Nom : N'en a pas connaissance

Prénom : Emeric

Age : 18 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Rang : Ecuyer en passe de devenir Chevalier errant
Lieu de vie : Esplanade ?

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Carrière du Chevalier
+2 HAB
+1 END
+1 CHA

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

Compétences :

- Esquive - Niveau 1
- Arme de prédilection - Niveau 1
- Alphabétisation - Niveau 1
- Doctrine du culte - Niveau 1
- Eloquence - Niveau 1

Objets :

- Une épée héritée de son Maître

De par son éducation, il possède une silhouette raffinée, aux muscles fins laissant deviner que la souplesse et l'agilité sont chez lui plus important que la force et la puissance. De tailles moyennes, et d'une corpulence assez maigre, il ne donne pas toujours une énorme impression. Chez lui, se dégage plutôt une certaine mélancolie ainsi qu'un charisme juvénile se mêlant à un charme involontaire.

Il possède des cheveux mi-longs d'une couleur sombre et plutôt bien soignés. Des yeux d'un bleu intense, exprimant souvent droiture et candeur.
On remarque sur sa joue droite un grain de beauté que vient souvent cacher quelques mèches de cheveux. Il porte des habits d'assez bonnes qualités, sans que ce soit digne de la grande noblesse, mais qui sont en parfaite accord avec son rang.
Très souvent, il porte du vert foncé, une couleur qu'il a apprécié sans véritablement savoir pourquoi.

Autrement, sur son visage, il y a rarement un sourire, mais de la rêverie et de la naïveté du à son manque de voyage et de confrontation direct aux problèmes de la région.

La première chose qui saute aux yeux est sa droiture, son respect pour le code de la chevalerie qu'il aspire tant à rejoindre. Il est généreux, et est toujours prêt à aider les plus démunis. Son éducation lui a aussi appris à respecter les Dames. Emeric est quelqu'un de timide, n'aimant point parler pour parler mais est capable de faire preuve d'éloquence lorsqu'il parvient à prendre la parole.
Il est extrêmement curieux et aime à découvrir de nouvelles choses ou à se confronter à des choses qu'il a pu lire dans des livres.
Il apprécie l'art, et en plus de son talent à l'épée, il s'est aussi découvert dès son plus jeune âge un penchant pour la peinture.

Emeric est quelqu'un de respectueux, et à le mensonge en horreur, tout comme la trahison. Il est aussi très pieux, et ne manque jamais de prier les trois, sachant qu'il a besoin d'eux pour rester dans le droit chemin. Il lutte souvent pour ne pas laisser la colère, ou d'autres mauvais sentiments le submerger, c'est pour cela qu'il est calme en apparence.
Sa jeunesse et son manque expérience en font aussi quelqu'un de parfois naïf, et le menant dans des situations le mettant à rude épreuve.

Il aime l'apprentissage de chevalier et le maniement de l'épée, et montre toujours une grande motivation lorsqu'il doit atteindre un but et ne se laisse que très rarement gagner par le découragement même pour réussir, il doit y passer des jours. Il est tenace et se veut être quelqu'un de réfléchi.

Emeric est né en 1149 à Marbrume d'une mère et d'un père de petite noblesse. Désargenté, en 1150, ils entreprirent de se rendre à Ventfroid afin de demander de l'aide à une lointaine cousine de sa mère.
Malheureusement, la route fut attaqué par trois brigands, qui, sans pitié aucune tuèrent les deux nobles pour dérober la petite fortune qui leur restait. Alors que l'un d'eux remarqua la présence d'un enfant. Un chevalier, très grand, et très maigre à l'écu azur, les interpella en se frisant une petite moustache alors que dans un ultime soupir le noble implora les vils personnages de ne pas tuer Emeric son fils.
Le combat s'engagea, et les brigands succombèrent. Le chevalier fut attristé par la scène, vit l'enfant à peine agé d'un an, et décida de le recueillir. Il s'agissait d'un chevalier errant qui passait sa vie à sillonner les environs en quête de gloire.

Lorsqu'Emeric eut sept ans, le chevalier se rendit au Manoir Ventfroid, demanda à la noblesse de garder l'enfant durant sept ans en tant que Page, et que le jour de ses quatorze ans, il reviendrait le chercher. Sa demande fut accepter avec bienveillance.
Ainsi, Emeric apprit les bonnes manières. Au manoir, il fit preuve d'une grande détermination pour bien faire. On lui enseigna la courtoisie, à être pieux, et à ne jamais oublier de prier, et de rendre grâce aux trois, et sa préférence alla doucement vers la Déesse Rikni. Son éducation se déroulait sans encombres. Du moins rien qui ne vaille la peine de s'y attarder. La noble qu'il servait lui appris à peindre. Il n'était pas des plus doués pour ça, mais ce qu'il faisait n'était pas laid. Lors de la dernière année avant que le chevalier ne revienne le chercher on lui enseigna l'art d'aimer, et de porter assistance aux dames. Avant de partir, la noble, en cadeau d'adieu lui offrit une tunique verte de plusieurs teintes. Elle lui fit jurer de prendre soin de lui, et de faire attention aux nouveaux dangers dont les rumeurs se sont transformées en vérités. La Fange faisait déjà des ravages.
Le jour convenu, le chevalier se présenta au manoir, et récupéra Emeric qui avait bien grandi. De page, il devint écuyer.

Débuta une période d'errance au sein du Labret. De la chaleur du Manoir, Emeric rencontra la misère et la rudesse de la vie. Sous ses yeux, il vit la maladie, des gens agonisants, et la souffrance. Le chevalier ne semblait pas s'en émouvoir et répondit à la plupart des questions que lui posa son écuyer. Lors des entraînements, Emeric démontra de réelles compétences à l'épée. Il avait de plus en plus hâte de devenir chevalier à son tour. Mais son Maître calma ses ardeurs. Emeric apprit donc la patience. Les moments où il tenait l'épée du chevalier dans ses mains, il regardait son reflet, et s'imagina déjà dans sa quête initiatique. Le jeune homme était encore loin d'être le chevalier parfait, il lui arrivait souvent de faire preuve de maladresse. Emeric ne se détournait pas du code qu'il suivait. Une population nouvelle vint agrandir les petits villages du Labret. En compagnie du chevalier, il prit à coeur d'aider selon ses possibilités.
Ensuite, il y eut des moments des doutes, de désenchantement au milieu de ce monde en proie à un fléau encore jamais vu. Les orages n'aidaient pas le moral d'Emeric qui ne trouva pas son salut dans les mots du chevalier qui cherchant la gloire ne parlait plus que de vaincre la Fange. Des nuits, pendant son sommeil, il faisait ce même rêve. Il voyait une silhouette aux traits fins, divinement dessinés que nuls artistes seraient capable de représenter, des lèvres vermeils, des yeux espiègles et une chevelure légèrement flamboyante, et à chaque fois qu'il s'approchait d'elle pour lui parler, il se réveilla, le coeur en émoi. Lors de ses prières à la Déesse à Rikni, il lui demanda de l'aide pour savoir qui était cette Dame à la beauté resplendissante.

Le chevalier, un soir, à qui il venait de raconter cette histoire esquissa un sourire et lui raconta qu'il allait devoir le moment venu, retrouver cette Dame sans pour autant oublier la droiture et le code d'honneur de la chevalerie. Emeric fit donc la conclusion qu'il s'agissait là d'une épreuve à venir. Il se fit alors la promesse de retrouver cette Dame, et de la chérir. Les rêves ne s'arrêtaient pas. Les années passèrent, la nouvelle du couronnement d'un nouveau roi parvint au chevalier qui entreprit la route pour Marbrume. Emeric, heureux de s'y rendre aussi pu démontrer en chemin que les entraînements faisaient effet. Il montait à cheval avec une dextérité certaine.
A Marbrume, le jeune écuyer se fit discret, et fut plus qu'intimidé par la foule nombreuse. Toutefois, tenant la bride de son cheval et marchant juste devant, il fut attristé par la misère. Inconsciemment, ses yeux, et son coeur cherchaient la Dame de ses Songes, même pendant les festivités.
Il observait, regardait, vit d'autres chevaliers, oublia un instant son tourment et le lendemain, ils repartirent en direction d'Usson.

Un peu moins d'un an après cet événement, alors que le chevalier avait conseillé à son jeune écuyer de rester prés d'un arbre. Il entendit un cheval au galop, le soleil brillait, il mit sa main en visière, et fut stupéfait d'apercevoir le chevalier allongé sur son cheval. Il s'approcha affolé. L'homme s'écroula, en sang, une immense blessure dans son dos. Emeric ne savait pas ce qu'il devait faire. Le chevalier regroupa ses dernières forces pour lui ordonner de ne pas s'approcher, que cette blessure va bientôt le perdre sans pour autant lui dire d'où elle provenait. Il balbutia juste de récupérer un parchemin dans sa sacoche accroché à son cheval. Puis, il poussa son dernier soupir.

Choqué, le jeune garçon ne put repousser ses larmes. Il pria un instant pour l'âme du chevalier. Il se leva, se dirigea vers le cheval qu'il caressa avant de s'emparer du parchemin qu'il déroula.
La lecture se fit par saccade. Le chevalier débuta en le félicitant pour ses progrès, mais qu'hélas, il ne sera pas présent le jour de son adoubement. Il le félicite de ne pas avoir oublié son devoir, ses prières, et de suivre le droit chemin. Il le mit en garde contre la Dame de ses songes.
Enfin, après moults récits sur des souvenirs, il mentionna ses dernières volontés. Emeric devra se rendre à Marbrume, trouver la comtesse Aliénor Montfort de Brieu, et de lui jurer obéissance et loyauté pour la convaincre d'être sa suzeraine
Le silence. Emeric serra dans sa main le parchemin. A son dix-huitième printemps, il était temps pour lui de partir à l'aventure, un peu candide mais plein de courage. Il entreprit son voyage non sans avoir offert des funérailles au chevalier.

A la fin du mois de mai 1168, il prit la route vers Marbrume, à cheval au milieu d'un convoi. En souvenir, il avait gardé l'épée du chevalier, en se jurant qu'il n'en ferait pas usage.

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