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 Faut pas piquer la gnôle des miliciens

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MessageSujet: Faut pas piquer la gnôle des miliciens   Faut pas piquer la gnôle des miliciens EmptyMar 5 Mai 2020 - 13:26
Merde merde merde merde merde !

La jeune femme pila à l'intersection de deux ruelles miteuses, reprenant son souffle quelques instants, baissant le foulard qui dissimulait son visage. Les cris et les cliquetis d'armure se rapprochaient. Jurant à nouveau, elle remonta le tissu et repartit en courant, sous les yeux des badauds effarés. Les miliciens débarquèrent en trombe quelques instants plus tard, et la populace se fit bien entendu un plaisir de leur indiquer quelle direction le « voleur » avait pris. Les sales traîtres. Décidément, il n'a avait plus aucune solidarité dans cette ville maudite..

Le souffle de plus en plus court, elle pris la direction de la Hanse. Elle y avait des planques, et la foule y était plus dense, à cette heure de la matinée. Le marché aux poissons battait son plein. Là, elle aurait peut-être une chance de les semer dans la cohue.

Vêtue de braies et d'une cape mitée, les cheveux coincés dans sa chemise et le visage à demi dissimulé par un foulard, elle avait l'air d'un jeune garçon efflanqué tandis qu'elle détallait, esquivant habilement les passants, sautant par dessus les flaques que les averses de la veille avaient rendues nombreuses. Les rues boueuses étaient glissantes, mais c'était le terrain de jeu de l'Azel. De tous ses talents, la fuite était le plus affûté. Endurante, elle courait vite, et n'avait d'ordinaire aucune peine à dissimuler ses poursuivants.
Seulement ceux-ci étaient particulièrement coriaces.... ou motivés. Maudissant la Trinité, elle s'engagea dans l'avenue pavée du port, bondée, la Milice toujours sur ses talons. Elle bondit entre deux étals, renversant au sol un tonneau de poisson salé dont le contenu s'étala sur les pavés avec un bruit liquide. Voilà qui les ralentirait peut-être un peu, mais ne risquait guère de les arrêter définitivement. Peut-être que si elle parvenait à les perdre dans la foule....

« Place ! Faites place à la Milice ! »

Autant pour cette idée. Elle reprit sa course de plus belle, slalomant entre les bonnes gens venus faire leurs emplettes. Elle commençait à se dire qu'elle allait devoir plonger dans les eaux glacées du port pour distancer ses poursuivants armurés, et l'idée ne lui disait rien qui vaille, lorsqu'elle aperçut enfin son salut : Biel !

Sa camarade semblait fort occupée à marchander des anguilles, mais le boucan provoqué par deux miliciens en armure lancés dans une course-poursuite était plus que suffisant pour lui faire relever la tête. Azelaïs passa en trombe à coté d'elle, croisant son regard d'un air désespéré.

Sauve-moi

Rien qu'un instant, et elle l'avait dépassée. Biel parviendrait-elle à ralentir ses poursuivants ? Elle l'espérait. Elle avait confiance en sa camarade, mais les bougres semblaient déterminés. Dévaliser la taverne ou ils se rinçaient le gosier n'était sans doute pas l'idée la plus brillante de sa carrière. S'engageant dans une ruelle adjacente, elle pria avec ferveur Etiol de lui faire grâce et de détourner le regard, pour une fois.
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BielCharlatan
Biel



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MessageSujet: Re: Faut pas piquer la gnôle des miliciens   Faut pas piquer la gnôle des miliciens EmptyMar 5 Mai 2020 - 19:05
C’était une belle journée. Le ciel était lourd d’une chape ouatée tirant vers le sombre à l’Est, l’air frissonnait d’un mistral glacé et pour couronner le tout c’était marée basse, avec son contingent d’effluves sirupeuses venues des entrailles de ce que la mer produit de plus dégueulasse. La rue était un cortège de moues maussades... Pourtant Biel adressa un total de non moins de six sourires à ses concitoyens tandis qu’elle marchait vers le port d’un pas guilleret, chaudement nouée dans sa pelisse défraîchie et panier au bras. Pour tous il s’agissait du marché aux poissons et donc de l’occasion de remplir les marmites avec quelque chose de relativement frais. Pour Biel, que la morue salée n’émouvait pas autant que la perspective d’une bonne affaire facilement menée, c’était jour de paye.

Tout ce qu’elle avait à faire c’était d’attendre que son contact vienne au mouillage habituel mais il lui suffit d’un rapide coup d’oeil pour constater que ce n’était pas encore le cas. Fern n’était pas reconnu pour sa ponctualité. Qu’à cela ne tienne. Elle disposait après tout d’un panier vide et la monnaie ne tarderait plus à venir satisfaire sa bourse au ventre creux.

Les minutes suivantes la trouvèrent en grande conversation avec un imposant gaillard au crâne luisant, les bras croisés derrière son étal. Une main posée sur son osier, sa tresse blonde sur l’épaule et le museau avenant, Biel avait ainsi tout de l’aimable commère venue récolter l’alevin aussi bien que la dernière rumeur. Elle avait ses contacts parmi les pêcheurs, ainsi que dans la foule bigarrée qui se pressait à leurs cotés dans l’espoir de repartir avec au moins de quoi garnir une soupe. Pour l’heure, les transactions bien qu’empressées se déroulaient dans un calme relatif et un ordre général de bonne conduite tacite. Toutefois les commerçants échangeaient parfois un regard vaguement tendu, et l’anxiété se lisait sur les visages des passants. Tous savaient que, aussi fructueuse soit la pêche, elle ne suffirait pas à nourrir tous les affamés de la ville jusqu’à la prochaine. Aussi le moindre poisson avait valeur de lingot d’or, et s’échangeait avec une sorte de protocole solennel, les mains tremblantes. Bientôt, les tonneaux seraient vides, et les retardataires poussant déjà en queue de cohue n’auraient que quelques arêtes à se mettre sous la dent.

Biel était déjà parvenue à négocier un morceau de lotte robuste lorsque du grabuge se fit entendre derrière eux. Déjà ? s’entendit-elle penser. Si les bagarres avaient commencé, il s’agissait de ne pas trop traîner dans les environs. Pourtant en tendant le cou, ce ne fut pas la rixe à laquelle elle s’attendait qu’elle aperçut, mais plutôt la silhouette si familière de sa comparse Azélaïs, lancée à toute blinde dans le marché. Bourrecul, Zaza, t’as foiré ta discrétion sur ce coup là. Biel inspira par le nez, l’oeil vif. Elle compta les miliciens qui s’en venaient aux trousses de son amie, jaugea sa compagnie directe et fit une rapide analyse des environs. Il faudrait à Azel assez de temps pour rejoindre l’Avenue des Noyés, une petite ruelle étriquée qui tenait son nom de l’humour discutable des pêcheurs, où il lui serait facile de s’escamoter dans l’un des greniers abandonnés de ce quartier insalubre. La foule la ralentissait, les seuls espaces dégagés ne menaient qu’à l’eau sombre du port et la milice commençait déjà à bifurquer pour lui barrer la route.

- Dis-voir Gaston, ce serait pas ta réserve de sardines que le milicien vient de dégommer là ?

Bien entendu c’était Zaza la responsable de cet incroyable gâchis, mais de là où ils étaient l’action n’avait point trouvé témoin et à cet instant, de façon tout à fait opportune, c’était bel et bien un milicien qui pataugeait piteusement dans les poissons répandus. La moustache du pêcheur frétilla un instant et son regard se durcit en constatant la scène. Réprimant un sourire contenté, Biel s’autorisa seulement un clin d’oeil discret à la voleuse qui la frôlait. Sauve-moi, lui avait hurlé son regard pendant la fraction de seconde durant lequel elle l’avait croisé. Bien loin devant toi, ma cocotte.

- Par les âmes égarées ! Il y avait là de quoi nourrir toute une famille pendant plusieurs semaines ! s’exclama une dame un peu plus loin, l’air sincèrement horrifiée.
- Le fruit du labeur d’un brave citoyen, madame ! L’a tout vendu de l’excédent maintenant, lui restait ce tonneau pour mener en foyer sustenter femme et enfants… renchérit Biel, singeant l’intonation scandalisée des cris qui fusaient ça et là.

Gaston confirma les dires de la blondinette d’un grognement menaçant. Trois hommes également bâtis quittèrent leurs étals respectifs pour se rapprocher de lui, mus tant par solidarité fraternelle que par la peur de voir l’anarchie destructrice se répandre à leurs propres marchandises. Aussi lorsque les miliciens parvinrent à leur portée, ils faillirent se heurter au mur que constituaient ces quatre solides bonhommes campés sur leurs jambes au milieu du passage étroit. Eux-même au nombre de trois, ils sentirent sur eux le poids d’une colère immense tandis que la foule autour grondait.

- J’espère qu’il y a assez de vos trois soldes pour me dédommager mes sardines, messieurs. Le ton était calme mais il ne faisait aucun doute que Gaston bouillait en dedans de l’envie d’écraser son gros poing sur la tronche du milicien le plus proche.
- Peu leur chaut la vie des petites gens Gaston !
- C’est vrai, le roi les engraisse !

D’autres quolibets continuèrent à fuser tandis que les corps se pressaient toujours davantage autour des trois hommes. Prédateurs devenus proies dans un environnement qui avait vraisemblablement décidé d’en faire les boucs émissaires de cette situation misérable qui s’éternisait, il leur faudrait sans doute de longues minutes pour démêler le vrai du faux et produire les témoins qui, à quelques dizaines de mètres de là, avaient vu la fuyarde renverser le tonneau.

Biel, pour sa part, n’était plus là depuis longtemps. Elle s’était extirpée du cercle vengeur avant même que les miliciens n’atteignent les pêcheurs et se faufilait déjà vers l’Avenue des Noyés. Fern ne viendrait pas tant que l’esclandre était toujours vivace, mais surtout vu l’ardeur des chasseurs de l’Azel elle flairait que celle-ci n’avait pas chouré un ballot vide… Enjambant un ruisseau malodorant, elle se glissa dans un souffle entre deux linges de couleur incertaine pour trouver le seuil d’un escalier de pierres moussues, rejoignant ainsi quelques marches plus haut un porche défraîchi et vraisemblablement peu utilisé.

- T’aurais voulu faire moins feutré que t’aurais pas réussi. Chapeau, Zaza ! ‘vec un peu de la chance, y’a un type à l’autre bout du pays qu’a rien entendu du bordel que t’as foutu.

Avec un sourire gredin démentant l’aspect sermon de ce qu’elle venait de lui servir, la blonde s’agenouilla devant la porte entrebâillée et tendit la main vers la silhouette enroulée dans l’obscurité.

- Fais tâter ?

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MessageSujet: Re: Faut pas piquer la gnôle des miliciens   Faut pas piquer la gnôle des miliciens EmptyVen 8 Mai 2020 - 18:43
Installée confortablement contre un pan de mur à demi écroulé, l'Azel attendait sa comparse. Biel ne tarderait pas à la rejoindre, le porche abandonné, légèrement en retrait de la rue était un de leurs points de chute habituel. Jouant avec son petit couteau, le pied sur un paquet de lin grossier, elle posait avec une nonchalance parfaitement étudiée, comme si cela faisait des heures qu'elle prenait l'air dans ce coin oublié de la ville. Le sourire avec lequel elle accueillit la blonde était beaucoup trop large pour quelqu'un qui venait d'échapper de justesse à une arrestation musclée.

Azelaïs ne s’appesantissait jamais sur ses propres déboires. La vie était trop courte, plus encore maintenant qu'ils vivaient la fin du monde. Son esprit, mû par quelque salutaire instinct de survie qui lui permettait de rester saine d'esprit malgré tout, écartait vite les terreurs, les angoisses et les souvenirs misérables, pour se concentrer sur les victoires, et transformer les mésaventures en histoires hilarantes à raconter en riant au coin du feu.
En l'occurrence, elle avait échappé à la milice, et c'était ce qu'elle choisissait de retenir. La peur qu'elle avait ressentie en traçant à travers la ville sans parvenir à semer ses poursuivants s'était évanouie bien vite, elle appartenait au passé, elle avait cessé d'avoir de l'importance au moment ou la populace avait arrêté les miliciens. Tout ce qui l'habitait à présent, c'était la joie de l'instant et la fierté d'avoir réussi son coup. Même les reproches de Biel ne pouvaient rien lorsqu'elle était de cette humeur. Elle rit.

« Eh, que veux-tu, ma vieille, si tu veux avoir du succès, faut parfois prendre des risques ! »

La vérité, bien entendu, c'est qu'elle n'avait pas vraiment bien calculé son coup. Mais elle n'allait pas bouder son plaisir après une si belle victoire , ou un si beau butin.

« Par ailleurs, je n'ai pas besoin d'être discrète pour rouler les soldateux dans la farine. »

L'air rieur, elle n'en gratifia pas moins la main tendue de Biel d'une petite tape tandis qu'elle s'approchait du fruit de son labeur.

« Hep-là, pas touche ! J'ai travaillé dur pour ça, qui a dit qu'j'allais partager ? »

Son ton démentait clairement ses paroles, car jamais il ne serait venu à l'esprit de l'Azel de ne pas partager quoi que ce soit avec Biel. Les deux femmes étaient plus proches que des amantes, plus liées que des sœurs. Azel conciliait facilement son égoïsme général et sa relation avec Biel : La blonde n'était pas vraiment « quelqu'un d'autre », mais davantage une part d'elle-même.
Une part qu'il était plaisant de taquiner, cependant, et elle ne s'en privait pas, surtout quand l'autre ouvrait son discours par des reproches.

« T'as quelque chose à troquer ? », rit-elle en écartant la paquet du pied. Elle poussa légèrement la porte.

« Rentre donc, t'dois avoir l'air louche à guigner dans l’entrebâillement, comme ça »

La maison dans laquelle Azelaïs s'était planquée était en ruine depuis plusieurs années, maintenant, et tout ce qui avait pu avoir de la valeur en avait disparu depuis longtemps. Les murs branlants et le plancher pourri avaient dissuadé même les plus désespérés de s'y installer durablement, aussi servait-elle régulièrement de lieu d'échange et de rendez-vous pour les criminels de tout bords. La voleuse ne craignait guère d'être dérangée si tôt dans la journée, cela dit, et même si quelqu'un devait tenter d'entrer, il y avait toujours une sortie par les toits.

La brune se plaça entre sa comparse et le paquet emballé de lin, toujours rieuse. Un goulot de verre dépassait légèrement de l'enveloppe du butin. Que la course-poursuite n'ait pas brisé les bouteilles était encore un petit miracle, et la cause principale de l'incapacité de l'Azel à semer ses poursuivants.
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MessageSujet: Re: Faut pas piquer la gnôle des miliciens   Faut pas piquer la gnôle des miliciens EmptyMar 12 Mai 2020 - 18:03
Incorrigible Azel. L’on pourrait croire que frôler la catastrophe de telle façon lui mettrait du plomb dans la cervelle mais la bougresse savait décevoir là dessus. Chaque coup de chaud lui montait à la tête et plutôt qu’une douche froide elle choisissait l’euphorie de l’ivresse. Tout en se parant d’anecdotes aussi amusantes que fausses, cela va sans dire ! Biel aurait-elle dû lui rappeler que sans son intervention plus tôt, ce serait l’intérieur d’un cachot qu’elle contemplerait à l’heure actuelle plutôt que la bouille de sa complice ? Bast… Le souligner n’aurait eu strictement aucun impact, et la blonde avait mieux à réfléchir.

En l’occurrence, une prometteuse bouteille contenue dans le linge dérobé.

- Mazel l’Azette ! V’la une jolie qui rutile là dedans. Ca en serait pas de la réserve spéciale des cure-bouillasse, à tout de l’hasard ?

L’oeil brillant, elle finit par mettre la main sur l’objet de sa convoitise et la déshabilla complètement dans le petit réduit moisi qui leur servait d’abri pour l’instant. Elle la prit délicatement pour la faire tourner dans la lumière grisâtre qui filtrait par les interstices des planches vermoulues et mal jointes. La bouteille dévoila dans cette mise en scène l’élégance de sa silhouette : régulière, sombre, décorée d’un relief floral. L’étiquette jaunie indiquait “Cuvée Céleste ~ 1142” en dessous d’un symbole vaguement solaire.

Les sourcils de Biel s’arrondirent et elle laissa filer un petit sifflement admiratif. En vérité c’était la première fois qu’elle posait les yeux sur une telle beauté, mais elle en avait entendu parler quelques fois. Rien ne déliait plus facilement les langues que les promesses de choses plus belles que celles qui, le plus souvent coupées à l’eau, hantaient inlassablement le fond des verres dans le Goulot. Ce n’était pas de la gnôle pour les populeux, ça non. Il était même étonnant que les miliciens aient réussi à s’en procurer une comme celle-ci. En tout cas, cela expliquait leur ardeur à poursuivre la leste petite peste qui leur en avait fait larcin.

En croisant les yeux d’Azelaïs, Biel eut une petite moue suffisante et entreprit de réenrouler le trésor dans son linge.

- Pas question de l’ouvrir tout de go. Une telle lampée se mérite et s’orne à hauteur de sa qualité. On s’en fera couler ce soir dans le cristal presque neuf ramené par Fern le mois dernier. Rien de moins que ça ce serait gâcher !

Elle passa la langue sur ses lèvres pour les humecter, le ventre tordu par l’anticipation de la soirée à venir. Ainsi que par une certaine fierté, quelque part, de faire partie des rares privilégiés à pouvoir goûter pareil nectar. Bien entendu il aurait été envisageable de revendre la bouteille sans y toucher, puisqu’elle valait ainsi une somme relativement affriolante. Mais la bestiole était vaine, et surtout elle et sa compagne avaient les combines utiles pour refourguer ce genre de trésors violés. Une fois le délicieux breuvage consommé il n’y aurait qu’à le remplacer par une vinasse abordable, y rajouter une pincée de quelque chose pour tromper le goût puis sceller à nouveau le bouchon - Azelaïs était devenue suffisamment douée à la sculpture de bois pour singer de façon satisfaisante le sceau apposé là. Ne resterait plus qu’à trouver un client suffisamment couillon pour tomber dans le panneau, ce ne devrait pas être bien difficile.

Il y avait, avant tout cela, une affaire plus urgente.

- En parlant du Fern, c’est aujourd’hui qu’il livre la came qu’il avait mentionné l’autre fois. Je devais le trouver précisément là où tu m’as croisée, et n’eut été ton petit spectacle, on serait déjà en train de se serrer la paluche. Il doit attendre que tes copains se dispersent. Tu veux m’accompagner ?

Elle baissa les yeux sur le linge froissé plein de promesses et le parcourut d’un index pensif.

- Sauf si tu préfères courir en boutique mettre ce bébé au chaud. Ca j’comprendrais aussi. Mais gare si que j’arrive et que t’as commencé sans moi !

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