Guillemette
◈ Identité ◈
Nom : Inconnu
Prénom : Guillemette
Age : 31 ans
Sexe : Féminin
Situation : Veuve
Rang : Bergère, originaire de Ventfroid
Lieu de vie : Genevrey
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)Carrière de paysanne +2 END +1 HAB +1 INT
Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)Compétences :
- Acuité auditive - Niveau 1
- Narration - Niveau 1
- Soin des animaux - Niveau 1
- Sixième sens - Niveau 1
- Emprise sur les animaux - Niveau 1
Objets :
- Coutelas paysan
- Fronde
- Grande mante de chanvre râpée
◈ Apparence ◈
Il m'arrive encore, parfois, de rester le nez au-dessus de la mare, ou de la flaque grise, et de guetter mes ridules et mes parenthèses. J'ai souvent des brins de lichen, des épines rousses de pin coincées dans les cheveux. Les peigner avec les doigts de les rend pas moins drus, et leur fadeur de châtaigne a pâli sous les ombres des sous-bois. Quand je les secoue, les pointes ramées qui me décorent me piquent les oreilles.
Je n'ai plus que ça pour voir passer le temps ; ça, et la peur. J'ai vu mes yeux se creuser au centre, là où il y a le noir de la pupille. Elle ne se réduit plus, cette pupille, elle se creuse, comme une bouche, avalant le brun-roux des iris.
J'ai vu les angles aigus de mes lèvres s'étirer en tombant vers le menton.
Je vois encore mon front peser de ses plis sur les sourcils, surtout quand je me penche, comme ça, les mains à plat sur la mousse, les genoux gras de terre humide.
La peur vieillit.
Pourtant quand je relève mon chef, quand je porte mes yeux sur les bois gris, gluants de brume ou frémissants de soir, je les sens encore pointus. Quand je les ferme, repose l'arrière de ma tête sur l'écorce dure d'un chêne, je sens que vibrent toutes mes oreilles, du dedans et du dehors. Je peux compter mes bêtes, comme ça, dans le silence de la forêt, celui-là qui me faisait me sentir au chaud comme dans une auberge. Vous savez, quand elle est vide mais encore roulée de la chair chaude des paysans repus qui l'avait peuplée peu avant.
Maintenant, ce silence me fige le fond du ventre, me fait trembler le creux des clavicules, ferme une main glacée contre ma gorge jusqu'à ce qu'il n'y ait plus qu'un fin rai d'air qui m'alimente le cœur.
Je me rassieds sur mes talons, et compte mes bêtes, vite, par paquet de trois. J'en ai 26 exactement. En comptant le petit boiteux qui devrait pas passer l'hiver.
L'orée du bois est un abîme qui tournoie derrière les dos ronds et bleus des brebis. Je siffle très aigu, presque trop aigu pour que moi-même l'entende. C'est tout ce que j'ai trouvé pour me faire penser que je ne fais pas de bruit. J'appelle la chienne. Elle vient courbée dans les herbes hautes, le cou rentré entre ses omoplates, comme un chat. Son nez fin, interminable, file droit comme un épieu, et vient se poser contre mon genou. Elle est tendue vers l'ordre, un ressort de fer dans chacune de ses cuisses. Mes yeux bruns tombent sur elle sans que mon nez ne se baisse. " Va "
Elle jaillit de terre comme une carpe et effectue en un éclair le tour des bêtes, qui se massent alors vivement en silence et se bousculent en roulant des sabots jusque moi. Je me suis dépliée. Je les accueille en cheffe, l'air indifférent gravé dans mes jeunes rides. D'un bloc d'épaule, je pivote, offre un dos qui se crispe jusqu'à l'os à la sombre gueule du bois, et mesure chaque pas de ma fuite vers le village pour que ma peur ne fasse pas trop frissonner les touffes de joncs que je piétine.
◈ Personnalité ◈
Dure, par colère et par désespoir, elle ne tolère plus que rarement la compagnie autre que celle des bêtes. Pourtant, elle en suffoque, de cette solitude. Mais sa violence qui ne se déchaîne jamais la tient, comme un bloc, loin des humains. Les humains, ça pourrait faire fissurer le bloc. Elle les regarde pourtant beaucoup. Sur des rapports de passage, elle est cordiale, même douce, et très maternelle avec les enfants. Les hommes l'irritent, parce qu'avant, ils lui faisaient peur. Les femmes l'agacent, parce que leurs vices l'ont déjà trop transpercée. Et pourtant elle suffoque loin d'eux, loin d'elles. Alors elle les regarde, et elle fait la gentille, et puis très vite, elle s'esquive. Elle sait que ça se sent. Dès qu'elle leur a tourné le dos, elle sent qu'elle suinte comme du fiel et de la glace d'entre ses omoplates, et qu'ils en prennent ombrage, d'instinct, en y donnant toutes les causes qui leur viennent.
◈ Histoire ◈
Elle est né dans l'Est. Mais elle est partie très jeune. La famille était de 6 membres, sans compter les 3 vieux qu'on gardait. On était de la ville chez eux. Et on voulait de la bienséance. Elle, tordue de tout son ventre depuis un âge trop tendre pour le compter, elle n'a jamais pu, elle n'a jamais su. Elle a fui un jour, après des années de colère, et a roulé sur le chemin qui la sortait de son petit comté. Elle a perdu le Nord, et a erré comme ça. Elle a suivi le chemin, elle a rencontré beaucoup de monde. Elle a parfois couru, elle a beaucoup triché, elle a parfois accueilli et partagé. Elle a commencé, là, à regarder les gens. Elle n'a appris que ça d'ailleurs.
Elle a rencontré son mari dans un champ. Il se louait aux saisons. Il avait l'habitude, il faisait sa tournée annuelle, il connaissait ses fermes d'accueil. Elle n'en était déjà pas à son premier homme. Elle se croyait stérile, et ça lui importait peu. Un feu continuel lui tordait le ventre, de toute façon. Un mélange de terreur, de fureur et de frustration. C'était pas un lieu pour faire pousser un bébé. Un feu qui saignait, qui sanglotait, qui grinçait ses dents, qui voulait ouvrir ce ventre avec ses griffes pour se dégueuler le long des cuisses, sur les pieds, dans les herbes. Quand elle a rencontré son mari, ce feu qui grondait avait tellement enflé il lui coulait par les yeux. Il l'a vue. Il l'a prise avec.
Elle avait 21 ans. L'année suivante venait un fils. Et l'année d'après un second. Le feu se calmait doucement. Parce que ce gros homme de manœuvre savait son affaire. Que ses yeux étaient plus doux que des nuages de printemps. Que ses mains rudes étaient allègres. Que sa grosse paix de cœur éteignait le feu goutte par goutte, comme ça, à chaque mot tendre, à chaque silence content. Il avait 17 ans de plus qu'elle. Ils s'étaient installés près de Ventfroid, et ils avaient réussi à se faire vendre un bout de cahute, et un bout de terre. Lui continuait de partir aux saisons. Il avait même emmené l'aîné des fils, cette année-là, pour la première fois. Elle leur avait chargé l'âne pour qu'ils reviennent légers des épaules.
Ils ne sont jamais revenus.
Le petit, qui était resté avec elle, d'un jour à l'autre, s'est mis à lui agripper les jupes, comme ça. Il avait 5 ans. Mais il lui attrapait les jupes, et il ne lâchait plus. Quand elle sortait ses bêtes, elle s'y était faite. Il fallait contourner les arbustes, s'éloigner des troncs. Il fallait lancer le torse avant les jambes pour ne pas le surprendre.
Il y avait des bruits, en ville, qui couraient, mais sourds encore.
Un jour, il est devenu tout blanc. Il lui faisait face, à la table, et il regardait par-dessus son épaule. Quand elle a saisi la direction de son regard mort, elle a vu, dehors, cette chose-là. Cette chose-là qu'on ne décrit pas. Elle était loin pourtant, encore. Mais elle a vu, dans le gris du soir, qu'elle traînait une jambe, une vraie jambe, arrachée à une hanche.
Les bruits de la ville avaient beaucoup enflé ces derniers temps. D'autres, partis à l'ouest travailler comme son mari, ne revenaient pas non plus. Et puis... il y en avaient eu quelques uns, qu'on avait jamais vus. Ils étaient arrivés si haves qu'on les voyaient briller sous la lune. Ils racontaient des horreurs.
Quand elle s'est retournée vers son fils, un filet de bave avait commencé à lustrer son menton. Elle a serré son ventre avec fureur, pour calmer la panique, pour calmer le feu qui, tout d'un coup s'était remis à crier. Et comme en écho, un hurlement à vomir de terreur a retenti dans le soir. Il venait de derrière les cyprès, vers chez les Lombarde. Il s'est coupé net, mais on a pu entendre un très court, très bref gargouillis de gorge juste avant. Son fils est tombé là. Tout blanc. Dans son assiette.
Elle l'a pourtant traîné avec elle, jeté sur son épaule. Elle a ignoré la raideur, le froid qui venaient contre son oreille, son cou. Elle a barricadé, en tremblant, le bois du volet, le bois de la porte, le conduit de cheminée. Elle a grimpé aux combles, et elle a fermé la trappe. Dans le noir, dans le silence de la maison, elle a serré le petit cadavre pour le protéger encore.
Quand le jour est venu, il n'y avait pas un mouvement d'air. Le soleil s'étalait comme un lac sur les champs, sur les routes.
Elle a retenu ses cris, elle s'était ensanglanté les lèvres pour les garder dans ses poumons. Elle a abandonné le petit cadavre. Parce qu'il fallait aller voir. Il fallait savoir. Elle n'est pas allée loin. Juste derrière les cyprès.
Quand elle est revenue, elle était comme du bois. Elle a pris sa mante, une musette, elle est allée à la bergerie. Elle a compté ses bêtes, elle a flatté la tête plate de sa chienne. Elle est partie.
Chez elle, c'était au sud-ouest de Ventfroid. Elle a piqué vers les collines du Labret. Elle les avait toujours trouvées jolies, dans le bleu du lointain.
Elle n'a jamais pu pleurer ce jour-là.
Quand elle a atteint les pieds de grès du Labret, c'était déjà la débandade. De loin, elle a vu des gens épars, hagards, avec des yeux qui mangeaient leurs faces jusqu'au menton, et qui tous, se ruaient vers le sud-est. Elle a regardé un peu son petit troupeau. Elle avait alors une dizaine de brebis et 5 chèvres à cornes de cerfs. Elle a suivi les humains, cet embryon d'excitation et de frayeur mêlées qui envoyait des coups de frissons dans son échine. La fuite collective, ça met des ailes dans les talons, et ça broie la cervelle.
Mais aux abords de la ville fortifiée, elle s'est figée. Elle voyait cet amas innombrable de bras et d'épaules gémissants, bramant leur détresse dans un désordre de dégueulis bouffon, et elle s'est glacée. De la mâchoire aux talons, toutes ses fibres ont rué dans les brancards. "Non... non... non, non, non nononononon..." Elle a pivoté tout sec, et s'est jetée dans les bois, le souffle aussi court que si on lui écrasait le sein à deux mains. Elle a remonté le courant, vers les collines qui l'avaient appelée avant. "Non, j'irai pas. J'irai pas. Pas là-dedans, pas là-dedans comme ça, comme des rats, comme des puces sur un cadavre de chat noyé, non, non, je ne peux pas." Et comme ça entre ses dents, ça sifflait, ça suintait. Là, elle a pleuré, tout en fuyant, tout en grimpant ses mains écorchées sur les troncs noueux de la colline rouge. "Non. Je veux pas. Je ne veux pas. Je ne veux pas."
Elle a évité les chemins, elle a cherché les points les plus hauts. Elle est restée dans les bois.
Toute seule.
Une vie entière s'est passée comme ça.
Elle a, sans trop savoir comment, évité de croiser les choses. Sa chienne en alarme, en sixième sens. Bondissant dans un arbre dès qu'elle lui voyait l'échine se hérisser, ou la babine frémir sur les crocs jaunes. Les premiers jours, elle ne descendait que pour changer d'arbre. Et pour boire un peu de lait au pis de ses chèvres. La chienne gardait les bêtes aux pieds de ses refuges, alors il fallait se déplacer, il fallait qu'elles mangent, les bêtes. Elle n'avait plus qu'elles dans une forêt vide, ou trop pleine. Elle a passé les heures sans respirer, perchée sur des branches, coulée contre le tronc, affamée, sans plus d'eau à faire suer de ses yeux qui lui étaient devenus inutiles. Elle surprenait ses oreilles à se tendre comme des arcs dans toutes les directions. Elle dormait par à-coups si brefs qu'elle ne s'en rendait même pas compte. Elle est tombée, deux fois, réveillée pendant la chute, le coeur jaillissant de ses lèvres, le choc lourd dans son épaule et son dos. Elle remontait, le bras ballant, peut-être démis, le dos rond, peut-être bleuis. Et elle restait tremblante pendant des heures. Puis elle descendait boire du lait. Puis remontait.
Qui sait combien de temps comme ça. Monter, descendre, tenir là haut, les sens en éveil, la terreur collée dans le bide comme un molard gris dans un crachoir de terre.
Un jour, elle est allée dans une ferme vide. Elle a mangé. Elle a pleuré en mangeant. Elle n'avait rien cuit, mais elle a trouvé des oignons, de la viande salée, des lanières de poisson séché. Elle a pleuré en remplissant sa bouche comme une bête. Puis elle est montée aux combles, elle a dormi là, sur la trappe, l'oreille sur la fente, pour entendre le troupeau et le grognement du chien. Elle a dormi longtemps. Elle s'est réveillée encore collée des yeux et de la pensée. Elle est descendue lentement. Les bêtes étaient couchées sous la lune sur l'aire devant la porte. La chienne a dressé les oreilles et a très doucement roucoulé. Guillemette a mangé encore. Elle est sortie boire du lait sur une chèvre endormie, la tétine dans sa bouche ronde et chaude, à quatre pattes, le front collé au ventre tiède. Elle est rentrée très vite, et enfin, elle a repris à songer. Elle s'est assise, s'est forcée à décentrer son cœur de ses oreilles, et s'est plongée dans ses réflexions. Refaire la chronologie, dessouder le bois qui lui scellait le cerveau depuis... depuis ce jour-là...
Elle a revu ses derniers jours, traquée, collée aux écorces. Elle a songé, et elle a trouvé des idées, des techniques.
Elle a mieux vécu après, pillant méthodiquement les habitations laissées vides. Redoutant toujours celles où pourrissaient des cadavres, ou des morceaux de cadavres. Elle a vu alors les choses rôder. Elle restait sous le vent, tapie dans ses branches, la chienne en extension de son souffle, qui répondait au plus faible sifflement, au plus discret claquement de langue. L'odeur des choses, quand elle venait aux mufles des brebis, les faisait bêler. Guillemette les laissait passer.
Dans les fermes, elle a trouvé des cordes, des clous, une chignole, un couteau qu'elle changeait dès qu'elle en trouvait un meilleur, des vêtements, des chaussures.
Avec la chignole, elle perçait des trous, en silence, dans les troncs, espacés de quelques mains. Dans les trous, elle glissait les clous, les longs clous les plus épais qu'elle trouvait. Elle les laissait dépasser d'une largeur de pied. Elle s'accrochait une corde aux reins et la passait autour du tronc. Elle grimpait comme ça le long des grands pins droits et lisses, jusqu'aux fourches hautes qui portent le plumeau d'épines vertes. Elle s'arrimait alors aux branches, et elle dormait mieux. Elle n'oubliait pas d'ôter les clous en montant.
Au début, ç'a été long, il fallait percer, mettre les clous, monter, enlever le clou, percer, monter.
Et puis à la fin, elle avait ses arbres de prêts, qui l'attendaient quand elle promenait ses bêtes.
Elle a vidé des tonneaux de sels de leurs viandes, et elle l'a remplacée par la sienne. Elle a tué un jeune bouc. Elle a gratté sa peau, elle l'a tendue entre des branches, l'a assouplie pendant des heures, faute de gras pour la tanner. Elle en a fait des renforts de chaussures.
Elle s'est forgée un corps, s'entraînait à grimper, courir sur les troncs, bondir sur les branches. Elle guettait encore souvent, pendant des heures, l'oreille en pavillon.
Parfois, elle rencontrait des miroirs et ça la faisait sursauter. Elle prenait les peignes, elle prenait les ciseaux, et les reposait ensuite.
Elle a échappé aux choses, mais elle a appris la terreur permanente de la proie.
Elle a trouvé une fronde un jour, dans une chambre. Elle s'y est essayée. Pendant sa jeunesse vagabonde, elle en avait eu une. Elle reprenait ses marques. Elle a pu se mettre à chasser, lièvres et autres castors, ou perdrix, ou grive mouchetée. Mais la viande, elle ne s'est jamais risquée à la cuire. Elle la mettait au sel, dans les fermes de son parcours.
Et puis, un jour, elle a entendu de grands fracas. Elle a vu des hordes de choses se mettre à parcourir sans cesser son petit territoire. Elle a recommencé à avoir faim. Elle a passé plus de temps encore perchée là-haut dans ses arbres. Elle s'est mise à se frotter de suint, directement entre ses brebis, pour couvrir son odeur. La chienne grognait. Souvent.
Le haut-le-coeur à chaque fois qu'une lampée d'odeur douceâtre et visqueuse lui frappait le nez ne s'est jamais apaisé. Il y avait le pouvoir horrifiant du prédateur sur sa proie impuissante.
Jamais elle n'a osé en affronter un. Même quand ils faisaient fuir son troupeau, rôdaient aux pieds de son arbre, levaient même parfois leur ignoble tête. Toujours, complètement tétanisée, elle n'a su que prier.
Un matin, elle a vu des humains. Encarapaçonnés, ils ont envahi l'aire de la ferme qu'elle surplombait. Ils ont couru d'un bout à l'autre. Certains étaient couvert de ce mucus verdâtre qui luisait sur leurs épaules et leurs casques. D'autres étaient couverts de sang rouge. Il y a eu de grands bruits, d'atroces hurlements, des odeurs de chair carbonisée. Elle s'est retranchée loin, aux extrémités de son parcours. Des hommes ont une fois trouvé son troupeau mais sont passés.
Elle a attendu. Les bruits, un jour, ont cessé. Elle est revenue rôder autour des fermes. La chienne grognait moins souvent. Et des gens sont arrivés. Et ils ont rempli les fermes, et ils ont rempli le silence. Elle a fui à nouveau.
Un jour, elle a décidé de dormir au sol. Quand son corps s'est doucement relâché entre les racines d'un chêne, il s'est pris de soubresauts convulsifs. Elle l'a laissé faire. Ses yeux ont papillonné, la truffe froide de la chienne coulait sur sa joue. Elle est revenue à elle sous un rai de soleil, sous une mésange pépiant son bleu de gorge, sous un rai de poussière du matin que la lumière faisait scintiller.
Quand, plusieurs semaines après, elle a investi une bergerie, elle a su que c'était fini. Pour le moment, c'était fini. Les humains entouraient son monde de leur chaleur suante et soufflante. Elle voyait des oies dans les cours. Un jour, elle a senti l'odeur du pain.
◈ Résumé de la progression du personnage : ◈
◈ Derrière l'écran ◈
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