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 De la Chope Sucrée à l'établi d'un charpentier. [Feat. Ulrich]

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Noah NouetMilicien
Noah Nouet



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MessageSujet: De la Chope Sucrée à l'établi d'un charpentier. [Feat. Ulrich]   De la Chope Sucrée à l'établi d'un charpentier. [Feat. Ulrich] EmptyJeu 16 Avr 2020 - 17:03
18 Octobre 1166.

Je patrouille dans la hanse comme à mon habitude, aujourd'hui je ne suis pas avec Lise. Elle rend service à un coutilier pour une mission un peu particulière, une noble qui préfère une garde féminine il paraît. Je suis donc accompagné d'un milicien et pendant notre patrouille un détail attire notre attention. Il y a deux personnes en capuche, l'un est accroupie pour traficoter la serrure et l'autre semble se tenir debout pour couvrir le méfait de son camarade. Malheureusement notre arrivée est très vite remarquée et les deux gredins s'enfuient aussitôt dans des directions différentes. D'un accord visuel avec mon camarade milicien nous prenons la décision de courir chacun après un des hommes capuchonné. "Halte !" Dis-je sans vraiment croire que celui-ci va m'écoutez bien sagement, les gens s'écartent à ma présence contrairement à celui que je poursuis qui doit bousculer la plupart des personnes qui croisent son chemin. La différence entre nous devient minime et j'essaye de tendre le bras pour attraper un vêtement et ainsi le retenir, ma tentative échoue et le voila qui s'engouffre dans une ruelle pour me semé. Je le poursuis sans hésitation quant à ma grande surprise il s'arrête de lui-même, je n'aime pas le sourire qu'il aborde quand il me regarde. Le malfrat s'élance dans ma direction avec un vulgaire bout bois comme arme, je bloque sans difficulté ce coup qui n'a aucune vigueur ni précision dans son geste. Pourtant ma tête me fait souffrir au point de me faire mettre le genou à terre. "Alors le petit clébard a du mal à tenir debout ?" Dit-il en me frappant dans le ventre avec un coup de pied. Je m'effondre par terre, avant de perdre conscience je vois une autre silhouette dans mon dos et je comprends mon erreur.

Je me réveille à la milice, un homme à côté de mon lit ce tiens debout en discutant avec un coutilier. "Il va ... jour de repos, ... blessure ... tête m'inquiète. Il risque ... vertiges et je n'imagine pas ... une épée à la main quand cela va ..." Ma tête me fait tellement mal que j'arrive à comprendre un mot sur deux, c'est irritant et le sommeil me guette à nouveau et je finis par me rendormir.

Je m'éveille une seconde fois, cette fois-ci c'est Lise qu'est assise à côté de mon lit. Je dois surement être en train de rêver, car dans mes souvenirs elle est occupée à faire de la protection pour une noble. "Enfin debout princesse." Dit-elle avec un air amusé. "Je te croyais en mission pour une noble." Je lui réponds en essayant de me remettre debout, sa main vient se déposer sur mon épaule pour n'interdire d'allers plus loin. "Je suis encore en mission, j'étais venu faire mon rapport de la journée quand j'ai appris ce qu'il t'était arrivé." Lise me raconte que les malfrats ont fini par s'enfuir, mon camarade milicien m'a retrouvé inconscient dans la ruelle et mes vêtements montrent que pendant ma perte de conscience les deux hommes ont profité pour assigner quelques coups supplémentaires. Notre coutilier m'a donné une permission spéciale pour me remettre de ce coup à la tête, j'étais prié de ne pas remettre les pieds dans la caserne pour les prochains jours. "Tu vas venir avec moi, je vais te faire sortir d'ici et je t'offre un verre pour tes vacances grassement offertes." Je ris à sa blague, j'essaye de me lever sans son aide et je peine comme si je faisais mes premiers pas dans ce monde. "Tu ne fais pas le malin avec moi, accroche-toi." Je me résigne sous le regard de la rousse qui semble presque dire cela comme une menace sous peine de réprimande sévère. "Tu as gagné, je m'incline devant toi mon prince charmant." Elle m'attrape le bras pour le passé derrière son cou pour me soutenir tout en rigolant à ma blague.

On traverse toute la milice sous les regards des miliciens, étrangement pas de remarque sur cette scène qui d'habitude laisse place à des hurlements de blague salace. Peut-être qu'un milicien tabassé dans une ruelle n'est pas sujet à des pitreries après tout. Une fois dehors, quand nous avons marché un peu pour s'éloigner de la caserne Lise s'arrête subitement. Je tourne la tête pour comprendre pourquoi, mais je fus surpris de la voir les yeux à la limite des larmes. D'un geste simple elle dépose ses lèvres contre les miennes avant de se retirer pour exprimer sa ressentie. "Plus jamais tu me fais peur de la sorte." Dit-elle en reprenant la marche. Comme un idiot, je n'avais pas vu au travers de son sourire depuis mon réveille de son inquiétude à mon égard, je me sens un peu pitoyable et je ne trouve rien d'autre à dire que mon regret de l'avoir mis dans cet état. "Désolé."

Nous arrivons à un établissement qui porte le nom de la chope sucrée. Une fois dedans je me rends compte que l'endroit n'est pas désagréable et que je comprends mieux pourquoi Lise semble apprécier ce lieu hormis pour son nom. Je m'installe au comptoir en suivant Lise, une serveuse arrive prendre la commande et je pense comprendre le temps investi par Lise dans ce lieu quand je l'entends prendre commande. "Une tourte, un bochet et une bière pour ce jeune homme." La serveuse prend note de la commande de tête et attend un peu avant de repartir. "Pas de vin sucré ce soir Lise ?" répond la serveuse avec un grand sourire. "Non malheureusement je suis en service, s'il commande quelque chose met la sur mon ardoise." Elle prend sa bourse pour payer la première commande puis elle se penche pour m'embrasser sur la joue avant de repartir me laissant un avertissement avant de s'éloigner. "Je te déconseille de draguer la patronne, je sais tu aimes les rousses mais disons qu'elle a des arguments percutants pour repousser les avances des hommes." Je lui réponds sans attendre qu'elle est le temps s'éloigner trop loin pour m'entendre. "J'ai déjà une belle rousse pour me tenir compagnie, deux ce n'est pas nécessaire tu sais."

Lise s'en va le sourire aux lèvres, je me dis que j'ai de la chance de l'avoir rencontré et que j'ai surement encore plus de chances qu'elle m'est choisie parmi tant d'autres. La commande arrive finalement, je prends le temps de mâcher la tourte qui est délicieuse. J'apprécie moins le bochet, mais la serveuse m'a dit l'intérêt de la boire et je m'efforce de la finir. Je termine avec la bière dans sa chope en bois, je la tiens buvant quelques gorgés observants autour de moi l'ambiance de cet endroit. "J'aime bien cet endroit, c'est calme."


Dernière édition par Noah Nouet le Ven 24 Avr 2020 - 18:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: De la Chope Sucrée à l'établi d'un charpentier. [Feat. Ulrich]   De la Chope Sucrée à l'établi d'un charpentier. [Feat. Ulrich] EmptyJeu 16 Avr 2020 - 21:42
« Hum, tout travail mérite salaire, aussi laborieux soit-il. »

La journée d’Ulrich était tout simplement désastreuse. En retard sur ses commandes, des matériaux nécessaires à son travail qui ne sont pas approvisionné, et par-dessus tout, une commode dissidente et récalcitrante qu’il n’arrivait pas à modeler. Le fils Turold jura à en faire rougir une vierge. Sa créativité semblait lui tourner le dos en ce jour. Il prit une profonde inspiration, et ferma les yeux.

« Aller, allons se détendre, moi et mon incompétence. »

Apres un brin de toilette sommaire, il enfilait ses vêtements avec hâte. Dehors, l’air était, constata-t-il avec surprise, agréable en cette période de l’année. Sourire aux lèvres, il tourna sa tête en direction de l’astre solaire. Sa lueur réchauffait son cœur. Assez rêvasser se sermonna-t-il, et commença son périple vers les trésors de Marbrume. C’était une façon poétique de dire qu’il allait à la taverne la plus proche pour boire.
En chemin, le jeune homme évita autant que possible de se faire remarquer. Il connaissait beaucoup de monde par ici, et il n’avait pas la patience aujourd’hui de leur accorder du temps. Malgré toutes ses précautions, il ne put se dispenser de certaines poignées de mains, de salutations brèves etc.

Aux bouts de quelques minutes, le doux parfum enivrant de la boisson parvint jusque ses narines. Dévoilant ses canines pointues, un sourire victorieux aux lèvres, le garçon s’approcha de la Chope sucrée. Une lumière chaleureuse s’échappait des fenêtres, et lorsqu’il franchit la porte, la température ambiante du lieu lui fit retirer son manteau. IL balaya la salle du regard. Beaucoup de monde étaient présent, mais pas plus que d’habitude. Il grimaça légèrement.

Il se dirigea vers le comptoir, quelques places libres s’y trouvaient. Une fois arrivée, une serveuse pris sa commande des plus banales : De la bière. Accoudée, il observait les clients. Des visages connus mais aucun qui l’avait marqué. Cependant, son attention fut attirée par une jolie chevelure rousse, surmontant un très joli visage. SLA ravissante femme était suivis d’un gaillard qui semblait plutôt solide. Ulrich remarqua que l’homme était plus grand de taille, que lui, et assez bien bâti, le genre de type qu’il faut éviter de chercher. Le charpentier les suivait du regard tout en prenant une lampée de la bière qui venait d’être amenée par la serveuse. Le couple se logea à côté de lui. Elle était vraiment jolie, mais son accompagnateur le dissuadait de par sa simple présence. Il ne put s’empêcher de penser que ce ne serait pas la première fois qu’il flirtait avec une demoiselle qui a un homme plutôt solide, comme par exemple la fois Adelaïde, la femme de..

« Ce porc d’Hugues.. »

Il prononça les derniers mots plus forts qu’il ne l’avait souhaité. Le visage du jeune homme s’assombrit a la vue des nouveaux arrivants. Le dénommer Hugues, et deux de ses compères, les uns tous plus épais que les autres. Le fils Turold commença à fixer le fond de son verre, il implorait la trinité que les colosses ne le remarque pas.
Il se mit à jeter des brefs regards aux alentours, cherchant un ami ou n’importe qui, pouvant lui venir en aide. L’artisan fut étonné de ne plus voir la jolie rousse aux coté du type qu’il avait observé auparavant. Il sentit d’un coup une main se poser sur son épaule, et une voix gutturale lui sommer de se retourner. Ulrich se força à arborer un sourire accueillant.

« Hugues, comment tu vas, depuis la dernière fois ? Et ta femme, elle est contente de sa nouvelle table de chevet ? »

Il se maudit intérieurement, pour avoir attisé la haine du bougre. Celui-ci prit la parole, parlant d’un ton calme, mais menaçant.

« Ecoute Ulrich, on va pas se donner en spectacle ici. Tu sais que tu dois payer, et qu’on finirait par te tomber dessus, alors fait honneur à ton père, et sort dehors, qu’on te montre comment on traite les petits arrogants dans ton genre. »

Le charpentier soupira. C’était plus ou moins vrai qu’il méritait la situation dans laquelle il se trouvait ; mais la perspective de se faire tabasser, voir tuer, l’enchantait guère. Apres un ricanement désabusé, il tendit ce qu’il restait de sa chope à l’homme qu’il avait vu entrer ici avec la rousse.

« Buvez un coup à ma santé, je vais en avoir besoin haha »

Il se retourna vers Hugues.

« Messieurs, je suis à vous, si vous pouvez vous donner la peine de m’accompagner à l’exterieur. »

Le garçon se mit à suivre ses futurs agresseurs, son cerveau imaginant plusieurs scenarios. Peut-être que si il les suppliait, ou si la tout de suite il empoignait une chope pour les frapper, ou déclencher une bagarre dans la taverne, ou alors.. Il n’eut pas le temps d’imaginer toutes les éventualités qu’il se trouvait dehors, à quelques mètres de la taverne, dans la rue, face à trois hommes. Le dernier Turold n’était pas un bagarreur dans l’âme, cela n’avait jamais été une passion, et même si il maitrisait les bases, il était loin d’être expert. Et cela ne semblait pas être le cas des compères en face de lui. Ils étaient plutôt connus pour avoir la main leste, que leur fierté soit bafoué ou non.

« J’imagine que c’est le moment ou vous me tabassez, et que je finis en sang ? Indice pour toi Hugues, je ne suis pas Adelaïde, je vais rendre les coups, et c’est toi qui vas ramasser tes dents. »

Perdu pour perdu, il allait tenter de bluffer, même si certaines de ses paroles étaient vrai. Si il devait se faire dérouiller ce soir, il ferait en sorte de vendre chèrement sa peau. Son aplomb fit douter quelques peu les hommes en face de lui. Du moins un bref instant. Et ils s’approchèrent de lui. Ca y est, que le sang coule, pensa t’il.
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Estelle LorrenAubergiste
Estelle Lorren



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MessageSujet: Re: De la Chope Sucrée à l'établi d'un charpentier. [Feat. Ulrich]   De la Chope Sucrée à l'établi d'un charpentier. [Feat. Ulrich] EmptyDim 26 Avr 2020 - 22:12


Octobre 1166
Chope sucrée

Estelle était comme à son habitude, enjouée, plutôt en tout cas, la chope sucrée était plus passionnelle que réellement tenue par une quelconque obligation. Souriante comme à l’accoutumée, la rousse s’appliquait déjà à servir les clients. Les réserves d’alcool n’était pas au beau fixe, les livraisons de marchandises non plus, l’ensemble des réussites des convois qu’ils soient maritimes ou terrestres étaient trop fluctuants pour que son stock soit fiable et toujours identique. Lèvre pincée, elle se contentait de slalomer entre les clients, de servir, d’alterner entre présences en salle et présence en cuisine, vérifier la cuisson des quelques rares plats de commandé. Une perle de sueur sur le front, elle s’était appliquée à l’essuyer, avant d’offrir et de servir celle qui venait d’arriver visiblement bien accompagnée. Lise était une femme qu’Estelle voyait régulièrement à la chope, une habituée, celle qui avait choisi de venir oublier les difficultés de son métier dans le fond de ses chopes toujours parfaitement remplies.

- « Heureusement de te voir, je garde ton compagnon » fit-elle simplement en la voyant s’éloigner « Dure journée visiblement ? »

Estelle avait toujours eu ce don de l’observation, ce petit quelque chose incertain, ce petit besoin de toujours voir ce qu’il ne fallait pas voir. Plus méfiant que par le passé était-ce sans doute un moyen de se rassurer aussi, alors qu’elle remplissait la chope à son maximum, comme pour essayer, pour supposer, pour espérer que l’alcool le lui ferait oublier. Pensant peut-être naïvement qu’il s’agissait d’un collègue à Merrick, elle lui offrit son plus doux sourire ajoutant avec simplicité et presque affectuosité.

- « Merrick cela l’aide toujours quand la chope est bien remplie » elle laisse planer un bref silence, léger, cherchant à définir sur l’expression du visage qui lui fait fasse si oui ou non, il connaît son coutilier.

Malheureusement, ou heureusement pour son interlocuteur principal, celle à la chevelure flamboyante n’a guère le temps de trainarder au bavarde, un nouveau client fait son arrivée, lui aussi la mine bien fermé. Un bienvenu à la chope sucrée échappée et la voilà qui prend la commande avant de lui servir une bière. Il n’est pas très bavard, peut-être même un peu morose, sans qu’elle ne l’explique réellement. Lui aussi, la tenancière remplira bien sa chope avant de l’abandonner pour reprendre son service. Une chope sucrée bien remplie est un éloignement de soucis, c’est ce qu’elle se répète perpétuellement, cela la rassure, surtout depuis l’événement tragique du couronnement du Roi. Depuis celui-ci les affaires ont du mal à reprendre et malgré la fréquentation assidue de la milice dans son établissement… Cela reste parfois for complexe. Un soupir s’échappe une nouvelle fois de sa bouche, alors qu’elle vagabonde plutôt habilement entre table client et presque accident d’alcool. Elle récupère les objets d’échanges, ou les quelques sous quand il y en a encore. De là, elle revint au comptoir, détaillant l’inconnu morose s’éloigner pour potentiellement aller se bagarrer… dehors. Dehors, c’était toujours mieux que dedans, sauf que dehors, proche de la porte, cela allait aussi faire fuir les clients… Puis se battre pas loin de la caserne franchement, la belle affaire.

- « Attend...dez » souffla-t-elle main tendue vers ceux qui se dirigé vers la sortie « On ne se bagarre par ici… » grommela-t-elle par la suite « Ce n’est pas vrai, ce n’est pas comme-ci la situation était déjà lourde avec la fange, les morts et les idiots… Faut-il encore se taper dessus comme des animaux ?! » rouspéta-t-elle en laissant ses doigts farfouiller derrière son comptoir à la recherche de la fameuse arme secrète : Brigitte de son doux nom. « Vous ne le connaissez pas, je suppose ? Pas moyen de le raisonner ? » fit-elle en direction du compagnon de Lise. « Je reviens, ne touchez pas à la bouteille ! » le mit-elle en garde sans forcément la déplacer.

Parfois, elle maudissait l’absence si régulière de Merrick, parfois, elle aimerait l’imaginer tenancier 24h/24h avec elle, mais son ivrogne de presque peut-être même déjà mari visait toute autre chose. Arme de tenancière en main, elle passe derrière le comptoir, suivant le petit groupe qui sortait pour sans aucun doute se frapper jusqu’à en perdre des dents. Poussant la porte dans le tintement de la clochette annonçant les départs et les arrivées, elle glissa une main sur ses hanches, se racla la gorge pour s’offrir une voix plus forte et grave de ce qu’elle était naturellement.

- « Dis donc les bestiaux » fit-elle en levant sa fidèle alliée en l’air, la poêle la dépassant désormais en hauteur « Vous voulez finir dans les geôles c’est ça ?! Non parce que juste comme ça juste derrière vous c’est la caserne, dingue non ?! Et vous savez quoi le pire du pire, du pire mh, hein hein ? » elle attend, avise la petite troupe « Bah dedans c’est bondé de miliciens ! » elle laisse le temps à l’information de monter jusqu’à tous les étages « Donc les grands combattants de uns s’ils ne veulent pas recevoir une bosse sur la tête et de deux se retrouver enfermer avec les rats toute la nuit, ils rentrent, vont commander à boire, payer et passer une bonne soirée, c’pas trop demander ?! »

Une main fermement maintenue au niveau de sa hanche, l’autre soulevant la poêle d’un air menaçant, elle détaillait de ses prunelles crises ceux qu’elle voyait comme des bestiaux justes bons à se taper dessus.

- « Je ne sais pas franchement bien compter, mais jusqu’à 3 j’sais faire, alors à 3 votre cul il sera au comptoir. UN….. TROIS » fit-elle en plissant les yeux, convaincu de sa force de persuasion. « Je rentre, m'occuper des autres clients, que je ne vous vois pas vous battre, il serait fort dommage de se retrouver en gêole mh... Bien pas de bêtises ! »

Une main autour de Brigitte et hop elle était rentrée aussi vite qu'elle était arrivée


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MessageSujet: Re: De la Chope Sucrée à l'établi d'un charpentier. [Feat. Ulrich]   De la Chope Sucrée à l'établi d'un charpentier. [Feat. Ulrich] EmptyLun 27 Avr 2020 - 19:09
Je ne me suis pas rendu compte immédiatement dans la forte fréquentation de Lise dans cette taverne, mais quand une autre personne semble la reconnaître sans aucune difficulté je comprends que cet endroit soit sûrement son lieu de repos après une dure journée de travail je souris bêtement d'en apprendre encore plus sur elle.

Je laisse mon attention à ce qui ressemble être une serveuse de l'établissement, sa chevelure rousse me laisse pas indifférent et j'admire les contours de son visage. L'inquiétude de Lise est justifiée, une femme aussi bien fichue est sûrement de mon goût et je ne pourrais pas résister à ses charmes si la demoiselle en userait contre moi. À cause de mon état pitoyable et de mon entrer en scène en ce lieu elle me pose une question tout à fait normal. Et je lui réponds d'un hochement de tête de gauche à droite modérant la vitesse pour ne pas avoir plus mal au crâne. Son sourire eut l'effet de me remonter le moral, je me dis que ma camarade milicienne n'avait pas de raison de s'en faire, une femme aussi belle et dévouée à son travail doit probablement avoir un homme dans sa vie, sans aucun doute.

Je dépose la chope à mes lèvres sans attendre dès que la rousse la rempli à ras-bord. J'ai du mal à me souvenir de quand remonte ma dernière bière, je n'aime pas spécialement la beuverie en général mais cette fois-ci j'apprécie chaque gorgé que j'avale à petit feu pour faire durée le plaisir. J'entends le nom de mon coutilier alors que je me désaltère de cet alcool, ma gorge se serre et je tousse discrètement étant surpris de voir que ce lieu est sûrement l'une des nombreuses tavernes que le grand Merrick a dû parcourir, les rumeurs sur ses exploits dans ce genre d'endroit son très présent dans la caserne. Je renvoie un sourire à la serveuse ne sachant pas trop son lien avec mon coutilier. J'espère simplement que l'homme qui partage la vie de cette femme radieuse n'est pas avec mon supérieur disons particulier.

Comme à mon habitude je me préoccupe de mes propres affaires au point que je n'ai pas remarqué la personne assise à côté de moi. Le joli minois des serveuses m'a peut-être trop distrait, ou peut-être cette ambiance particulière qui me laisse sans défenses du monde qui m'entoure. Malheureusement cette atmosphère paisible vient être troublée par trois hommes qui se dirigent dans ma direction. Par chance leur rancœur présente sur leur visage est destiné à mon voisin, je n'écoute pas leur conversation quoique le ton semble prendre de l'ampleur. Ce n'est pas mon problème aujourd'hui, je suis au repos après tout.

Je tourne la tête quand celui qui risque de finir probablement dans le même état que moi plutôt dans la journée me tend sa chope, le sourire au visage qu'il me demande de boire un coup à sa santé en vue de la situation. Je saisis la chope par en dessous et je les regarde sortir de la taverne pendant que je dépose la boisson sur le comptoir. La femme semble être très remonté de la suite des évènements, ce tournant vers moi pour savoir si je connais l'individu je lui réponds "Non, je ..." mais pas suffisamment fort car elle saisit un objet de la cuisine avant de rattraper les quatre hommes. "Plus aucun doute, c'est bien la gérante avec ses arguments percutants." Une femme bien étrange pour se munir d'une arme pareil pour faire comprendre son autorité en ce lieu, néanmoins je ne doute pas un instant de l'efficacité d'un tel objet sur un crâne sans protection.

Je reprends quelque gorgé de ma chope, en me disant que parfois les ennuis qu'on sème finissent toujours par revenir à la charge. Pourtant une sensation de malaise me prend au ventre, mes blessures récentes ne sont pas responsables de cette douleur. Je n'entends pas toute la conversation de la gérante, mais je ne voudrais pas être à leur place. Les femmes et leur sermon sont parfois plus terrifiants qu'un brigand muni d'une lame. Je ris à cette idée, puis j'aperçois la rousse revenir pour s'occuper de son établissement.

Je me lève de ma chaise discrètement, ma curiosité m'attire pour connaitre le fin mot de l'histoire, mais je ne veux pas me faire remarquer comme si j'avais peur de me faire réprimandé comme un enfant. Quand j'arrive au niveau de la porte j'essaye de pas me faire voir en dépassant légèrement la tête, de mon expérience de milicien ce genre d'histoire n'est jamais fini. Cet homme risque peut-être d'avoir besoin de protection pour les prochains jours à avenir.
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