Janvier 1167
"Vous cher fidèle, vous qui avez vu le monde sombrer dans ses vices avec tant d’ardeur qu’aujourd’hui notre existence même est menacée. Vous qui avez vu en marchant dans les rue de la cité des scènes de débauches et de damnations devenues si communes que vous semblez déjà errer dans les limbes.
N’avez-vous jamais eu l’espoir de sauver ces âmes perdues ?
D’offrir à ces femmes dont le corps et l’âme fut souillé, une voie vers la rédemption et l’amour des trois ? Le Temple n’oublie pas ses brebis, même les plus égarée.
Pour cela sont née les filles d’Anür. Chaque femmes qui croit son destin perdu a jamais, a sa place sous notre protection. Chaque âme qui se sent seule a droit à notre amour le plus sincère. Nous transformerons la perdition en espoir, et la luxure en une possibilité d’avenir. Soyez les filles de la déesse, soyez les mères de notre avenir. Et toi cher fidèle, offre ton pardon et ta compassion à toutes celles qui offriront leurs âmes et leurs corps à cette cause supérieure qu’est la vie.
Que les trois soient loués."......................
Suite à la famine et au manque de ressources provoqué par la fange, de nombreuses femmes, veuves, épouses, jeunes, vieilles, bien nées ou non, ont dû vendre leur corps pour une bouchée de pain, juste pour espérer voir venir le lendemain.
Pendant longtemps ces personnes furent considérées comme la lie de la société. Mais le temple finit par offrir une solution et un abri à toutes ces personnes, ainsi qu’à toute femme prête à servir Anür dans la voie la plus naturelle qui soit, en offrant de nouvelles vies pour repeupler le domaine qui nous fut confié par les dieux.
Les filles d’Anür sont donc toutes des mères en devenir offrant réconfort et bienveillance aux hommes de la cité en échange d’un don au temple. Elles sont considérée comme sainte et reçoivent la bénédiction des trois et du temple.
Elles furent fondées par
Enguerrand de Charmoret, un prêtre responsable en pleine ascension au sein du temple. Qui est aujourd’hui à la tête de cet ordre très particulier.
Sa fondation connait ses prémices durant l'hiver 1167 et se voit officialisé en Janvier de cette année.
❦ Le protecteur ❦ Ce rôle à la fois de gestionnaire et de guide est actuellement occupé par
Enguerrand de Charmoret.
❦ Les mères gardiennes et les pères gardiens ❦ Ces prêtres et prêtresses sont en charge de la protection des filles d’Anür. Cela va du conseil spirituel à la défense physique, en passant par les soins apportés à celles qui portent enfin un enfant. Ces rôles sont jouables.
❦ Les filles d’Anür ❦ Ces femmes, de tous horizons, sont la raison d’être de l’ordre. A la fois amante et confidente, elles offres aux hommes qui en paie le prix un moment de paix et de douceurs, et ont pour mission de porter dans leur ventre la génération de demain. En échange, elles sont logées, nourries et soignées.
On estime leur nombre à près de 200 déjà. Leur seule obligation est d’être fertile. Ces rôles sont jouables.
❦ Les aides ❦ Il s’agit des femmes trop âgées ou infertiles qui aident au sein de l’ordre en s’occupant du ménage ou d’autres tâches secondaires. Ces rôles sont jouables.
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❧ Officiellement, seuls les hommes célibataires ont le droit de rendre visites aux filles d’Anür, mais il parait que certaines exceptions sont faîtes pour ceux qui s’en donnent les moyens.
❧ Lorsqu’une fille d’Anür est officiellement enceinte, on lui retire sa charge de concubine et le temple s’occupe d’elle durant toute la durée de sa grossesse. Certaines rumeurs laissent entendre que les filles les plus convoitées, et dont le prix s’avère le plus élevé, tombent bien plus difficilement enceinte que les autres.
❧ Les filles d’Anür sont un formidable outil de propagande et de contrôle puisque certaine d’entre elles reçoivent la visite de membres éminent de la cité. Elles entendent et voient beaucoup de choses, et un esprit habile saurait mettre ces informations à profit.
❧ On dit que derrière la fondation de l’ordre se cache en réalité une sordide affaire de prostitution au sein du temple. Mais personne n’a jamais pu le prouver. Que ce soit car il n’y a rien à trouver, ou parce que des mains influentes se sont occupées d'en effacer les traces.
❧ Un homme ayant eu recours à une fille d’Anür n’a aucun droit sur l’enfant qui sera sous la supervision et l’éducation du Temple.