Maitre du JeuAdministrateur
| Sujet: Description de la Hanse Mer 19 Aoû 2015 - 17:29 | | | Marbrume – La Hanse La Hanse représente le cœur commercial de Marbrume. Composée à l’Est d’un nombre conséquent d’entrepôts, c’est là, en sus de ceux du port, que sont rassemblés les produits finis, les marchandises, les matières premières et secondaires, là encore que sont entreposées les armes et les armures avant d’être conduites à l’armurerie, et là également que son stockées les réserves de nourriture, céréales, viandes salées, et fruits de la mer. Les marchands et entrepreneurs y tiennent leurs sièges commerciaux, et y transitent sans arrêt des boutiquiers, des négociants et des fournisseurs. Ici se font les contrats et se serrent les poignées de main dans des airs sérieux et diplomates, et l’argent coule à flot, que ce soit par le biais de quelque échange effectué comme des commandes passées aux chics estaminets qui bordent les larges ruelles.
Car, contrairement au reste de la ville, si l’on occulte la rue des Hytres, ce sont de grandes avenues qui serpentent entre les différents pâtés d’entrepôts et de boutiques. Là où dans d’autres quartiers, la moindre charrette aurait causé un embouteillage, la Hanse facilite la circulation, et sa voirie pavée autorise jusqu’à trois ou quatre tombereaux roulant de front.
Dans ce quartier plus surveillé que les autres au sud du rempart intérieur, quelques banques ont fait leur ouverture, et, lorsque le commerce battait son plein, avant l’arrivée des Fangeux, il était possible d’y trouver toutes les espèces et les monnaies d’échange du monde civilisé. Désormais, celles-ci demeurent enfouies, immobilisées, dans les pièces secrètes et les caves fortifiés, sous la surface de la terre, mais, dans ces institutions financières, l’on craint sans jamais la nommer à voix haute la menace venant des catacombes et des égouts.
Si l’on parle de quartier commercial en parlant de la Hanse, il faut aussi relever son activité ouvrière. Artisans, contremaîtres et façonniers se retrouvent sur les bancs des ateliers, devant la fournaise des forges, et dans les manufactures de tissu. Dans ces allées de la Hanse, sises légèrement à l’Ouest, les réprimandes des compagnons veillant au travail de leurs apprentis s’entremêlent aux martèlement des lourds marteaux sur le fer chauffé à blanc, et les frémissements de ce dernier plongés dans l’eau clair se confrontent aux échos des rumeurs transactionnelles.
C’est un festival de couleurs et d’animations ; il s’agit probablement du quartier le plus animé de Marbrume. Même la couche la plus basse de la population vient parfois y faire ses courses, louvoyant au milieu des étalages, choisissant leurs produits au même titre que ne le font les domestiques et les portefaix pour leurs nobles maîtres. Mais il n’y a pas que des gens bien intentionnés qui parcourent les larges rues de la Hanse ; voleurs, assassins et grippe-sous se mêlent à la population, évaluant d’un œil expert les escarcelles lourdes d’un or nitescent, repérant les habitudes de leur future cible, dérobant encore quelque objet personnel qui ne manquera pas de désigner coupable leur ancien propriétaire sur les lieux d’un méfait ou d’un crime. |
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