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 Livia, fileuse des Sérentes [Validée]

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Livia des SérentesBannie
Livia des Sérentes



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MessageSujet: Livia, fileuse des Sérentes [Validée]   Livia, fileuse des Sérentes [Validée] EmptyDim 16 Oct 2022 - 23:31





Livia, bannie par deux fois.



Identité



Nom : des Sérentes, une baronnerie marginale du duché.

Prénom : Livia.

Age : 27 ans.

Sexe : Féminin.

Situation : Célibataire.

Rang : Fileresse et apprêteuse.

Lieu de vie : Gravite autour des refuges bannis.

Carrière envisagée : Bannie vagabonde, +2 CHAR, +2 PAR

Compétences et objets choisis :

Compétences :
- Survie en milieu hostile - Niveau 1
- Étiquette - Niveau 1
- Séduction - Niveau 1
- Volonté de fer - Niveau 1
- Violence forcenée - Niveau 1

Objets :
-Dague de jet
-Bolas
-Veste de cuir
-Jambière de cuir
-Gant en cuir usé
-Capuchon en cuir


Apparence


Si les dieux en avaient voulu autrement, et nul fléau n’avait dévasté le duché, Livia verrait sans doute une ravissante demoiselle dans sa psyché. Elle y verrait de magnifiques yeux verts, vifs et pénétrants. Elle s’assurerait de garder son teint pur. Elle coifferait sa longue chevelure d’ébène dans une tresse nouée. Une fois apprêtée, elle choisirait une tenue élégante, discrète, ou sophistiquée, selon l’occasion. Ce que reflètent les flaques de boue, malheureusement, racontent une autre histoire. Bannie depuis presque trois ans, le regard de la fileuse a changé ; il s’est marqué d’une amertume sans fond.

Trop peu habile au combat, Livia s’est équippée d’armes lui permettant de garder ses distance et prendre la fuite. Des vêtements propres à la vie en milieu sauvage masquent une silhouette chétive et nerveuse, et une chevelure tranchée au cou lui facilitent la vie au quotidien. Exit aussi les manières de noble, le pomponnage et les rajustements de tenue, la fileuse se fond parmi les bannis presque parfaitement.


Personnalité

Beaucoup de gens, s’ils avaient rencontré Livia avant son bannissement, auraient conclu au bout d’une minute qu’elle n’est ni plus ni moins qu’une belle noble. Ils n’auraient pas eu tort, ni hier ni aujourd’hui. Elle est bien une noble femme, jusqu’à ce que son caractère ne se montre. Un caractère nouveau, car la Livia d’aujourd’hui n’a plus beaucoup en commun avec celle d’avant.

Aujourd’hui, bien qu’elle évite de converser trop longtemps avec d’autres bannis, de moindre qualité qu’elle, Livia ne peut les empêcher de la jauger, et supposer. Ceux ci ont rapidement deviné que la violence ne l’apeurait pas, et qu’elle était même parmi ses premiers recours. Cette femme a déjà eu usage de ses armes, et ne craint pas de s’en servir à nouveau. Pour tout dire, l’allure entière de la fileuse dégage une aura de colère. Une colère certes, mais une colère récente, jugent ses compères bannis. Il est évident que le feu dont elle brûle est encore jeune, et qu’elle n’a pas toujours été ainsi. On lui trouve aussi un air absent, absorbé. Sa distance vis-à-vis des affaires des bannis laisse à croire que ses préoccupations se situent en dehors des marais. Quand elle se retrouve agglutinée avec d’autres bannis autour d’un feu, elle reste muette, le regard perdu dans les flammes.

Solitaire par conviction depuis qu’elle est mêlée à une plèbe de la plus basse sorte, elle ne donne jamais sa confiance sans précaution ou plan de secours, et ne serre pas de main sans serrer d’arme dans son dos. Ce défaut joue en sa défaveur en de multiples occasions, mais elle assume totalement de vivre en marge des bannis, puisqu’elle n’a jamais voulu être, et ne se considérera jamais de leur monde. De trop basse naissance pour la noblesse, et trop solitaire pour les bannis, il semble que la fileuse ait à prouver quelque chose au monde entier.

S’il est une chose qu’elle respecte depuis qu’elle est plongée dans le monde des bannis, c’est bien l’ambition, qualité qu’elle partage. Armée d’un esprit vif mais aussi d’un mauvais caractère, peu de choses la feront reculer, car ses intentions sont nombreuses.


Histoire


de la naissance à 15 ans

L’an 1140 vit la naissance de Livia des Sérentes dans la maison familiale, à Marbrume. Le père, Ernest des Sérentes, veuf, fut un de ces petits barons dont les hautes sphères avaient du mal à retenir le nom. Afin de sauver son patrimoine tari par de mauvais placements, il s’était résolu à épouser une roturière nommée Rosalie, également veuve d’un petit bourgeois, et par conséquent membre du bas-peuple. Ainsi, le legs de la veuve devint dot du nouvel époux.

Mais ce mariage eut également pour effet d’écarter les des Sérentes de la haute société. De fait, Livia passa sa vie entière tout près de la noblesse, véritablement en son sein, sans pour autant être considérée comme l’une des leurs. Ses parents la rassurèrent ; le temps venu, ils la marieraient à un comte, beau et riche, et alors tout irait mieux. Les des Sérentes ne seraient plus boudés par l’esplanade, Livia pourrait même se rendre au château. Ils s’entoureraient du plus beau monde, s’attireraient les faveurs, et se rendraient à toutes les fêtes et cérémonies en compagnie du Duc.

Pendant près de quinze ans, la jeune fille trépigna de hâte. Un mariage, une place parmi les comtes et vicomtes, elle finit par ne plus rêver que de ces choses là.

Livia eut droit à un enseignement qui serait qualifié de riche par n’importe quel habitant des quartiers sud de Marbrume, mais qu’aucun noble ne trouverait digne. En effet, parmi les précepteurs qui ne refusaient pas d’emblée de traiter avec la famille des Sérentes, la famille ne put simplement pas offrir le meilleur à Livia. Elle s’en sortit toutefois avec une éducation solide. Lettrée, maniérée, pieuse, il ne lui manquait pour se mêler parmi les nobles que les faveurs de ces derniers. Du reste, elle avait acquis durant sa jeunesse un goût prononcé pour les belles choses ; bijoux, coiffes, robes, mais aussi cette indescriptible manière d’être qu’ont comtes et barons quand ils se retrouvent entre eux.


de 15 à 24 ans

En 1155, Livia fut en âge pour la cérémonie du passage à l’âge adulte. Naturellement, il fut aussitôt question de marier la jeune femme. Le père s’évertuait à vanter la beauté de sa fille à d’autres barons, comtes et vicomtes, mais une fois qu’ils apprirent le bas statut de la mère, aucun n’accepta l’offre.

Il ne s’agit d’abord que d’un léger contretemps. Mais les semaines, les mois, puis les années passèrent, sans que la main de Livia ne soit prise en mariage ; ou plutôt, sans que le nom des Sérentes n’intéresse d’homme à marier. Bien tard, Ernest et Rosalie réalisèrent la difficulté de leur tâche et finirent par renoncer à la marier à un comte. Puis ils se résolurent à lui trouver un baron de petite stature, jusqu’à ce qu’au final, un petit baron ayant le triple de l’âge de la fille leur eut suffit. Mais personne n’accepta l’offre. Ni le veuf âgé et esseulé, ni la famille vivant le même sort qu’eux.

Chez Livia, la déception fit lentement place à l’amertume. L’affront, l’humiliation, semblaient maintenant ne plus s’orienter vers la famille toute entière, mais vers elle spécifiquement. Une colère s’éveillait en elle, sans qu’elle ne sut quoi en faire. Chaque mois, une nouvelle promesse paternelle, suivie d’un nouveau déni, tandis que sa mère Rosalie lui répétait qu’Anür veillait sur leur famille.

Inéluctablement, les rêves de Livia finirent par se dissocier de ceux de son père. Ses envies de mariage s’effaçaient dans l’aigreur. N’être qu’en marge de la noblesse revenait à n’être qu’une roturière, et chaque refus pour la marier plantait un clou supplémentaire dans le cercueil de ses rêves d’enfant. Alors qu’on continuait à lui chercher un parti à épouser, la jeune des Sérentes souhaitait moins un mariage que le respect qui lui était dû, de titre et de droit.

Bien que sa colère fut grande, jamais sa foi ne faiblit. Son noble de père lui avait transmis la dévotion à la trinité, et le respect des traditions. Mais sa mère avait grandi dans un humble foyer, et avait le don de transformer les pratiques et rites religieux en leçons de foi et de vertu.

Peu avant l’apparition des fangeux, le père désespéré entreprit de vendre ses biens terrestres. La baronnie des Sérentes n’avait pour tout domaine que quelques lopins de terre dominés par une bastide, près d’Estaing. Une fois l’accord passé et la promesse signée avec le vicomte sous lequel il était, Ernest des Sérentes put consoler son chagrin dans une avance, la première moitié d’une belle récompense d’écus.


de 24 ans au bannissement

En milieu d’année 1164, alors que des rumeurs de l’ouest précédaient un terrible fléau, les des Sérentes se résignaient enfin au sort de leur lignée mourante, ne possédant plus qu’une baraque à l’esplanade, mise à l’écart de la noblesse entière. À travers les fenêtre, le bruit d’une fin du monde courait, la terreur gagnait les quartiers nord jusqu’au château, sans que les des Sérentes ne puissent réagir. Rosalie, néanmoins, fit preuve de discernement, et poussa son mari à hâter la vente au vicomte avant qu’il ne change d’avis. La famille fit alors un trajet jusqu’à leur domaine pour y faire l’inventaire de la propriété. À l’aide d’un notaire, ils établirent une estimation des biens et de la valeur qu’ils pourraient en tirer.

Le document n’atteignit pas Marbrume. Il ne quitta même jamais la demeure des Sérentes. Car ce fut ce jour là où les Fangeux apparurent. La famille dut se retrancher dans leur bastide, et ne put ouvrir la porte avant de longues semaines.

Coupés du monde, ils ne purent qu’épuiser les maigres réserves de nourriture avant de subir la famine. Ernest, déjà âgé, mourut au bout d’une semaine. Fille et mère eurent alors leur foi mise à l’ultime épreuve. Bien qu’elles eurent jusque là gardé l’espoir d’être sauvées par Anür et les forces de Morguestanc, il arriva fatalement un moment où la faim se mit à ronger leur raison, et entacher leur dévotion. Ce fut Rosalie qui céda la première, quand, embrassant son défunt mari à la joue, ses dents se mirent à glisser sur sa peau. L’estomac réclamait pitance, et la faim restait aveugle. Au bout d’une heure, elle ne put se retenir et croqua dans l’avant-bras du mort, d’abord sans ouvrir la peau. Mais le goût de la viande sur sa langue était irrésistible, et la peau finit par se rompre sous les incisives de Rosalie, qui ne savoura qu’une bouchée avant de s’effondrer en larmes au pied du lit.

Sans doute se demanda-t-elle pourquoi c’était si bon. Elle qui avait déjà connu la faim durant sa jeunesse, elle n’avait jamais rien mangé de plus tabou qu’un rongeur. Elle se mit à penser au dieux,  et à questionner son droit au pardon après cet acte.

Avec l’hiver vint enfin un court salut, quand une baronnie voisine qui s’exilait de ses terres à l’ouest vers Marbrume leur offrit une place dans leur coche. Nul doute qu’en trouvant Livia et Rosalie, débraillées et misérables, avec un corps dont la moitié de l’avant-bras était ouverte jusqu’à l’os, leurs sauveurs comprirent rapidement les implications. Et pourtant, nul ne dit mot durant toute leur course jusqu’à la capitale de Morguestanc.

Après une nuit de répit en lieu sûr, les des Sérentes furent mises en arrestation. C’était inexorable. Un tel secret ne pouvait être gardé.

Jugées pour crime contre les dieux et cannibalisme, la mère avoua et fut condamnée au bûcher, et Livia fut seulement bannie, car en plus de sa mère ne cessant de plaider son innocence, la constitution de la jeune fille durant le procès supposait bien qu’elle n’avait rien consommé pendant plusieurs semaines. Avec le verdict, on lui saisit biens et richesses, et on la bannit, sans arme ni monture, avant même l’exécution de sa mère.


du bannissement à nos jours

En 1167, Livia portait la marque de bannie depuis presque trois ans. Prise sous l’aile de ses aînés, elle ne les informa jamais de son statut ni du motif de son bannissement. Qui plus est, ses talents d’apprêteuse et de fileresse furent vite mis au profit de la communauté.

N’ayant plus eu de contact avec la civilisation depuis son bannissement, Livia n’était pas au courant des développements depuis lors. Quant à la guilde des bannis, bien qu'elle n'en fut pas membre, peut-être lui permettrait-elle d'aller de l'avant.


Derrière l'écran

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Dernière édition par Livia des Sérentes le Mer 19 Oct 2022 - 21:56, édité 3 fois
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Livia, fileuse des Sérentes [Validée]   Livia, fileuse des Sérentes [Validée] EmptyLun 17 Oct 2022 - 23:59
Salut à toi et bienvenue parmi nous!

Alors c'est une jolie fiche que tu nous livres là, je m'interroge juste sur les raisons de ton banissement :

Citation :
Avec l’hiver vinrent enfin les secours, qui retrouvèrent avec horreur Livia et Rosalie, débraillées et misérables, avec un corps dont la moitié de l’avant-bras était ouverte jusqu’à l’os. Ramenées à Marbrume pour la seule raison de leur nom, elles furent jugées pour cannibalisme et crime contre les dieux. Avec le verdict, on leur saisit biens et richesses, et on les bannit de la ville, alors même que Rosalie n’avait cessé de clamer que sa fille était innocente, et qu’elle seule avait commis ces crimes.

D'une part, le Royaume étant tombé, personne ne serait risqué à envoyer des secours, puisque l'on suppose que tout le monde est mort. D'autant plus pour une lignée tombée en disgrace. Donc il faudrait qu'elles aient pu s'en sortir par elle-mêmes, ou trouver un motif plus terre à terre pour justifier leur secours.

Et d'autre part, la Trinité glorifiant le corps, la punition pour acte de cannibalisme serait purement et simplement le bûcher. Là encore il faudrait quelque chose de plus léger, ou de plus flou aux yeux des autorités pour leur éviter le barbecue.

En dehors de ça c'est tout bon, je te prépare ta carrière en attendant (et si tu voulais bien surligner tes modifications, ça m'aiderait à relire!)

Bon courage à toi, et n'hésite pas à me mp en cas de besoin!
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Livia des SérentesBannie
Livia des Sérentes



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MessageSujet: Re: Livia, fileuse des Sérentes [Validée]   Livia, fileuse des Sérentes [Validée] EmptyMer 19 Oct 2022 - 21:59
Merci !

J'ai bien souligné la partie modifiée, j'espère que c'est plus conforme au lore maintenant Wink
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Livia, fileuse des Sérentes [Validée]   Livia, fileuse des Sérentes [Validée] EmptyVen 21 Oct 2022 - 0:44
Et c'est tout bon pour moi! Je t'ai réparé le code de la fiche au passage, et je te valide donc! Ta couleur arrive, ta carrière est ici, tu trouveras les demandes de rp ici, et un modèle de journal par là si tu souhaites en créer un! Et pour les quêtes et missions ça se passe !

Encore bienvenue et bon jeu à toi!
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MessageSujet: Re: Livia, fileuse des Sérentes [Validée]   Livia, fileuse des Sérentes [Validée] Empty
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