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 La Fuite

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KalamAssassin
Kalam



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MessageSujet: La Fuite   La Fuite EmptyLun 27 Sep 2021 - 15:46
15 Avril 1167

Depuis le début de l’année, Kalam vit une période mouvementée. Entre son contrat pour la guilde où il a failli y laisser la vie et sa visite dans la boutique de l’apothicaire où il a failli être arrêté par les gardes de Marbrume, l’assassin tente de se faire discret. Cela fait donc un mois qu’il travaille sans relâche dans sa boutique en compagnie de Duiker et de sa fille et qu’il reste bien sagement chez lui à attendre que le temps passe.
Le réfugié du Duché d’Hendoire, à qui Kalam a offert du travail, produit un ouvrage plus que remarquable. Bien que Kalam ne daigne l’admettre, il en apprend encore tous les jours à ses côtés. Ensemble ils travaillent sans relâche, faisant tourner la boutique à plein régime.
Un soir néanmoins, l’assassin décide de sortir s’aérer l’esprit. Cela fait un moment qu’il n’a pas mis un pied dehors. Il s’équipe de ses deux dagues et enfile ses vêtements noirs ainsi que sa capuche pour passer inaperçu.
Sortant comme d’habitude par la fenêtre de sa chambre, il se retrouve sur les toits et commence à déambuler au gré de ses humeurs. Ses pas le mènent jusqu’au quartier du Bourg-Levant. Il rôde sur les toits en laissant trainer ses oreilles. Soudain il aperçoit un type allongé au sol dans une ruelle sombre. Le genre du type bien habillé qui n’a rien à faire allongé au sol. Et encore moins dans une ruelle sombre. A première vue, aucune flaque de sang n’entoure le corps. Kalam s’approche. Doucement. Il s’avance vers le corps inconscient, dague en main. Il plie les genoux. Dans un premier temps, il cherche des pulsations, un pouls au niveau de la jugulaire. Puis il inspecte les poches du cadavre. Cadavre qui finit par ouvrir les yeux, avec le sourire aux lèvres.

- Je t’ai eu.

L’assassin n’a pas le temps de réagir. Il entend des bruits de pas derrière lui. Il se retourne en levant les bras devant son visage. Bien lui en a pris. Il intercepte un couteau qui partait droit dans son œil. L’arme laisse une trainée de sang sur son poignet entaillé. L’assassin ne perd pas de temps. Il lève son arme à son tour, mais dans son dos, le « cadavre » se relève et le bouscule brutalement. Kalam part en avant mais arrive à se reprendre pour ne pas chuter. Son assaillant essaye de lui donner un nouveau coup de couteau. Prévoyant l’attaque cette fois-ci, l’assassin se décale de quelques pas et assène un violent coup de dague dans le nuque de son agresseur.
Et c’est à ce moment-là que des gardes de Marbrume, attirés par les bruits de combat, déboulent dans la ruelle.

- Arrêtez-les ! Ne les laissez pas s’enfuir.

Bien évidemment, l’assassin prend ses jambes à son cou et tente de mettre le plus de distance possible entre lui et les gardes.

- C’est celui de l’autre jour chez l’apothicaire ! Faut pas le laisser s’enfuir ce coup-ci. Et vous là-bas, arrêtez -vous !

S’aidant d’une gouttière, Kalam grimpe sur les toits et file à toute allure. Cependant il ne s’attendait à ce que les gardes le suivent. L’autre jour, ils avaient abandonné au moment où il avaient escaladé un mur pour se retrouver en hauteur. Mais apparemment, pas cette fois...
L’assassin se met à courir. Il prend garde à ne pas glisser sur les tuiles et autres tôles ondulées.
La course poursuite se continue jusque dans le quartier de la Hanse. Kalam ne peut pas rentrer chez lui sinon il va mettre en péril toutes ses années de couverture. Haletant il accélère le mouvement. Connaissant mieux le quartier que celui du Bourg-Levant, il prend des raccourcis, des ruelles, des intersections, traverse des maisons abandonnées. Lorsqu’il arrive dans le port, il est persuadé d’avoir semé ses poursuivants. Mais il ne peut plus revenir en arrière. Pas aujourd’hui en tout cas.
Mais où aller ? Il ne peut pas passer la nuit dehors. C’est trop dangereux pour lui.

Mariotte !

Il fonce chez la marchande de poissons en priant Étiol pour que cette dernière soit chez elle. Il frappe à la porte.

- Mariotte ! Ouvre moi.

Dès que le porte s’ouvre, il s’avance dans la maison pour se mettre à couvert.

- Mariotte ! Ça me fait plaisir de te revoir. J’ai un gros problème. Tu peux m’héberger pour ce soir ? Je t’expliquerai.

Si la jolie et merveilleuse Mariotte accepte de l’héberger pour la nuit, il lui racontera son aventure avec les malandrins qui ont tenté de le prendre au piège et les gardes qui ont essayé de faire la course avec lui.
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Mariotte
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MessageSujet: Re: La Fuite   La Fuite EmptyLun 27 Sep 2021 - 21:30
La journée est enfin terminée, on a mangé, le Jean est reparti à la taverne, la Lucie qu'a veillé avec nous monte se coucher, et moi j'arrête de repriser les braies que j'ai sous la main, j'attrape Jeannot et je m'couche aussi sur la paillasse. Seul le foyer nous éclaire, d'une petite flamme qui peut pas nous réchauffer tant que ça... Mais c'est agréable de pas êt' dans le noir complet. Bientôt, Jeannot arrête de gigoter et moi aussi je me sens sombrer dans le sommeil...

Quand soudain, on tape à la porte. Réveillée en sursaut, je me fige. Ça frappe de nouveau. Le Jean ? Bizarre, il toque pas comme ça d'habitude. L'a encore dû trop boire. Si j'tarde trop à lui ouvrir ça va me retomber dessus. Marmonnant, je m'lève pour retirer la barre quand j'entends une voix que je reconnais après un petit instant. Je finis d'ouvrir la porte, et l'homme à qui appartient cette voix s'engouffre dans la maison sans rien demander. Je referme rapidement la porte et remets la barre.

- T'héberger ? Mon gars, j'suis ptêt pas dans une tenue de femme respectable là tout de suite, mais pourtant j'suis mariée et ça va barder si le Jean te trouve ici...

Malgré tout, c'est un gars qu'est toujours utile à avoir dans sa poche, débrouillard comme il est... J'hésite, je sais pas trop.

- Ah et pis tant pis ! La vieille Lucie te connaît, et l'Jean monte jamais là-haut. Tu peux y dormir, j'm'arrangerais avec elle pour ce service, tu lui diras. Mais demain matin tu r'pars pas avant qu'le Jean soit parti, compris ? Et pas un bruit !

Je fronce les sourcils.

- Et pis tu m'en devras une !

Je lui fais signe de me suivre pour s'asseoir sur les tabourets au coin du feu, pis j'lui sers de l'eau dans une timbale crasseuse avant de lui tendre. On a pas d'alcool ici, ce serait trop cher, et puis le Jean est toujours fourré à la taverne de toute façon.

- C'quoi ton explication alors ? Une histoire, c'est déjà un début de compensation.

J'écoute son récit, mais j'y comprends rien.

- Ils te connaissaient tu veux dire ? Tu les as menés jusqu'ici ? S'ils surveillent la rue et qu'ils te voient sortir j'suis foutue !

Je m'prends la tête entre les mains, les coudes posés sur les genoux. D'une, si l'Jean me trouvait ici en chemise de nuit avec un inconnu, j'suis morte, de deux si les salopards savent que l'type est ici, j'suis morte. Mais dans quel pétrin que j'me suis encore fourrée moi ?
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