Nom : Larquet
Prénom : Alastair
Âge :28 ans
Sexe : masculin
Rang : Alastair est un chasseur-braconnier issu de la plèbe de Marbrume. Il passe de longues heures à l'extérieur de la ville à poser pièges et collets afin d'attraper de quoi subsister. Il capture également des animaux vivants pour les revendre. Ces derniers temps il verse aussi dans l'extermination de fangeux.
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : carrière de chasseur-braconnier avec +1 INI, +1HAB et +2TIR
Compétences et objets choisis : pour les compétences je choisis : CHASSE, PIÉGEAGE, COURSE A PIED et ADRESSE AU TIR.

pour l'équipement se sera:
une hachette,
un couteau à dépecer,
un arc long et son carquois
une base dans les marais
une bicoque dans le Goulot

Alastair est un homme de taille moyenne possédant une musculature sèche mais athlétique et une poigne solide. Son visage taillé à la serpe est mangé par une barbe sombre en bataille qu'il rase régulièrement quand il rentre en ville. Au cœur de cette sombre futaie brillent deux perles d'un vert bleuté qui confère au chasseur un regard glacial et acéré. Sa peau est halée, résultat d'une vie passée au grand air. Ses cheveux noirs sont souvent attachés en catogan par commodité afin de ne pas gêner son champs de vision. Que se soit en plein marais ou dans les rues de Marbrume, Alastair se déplace toujours d'une démarche mesurée et silencieuse, anticipant les dangers potentiels qui pourrait surgir au coin des ruelles ou de derrière les buissons. En général, les badauds qui croisent son chemin ne le remarque pas, silhouette anonyme masquée par son capuchon. Toutefois ceux qui prennent acte de sa présence ne peuvent réprimer frisson, accompagné d'un sentiment de méfiance pour cet homme qui semble préférer les marais à l'enceinte réconfortante de la ville. Les vêtements qu'il porte sont en général maculés de boue. Il revêt le plus souvent des bottes et des chausses de cuir ainsi qu'une chemise de toile et un gilet de cuir doublé. Lorsqu'il part en vadrouille, s'enveloppe dans une cape brune à capuchon, à l'intérieur de laquelle sont brodés de curieux motifs. Il garde toujours sur lui une arc long et un carquois en bandoulière. A sa ceinture pend un couteaux à dépecer et une petite hachette dont il se sert dans de bien diverses situations. Enfin, une gibecière, dans laquelle sont toujours rangés quelques morceaux de bois, diverses herbes des marais et ses dernières prises, complète son équipement.

Alastair est un homme discret qui aime se poster en observateur afin d'agir de manière appropriée aux situations qui se présentent à lui. Au premier abord, il peut paraître renfermé, voir misanthrope. En effet, d'un tempérament solitaire, il déteste attirer l'attention sur sa personne et préfère rester seul plutôt que mal accompagné. Durant ses temps de solitude, son activité préféré reste la sculpture au couteau de petites figurines qu'il offre ou troque en fonctions des demandes. Sur la défensive avec les étrangers ( qui ne le serait pas au vu de la situation actuelle...), il affiche souvent un visage sombre et renfermé en présence d'inconnus. Il n'accorde sa confiance qu'après s'être assuré de la sincérité de la personne et des motivations de celle-ci à son égard. Cependant, lorsqu'il laisse tomber son masque de prudence, Alastair se révèle être un compagnon agréable et honnête, prêt à vous soutenir en cas de besoins. Depuis la mort de son père, Alastair a une profonde aversion de la noblesse, rendant tout les membres de cette caste responsable du trépas de son paternel. En revanche il est toujours prêt à rendre service aux affamés et aux nécessiteux des faubourgs et des bas-fonds et offre souvent de quoi manger aux plus démunis. Concernant la religion, Alastair est un païen qui voue un culte aux esprits et aux forces de la Nature dont l'allégorie est la dame Verte. C'est sa mère qui lui a transmis cette foie en la Nature lors de grande randonnées dans les marais et les sous-bois, lui enseignant les bases du cultes, les prières et les cérémonies. Pour éviter d'être stigmatiser, il cache la vraie nature de sa dévotion et participant au office de Sérus qu'il considère comme la part masculine de la Dame Verte.

Alastair est né à Marbrume vers la fin du printemps. Ses parents habitaient alors une modeste mais confortable demeure située dans la périphérie sud de Bourg-Levant. C'est dans cette maison que le garçon naquit et passa une enfance heureuse entouré de ses deux parents. Son père, Daniel Larquet, était un archer renommé à Marbrume. Il était entré service d'une famille de noble, les De Morgrois, en tant qu'instructeur de tir à l'arc pour les fils du couple d'aristocrates. De plus, connaissant bien les marais, il s'était rapidement vu octroyer la tache de coordonner les mouvements des rabatteurs lors des parties de chasses organisées par les De Morgrois, de manière à ce que les nobles puissent uniquement se concentrer sur le plaisir de la traque.
La mère du garçon, Miranda, était une guérisseuse instruite dans l'utilisation des simples et possédait un toucher guérisseur. elle aidait ainsi les malades à guérir et les femmes à accoucher grâce au fluide qu'elle savait canaliser et transmettre au travers de ses mains. Il était courant de la voir passer les portes de Marbrume, son bébé attaché dans le dos, pour se rendre dans les marais cueillir les plantes nécessaires à la confection d'infusions et de cataplasmes.
Quand Alastair atteint l'âge de 5 ans, son père prit l'habitude de l’emmener sur les pas de tir. Sous l'égide de son instructeur préféré le garçon apprit à manier l'arc, suivant ainsi les traces de son héros de père. Au bout de quelques années, il devint suffisamment habile pour rivaliser avec son père. Il fut également assez grand pour accompagner Daniel aux battues des De Morgrois afin de porter le matériel, où pour remplacer un rabatteur souffrant.
Lors de leur temps libres, la petite famille, se rendait souvent dans les marais, plus particulièrement lorsque le père du garçon ne travaillait pas aux manoir de ces maîtres. Lors de ces journées passées dans les bois, Daniel apprit à son fils comment repérer les passages d'animaux, leurs habitudes et la manière de les surprendre. Secrètement, il lui apprit également à poser des pièges au endroits stratégiques de façon à capturer les animaux sans les blesser, attachant une grande importance à la valeur de la Vie. C'est à cette même période que sa mère enseigna à Alastair le culte de la Dame Verte, un culte païen qui rend grâce aux esprits de la nature et aux forces vives qui l'animent. Elle transmis au garçon, l'ensemble des rituels et des prières à effectuer lorsqu'il pénétrait dans les marais, lorsqu'il cueillait une plante, ou encore lorsqu'il prenait une vie. Elle lui montra également quelques herbes qui poussent dans les sous bois et peuvent calmer la fièvre, la douleur et bien d'autres maux. Ainsi s'écoulait la vie, et Alastair grandissait au fil des années, s'épanouissant joyeusement dans les marais.
C'est à l'âge de 17 ans que l'existence paisible d'Alastair se brisa. C'était au milieu de l'automne, lorsque la saison de la chasse battait son plein. Alastair et Daniel accompagnaient les membres de la familles des de Morgrois lors d'une battue. Les nobles s'étaient élancés à la poursuite d'un sanglier tandis que les rabatteurs tentaient d'acculer la bête. Alastair était resté avec eux, comme à son habitude, pour porter les perdrix et les faisans que les sangs bleus avaient déjà abattus. Le son d'un cor de chasse avait alors retenti deux longs coups, signal qui requerrait l'assistance du guide et coordinateur. Daniel c'était donc élancé afin de rejoindre les nobles tandis que le reste des rabatteurs avait décrit une large courbe afin de couper toute retraite à la bête traquée. Soudain un cri de douleur résonna dans tout le marais. Tout le monde se précipita alors vers l'origine du cri: Quand Alastair arriva sur les lieux, son sang ne fit qu'un tour: dans une petite clairière, affaissé contre un arbre, Arthur de Morgrois, l’aîné de la famille, se tenait l'épaule en proie à une douleur atroce, une flèche profondément fichée dans la chair. Lorsque les yeux du garçon se posèrent sur le projectile, la frayeur s'empara de lui: il ne reconnaissait que trop bien le liserais bleu de la hampe... cette flèche appartenait à son père. La battue fut immédiatement interrompue et l’aîné des De Morgrois envoyé d'urgence chez un chirurgien renommé tandis que, sous la garde des rabatteurs, Daniel Larquet fut remit à la milice à l'entrée de la ville et envoyé croupir au cachot.
Alastair était sous le choc. Voir son père, son héros, autrefois respecté par les grands de cette ville, se faire traîner dans la boue et traiter de meurtrier lui était intolérable. Il ne pouvait croire que son père soit un assassin, lui qui n'avait jamais levé la main sur qui que se soit. L'horrible poison du doute rongeait Alastair, lui nouant l'estomac et l'empêchant de dormir. Il avait besoin d'entendre la version de son père sur le drame qui c'était déroulé. Dès le lendemain, en compagnie d'une mère accablée, il rendit visite à son paternel incarcéré derrière de lourds barreaux. Daniel se confia alors à son fils et lui apprit que, tandis qu'il se dépêchait de rejoindre les nobles, il avait aperçu un homme, masqué et habillé de noir, se glisser dans le sous bois et tirer sur le fils des De Morgrois à cheval. Il avait tenté de le poursuivre, mais le gaillard lui avait échappé en rejoignant son cheval qu'il avait attaché non loin de la clairière. D'un coup, l'affaire prenez donc une autre tournure... l'instructeur n'était qu'un fusible, le bouc émissaire d'un complot visant à se débarrasser d'un aristocrate. Complot qui fut une réussite pour l'instigateur car Arthur de Morgrois mourut dans les jours qui suivirent l'accident malgré les soins qui lui furent prodigués. Un tribunal se réunit pour juger le crime et rendre justice. Malgré toute la sincérité et l'honnêteté dont fit preuve Daniel, le tribunal, essentiellement composé de sangs bleus, le condamna à la peine capitale par pendaison. le jour de l'exécution fut fixé à la hâte pour apaiser la famille du défunt qui demandait justice. Sacrifier un innocent qui c'était toujours montré honnête et loyal envers ses maîtres et Marbrume pour satisfaire la soif de sang d'une élite décadente... Où était la justice là-dedans?
Alastair, assista à l'exécution impuissant et anéanti, retenant ses larmes car il voulait se montrer digne de son père. Ce n'est qu'une fois sentence exécuté, lorsque la place se vida et que les digues de la dignité lâchèrent que le jeune homme se permit de fondre en larmes. En pleurs, lui et sa mère récupérèrent la dépouille de Daniel et l’enterrèrent dans le marais sous la protection d'un grand arbre selon les offices de la Dame Verte.
Dès lors l’insouciance et l'innocence disparurent de la vie de l'adolescent. Amer, plein de colère et de rancœur, le jeune homme ne supportait plus la ville et encore moins la vue du château et de tout ces pourceaux d'aristocrates qui se délectaient de leurs complots sans aucune morale ni culpabilité. Fuyant Marbrume et ses intrigues, écœuré, Alastair passait le plus clair de son temps dans les marais, malgré l'inquiétude de sa mère. C'est en sillonnant le marais qu'il découvrit, par hasard, une ruine située en plein cœur du marécage sur laquelle un chêne imposant avait poussé. La ruine s'enfonçait sous la terre. La seule salle accessible était une petite pièce ronde qu'il remit en état et dont il camoufla l'entrée afin d'y installer son atelier et y entreposer ses pièges et son matériel de braconnage en toute tranquillité. Ce lieu devint son refuge, son jardin secret.
Dès lors, le jeune homme travailla d'arrache pieds, passant toute ses journées dans le marais à cueillir les baies et ramasser les herbes dont sa mère avait besoin pour ses soins. Il n'hésitez plus également à braconner, toujours dans la plus grande prudence, sur les chasses gardées des sangs bleus qu'il rendait coupables de son malheur et de bien d'autres maux sur Terre. A l'instar de son père il était habile et savait rendre ses pièges discret, si bien qu'il ne se fit jamais prendre. Mais, malgré ses efforts pour subvenir à ses besoins et à ceux de sa mère, leur descente aux enfers continua: dans tout Bourg-levant plus personne ne voulait commercer avec eux, maudissant leurs lignées, traitant Miranda de sorcière et crachant sur Alastair, le fils d'un assassin. Au bout de deux années, en dépits de leur volonté, il ne resta plus rien de leur maigres économies. ils durent vendre leur maison de Bourg-Levant et déménagèrent dans une bicoque sale et délabrée du quartier du Goulot. C'est dans l'anonymat de la lie de la ville que le fils et la mère pansèrent leur blessures. Ils se tournèrent vers les villages aux alentours de Marbrume pour subsister. Alastair se fit engager pour un temps comme bûcheron dans un lieu dit, Le Marestre, à quelques lieues de la ville. C'est à cette époque qu'il apprit à façonner de petite sculptures, qu'il revendait aux intéressés afin d'arrondir sa paie. Le Marestre était l'une des portes d'entrées du marais vers Marbrume, aussi lorsque des marchands arrivait des autres province venir commercer avec la ville du Duc, Alastair se proposait de leur servir de guide au sein du marais contre une rémunération. Miranda elle, s'en allait soigner les malades de ses petits bourgs. Là-bas elle était convenablement reçue, les paysans étant plus familiers des rebouteux que ne l'étaient les gens des villes. Ils purent ainsi se maintenir à flot et reconstruire leur vies au fil des années. Alastair avait 25 ans quand Miranda décida de quitter la ville pour aller retrouver le bourg de ses ancêtres retrouver le reste de sa famille et y finir sa vie. Son fils lui resta à Marbrume. Il avait finit par s'attacher aux habitants des faubourgs de Marbrume et à ses voisins du Goulot. Et malgré les galères qu'il avait traversé, il se sentait à sa place ici.
Lorsque les Fangeux arrivèrent, l'interdiction de chasse fut levé. Si pour beaucoup, les monstres étaient une punition divine, pour Alastair se fut une bénédiction. Enfin, il pouvait vivre de son talent. Il ouvrit un commerce de petit gibiers qui prospéra rapidement. Le braconnier revendait ses prises aux paysans du coin sur les étales des marchés (et en s'arrangeant pour faire payer le double aux domestiques des sangs bleus). Désormais, le Alastair arpente le marais, libre comme l'air, afin de rapporter de quoi faire tourner son nouveau commerce, déjà florissant, et alimenter les petites gens de Marbrume. Pour le braconnier, les fangeux ne sont que de nouveaux prédateurs (particulièrement agressifs certes...) qui envahissent son marais, il suffit de s'adapter. Il a installé un nichoir dans les branches de son chêne afin de surplomber le marais et a mit en place des itinéraires de chasses plus courts afin de relever ses pièges plus rapidement et efficacement. Alastair a toujours été comme chez lui dans le marais, et ce ne sont pas ces carcasses gonflées et puantes qui l'en délogeront.

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? yep.
Comment avez-vous trouvé le forum ? via le lien de partenariat d'un autre forum.
Vos premières impressions ?J'aime beaucoup l'ambiance et l'idée de planter l'univers dans une seule ville et ses alentours. ^^
Des questions ou des suggestions ? pas pour l'instant.