer les armes sur-le-champ. Une foule incontrôlable déferle dans les rues, ce qui force la plus par d'entre nous à s'écarter de la voie. L'un des miliciens se fait littéralement piétiner par la masse de personnes fuyant pour leur vie. Une femme le bras en sang marche comme elle peut dans notre direction avant de s'écrouler la tête la première. J'enclenche un premier pas pour lui venir en aide, mais mon supérieur ne voit pas la situation du même oeil. "Halte, regarde derrière cette femme avant de te préoccuper d'elle." Mes yeux se déposent sur un homme, rien d'anormal il marche dans notre direction, il est peut-être lui aussi blessé. Mais cette petite seconde d'hésitation me laisse vulnérable, les quelques mètres qui nous séparent sont devenu des centimètres. Le coutilier repousse le premier coup pas sans perte, son arme fut projetée à l'autre bout de la ruelle. "Tuez-moi cette chose !" Le combat est rude, un milicien arrive à lui couper une jambe en attaquant dans son dos, mais l'espace d'un instant ce truc réplique ignorant la douleur et décapite l'homme qui savourait son coup d'éclat. L'opération se répète encore et encore qu'après l'avoir finalement vaincue nous sommes trois fois moins nombreux qu'au début du combat. Je m'inquiète encore pour cette femme, je m'approche d'elle pour vérifier son état. Je peux sentir son souffle quand je place mon doigt en dessous de son nez.

"Chef, elle respire encore" Le genou à terre de l'aide à se mettre assise, à cet instant j'aperçois la morsure sur son bras. Une blessure horrible, la douleur ne doit pas être supportable. Alors que je réfléchis à comment lui apporter mon aide elle me supplie à voix basse avec le peu d'effort qui lui reste. "Pitié... aidez... moi..." Je n'ai pas le temps de répondre que mon supérieur lui enfonce son épée dans la poitrine. Le sang s'écoule sur moi, impuissant je la regarde ce vidé de son sang, sa main tremblante me serre aussi fort qu'elle le peut et son visage en larmes ne souhaitant qu'une chose : vivre. Malheureusement cette flamme dans son regard s'éteint et sa poigne se relâche avant de heurter le sol.

"Que les choses soient claires, nous tuerons toute personne qui présente des marques de morsure." Je relève la tête pour lui faire face dans les yeux, l'envie d'exprimer mon désaccord avec son acte d'achever une personne comme un animal. Mais je peux le voir dans son regard, une terreur absolue qui fixe le cadavre comme si celui-ci allait se relever à n'importe quel instant. La vérité est que je me fiche bien que cette femme soit morte, l'idée de savoir qu'elle semble avoir le même âge que ma mère me fit prendre conscience qu'a n'importe quel moment la seule personne qui m'est chère à mes yeux dans ce monde puisse mourir d'une telle façon me tétanise. Je veux partir maintenant, vérifié si elle va bien et la mettre en sécurité mais je ne peux pas partir de la sorte. Si tous les miliciens fuient pour retrouver les siens cela revient à condamner la ville, je chasse cette idée de ma tête et me concentre sur le moment présent. Pendant une courte pause les groupes sont reformés, beaucoup de milicien sont tombé au combat, les coutiliers n'échappent pas à la règle. "Je suis votre nouveau coutilier à partir de maintenant, nous allons maintenant regagner les autres unités au niveau du goulot.

Sur le chemin nous vérifions les maisons suspecte pour assuré qu'aucune créature ne puisse venir dans notre dos. Cette défense est capitale, alors debout les cadavres ambulants !" Les ruelles s’enchaînent, quelques maisons ouvertes et fouillée mais la chance semble nous sourire aucun ennemi en vue. La coïncidence veut qu'on passe dans la rue qui donne à ma maison, comme pour les précédentes je frappe à la porte pour m'assurer qu'elle soit bien fermée, je m'arrête plusieurs secondes en repensant à ses horreurs que j'ai constatées après la mort de cette femme plutôt dans la journée. "Milicien, nous partons pour le goulot, au pas !" "Oui messieurs !" Je lui réponds avec un sursaut car je m'étais perdu dans mes pensées . Alors que je m'éloigne de la porte j'entends une voix derrière me chuchoter quelques mots. "Noah, c'est toi mon fils ." "Oui" dis-je rassuré de la savoir en vie. "Reviens-moi en vie, compris ?" "Oui" Cette fois je lui réponds sans même savoir si je pense revenir en vit de cette boucherie, l'absence de réponse me fait comprendre qu'elle comprit immédiatement que ce soit peut-être la dernière fois qu'elle converse avec son fils.

Je ne fus pas d'une aide grandiose pendant le goulot, le nombre de morts grandit à chaque seconde. Je prie Rikni à chaque fois que je vois un camarade se faire tuer sous mes yeux de ne pas être le prochain, pourtant parfois la délivrance de la mort ne semble pas être si terrifiante après avoir vu nombre de personne mourir devant soi. Quand cette boucherie finie enfin par arrivée à son terme les nouvelles directions pour les prochaines semaines fut annoncée alors que les fumés noirs s'entendent sur la ville suite aux cadavres brûlés à travers tous les quartiers pour évités que de nouvelle créature voit le jour. Pour les miliciens jusqu’aux deux juillet, notre affectation principale sera la sécurité de Marbrume, surveillance du chaudron, fouillent des habitations, expulsion des mordus. Les événements s’enchaînent à une vitesse impressionnante au point que je me rendent compte que nous sommes déjà le premier septembre de l'année 1166.

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Comment avez-vous trouvé le forum ? Je n'ai pas encore tout compris, surtout du côté JdR mais je sens que je vais m'y plaire.

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