Nom : Vieilgarde

Prénom : Alana

Age : 20

Sexe : Féminin

Situation : Célibataire

Rang :mercenaire et traqueuse.

Lieu de vie : Marbrune

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Carrière du Mercenaire : +2 Hab - + 1 Att - +1 Tir

Compétences et objets choisis :
- Chasse
- Esquive
- Coups précis
- Ambidextre

Une dague qui lui vient de ses parents. Une épée et un arc commun. Ses habits de cuirs et une besace moyenne pour stocker des petites et moyennes choses.

Que voit on de ma personne en premier? Une peau blanche, souvent maculée de poussière ou de terre, des cheveux blonds foncés tressés à la va vite sur le crâne, des habits tannés artisanalement ou des fourrures de bêtes? Je ne saurais le dire. Oui, je sais que j'ai l'air sauvageonne, comme ça et c'est un peu le cas. J'ai vécu seule quelques années, en évitant de me faire prendre par les fangeux ou par les quelques fous qui s'aventurent au dehors par ces temps troublés. En règle générale, j'évite la foule, je ne suis pas très sociable, juste assez pour conclure des contrats.

Si l'on pousse plus avant l'investigation et que quelqu'un me parle, il peut s'apercevoir que j'ai reçu une certaine éducation. Même en vivant dans les bois pendant un certain temps, cela ne s'oublie pas. Je sais même lire et écrire, même s'il me faut un peu de temps. Ce n'est pas le cas de tout le monde. Surtout une femme. Et je ne suis pas une faible femme, cela se sent peut être parce que les hommes ne m'abordent pas vraiment. Ils me regardent avec méfiance. Il faut dire que mes armes n'inspirent pas vraiment à la conversation badine.

Difficile de dire comment j'étais avant. Je ne m'en souviens plus avec précision. Il me semble que j'ai vécu une vie presque ordinaire de jeune fille de chevalier. Je sais que ça ne fait que deux ans, mais c'est deux ans de trop. Une dure période pour tout le monde, un peu plus quand on est femme, sans doute. Mais sans doute par chance et à cause de la protection de la ville, je suis toujours entière et saine et sauve.

Coup de chance, j'ai toujours eu un coté garçonne qui désespérait tant mon père qui cherchait pour moi un mariage correct et compatible avec son statut. Mais tenir la maison, broder ou ce genre d'activités destinées à priori à mon sexe ne me plaisaient pas du tout. Je préférais filer aux écuries, au chenil ou bien débuter une bagarre avec les enfants des rues. En désespoir de cause, mon père m'apprit les bases du combats et de l'équitation en espérant que ça me calmerait.

Mais la première attaque a tout changé. Obligée quasiment de défendre la ville. Je devins plus renfermée, plus sauvage, voir taciturne. Je décourageais toute tentative d'approche. J'avais perdu des connaissances et je ne voulais plus m'attacher.

Ma naissance à eu lieu dans une famille de chevalier depuis déjà plusieurs génération. D'ailleurs, mon père était très fier de cette tradition ancestrale. Il nous racontais parfois des histoires de son arrière grand père qui avait servi dans l'armée en tant que commandant. Il n'y en avait guère de traces écrites, c'était juste une histoire narrée de génération en génération. En tout les cas, ma venue fut un petit peu particulière. Il faut dire que cela faisait de nombreuses années que mes parents essayaient d'avoir un enfant, et après cette naissance, ma mère resta très faible. D'ailleurs, la sage femme lui avait déconseillé d'avoir un autre bébé.

Je grandis donc dans cette atmosphère un peu particulière de récits de batailles. Etait ce pour ça que j'étais particulièrement attiré par le maniement des armes? Je ne saurais le dire. Au départ, cela fâchait mon père et désespérait ma mère, mais finalement, le premier finit par céder et m'appris au moins le b – a ba du combat armé. Bien sûr très tôt, il fut question de me marier, mais difficile de me faire tenir tranquille. Je me présentais souvent aux prétendants en tenus d'équitation, ou alors, maculée de terre pour avoir été au chenil ou couru dans les ruelles aux alentours de le demeure paternelle.

A part ma propension notable de décourager les prétendants que mon père essayait de trouver pour moi, rien de bien noble ne se produisit dans ma vie, jusqu'à ce fameux jour. Une attaque et les quelques… créatures responsables n'étaient plus humaines. Ce fut l'horreur total et la consternation partout en ville. Beaucoup de gens paniquaient et il en résultait un certain chaos. Il fallait reprendre les choses en main et à l'exemple de mon père qui avait pris les armes malgré son âge, nous avons essayé d'organiser une défense concrète.

Bien sûr, nous ne fûmes pas les seuls, un peu partout des gens un peu plus courageux ou avec la tête plus sur les épaules reprenaient les choses en main et l'attaque put être repoussée. Depuis, plus rien n'est pareil. La crainte s'est accrochée dans les cœur, la vie est devenue plus difficile. Parfois même, il manque l'essentiel, des provisions, des vêtements chauds, ce genre de choses. Le plus dur, sans doute, c'est que ce n'est même pas une guerre normale, mais juste une question de survie.

La survie devint d'ailleurs difficile. Mon père reçu un jour une mauvaise blessure et se retrouva incapable de travailler par la suite. L'argent vint à manquer. Il fallut que je trouve un moyen de subvenir aux besoins de tout le monde. Le petit salaire de la milice ne suffisait plus pour faire vivre trois personnes. Je commençais alors à vendre mon talent au combat et au pistage auprès des gens plus fortunés. Petit à petit, je parvins à me faire une petite réputation, ce qui facilita de nouvelles embauches plus rémunératrices par la suite. Mais j'avais toujours envie de sortir de la ville. Je m'y trouvais de plus en plus enfermée. Il me fallait une bonne bourse à laisser à mes parents et trouver quelqu'un qui s'aventure à l'extérieur pour une longue durée.

Mais comment faire? Certains montent des expéditions et de plus en plus, je me dis que ce serait peut être mieux d'aller avec que être coincée en ville. Cette envie de liberté et de grands espaces devient vraiment pressante et cela fait de moi une femme pas très facile à vivre, surtout pour un homme peu habitué à ce genre d'attitude. Des gens pensent réinvestir Sombrebois et je suis bien tentée d'y suivre le gouverneur récemment nommé. Encore faudrait il le convaincre de m'embaucher.

Fille de chevalier au caractère bien trempée, je semblais destinée à suivre la tradition en faisant un mariage arrangé par mon père, mais le destin en a décidé autrement. Victime comme d'autres d'une attaque de fangeux, je défendis la ville en compagnie d'autres soldats, et depuis, j'essaye de m'adapter à cette nouvelle vie. Amoureuses de grands espaces, aller à Sombrebois me tente, malgré le danger.

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Ho que oui

Comment avez-vous trouvé le forum ? C'est Victor de Rougelac qui vous a dénoncé

Vos premières impressions ? Ca a l'air sympa

Des questions ou des suggestions ? [.....]

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Pourquoi pas