Nom : De Vauront
Prénom : Alcème
Âge : 21 ans
Sexe : Masculin
Rang : Baron de la Maison De Vauront
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Noble Mondain
+2 CHAR, +1 INT, +1 INI
Compétences choisis : Séduction, Intimidation, Corruption et Torture
Objets choisis : Un Manoir sur l'Esplanade, une fortune considérable, de nombreux serviteurs et des gardes plus nombreux encore, une dague empoisonnée dont il ne se sépare jamais et qu'il tiens prête à l'action à tout instant.

Alcème de Vauront est un jeune homme à la beauté vénéneuse.

Il arbore fièrement ses cheveux noirs comme du jais, des yeux d'un vert si pâle qu'on pourrait les croire blanc, un teint de porcelaine qui convient à son rang. Mince et élancé, il porte une attention toute particulière à son apparence en ne se vêtant que des plus belles étoffes et soieries le plus rares. Toujours habillé de couleur sombre, il revêt un air presque monacal mais où toute chasteté semblerait avoir fui sa personne lorsque l'on croise son regard.

Le regard du jeune homme est d'ailleurs tout ce qui fait sa force. Tantôt froid, tantôt enjôleur, souvent mystérieux ; il sait comment s'y prendre avec sa proie lorsqu'il souhaite arriver à ses fins et brouiller les pistes afin de ne pas laisser de traces de son passage. Son allure toujours impeccable et le dédain que lui inspire la populace de Marbrume le poussent à rester le plus souvent dans son manoir, ne quittant le confort de ses murs uniquement lorsque les événements le lui imposent.

La Famille De Vauront à toujours œuvré dans des sphères peu recommandables du pouvoir et le meurtre est une seconde nature chez ses membres. Mais Alcème à montré très jeune des aptitudes et des qualités hors du commun dans l'exercice de ces activités. Il n'était âgé que de 12 ans lorsqu'il à tué son premier homme, un serviteur qui avait refusé de céder à l'un de ses caprices. Il s'est glissé dans sa chambre au milieu de la nuit et avait enfoncé une dague dans sa gorge centimètre par centimètre, se délectant de chacun des râles d'agonies étouffé du malheureux. Le lendemain le corps avait disparus et les draps du lit étaient immaculés, effaçant toute trace du meurtre. On supposa que le serviteur avait déserté la Maison et toute sa famille fut chassée sans plus de cérémonies.

En grandissant, il développa ce goût du meurtre qu'il mélangeait avec une lubricité insatiable. Il séduisait ses proies avec habilité et délectation, couchait indifféremment avec les hommes et les femmes, inventant toutes sortes de jeux sadiques et pervers. Cela ne menait pas toujours à la mort de ses partenaires, mais lorsqu'il avait l’occasion de tuer en plein ébat c'était pour lui le summum de l'extase. L'arrivée des Fangeux avaient quelque peu freiné ses activités, mais c'était surtout ses nouvelles obligations qui l'avaient tenu à l'écart des plaisirs de la chair et du sang.

Alcème est d'une fidélité sans faille à sa Maison. Si son sadisme n’était mu que par la recherche de son seul plaisir, il ne risquerais jamais de salir la réputation de son nom. Habitué à œuvrer dans l'ombre, son père avait fait de lui l’Exécuteur officiel de la Maison. Ainsi lorsqu'il fallait soutirer des informations de quelque manière que ce soit, Alcème était toujours envoyé en première ligne. Il savait se montrer doux comme un agneau afin de piéger sa cible et ainsi assurer la disparition de tout élément susceptible de mettre en péril sa Maison.

Un froid matin de Novembre, Misandras de Vauront fit quérir son fils par les serviteur du Mamoir. Le père d'Alcème avait toujours un petit tic nerveux qui faisait sourciller son œil gauche lorsqu'il était inquiet ou préoccupé. Ce jour ne faisait pas exception et Alcème prêta une oreille attentive à ses paroles lorsque le vieil homme s'adressa à lui.

Fils, je dois t'entretenir d'une nouvelle importante pour notre Maison. Tu n'es pas sans savoir le Fléau qui s'abat en ce moment sur Marbrume. Les gueux qui s'entassent dans les bas fonds, la folie de l'affaire De Sarosse, notre ville coupée du monde... Nous vivons une époque trouble et dangereuse, plus encore qu'a l’accoutumée.

Mais tous ces détails ne doivent pas masquer l’événement le plus important : l'apparition des Fangeux. Je me moque de savoir qui ils sont et d'où ils viennent, ce sont leur force et leur endurance m'intéressent. Tu es notre Exécuteur : je suis sur que tes compétences en la matière te seront fortement utiles pour domestiquer ces monstres.

Je n'ai pas besoin de te dire que cette mission doit rester strictement secrète : ni ta sœur, ni ta mère ne devront être mises au courant. Quand à toute information qui filtrerais hors de ces murs, je compte sur toi pour les étouffer avant même qu'elles ne naissent.

Alcème passa beaucoup de temps pour trouver un moyen de contrôler les Fangeux. Il fit installer un avant poste secret à grands frais dans les faubourgs de Marbrume, afin d'étudier au plus prés les créatures qui ravageaient le royaume. Le jeune homme passa de longues heures dans les marais putrides à traquer ses proies pour les observer sans se faire remarquer. Il échappa par deux fois à la mort, sacrifiant les mercenaires qui l'accompagnaient pour assurer sa sécurité.

A force d'acharnement, Alcème finit par réussir à capturer un Fangeux que l'on enferma dans une cage d'acier. Des dresseurs d’animaux dangereux, des herboristes et des sorciers de tout poils se succédèrent mais aucun de fut en mesure de contrôler la bête. La garder en vie était assez compliqué car elle refusait de se nourrir d'autre chose que de viande humaine. La Famille De Vauront avait suffisamment d'influence et de moyens pour enlever quelques membres de la populace pour les jeter en pâture au Fangeux, mais des soupçons commençaient à peser dans le Faubourg ravagé où ils avaient établi leur abri.

Alcème, la mort dans l'âme, finit par informer son père des recherches qui n'avançaient pas et des risques qu'il prenaient en enlevant des vilains. Son père lui indiqua que cela n'avait pas d'importance et que l'enjeu était trop grand pour abandonner le projet. Il lui accorda cependant le droit de revenir quelques jours par mois au Manoir afin de profiter de la vie de débauche qui lui manquait tant.

Le reste du temps, Alcème était au repère pour essayer de faire avancer ses recherches ou à Marbrume pour chercher des informations ou des victimes pour le Fangeux.

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