Nom : de Hallewin

Prénom : Viper

Age : 36 années

Sexe : Mâle, homme.

Situation : Veuf depuis 2 ans.

Rang : Haute bourgeoisie économique, connu du peuple. Aisé commerçant, collectionneur et marchand de ragot. Natif et résident depuis toujours à Marbrume.

Lieu de vie : Au Bourg Levant

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Carrière du commerçant : Charisme +2 / Intelligence +2

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)
Entregent + 1 / Alphabétisation + 1 / Discernement + 1 / Administration + 1 / Épée courte / Arbalette
Camail / Chemise de mailles / Gants en cuir usé / Jambière de cuir

Étendu dans les bras de sa mère, immobile et silencieux, le bébé fixait le plafond.
« Viper ! Ce sera Viper », murmura t-elle, le regard perdu dans les yeux vert de son enfant. En amandes, mais grands ouverts ; la pupille plus longue que la moyenne, l'iris plus vert que l'herbe des collines du Labret, Viper lui allait comme un gant.

La deuxième chose qu'on perçoit de cet homme, en dehors de son regard perçant, ce sont ses cernes. Creusées par ses nombreuses nuits d'insomnies, elles trônent au milieu de son visage. Leur teinte rosée dénote très clairement sur sa peau blanche. Quelques rides sont aussi apparues, au dessus de sa bouche. Sa moustache garnie camoufle un peu ces marques du temps, et une barbe considérablement longue, parsemée de blanc, allonge son visage. Des cheveux gris se sont invités et envahissent progressivement l'entièreté de son crâne.

Bien qu'étant de taille et de gabarit moyen, Viper restait un homme imposant et intimidant. Son visage froid et ses yeux vert ont un effet pétrifiant sur les plus sensibles, et dissuadent les individus mal-attentionnés de s'en prendre à lui. Cela peut lui donner un charme après tout. Puis, dans l'intimité de sa coquette demeure, son masque tombe, il adopte une attitude plus avenante, plus propice à la confidence.

Il aime bien s'habiller : être présentable, élégant, c'est bon pour les affaires. De plus, disposant d'ateliers de tanneurs, de picurières et de tisserands, il est pour lui aisé de se faire tailler de beaux habits à la hauteur de sa condition.

De son enfance à son adolescence, Viper fut élevé par sa mère. Son père ne s’intéressait pas vraiment à lui, trop occupé à diriger d’une main de fer ses petits commerces. C’était tout de même grâce à lui que la petite famille pouvait maintenir un train de vie agréable, et jouir d’un certain rang auprès des petites gens. On les connaissait dans le quartier : les de Hallewin tenaient la plupart des tanneries du coin. Ils étaient appréciés des prêtres et prêtresses ainsi que des nobles de la ville puisqu’ils fournissaient une bonne partie des peaux utilisées pour les cérémonies.

Viper était, dans sa jeunesse, un garçon plein de vie. Il s’amusait beaucoup avec les enfants du Bourg Levant. Il était la tête pensante de sa petite bande. Ce qu’il préférait, c’était organiser des excursions en ville. Avec ses plus fidèles compagnons, mais aussi les plus courageux, ils bravaient les interdits de leurs parents respectifs, et profitaient de leur inattention pour sortir du quartier du Bourg Levant et pour explorer Marbrume. Au fur et à mesure de leurs aventures, ils avaient exploré tous les quartiers. Tous, sauf un, bien entendu. Le plus dangereux, celui qui les faisait aussi le plus fantasmer de par les rumeurs qui courent sur lui. Le plus mal famé, celui où l’on trouve tout ce qui n’est pas familier à ces petits de bourges. Anatole se démonta. Il ne voulait pas risquer la punition absolue que ses parents lui avaient promise s’il se rendait dans le pire des taudis de Marbrume qu’était le Goulot. Pierrick aussi, puis Raoul et Jacquot suivirent. Tous se désolidarisaient de cette dangereuse aventure. Ne restait plus que Viper et Gabin, et ils avaient bien l’intention de ne pas se montrer aussi lâche ! Du haut de leurs presque 13 ans, ils se sentaient invincibles. Ils volèrent tous deux une petite lame dont disposaient leurs pères et lorsque le soir tomba, alors que personne ne les soupçonnait, ils sortirent dans les rues sombres. Habitués des quartiers environnants, ils se montrèrent discrets. Ils longèrent les bâtiments en silence, évitèrent toutes les patrouilles de la milice et se rapprochèrent à pas de loup de l’objet de leur convoitise. Ils s’étaient entraîné pendant des années, ce n’est pas le moment de tout gâcher !

« Ouah. Viper, regarde. Nous y sommes enfin ».

Face à eux, se dressait une petite ruelle humide. Les habitations, si l’on peut nommer ces taudis ainsi, ne ressemblaient en rien à ce qu’ils connaissaient. Il n’y avait que très peu de lumière, heureusement que la lune éclairait un peu les vieilles bâtisses entassées devant eux. Des odeurs nauséabondes s’imposaient à présent à leurs narines. Certainement des odeurs d’excréments mélangés aux autres déchets organiques que les habitants des lieux déchargeaient sans y prendre garde, dans les rues.

Ils se décidèrent à avancer. Leurs cœurs battaient fort dans leurs poitrines. Ils marchaient d’un pas hésitant, ne sachant pas tellement où se dissimuler dans cet environnement hostile. Tout à coup, Viper trébucha sur une planche de bois, laissée là. Son pied l’avait percuté et le vacarme qu’il avait provoqué fit sursauter son ami, juste devant lui. D’ailleurs, comme sa main était posée sur sa lame en cas d’attaque, il ne put se maintenir debout et il tomba sur le sol humide et souillé de détritus en décomposition. Ses coudes et ses genoux étaient à présent humides et sales... ce qui eut pour effet de le faire grimacer et de faire ricaner son acolyte qui avait pu admirer sa chute.

Pendant que certains ricanent, d’autres, s’activent. « Eh bah, les mioches ! Vous vous êtes perdus ? ». Les deux firent volt-face et distinguèrent, à quelques mètres d’eux, un homme maigre mais bien plus grand qu’eux, approchant d’un pas décidé. Ils se précipitèrent à l’opposé de l’inconnu, ne voulant pas savoir ce qu’il leur voulait. Après tout, qu’est-ce qu’un homme dans ce genre de quartier pouvait-il vouloir à deux gamins qui n’étaient visiblement pas du coin, à part les voler ? Ou pire.. ?! Décampant le plus vite possible, ils espéraient pouvoir lui échapper. Mais c’est qu’il n’avait pas décidé de les laisser partir comme ça, et visiblement, il les suivait. « Par ici ! », hurla Viper à Gabin en tournant brusquement à l’angle d’une ruelle perpendiculaire. Elle était bien plus animée que celle qu’ils venaient de descendre. En espérant semer l’homme à leur trousses, ils entrèrent dans une des bâtisses de cette rue éclairée.

Dans un quartier si mal famé, une ruelle animée et éclairée comme celle-ci ne pouvait abriter qu’une taverne clandestine, un repaire de bandit ou... un bordel. L’intérieur était... vieillot, humide. Sur le côté droit, un escalier étroit permettait d’accéder à l’étage. A gauche, des tables et des chaises étaient occupées par quelques hommes visiblement distraits par de vieilles femmes. Ca sentait mauvais, un mélange de renfermé, de parfums, et de... sexe ? Un bordel quoi. Viper et Gabin filèrent directement à l’étage.
« Qui vous a permis d’monter ? Non mais ça n’va pas !? » nous lança une fille nue assise sur un vieux fauteuil. « Excusez-nous, nous .. nous ne voulions pas vous déranger... Mais... Vous êtes... », bégaya Viper. « Ca n’va pas ? Vous êtes tout pâle... Qu’est-ce qu’vous fichez ici, les marmots sont au lit à cette heure-ci normalement ! », dit-elle en se levant. Elle s’approcha de la porte qui était en piteux état, la poussa et la verrouilla. « J’sais pas c’qui vous arrive, mais vous êtes tranquille ici. Moi c’est Louise. » dit-elle, esquissant un sourire moqueur face à la mine qu’arboraient les deux invités. « Vous êtes muets ou quoi ? Bon, v’nez par ici... », elle prit leur main et les entraîna vers le fond de la pièce...

Forcément, les deux gamins n’étaient pas chez eux avant le levé du jour. Une chose est sûre : s’ils en sont bien revenus vivants, c’est seulement parce qu’ils ne s’étaient pas enfoncés bien loin dans le quartier du Goulot. Ils avaient parcouru tout au plus trois ruelles. Pour Gabin, hors de question de retourner là-bas après cette expédition quasi suicidaire. Viper, pour les yeux de la belle Louise avec qui ils avaient passé la nuit, retourna dès le lendemain au bordel. Il prenait des risques en faisant cela. Il ne savait pas se battre, alors il devait se montrer prudent. Tout ça pour Louise. Louise, Louise, se prénom résonnait sans cesse dans son esprit. Elle n’était pas beaucoup plus vieille que lui, et elle était la première fille de son adolescence. Si belle, si douce, si attentive... comment résister ? L’inattention de ses parents et la discrétion dont il faisait preuve lui permirent de répéter ses petites sorties nocturnes quelques fois, mais...

Tout ça ne pouvait durer. Quelle ne fut pas la surprise de Viper, alors qu’il rentrait chez lui avant que le jour ne se lève, lorsqu’il découvrit que son père, furieux, l’attendait de pied ferme dans l’entrée de sa demeure. « Tu pensais que je ne le savais pas ? Tu pensais que je ne le savais pas, que tu allais voir je ne sais quelle catin ? Ca a assez duré ! Il est temps que tu te reprennes en main, ce n’est pas ce qu’un de Hallewin devrait faire de ses nuits. A présent, tu ne sortiras plus. Tu étudieras, t’instruiras, le temps de te faire oublier des bordels, et avant que le déshonneur couvre notre nom ». A compter de ce jour, et ce pendant quelques années, Viper ne sortait plus de chez lui, à part pour aller prier au temple. Il lisait des ouvrages, apprenait avec son père, quand celui-ci était disposé à lui accorder du temps, à tenir des comptes.

Puis il fallut que cela arrive, il perdit à l’aube de ses 20 ans son père et sa mère. L’un vieux, l’autre malade, ils s’éteignirent. Il hérita alors des affaires de son père. Il se maria, peu après, à une belle femme de la ville, fille d’une bonne famille. Une beauté froide, un charme non négligeable... mais elle ne brillait pas par son intelligence, il faut l’admettre. Après tout, cela lui était égal à lui. Il n’attendait rien des femmes, mis à part s’occuper du logis et de ses futurs enfants. De cette union naquit Garance, une belle petite fille qui hérita de ses yeux verts si particuliers.

En septembre 1164 le drame arriva, il les perdit. Une matinée où elles étaient toutes deux sorties dans le quartier, et d’où elles ne sont jamais revenues. Ce n’est pas qu’il ne cherchât pas, qu’il ne se renseigna pas. Mais rien, perdu, évaporées. Il devait bien s’y résoudre.. mais impossible. C’était sa femme, sa fille, sa famille.

Désespéré par cette perte tragique, triste et seul, il décida de réordonner sa vie. Les affaires allaient mal, les commerces tournaient au ralenti et il fallait payer les ouvriers. C'était une rude période pour tout le monde. Il payait ses denrées alimentaires deux, à trois, voire quatre fois plus cher. La famine de cette fin d'année 1164 touchait même les plus aisés des bas quartiers. Les Fangeux menaçaient la pérennité de Marbrume, ça l’effrayait, il en faisait des cauchemars de ces immondes créatures. Entre tout, il ferma un, puis deux établissements.. Et une idée lui vint. Il décida de prendre des orphelins sous son aile, et ce n’est pas ce qui manquait en ces temps chaotiques, où Marbrume était au bord de l’implosion. Les religieux étaient débordés. Alors il commença par en recueillir une dizaine, il les installa dans un de ses entrepôts vides qui se situait dans le quartier de la Hanse. Là-bas, il leur proposait un toit, un peu de nourriture quand il pouvait s’en procurer, en échange de quoi ils se mettaient à son service. Lorsqu'ils atteignaient une dextérité et une force suffisante, il leur était enseigné comment tanner des peaux pour les garçons et comment tisser pour les filles. C’était à la fois un service rendu à la ville que de la débarrasser d’âmes errantes, de futurs voleurs et mendiants, mais aussi une affaire rentable.

A côté de cela, le soir une fois dans sa demeure, il se noyait dans des vagues d’émotions négatives. C’était la tempête dans son esprit, il était submergé par les souvenirs des deux femmes de sa vie. Ses recherches continuaient, même si elles avaient été déclarées mortes depuis bien longtemps. Et c’est là l’autre utilité de son orphelinat. Les plus talentueux et débrouillards des gamins ne passaient pas le plus clair de leur temps à l'entrepôt. Il leur avait enseigné quelques ruses pour survivre en milieu hostile, des techniques de fuites, puisque Viper ne savait pas vraiment se battre. Il leur avait procuré une lame de fortune, et les avait envoyé arpenter la ville en quête d’indices pour retrouver la trace de ses bien-aimées.

Cette quête devint désespérée quand, en mai 1166, lors du couronnement du Duc, les Fangeux s'invitèrent en ville. Il n'avait eu aucune rumeur à ce propos, il n'était pas préparé et son orphelinat non plus ! Quand il apprit cela, il n'eut d'autre choix de descendre dans le quartier de la Hanse, où son entrepôt était, pour aider ses enfants à lutter contre les Fangeux. Atteindre l'endroit était particulièrement difficile. Une fois qu'il y parvint et après avoir traversé les quartiers où les cadavres commençaient à s'entasser et où les gens tentaient en vain de vaincre ses créatures du mal, ce qu'il découvrit lui creva le cœur. Pas un, pas, deux, pas trois, mais six de ses protégés étaient étendus au sol, démembrés, à peine reconnaissables. Le calme régnait, un silence lourd de sens : « Octave ? Armand ? Lili ? Sonia ? », hurla-t-il. Rien. Personne. Aucun des quatre derniers gamins ne répondait à l'appel. Rentré miraculeusement sans encombre dans sa demeure, Viper était fou de rage. Des gens, des orphelins, allaient mourir dans ces rues et il ne pouvait rien faire à cela. Pourquoi donc ? Viper ne sait pas se battre. Il sait fuir, certes oui. Mais il n'a jamais appris à manier l'épée. Il avait intérêt à savoir bien parler, puisque de toute façon, il était incapable de se défendre autrement.

Il ne risquait pas de les revoir, ses deux bien aimées. Deux années était passées et des événements atroces avaient chargé la vie des habitants de Marbrume. Elles n'auraient jamais pu survivre dans ce climat d'hostilité ambiante. Peut-être avaient-elles quitté la ville ? Il cachait aux gens du mieux qu'il pouvait ses espoirs de les revoir. C'est un de ses points faibles : il donnerait tout pour elles.

Ses quatre protégés étaient revenus à l'orphelinat, le matin du 3 mai. Ils n'étaient en fait plus que trois : Lili, Armand, Octave et le corps sans vie de Sonia. Petit à petit, il en recueillit une douzaine d'autres. Les enfants sans famille, dont les parents avait été dévorés, déchiquetés par des Fangeux il y en avait à la pelle à ne plus savoir quoi en faire. Leurs conditions d'existences s'amélioraient quelque peut à l'orphelinat, mois après mois, il pouvait espérer que Viper leur trouve de quoi manger une fois tous les deux jours.

13 Septembre 1166 : Viper fut mis au courant assez rapidement qu'un navire étranger s'était échoué et que tout ce beau monde arrivait à Marbrume. Preuve que ses réseaux fonctionnaient un peu mieux. Il ne voyait pas cela d'un bon œil : des étrangers en plus dans des temps si périlleux, cela ne présage rien de bon !

Ah ça, il en savait des choses, sur tout un tas de gens ! Il était devenu, petit à petit, un collectionneur de secrets. C’est qu’il s’en pressait du monde à sa porte. Nombre de jeunes femmes en détresse venaient lui demander conseil et petit à petit, la toile se tissait. Son réseau s’agrandissait. Il était un conseiller pour certains, un informateur pour d’autre. Il pouvait continuer, en parallèle de ses affaires totalement légales et appréciées de tous, à charmer ses proies et à leur soutirer leurs plus précieux secrets. Il y prenait un malin plaisir, il se savait intimidant et usait de ses charmes et de ses talents d’orateur pour arriver à ses fins.

« Oui, j’ai bien entendu une rumeur à ce sujet... mais... n’en parlons pas ici, voulez-vous ? Rejoignez-moi dans ma demeure dès que le soleil sera au zénith. Et ne vous faites pas trop voir ! Je vous attendrai. »

Une lavandière : « Sir de Hallewin ? Vous le connaissez ? Oh, il se porte à merveille ! Je l’ai vu descendre vers l'orphelinat ce matin. Il m’a salué d’ailleurs. Il paraît que les affaires vont plutôt bien pour lui. Ca tourne cette tannerie ! Du moins, c’est ce qu’il m’a dit. »

Un mendiant : « Le bourgeois qui tient l’orphelinat, j’le connait oui. J’en vois de ses gamins fouiner les alentours. C’est pas des anges, j’vous l’dit moi. J’me méfirais de lui si j’tais vous. J’dis ça, j’dis rien ! »
Un prêtre : « Sir de Hallewin est d’une aide précieuse, et nous le remercions. Je n’ai rien à ajouter, c’est un fidèle pieux et généreux, si tout le monde pouvait en faire autant, Marbrume s’en porterait mieux. »

La domestique : « Il a du mal à me payer, à me ramener de quoi manger. Il ne se nourrit pas tellement non plus, mais lui c’est plus parce qu’il n’a pas faim. Il peut se montrer sacrément désagréable. En ce moment, j’évite de le mettre en rogne tant que je peux. Des fois, je me demande s’il perd pas la boule... Heureusement la maison est grande, c'est facile de ne pas trop le croiser. »

Un passant : « Viper de Hallewin ? J’connais pas. »

La voisine : « Oh, lui, c’est un sacré dragueur si vous voulez mon avis. Ça rentre, ça sorte de chez lui à toute heure. A part la nuit, bien-sûr, on est pas à l’abri qu’un Fangeux rode... mais le jour, c’est quelque chose ! »

Un tanneur indépendant : « Avec ses vingt gosses, comment voulez vous que je rivalise moi ! Rude concurrence... »

Une noble : « Je lui ai acheté il y a peu une tapisserie très coquette. Oh, d’ailleurs.. il faut que j’y retourne, j’ai besoin de lanières de cuir. »

Une gamine : « Pourquoi vous me demandez ça ? Oui, il nous traite bien. Il faut pas trop le pousser parce qu’il peut se montrer sévère, mais il essaye de nous apporter de quoi souper. Qui ferait ça de nos jours ? »

Un milicien : « Ne le dites à personne mais.. le soir du couronnement, j'ai vu cet homme affolé, fuir tous les combats, laissant trois braves hommes derrière lui, qui se battaient hardiment contre un Fangeux, pour se réfugier dans sa demeure. C'est un lâche... »

Louise : « Viper ? C’est qui lui ? »