Fafnar le DvergEspion
| Sujet: Fafnar le Dverg[validée] Mer 30 Mar 2022 - 8:33 | | | Fafnar le Dverg « Tu riras bientôt moins » ◈ Identité ◈ Nom Il n’en a point, du moins, aucuns qui ne seraient assez marquant pour que l’on remonte sa lignée. Car Fafnar est née dans l’anonymat d’une existence qui ne commença point sous les bons auspices. Prénom Fafnar fut le prénom qu’il s’appropria, Rumpel fut le prénom qu’on lui attribua. Surnom On l’appel « Le Dverg », en référence à sa petite taille et aux légendes chthoniennes des anciens mythes d’Hendoire ; bien que sujet à moqueries dans un premier temps, aujourd’hui personnes n’oseraient sourire à cette mention. A la cour du Duc, il possédait un surnom plus officieux et bien moins sympathique, on l’appelait simplement « Le Dragon » en référence aux sombres rumeurs qui circulaient sur sa cruauté et sa malveillance. Rang Alchimiste à la cour du Duc d’Hendoire, bien que cette place soit une couverture pour y justifier sa place de Maître-Espion du duché. Il fut l’éminence grise, l’ombre mouvante, le maître des tortures et le gardien des secrets du duc. Age : 51 ans. Sexe : Masculin. Situation : Célibataire. Lieu de vie : Bourg-Levant Carrière envisagée & 4 PCs : Carrière de l'Espion / +2 CHAR +1 HAB +1 INT Compétences & Objets : Compétences : - Alphabétisation - Niveau 1 - Alchimie - Niveau 1 - Torture - Niveau 1 - Corruption - Niveau 1 - Entregent - Niveau 1 Objets : - Tenue d'Alchimiste ( Tenue de lin) - Dague ◈ Apparence ◈
« Au sujet des caractéristiques primaire : Individu de corpulence anormal ; attributs de genre mâle - bien que personne n’ai réellement était vérifié, mais l’affirmation semble néanmoins plutôt évidente. Sujet atteint d’une forme de nanisme avéré limitant sa taille à un mètre trente huit pour un poids somme toute dans la norme. On note une morphologie pourtant proche de celle de l’homme normal ; à comprendre qu’il n’existe pas réellement de déformation des membres qui semblent tous proportionné à la taille du dit sujet. Corps malingre et trapu néanmoins, non dénué de muscles, mais loin d’être en bâti pour le labeur - à priori de type érudit n ‘ayant pas souvent eut à se servir de sa force pour évoluer. Lié ? Taille du crâne importante, dénotant un cervelet fortement utilisé. Au sujet des caractéristiques secondaire : Temps semble avoir suivit le cour normal sur sujet ; rides, parcheminations de la peau, tâches nombreuses sur épidermes. Pilosité facial développé et importante alors qu’à contrario, plutôt éparse sur le crâne. Présence de nombreux tatouages représentant manifestement suite runique complexe. Traduction ésotérique voir mystique, lié selon observation à d’ancienne légende du folklore local. Présence de nombreux bijoux faciaux, marque symbolique lié à rang de l’individu ; ne désigne pas forcément richesse ou opulence, matériaux utilisé probablement de l’airain ou du bronze, voir du cuivre. Lien alchimique notable ? A confirmer. Au sujet des caractéristiques tertiaires : Hygiène notable pour individu de sa condition, dentition complète et parfaite. Note d’embaume puissante : odeur complexe de naphte, de distillat divers et de musc. Difficile d’attribuer un quelconque statut à l’individu grâce à son vêti : simple, sans fioritures, de bonne fracture, sans richesse ; probablement de haute bourgeoisie. Conclusion : Surnom « Devrg » approprié tant l’individu semble proche des récits mythiques au sujet du peuple nano chthonien des anciens récits d’Hendoire. Néanmoins, le sujet en question diffuse dans son sillage une aura de menace latente et de violence froide qu'on approprie mal aux gens de sa condition. »
- Note VIIIXX - Évaluation physique personnel
◈ Personnalité ◈
« Au sujet de l’alignement primordial : Bien qu’il soit difficile d’estimer avec précision le fond de l’être d’une personne faite de chaire, il est néanmoins possible de quantifier les grandes lignes de la psyché du sujet : les prémices d’une existence rejetée par ses paires, les brimades et les blessures d’une prime enfance chaotique, créent chez l’individu un puissant sentiment de replis qui, entretenu par de régulières moqueries, donnent naissance à un terreau fertile dans laquelle pousse sans obstacle la haine et la méchanceté. Par nécessité de survie, ne pouvant user de force physique car totalement dénué à cet instant de vie, le sujet développe très vite un caractère retord, prompt à la rancune et à la vengeance froide, calculé et réfléchi. Cette proportion perdure, grandit et s’amplifie, elle ne quittera jamais son hôte. Au sujet de la pensée secondaire : Cette proportion à utiliser les chemins de traverses pour arriver à ses fins développe chez le sujet un caractère d’érudit notable. Mémoire aiguisé, cherchant continuellement à étudier différents sujets avec une disposition non négligeable pour l’histoire et les mythes et les sciences du territoires. Conformément à cette quête perpétuel de savoir, l’individu se questionne sur le divin, sans le remettre en question, mais en cherchant à comprendre, sans y arriver. Moment propice au développement des traits suivant : jalousie, envie, luxure, sadisme, cruauté. Au sujet de la pensée construite et actuel : L'avarice notoire. Proportion à l'intrigue développé, goût pour la torture exacerbé. La peur ne semble plus faire partie de l’existence du sujet, a contrario, il semble l’inspirer et en tirer une grande satisfaction. Apprécie inspirer la crainte.Néanmoins, on note une certaine proportion à la lâcheté, sans conteste, reliquat d’un passé mouvementé. L’ambition tient aussi une place prépondérante dans son existence, car n’ayant jamais pu s’élever par la taille, le sujet cherche par tout moyen à le faire par la réputation. Qu’elle soit bien ou mal fondé. »
- Note CIIIXIX - Évaluation psychique personnel
◈ Histoire ◈ « Aye. Mon peutit Rumpel. Avez fous quelques bonneus nouvelles de lui ? Que devient-il donc ? Pense t-il touchours à moi sa vieille Grenda ? Nei ? Ô fou l’auriez fu quant-il était tout peutit. Tout scheun, tout pimpant, un féritable trézor. Et pourtant, je l’ai cueilli comme une fruit pas mûr décha tombé de l’arbre sur le pavé. Oui, le pavé du templeuh. Crois tu ça ? Par les di-eux. Qui a donc pu abandonner comme ça un si petit bébé ? Fou l’auriez vu. Ô che ne me souvient pas de grand chose mais ça, chamais je n’oublis. Sachez, ch’étais prêtresse à l’époque ja, au service des Quatre, et che tenez un orphelinat dans le quartier bas d’Allange ja. Alors des lardons, sûr que ch’en ai recueilli avec moi, mais un comme mon Rumpel, chamais nei. Il était tout peutit et che crois qu’il n’a chamais beaucoup plus grandi, mais c’était un bon peutit. Même plus vieux, les grands l’embêtaient ja, mais lui, touchours calme, chamais pleurer, une crémeuh. Puis comme tout ceux qui ont l’âche, ils finissent par me quitter ja. Me laisse seul. Touchours. Che suis vieille maintenant, aveugleuh et ma mémoire vacille beaucoup. Mais, d’ailleurs, qui êtes vous ? Hein ? Et ou suis-je ?? Sortez moi de la de suite ! Oseucour. Quelqu’un ? Oh. C’est l’heure de mancher, je sens l’odeur du navet ja. »
- Interrogatoire n°XXI , Soeur Greda , Oubliette du Donjon d’Allange. « Pour sûr, j’ai grandi chez les marmots de la Greda, et alors ? Y a toujours eu des chiots pas propre et abandonné hein ? Rien de nouveau sous la lune mon bon, quoi que tu crois. C’était pas une mauvaise vie, on becquetait bien, on dormait chaud, on trimait pas trop et puis on piquait quelques sous à la vieille quand elle mirait ailleurs. D’ailleurs, j’ai plus de nouvelle de celle la, on dit qu’elle c’est fait enlevé par des brigands. Qui aurait donc voulut enlever un laideron pareil ? Enfin bref. J’ai que des bons souvenirs moi. Qu’on était une belle bande et j’étais l’chef. Pour sûr j’te dis. On rapinait pas grand chose mais on faisait la loi dans le quartier des qu’on a pu tenir un coutelas. C’était obéir ou se faire trouer. La force de la meute tu vois ? A c’était le bon temps. Depuis mes gas sont tous morts. Des accidents bêtes souvent, même si on a retrouvé le corps du Gros Vatnar dans un égout. C’était pas beau à voir. Il avait plus de peau le salop ! Pelé comme un jambon. Enfin c’était pas un malin. Comment ça pas tous ? Si j’te dis, mes gas son tous canné, j’suis le dernier… Ah Rumpel. Ouais. C’était jamais un gas d’la bande lui, rien qu’un nabot qui nous trainait dans les pattes. On lui collait de bonne dérouillé, un jour on l’a même lancé. Bordel t’aurais du voir. Mais pourquoi tu me parles de lui ? On n’en a rien à carré du nain. Maintenant envoi la chope que t’as promise. Allez traine pas, j’ai grand soif. »
- Dernières paroles de Ragar Oeilfou , Mort par poison, Taverne de Bélier-Noyé
« Fafnar. C’est bien son nom oui. A dire vrai, je me souviens parfaitement du jour ou, par grande tempête extérieur, l’intéressé ainsi nommé, c’est présenté à ma porte. Que ne fut pas ma surprise voyez. Trois fois toqué et quand gond grince, j’ouvre, mire, et ne trouve que le vide. Du vide jusqu’à baisser les yeux. Et le voilà qui se présente. Être chétif, petit, nanique, mais je vous le dis, à cet instant précis, j’ai décelé en lui la flamme. Ils sont peu à l’époque à la posséder, cette envie, cette hargne, cette persévérance nécéssaire pour arriver à ses fins. Donc, il me dit son nom, d’ou il vient, pourquoi il arrive a moi et ce qu’il souhaite faire. Je le fais mariner un peu, gentiment, en me demandant à quel moment il me parlera du tabouret nécéssaire pour attraper les fioles. Le moment ne vient pas, mais le larron me finit de me convaincre en me parlant des propriétés vomitives de la narcisse jaune, de l’orpin âcre et du dompte-venin commun. Fait assez rare pour être compilé chez un individu de son extraction. Et puis, à l’époque, mon apprenti précédent c’était malencontreusement rompu le cou une semaine avant. J’accepte alors de le prendre sous mon aile. L’alchimie est un chemin long et difficile. Mais je n’ai jamais regretté mon choix, Fafnar est et sera toujours, celui qui m’a le plus impressionné. Il est surement devenu meilleur que moi aujourd’hui. Regardez ou il office. Parmis les aisés de ce monde, rien que ça. Belle réussite. Mérité. Mais en toute confidence, vers la fin, il commençait à me faire peur. Oui oui. Ses sujets d’études et d’expérimentations n’étaient comment dire, à la limite de l’éthique et de la bienséance. Enfin, cela n’a plus d’importance aujourd’hui. Que puis-je faire pour vous messire ? Mais, pourquoi donc avoir dégainé votre lame ainsi ? »
- Dernières paroles de Magnu Trimisson, Alchimiste du quartier bas, Mort par perforation « Non, non, arrêtez, laissez moi tranquille, je n’ai rien à dire la dessus. Arrêtez, regardez moi, croyez vous que je sois encore une menace ? Arrêtez non. Rangez votre lame. Très bien. Je vais parler. Mon nom est Ivar de Grandfjor. Vous ne me croirez surement pas, mais j’étais baron. Oui, fut un temps. Ne riez pas, je vois bien que cela vous dépasse, pourtant c’est bien le cas. Dernier héritier d’une lignée en haillon, ma maison était ancienne et nous vivions à l’Est d’Allange, un vaste plateau vert qu’avait toujours convoité le Duc, son Père, et le Père de son Père. Des terres fertiles, mais pas assez de bras parmi les miens pour s’en occuper. Néanmoins, par fierté, égoïsme, rancune, mais surtout fierté, aucuns de mes aieux n’avaient cédé un pouce de terrain. Quand je suis entré à la cour du Duc, c’était en signe d’apaisement, de rapprochement, et qui sait, peut être aurais je pu faire bon mariage avec une de ses filles ? Vous imaginez ? Moi très bien. Mais rapidement, les opposants me prirent pour la flamme de la révolte et firent de moi une icône que je ne souhaitais pas. Malgré moi, je le répète, malgré moi, je devins un comploteur, présent dans tout les conciliabules ou on faisaient mention de putsch et autres joyeusetés du genre. A cette époque pourtant, grisé par ma propre prestance, je n’avais que peu remarqué l’être qui m’observait dans les ombres. Le Dragon. C’était comme la son nom. Du moins, celui que lui donnait mes compatriotes rebelles. Comment une telle abomination avait-elle put prendre telle place à la cour ? Je le pensais simple alchimiste, et pas très brillant si vous voulez mon avis. Mais je me trompais. Une nuit, je m’endormis dans ma couche pour me réveiller dans la paille et la crasse. - Long, très long instant de silence - Je ne m’étendrais pas sur ce que j’ai vécu en suite, mon corps parle pour moi. Ma condition fait exemple. Ô comme je regrette. Comme je regrette. »
- Témoignage d’Ivar l’Homme Tronc. Vermine du quartier bas.
« Fafnar ? Le Dverg d’Allange. Veuillez me croire, il n’existe en ces terres, aucunes âmes plus brillante, plus loyal et plus attentionné que cet homme. Car si de stature il n’en est point un, de contenance, jamais je n’ai connu si grand défenseur des valeurs qui sont les miennes et qui furent de tout temps celle de ma famille. Voyez, quand il se présenta à mon service, comme nombreux, j’eu pour envie de le rejeter. Mais par force de talent et d’éloquence, il sut me prouver son utilité sur le champ. Devant l’assemblée des nobles présents, il s’avança seul et mit au défis le Sire Glaceforte de jurer de la qualité de l’or qu’il venait de m’offrir. Bien sur que les protestations furent nombreuses, mais depuis quelques années déjà, je soupçonnais l’infamant de grimer ses tributs. Par curiosité, j’ordonnais alors que Glaceforte pose ses pièces à terre et au yeux de tous, le Dverg fit oeuvre de son talent. Il me demanda une pièce d’or qu’il arrosa d’une curieuse mixture. Rien ne se produit. Puis il répéta l’opération sur celle du mauvais Sire. Une fumée acre s’éleva et la supercherie fut dévoilé, le coquin avait réussit par un habile procédé à créer un alliage de plomb, de bronze et d’acier imitant le poids et la solidité de l’or. Ce fut les débuts d’une longue collaboration. J’apprécie mon alchimiste. C’est un être vaillant qui dispose d’un courage insoupçonné. J’aurais apprécié qu’il soit née du bon sang, je lui aurais alors peut être même promis une des mains de ma famille. Croyez le bien. De plus, ses qualités de chimistes ne sont pas les seuls. Il dispose d’autres savoirs. Des savoirs, bien plus utiles. D’ailleurs, Sire de Bruille, que diriez vous d’une petite démonstration. Allons, suivez moi donc, nous nous rendrons ensemble dans ses appartements. A l’étage ? Non, Fafnar pour cette démonstration, officiera dans les sous sols du château. La ou rien ni personne ne vous entendra couiner. »
- Conversation entre le Duc d’Allange et le Chevalier Bruille, rebelle notoire. « Ma vie était intéressante. J’avais ma revanche. La crainte, voici ce que j’inspirais à tous. Les servantes accéléraient le pas à ma venue, les limiers seraient des fesses et transpiraient à chaude goutte sous le col, les enfants pleuraient, les chiens partaient en jappant. Ô que douce sensation. Sûrement la plus belle. A dire vrai, je comptais continuer ainsi, faire ce pour quoi je suis fait, puis mourrir avec la satisfaction d’avoir laissé ma griffe dans les esprits faibles des grands de ce monde. J’aurais prit le temps d’engrosser une rombière choisit au hasard des cuisses s’offrant à ma vue. Oui, j’aurais prit ce temps. C’était la mon plan. J’aurais du néanmoins savoir, que les dieux ne suivent pas les mêmes règles et qu’ils n’ont que faire des plans. Car mon futur prit une autre forme, quand vint la Fange. Pour sur, que ce fut le cas pour tous ; mais le reste de l’humanité ne m’intéresse guère. Seul compte moi. Les rumeurs vinrent de l’intérieur des terres, d’abord éparses, puis de plus en plus tangible, au point que, je sus très rapidement qu’il me faudrait réagir vite. Je fis fondre mon or et mes bijoux en lingot dense, petit, transportable. Je fis rédiger des notes plus concises, compiler des secrets importants, rédiger du savoir sur des parchemins de bonnes qualités dans une écriture miniature ; puis je fis conserver le tout dans des rouleaux de transport. Puis, je me mis à patienter. Patienter que la fin du monde s’abatte sur Allange la Grande, Cité fier d’Hendoire, mon foyer, ma prison, mon chez moi, ma maison. Celle que j’avais toujours défendu, celle pour qui j’avais tout sacrifié et qui m’avait récompensé avec générosité. Mais cette fois, un mal contre lequel je ne pouvais rien, l’emporterais, comme il avait tout emporter avec lui dans son sillage. Je réussis à me faire une place sur le Firmament, à force d’or et par la présence convaincante de mon homme de labeur, Jotul. Sans lui, je doute que ce fichu capitaine ai accepté ma présence. Ce résidu d’homme y aurait vu une occasion unique de ce débarrasser du Dragon. De ma mort, il aurait tiré une gloire éphémère mais bien au dessus de celle qu’il aurait put acquérir au cour de sa pitoyable vie. Cette observation s’étend à presque tout les passagers de cette bicoque, qui me connaissait au moins de réputation. Du moins, fusse la le cas au début. Nous avons traversé le monde entier, ce fut mon sentiment. Nous avons faillit mourrir plus d’une fois et même moi, pragmatique et optimiste comme je le suis, perdit un moment l’espoir. Dans cette tempête qui nous emporta contre la côte, j’avais pressentit la fin. Mais ce ne fut pas le cas. Jotul me servit de barque. Me protégea des courants, des vagues, me sauva. Au matin, nous venions d’arriver à Morguestanc et à ma grande surprise, ici, l’humanité avait perduré. Je n’ai plus rien, plus aucunes liaisons, plus aucuns pouvoir ici mais je suis en vie. Ce n’était la pas la fin, mais le début. Marbrume connaitrait bientôt mon nom. »
- Note personnel à la vue des murs de la cité de Marbrume. ◈ Derrière l'écran ◈
Triple Compte : Mederich de Corburg
Dernière édition par Fafnar le Dverg le Ven 1 Avr 2022 - 22:05, édité 16 fois |
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