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 Vladémir de la Sayette[Validée]

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Vladémir de la SayettePurgateur de Rikni
Vladémir de la Sayette



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MessageSujet: Vladémir de la Sayette[Validée]   Vladémir de la Sayette[Validée] EmptyLun 20 Juin 2022 - 21:18



Vladémir,Le faible ordonne, l'Homme suggère



Identité



Nom : de la Sayette,

Prénom : Vladémir

Age : 26 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibatueur

Rang : Purgateur de Rikni au sein des Purificateurs, Banni

Lieu de vie : A l'extérieur de Marbrume, volage au sein des villages de bannis.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Carrière de l'Assassin
+1 HAB +1 INT +1 CHA +1 ATT

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

Compétences :

- Survie en milieu hostile - Niveau 1
- Alphabétisation - Niveau 1
- Doctrine du Culte - Niveau 1
- Eloquence - Niveau 1
- Langage Secret - Niveau 1 (avec les membres des Purificateurs qu'il a de plus proche)

Objets :

- Poignard
- arme d'estoc
- Gants en cuir usé
- Veste de cuir
- Jambière de cuir


Apparence



Rares sont les visages à qui le sang va aussi bien que les doux sourires ; Vladémir en possède un de ce genre particulier. Nul n’ignore sa remarquable présence ; mais l’exceptionnel ne découle pas d’un physique seul. Bien que beau, ou en tout cas rentrant dans les critères généralisés de la beauté Marbrumienne, Vladémir se démarque par une gestuelle au paraître millimétré, mais bien plus soumis à ses émotions et son caractère turbulent que manipulateur. On remarque d’abord sa posture, si droite qu’on douterait de l’avoir vu se pencher un jour ; ne découle pas de l’homme une noblesse de sang mais plutôt de caractère, car sa droiture ne transpire pas le mépris d’une classe ; simplement de l’humain. Bien que d’une taille dans la moyenne pour un homme de son âge, les souvenirs de sa silhouette tendent à le grandir ; peut-être que cela vient de sa manie de regarder les autres avec le menton légèrement relevé, transpirant un mépris aliénant qui parvient à séduire ; ses yeux dérangent, persans, incapables de s’abaisser devant quiconque si ce n’est par jeu ou par volonté de nuire. Scrutatrices, ses deux billes d’un bleu inconfortable respirent la douce folie dans laquelle un cœur ne cesse de se complaire. On lui trouve les cheveux souples, doux, soyeux malgré un manque parfois relatif d’hygiène à cause du manque de moyens d’une vie en dehors de la cité, mais Vladémir prend toujours soin de son apparence. On lui reconnaît un charisme envoûtant, étrange et dangereux.

Son visage ne possède pas la dureté d’un homme ayant contemplé l’horreur, mais il a conquis l’expression qui découle de ceux qui ont contemplé la mort et la nuit pour s’imaginer les soumettre. Le mépris de son regard s’écoule parfois jusqu’à devenir tendre, joueur, froid, puis subitement rieur ou séducteur. Il n’y a pas de règles dans le maniement des moues de Vladémir, comme s’il s’essayait chaque jour à un rôle différent. Sa posture le trahit pourtant systématiquement ; son amour des armes fines et insidieuses rend ses gestes moins posés qu’il ne le voudrait ; éternel précipité, même sa marche est rapide, impatiente, comme l’intégralité de son être.

On ne trouve pas d’aussi beaux habits à l’extérieur de Marbrume qu’en son sein, mais Vladémir use de son influence pour avoir toujours des vêtements presque propres, à peine rapiécés, dans des tons agitant toutes les formes de noir ; teintes brillantes, étoffes discrètes, un mélange indescriptible parvient à transmettre toute sa volonté d’élégance ; et dans les ombres, le sang ne se voit pas toujours à ses gants.




Personnalité


D’une finesse impatiente. D’une violence doucereuse. D’une suggestion permanente.
Vladémir est ce genre de personnes à ne fonctionner que par duo et dualités, loin de la fatale banalité des gens qu’il excède et dont il ne prend plaisir à côtoyer que pour jouer les marionnettistes face à tous ces petits pantins. Le temps lui a fait développer un besoin de contrôler et de faire céder, toujours par des manières inédites, expérimentales, peut-être en réponse aux murmures permanents qu’il chante lui-même à ses oreilles et qui le rendent soumis à ses pulsions. Capable de calme et de retenue, ce manipulateur né reste un grand impatient qu’un rien peut faire éclater. Son sourire en coin et son parfois regard enjôleur forme l’aliénante surprise d’un excès de rage aussi intense que fugace. L’homme est animé d’une tornade permanente qui apparaît et disparaît sans règle aucune, et pourtant avec une prévisibilité que seuls ceux le côtoyant suffisamment longtemps pour s’en rendre compte peuvent connaître.

Croyant, sa piété reste plus discrète en son cœur que ne le suppose sa position au sein de la secte des purificateurs. Vladémir est bel et bien persuadé que ses pas sont guidés par la protectrice de la nuit et des guerriers, bien qu’il se définisse comme un épéiste des idées ; ses rituels ne cessent d’agiter son cœur, sa confiance envers les Trois reste aussi inébranlable que l’écoute attentive qu’il a aux palabres et idées de l’Épurateur ; et pourtant, il sera le premier à se moquer du Temple de Marbrume et des décisions ridicules des prêtres qui ne font pas partie du même groupe que lui. Accueillant les blasphèmes avec autant de ridicule que ces pauvres crédules se pensant à l’abris derrière leurs murs, Vladémir ne sera jamais intimement outré mais prendra allègrement ce prétexte pour faire éclater une frustration en son intérieur ou tout simplement une envie de violence. Vladémir préfère ne jamais avoir à se salir les mains, mais son goût du sang peut parfois prendre le dessus ; combien de fois un interlocuteur s’est retrouvé avec un œil crevé ou des ongles arrachés par simple fantaisie, ou car Vladémir estimait que l’autre ne le respectait pas assez ?

Vladémir aime être remarqué, écouté, respecté, il aime également se sentir en danger, excité à l’idée de pouvoir passer pour une proie avant de se révéler prédateur. Narcissique au point de se contempler des heures durant dans une mare de sang, les obsessions de l’homme sont multiples comme changeantes ; un jour cela sera le besoin irrépressible de recueillir des informations sur une personne, le suivant il cherchera à lisser ses cheveux trop peu ordonnés, mais toujours le but éternel de l’homme sera de plier les volontés à ses ambitions, et tout cela par le pouvoir des fils tendus entre les autres, de l’influence et de la… suggestion.

Ce Purgateur, malgré un nombre de travers et de défauts non négligeables, est un papillon aimant toutes sortes de fleurs. Son amour pour l'attention des autres se reflète dans le miroir de sa propre affection pour d'autres ; s'il peut décider de tuer une compagne par jeu ou de se débarasser d'éléments devenus encombrants, ceux qui bénéficient de sa protection et de son estime la gardent au-delà du raisonnable de sa condition. Il faudrait bien une atroce trahison pour tenter l'infernal dans le coeur du Purgateur ; seule la mort permettrait alors de ne plus subir les flammes de sa haine.


Histoire


L’aube de tes six ans appelèrent aux premières questions, et aux débuts de quelques réponses. Les larmes sous les yeux de ta mère te firent te demander si les douleurs des coups pouvaient être transmis ; tu touchas du bout de tes doigts encore ajustés à l’enfance l’hématome près de ton nez. La brûlure fugace te fit sursauter, alors que ta mère t’empêchait de réitérer l’expérience.

« Vladémir ! Cessez donc, je tente de nettoyer le sang à votre visage…
— Pourquoi ? »
La question immisçait un trouble dans le regard encore fébrile de cette femme noble aux longs cheveux blonds. Ses boucles tombaient de manière moins ordonnée que d’habitude, remarquais-tu, alors que son chiffon n’essuyait plus rien à ton visage depuis quelques minutes. La morve coulait sans grâce depuis son nez, te donnant presque envie d’y mettre les doigts pour lui en barbouiller le visage. Cette femme était si étrange, si petite et pourtant plus grande que toi ; elle se recroquevillait, comme malade, sur le tabouret de cette cuisine où ton géniteur t’avait jeté presque une heure plus tôt.

« Ne posez pas de questions indécentes, Vladémir. A quoi vous servirait de vous toucher ainsi vos… vos… »

Sa voix mourut dans une désolation grandissante dans le cœur du jeune garçon.

« Pourquoi vous inquiétez-vous, Mère ? Ce n’est pas comme si je risquais de mourir en premier. »

Tu ne te sentais pas lucide, à ce moment-là, mais tu sais que ta mère crut entendre une dangereuse providence. La crainte dans son regard fut comme un bonbon à tes lèvres qui s’étirèrent dans un sourire qui semblerait mignon en dehors de tout contexte. Toi, tu pensas simplement à la normale disparition des parents avant leurs parents ; n’était-ce pas l’ordre des choses ? Et pourtant, ta mère avait peur. Ses mains appuyèrent sur ton hématome jusqu’à te faire gémir de surprise comme de douleur ; elle finit par en faire tomber son chiffon qui tomba au sol avant de te saisir fermement par les deux épaules.

« Pourquoi dis-tu ça ? Tu veux que ton père recommence ? Tu veux qu’il te batte encore à force de t’entendre dire des insanités ?
— Insa… ? »

Ton cerveau encore trop peu formé ne comprenait pas tous les mots utilisés. Ton regard suffit à la faire se reprendre, mais les choses tournaient un peu plus dans ta tête comme autant de murmures inédits.

« Pourquoi Père me frappe-t-il ? »

Ta voix juvénile baignait d’incompréhension peut engagée : aujourd’hui, tu réalisais pour la première fois de ta vie que l’avis de ton père ne t’importait pas outre mesure. Il te frappait quand cela lui chantait, que tu ais oublié de partager les biscuits de la gouvernante avec ta petite sœur ou que tu ais ramené un lapin mort à la maison. Les coups pleuvaient sous les prétextes d’un homme d’une intense instabilité, mais si grand et si fort que tu ne pouvais que te plier à sa volonté ; au moins pour l’instant. Evidemment, ton cerveau de bambin amélioré ne te permettait pas encore de rationnaliser toutes ces idées jusqu’à former des mots et des phrases dans ton esprit. Non, cela viendrait plus tard, bien plus tard, quand tu comprendrais ce qu’était le plaisir de voir les autres tomber et souffrir à tes pieds. Ta mère, culpabilisant de t’avoir peut-être brusqué, se hâta de t’encercler de ses bras maigres et plein de petites plaies qu’elle s’infligeait elle-même. Tu ne comprenais pas grand-chose si ce n’était la curiosité maladive que t’inspirait ces gens que tu devais nommer famille ; mais cette affection qu’elle sembla te porter te poussa à sourire.


***

« Le petit Vladémir ? Oui, une véritable tragédie ! Il paraît même qu’il serait celui à avoir trouvé le corps de sa pauvre mère… oh, vous ne savez pas ? Elle s’est pendue ! Mais la femme du Banneret a toujours été d’une nature instable, je trouve. Quelle tragédie… oui, il n’a que quoi, neuf ans ? Sa sœur ne doit pas être beaucoup plus vieille. Ah, maintenant que vous le dites, son père se comportait de manière étrange, ces temps-ci… »
La Baronne de Chanteraie, 1150

*

Ton souffle ne parvenait plus à rattraper l’hilarité folle de ton corps encore enfantin. Tu riais, expulsais cet air qui semblait coincé au milieu de ta cage thoracique alors que ton père t’attrapait une nouvelle fois par le col pour te jeter, cette fois, contre la table basse sur petit salon de votre domaine. Il hurlait des mots que tu n’entendais plus tellement tu riais, ta vue brouillée tant par la douleur que par les larmes d’amusement qui perlaient à tes joues. Ta petite sœur Juliette hurlait de terreur, ses bras fins entourant son fragile corps entouré d’une robe qu’elle avait déchiré lors des obsèques de votre mère. Les domestiques ne savaient pas quoi faire, témoins d’une violence qu’ils trouvaient aussi déplacée que justifiée ; pourquoi riais-tu alors que ton père te frappait ? Tu ne voyais même plus réellement la carrure bourrue de ce veau en manque de femelle ni son visage bouffi et baigné dans un alcool bon marché. Tu ne sentais que la profonde excitation de revoir les pieds inertes de ta mère tanguer dans le vide, au-dessus du même tabouret sur lequel elle t’avait maintes fois soignée. Il avait fallu de si peu, tout au plus quelques petites phrases comme si elles n’étaient déjà plus là.
… Vous êtes si pâle, mère, je ne vous ai pas vu…
… Père a rencontré votre amie la Baronne de Chanteraie, l’autre jour, vous devriez les rejoindre la prochaine fois, ils semblaient beaucoup s’amuser…
… Vous étiez dans votre chambre, hier soir ? Je comprends mieux pourquoi il me semblait moins vous entendre au repas hier soir, vous êtes si discrète…

L’idée n’était pas venue de toi, mais simplement d’une conversation entendue, presque volée d’un homme à l’âge sans définition lors d’une de tes visites au Temple en compagnie de ta gouvernante. Et si le réel pouvoir était-il celui de la suggestion ? A ton jeune âge, certains choses demandaient bien plus de temps pour être appréhendées que la simple écoute. Tu ne connaissais pas bien ce verbe, suggérer. Tu pensais que c’était la même chose que lorsque ton père demandait aux servantes d’aller le servir personnellement dans son bureau, un peu comme une demande à laquelle l’on devait se plier. L’ironie tardive fit que ce fut ta mère qui t’éclaira sur le sens réel du mot en cause ;

« Suggérer, c’est l’art subtile de souffler une idée à quelqu’un en lui faisant croire qu’elle vient de lui. »

Tu te souviens que cette réponse, donnée un an auparavant, t’avait marqué autant par l’aisance de ta mère que par sa logique imparable. Cette femme si fragile, seulement bonne à subir les caprices de ses enfants comme de son mari et ses multiples amantes, semblait merveilleusement à l’aise avec cette notion frôlant l’obscurité. Alors qu’une admiration naissait comme le bourgeon d’une fleur à l’aube de l’été pour ta génitrice, ta déception s’en trouva grandit le jour où tu décidas qu’elle devait mourir. Cette femme qui aurait pu être si belle et si forte s’était accrochée à la jambe de ton père, le suppliant de lui accorder un peu de temps et de chaleur, et ce devant toute la maisonnée. Oh, tu te souviens du dégoût qui déforma les traits de ton visage pâle alors que tu partais vomir dans le jardin. La haine te submergea ainsi que les vagues du port par temps de tempête. Déjà peu considéré par la famille qui portait ton nom, il ne te fallut que quelques semaines supplémentaires pour tenter d’imaginer ce que donnerait la suggestion de l’humble disparition progressive de ta mère.

Alors tu riais. Tu riais de la terreur grandissante parmi les servants de ton comportement qu’on commençait à décrire comme inquiétant. Tu riais que ta mère se soit elle-même ôtée la vie, confrontée à une psyché déjà brisée à laquelle tu n’eus besoin que d’ajouter un peu d’un discret mépris. Tu riais des coups de ton père qui ne parvenait pas à te pousser au silence, jusqu’à ce qu’une bousculade bien plus affamée de brusquerie que les autres ne fasse rencontrer ton crâne avec le sol d’une grande fraîcheur.
Mais sur tes lèvres se crispait cet infâme sourire qui deviendrait des années plus tard ta signature.


***

« L’héritier des Sayette est bientôt un homme. J’ai beaucoup d’admiration pour son sens très personnel de la piété ; saviez-vous qu’il venait presque tous les jours ici, au Temple ? Sa bonté ne connait aucune limite. Et puis, vous savez, nous attendons tous qu’il épouse la belle Sarah de Grenier, bien qu’elle soit un peu plus vieille, je suis certain qu’ils nous béniraient de très beaux enfants ! »
Frère Benoît, 1157

***

Tu adorais Sarah. Une voisine de votre domaine à Marbrume, dont ton père vouait une obsession utile puisqu’il avait fini par vous fiancer, après un accord explicite entre les deux maisons. Belle, artiste, musicienne, elle ne posait jamais de questions dont elle ne souhaitait pas entendre les réponses, comme lorsque tu t’appliquais à passer la garde de ses serviteurs pour venir déposer sur ses lèvres de bien peu chastes baisés. Elle alimentait ta tendresse tout en donnant les clefs de son cœur. Tu la voyais pourtant bien faire les yeux doux à l’un de ses chevaliers, et tu vis bien sa tristesse affligée sur ses traits lorsqu’un accident tragique emporta l’homme du haut des murailles de Marbrume, un soir de ronde.

Le temps passait et tes relations avec ton père s’amenuisaient à défaut de s’apaiser. Tu suivais le rythme d’une vie de parfait héritier noble, apprenant l’art fin des armes, assistant à tes premières réceptions en tant que jeune homme de bonne naissance, quand bien même votre nom ne restait que très peu connu aux yeux de tous. Tu t’entendais facilement avec tellement de gens ; seules quelques crises de colères calmaient parfois la sympathie que l’on te vouait, mais ce n’était rien face à ta beauté et cet étrange pouvoir que tu rendais de plus en plus parfait ; il ne te fallait plus que quelques semaines pour suggérer à certains tes propres idées, t’attribuant un état de reine des abeilles, ce que tu approfondissais toujours un peu plus. Parfois, les gens disparaissaient autour de toi ; un ami assassinait sauvagement l’amant de sa femme, une mère noyait l’un de ses fils qu’elle pensait habitée d’Etiol. De temps à autres, une adolescente avalait du poison, dévastait de ne pas obtenir les faveurs du merveilleux Vladémir. Des choses qui finirent par attirer l’attention de personnes faites du même bois que la Sayette.

***
« Je ne suis pas la première à l’avoir remarqué. Je ne le porte pas dans mon cœur ; il est particulièrement irritant de constater qu’un garçonnet à peine sortie des jupons de sa mère fasse déjà mieux que la moitié de mes pairs. Moi ? Non, tout de même. Il n’aurait jamais atteint un tel niveau sans mon aide ! Mais qui sait… il est malin. Utile. Les premiers hommes auxquels il est rattaché en parlent régulièrement avec les autres. Les rumeurs filent vite, par chez nous. Je suis curieuse de voir s’il se fera tuer avant de tous nous enterrer… »
B’, L’assassin aux cheveux de feu, 1157


***

Qu’il s’agisse de ton omniprésence au Temple ou de ton influence parmi la petite noblesse qui grandissait à ton jeune âge, tu ne sus jamais ce qui avait poussée cet étrange femme au masque à te contacter. Elle n’était pas noble et possédait un drôle d’accent, mais cette manière qu’elle avait de te parler était enchanteur, troublant ; vos interactions étaient toujours fugaces, au détour d’une ruelle. Tu compris que très tardivement qu’elle n’était jamais seule, mais que tout un groupe d’au moins quatre ou cinq personnes s’utilisaient pour te pousser dans sa direction, usant de stratagèmes et de subterfuges pour systématiquement t’isoler sans éveiller les soupçons. Un enfant volait ta bourse, te forçant à le courser ; parfois, deux hommes se battaient juste à tes côtés, t’obligeant à reculer ou à intervenir. On prit même plusieurs fois le nom de Sarah pour te lancer des invitations dans des endroits bondés mais qui semblaient si isolés ; jamais elle ne se présenta, ton obsession pour elle ne faisant que grandir à mesure que tu te faisais manipuler. On te demanda ton rapport à la religion, ce que tu pensais du monde, des autres, de Sarah, de ton père. Tu crus à des farces et servis des répliques les plus lisses les unes que les autres ; tu accumulais de l’expérience en matière d’extorsion d’informations, mais à chaque fois que tu tentais quelque chose contre elle, les questions revenaient toujours vers toi. La femme était un mur infranchissable ; alors un soir, la colère et la frustration te poussa à la brusquer, la pousser dans le coin d’une ruelle avec la ferme intention de savoir ce qu’elle te voulait, pourquoi les jours passaient sans que tu ne perçoives le but de ces interactions auxquels tu ne pouvais que te soumettre. A ta grande désolation elle se laissa faire telle une poupée de chiffon, ne luttant même pas alors que tu bloquais ses hanches de ton bassin. Quand tu l’entendis rire, une étrange sensation te glaça l’échine, le souvenir de ta propre hilarité face aux coups de ton père. L’hésitation se mêla à l’incompréhension, mais tu te contentais de fixer ses yeux d'un brun anormalement rieur.

« Je pourrais te faire du mal que ça ne me poserait pas plus de cas de conscience que ça.
— Allons. Cela t’exciterait tant que ça, que je ne me défende pas ? »

Les murmures à tes oreilles s’étaient intensifiés, te faisant basculer la tête de côté. Tu n’avais ni envie d’elle, ni réellement envie de lui faire subir quoique ce soit. Pourtant, tu t’en sentais capable. Tu te voyais lui arracher sa robe carmin pour la prendre, singeant un réflexe déjà surpris chez ton paternel qui ne prenait même plus la peine de ses cacher avec ses nombreuses maîtresses.

« Non », avoueras-tu au bout de quelques secondes, « Et je réalise que je ne tirerais pas grand-chose de toi tant que tu ne le voudras pas. »

Tu te redressas en entendant son drôle de soupir. A l’inverse de tes propres attentes, tu finis même par lui tendre une main, l’aidant ainsi à se redressait. Tu détestais son parfum floral, la couleur de ses cheveux, ou le son de sa voix. Mais tu l’admirais, sans trop comprendre pourquoi.

« Brave petit. Je vais te faire évoluer, et je vais me servir de toi pour améliorer ce monde et pour rediriger l’humanité vers le Divin. »

***

« L’engeance du Mal. Manipulateur. Fou. Secret. Irascible. Enfant, il fit croire que le jardinier était tombé tout seul de l’escabeau, se rompant la nuque sur son atelier. Mais je sais qu’il était responsable. Je le sais. »
Fernand de la Sayette, Banneret, 1157

***

On t’initia avec la tranquillité d’une eau dormante. B’, comme elle aimait que tu l’appelles, te poussa à rejoindre. Elle t’expliqua ce qu’étaient leur groupuscule d'assassins et d'informateurs qui prenaient le nom de la Trinité pour commettre leurs méfaits, quelles étaient leurs objectifs et pourquoi se cachaient-ils. Tu fus particulièrement séduit par l’aspect malicieux de leur organisation, tout en admirant la franche piété dont ils faisaient preuve. Ce n’était que des croyants ayant pour volonté d’agir comme tout humain pur devrait le faire. Alors le jour, tu t’entraînais à l'arme d'estoc, tu apprenais à compter, à te tenir dans la haute société, tu séduisais la belle Sarah encore affligée de la mort de son potentiel amant ; puis quand le ciel devenait nocturne, tu enfilais une cape sombre et tu retrouvais une, puis deux, puis trois, puis six personnes. Tu connaissais leur voix et leur visage mais pas leur identité ; toi, tout le monde semblait te connaître. B’ affina tes réflexes intellectuels et tes capacités de manipulations, de suggestions. Suggestions. Beaucoup apprirent à leur dépens qu’il ne servait à rien de chercher à te faire céder d’une manière ou d’une autre, bien que certains y arrivaient. Incapable de te retenir ta haine lorsqu’on te faisait un mauvais coup, tu mettais en œuvre les pires desseins pour faire chuter ceux que tu méprisais. B’ te reprenait souvent ; tu tuais ou faisais tuer des gens qui pouvaient t’être utiles. Là étaient alors votre plus grand terrain de désaccord ; quand B’ fermait les yeux sur quelques comportements qu’elle pouvait critiquer, tu refusais de trouver de l’utilité à ceux qui te renvoyaient le moins de respect.

« Ils veulent que je les trouve utiles ? Qu’ils se plient à ma volonté ou qu’ils m’étonnent. »

C’est pile la semaine de ton mariage avec la jeune Sarah que l’on te demanda une chose pour sceller ton acceptation parmi le culte : faire disparaître ton père. L’idée te parut d’abord facile, mais plus les jours se rapprochaient de la date butoir, et plus l’œuvre te parut complexe. L’homme vieillissant que devenait le Banneret de la Sayette se méfiait de toi. Il ne te frappait plus depuis que tu devais te présenter aux réceptions des nobles, et une blessure à la jambe le rendait de moins en moins endurant, tandis que tu t’embellissais en plus de te muscler avec les années. Le noble devenait pitoyable, mais il t’évitait ; si certains domestiques t’adoraient comme la dernière des merveilles au monde, d’autres scrutaient tes moindres faits et gestes pour les rapporter à ton paternel et alimenter sa paranoïa à ton égard.

Tu ne possédais pas suffisamment de temps pour obliger quelqu’un d’autre à l’agresser à ta place ; Sarah te demandait un temps que tu lui accordais sans pouvoir te dérober. Les Purificateurs ne se présentaient plus aux réunions, t’abandonnant à tes seules capacités, peut-être pour tester ces dernières, justement.
Les plans précipités n’étaient jamais les meilleurs ; pensant à ta mère, tu te demandas si à défaut de pousser ton père au suicide, tu pourrais peut-être simuler le sien. L’homme passait des heures dans sa grande baignoire ; tu te rendis alors plusieurs fois dans les zones les plus sombres de la Hanse, dans les bordels les moins bien fréquentés à la recherche de ce qui ressemblerait à de la drogue, des plantes pouvant endormir pour très longtemps quelqu’un ; suffisamment pour qu’il ait le temps de se vider de son sang, par exemple. Lorsqu’enfin tu mis la main sur quelque chose pouvant te servir, ton voyage retour jusqu’au domaine ne passa évidemment pas inaperçu pour l’une des servantes de ton père qui eut tôt fait de te découvrir en pleine nuit, alors que tu retournais à ton domicile, les mains pleines de sachets qu’il était facile de trouver suspects. Ton regard se perdait dans un vide ponctué d’ombres, de dalles parfois sales à l’instar de la triste fin que tu entrevoyais pour accomplir ce qui te prenait comme un devoir ; la gueuse aurait probablement survécu un soir de plus si un glapissement disharmonieux n’avait pas attiré ton attention. La pauvrette était tellement excitée à l’idée de de te découvrir dans un délit qu’elle ne devinait pas qu’elle ne sut se retenir de soupirer, d’expier un air vicié de ses lèvres roses alors que les boucles brunes se retenaient dans un chignon lâche. Ce ne fut pas ton premier meurtre, mais assurément le plus rapide ; la lame de ton couteau fusa à sa gorge avant qu’elle ne puisse crier, bien que la pointe de ton arme ne touche sa cible presque par hasard. Tu étais fin fleuron, mais le lancer de couteau ne faisait pas partie de tes ordres de prédilections ; il te sembla entendre un sourire, un murmure à ton oreille, alors la révélation était totale. Seule la mère de l’obscurité aurait pu guider ton bras pour te débarrasser d’un problème. Tu manquas d’éclater de rire, mais la servante bougeait toujours ; tu tremblais encore un peu au moment de déchirer la peau de son cou en retirant le couteau plein de sang, un peu plus lorsque tu hésitas à enfoncer l’objet en plein dans sa poitrine. Encore aujourd’hui le bruit de ses os avalant son dernier souffle te revient en mémoire ; l’excitation te prit, et tu regrettas presque de devoir laisser son cadavre ici, mais tu ne comptais pas jouer une nouvelle fois avec la bénédiction que t’offrait Rikni au risque de te faire prendre.

***
« Les Miliciens ne se sont pas embarrassés outre mesure. La mère s’était pendue, le père s’est ouvert les veines, un peu plus et on s’attendait à ce que la fille saute d’un pont. Même à ce jour, personne ne possède de preuves incriminantes, et à peine de doutes. Une servante avait disparu quelques jours auparavant ; son cadavre fut retrouvé lacérés dans un coupe-gorge de la Hanse. On ne parlait après tout que du minuscule domaine d’un banneret. »
Un Enquêteur inconnu, date inconnue.

***

Ta vie changea progressivement après ton mariage couplé à la mort de ton père. Héritier de la famille, tu jouas le rôle de l’enfant ébranlé à la perfection, tout en te donnant un faux devoir de veiller sur ta sœur de deux ans ta cadette ainsi que sur ta nouvelle femme, qui te donnera un enfant seulement quelques mois après ton seizième anniversaire. De l’autre côté, tu te sentis enfin vivre au milieu des assassins qui te prirent en leur sein au moins autant que tu ne brillais d’affection pour leurs idéaux. Tu compris pourtant très vite que vous n’étiez pas réellement un grand groupe organisé de manière pyramidale, comme l’était les prêtres et prêtresses du Temple, par exemple. B’ t’apprit que vous n'étiez en vérité que tout en bas de l'échelle ; quand tu lui parlas de cette nuit où Rikni guida ton couteau lancé, elle resta muette sans que tu ne puisses identifier ses pensées. Tes murmures ne cessaient jamais, rendant les silences impossibles et occupant toujours tes pensées ; les mois filaient de même que les réunions, ton apprentissage et ta vie de famille en tant que banneret de la Sayette. Tu jouissais d’un prestige aussi ridicule qu’étonnant pour quelqu’un de ton rang ; ton visage, ton caractère, cette manière qu’avait les horreurs comme les plaisirs de te tourner autour avait de quoi fasciner.

***

« On a su que très tardivement quels étaient les liens qu’entretenaient Vladémir avec le reste de ses groupuscules de malfrats. A ce jour, je ne suis même pas certains de savoir comment ils s’appellent entre eux . Fut un temps où je crus même que Vladémir était l’Epurateur, ce grand chef des Purificateurs qui n'apparaîtraient pourtant que des années plus tard, au seuil de la Fange... Si l’on part du principe que l’Epurateur ne serait qu’une seule et même personne, ce dont je doute, mais bon. Si je n’écarte pas cette hypothèse, l’ancien de Sayette me paraît comme trop instable pour avoir ce genre de rôle… mais les recherches à ce sujet sont toujours en cours. »
Un Enquêteur inconnu, date inconnue.


***

Purifier l’humanité ; un précepte si simple mais qui te convenait parfaitement, en plus de t’offrir les prétextes rêvés pour accumuler un peu plus de pouvoir, de réputation parmi les Purificateurs, et peut-être même auprès de l’Epurateur. Tu te démarquas rapidement auprès de ton Chef Immédiat, un homme que tu sentais détestable, plein de vices qui déplaisaient fortement à la voix de Rikni à tes oreilles. Avare, ridicule, gourmand, orgueilleux, il ne vous demandait presque qu’exclusivement d’agir pour ses propres intérêts. Les années passèrent jusqu’à ce que tu gagnes suffisamment l’amitié et la sympathie de quelques de tes pairs secrets pour leur souffler une idée ; ce Chef, avait-il sa place ? N’a-t-il pas été corrompu par cette étrange secte aux plumes de corbeau ? En quelques semaines, l’homme disparaissait sans que tu n’aies à faire quoique ce soit. Dans ta vie de couple, tout allait si bien, trop bien ; Sarah était folle de toi et de votre fils. Tu cultivais les doutes en son cœur quant à ton amour pour mieux lui montrer toute ta tendresse dans ses moments de faiblesse, mais Sarah, aussi chère à ton esprit qu’elle pouvait être, ressemblait de plus en plus à ta pauvre mère. Indécis entre l’abandonner et continuer à l’entretenir, ton intérêt pour les faux semblant te fit prendre le partie de continuer à jouer un jeu, dans une simplicité que tu trouvas effrayante.

Il ne te fallut que très peu de temps avant de devenir Chef toi-même. Ce fut la période où tu remarquas que les tensions au sein des autres groupuscules religieux, séparés. Mais tu te débarassas bien vite des personnalités qui te plaisaient le moins, n'hésitant pas à rallier à ta cause les moins extrêmistes comme les plus téméraires.

***

« Au début je pensais simplement me prendre au jeu. Mais plus les années passaient et plus cet adolescent que j’entraînais aux techniques d’assassinats gagnait en influence parmi les nôtres sans que je ne m’en rende compte. La mort de ses supérieurs immédiats c’était quelque chose ; celle du "Templier", c’était spectaculaire. Rien à voir avec la plupart des exécutions qu’il orchestra, non. Il profita d’une rare réunions où le Templier, à l'époque le plus haut gradé de notre groupe, était parmi nous pour le prendre à partie sur ses convictions. Oui, vous m’entendez correctement : Vladémir, que nous appelions progressivement « Vœu Blanc » en référence au masque blanc neutre qu'il portait depuis quelques mois lors de nos réunions, se contenta de provoquer une joute verbale d’une rare intensité contre le chef de notre petit groupe. Il le questionna sur des choses aussi triviales d’apparence que profondes ; sa relation avec les autres, sa foi envers les Trois… l'homme, trop orgueilleux, répondit laconiquement aux questions sans voir le piège se refermer sur lui. Car Vœu Blanc finit par le questionner sur certaines missions des derniers mois, mettant en avant le caractère personnel de certaines morts. En moins d’une heure, le Templier comprit que toutes les personnes qu’il pensait contrôler lui tournaient le dos ; désespéré, il s’élança contre Vladémir afin de tenter de le tuer. Vœu Blanc ne prit pas la peine de bouger alors que trois personnes se jetaient sur l'homme. Ce dernier avait fauté, pour tout le monde, même pour moi qui pensait encore me maîtriser.
Je compris alors que Rikni avait réellement choisi quelqu’un parmi nous. »

B’, quelques années avant que Vladémir ne devienne Purgateur de Rikni, 1162

***

Sarah perdait en santé mentale à mesure que tu lui faisais croire que son fils avait des pouvoirs étranges. Le moindre souffle sur une chandelle pouvait être l’œuvre d’un Malin ; tu aimais voir cette femme souffrir des doutes qu’elle faisait en sorte de taire. A côté de ça, tu te mis à recevoir de nombreux messages donnés sous forme d’énigmes, de messages parfois codés, d’enfants te passant un mot avant de disparaître. Alors que les rumeurs de la Fange approchait, un homme du nom de l'Épurateur se fit connaître. Il se proposait de voir "plus grand" que ton petit groupe, mais tes actions, ta prestance, tes capacités... lui plaisaient énormément. Flatté, il ne te fallut pas longtemps avant de persuader ceux qui te suivaient déjà d'accorder leur confiance aux Purificateurs ; et d'en prendre le nom. Les Templiers n'existaient plus, remplacés pour un meilleur. Très vite, tu proposas des premiers bannissements pour te proposer d'explorer l'extérieur des murs de Marbrume.

***

« Nous ne savons pas ce qui déclencha cette envie subite de changer d’air. Peut-être que Vladémir de la Sayette s’ennuyait, dans son petit manoir sur l’esplanade. Quand les premières rumeurs d’apparitions de Fangeux arrivèrent en 1164, nombreux sont les témoignages attestant que Vladémir paraissait plus en extase qu’inquiet. Quelque chose qu’il ne cachait pas, comme s’il se fichait éperdument de ce que les autres pouvaient penser de lui ; comme si, en y réfléchissant bien, il savait déjà qu’il allait disparaître des soupçons officiels. »
Enquêteur inconnu, date inconnue.

***

Tu ne pensais pas qu’il était possible d’être exclue de la ville. Tu ne tardas pas à en parler à B’ et aux autres Purificateurs. Tu ne leur demandais pas de te suivre, mais tu estimas sans mal que ta place n’était plus à Marbrume ; l’affaire des Sarosse en septembre 1164 te confirma que cette cité ne méritait pas plus de ton temps. Non, le peuple de Marbrume perdait en attrait pour toi ; alors que ceux que l’on laissait pour compte au dehors, ceux qui sauraient survivre au milieu des Anges destructeurs qu’étaient les Fangeux, ceux-là, méritaient bien plus ta présence.

***

« Je ne sais pas comment il a fait, et je ne sais pas si ça me fait peur ou si j’en suis conquise, mais on l’a retrouvé un beau jour d’hiver 1164 dans un bain de sang, chez lui. On admit que sa femme avait tué leur fils et que, pour se protéger, Vladémir avait dû tuer sa femme devenue folle. Tout le monde le crut, même ses serviteurs, ce qui encore aujourd’hui m’échappe complètement, mais le fait est qu’il avait tué quelqu’un. Comme il semblait l’avoir prévu, on ne tarda pas à le jeter avec cette ignoble marque au bras comme un malpropre, lui souhaitant un sort pire que la mort. Je craignis que sa confiance ne le pousse au suicide, l’hiver étant particulièrement rude ; mais non. Le Purgateur de Rikni semblait doté d’une force capable de tous nous survivre. On le retrouva quelques semaines plus tard à l’une de nos réunions, que nous dûmes en partie exporter à l’extérieur afin que les risques pris soient égaux. Mais rapidement, on mit en place un système de signaux écris et sonores pour communiquer ; nos réunions se faisaient de moins en moins en présence des uns et des autres, mais notre groupuscule en gagnait en efficacité. Du reste… je sais qu’il a rapidement gagné en popularité parmi les bannis, que je ne pensais pas aussi organisés. Il n’a jamais hésité à se lier de sympathie avec les égorgeurs, et peut-être même le Chef de Guerre, mais rien de moins sûr. Je sais juste que Vladémir participe aux rixes, prête son arme d'estoc en tant que mercenaire, bien qu’on l’appelle « Le Comte », au dehors. Très peu savent qu’il est en réalité l’un des membres les plus important de notre culte, et il s’en amuse. Tout ce que je peux affirmer, c’est qu’il a regretté de ne pas s’être occupé de la percée des fangeux en 1165 ; un autre Purgateur, mais je ne sais pas lequel, s’en était chargé, enfin, peut-être. Je sais juste que cela lui a donné de drôles d’idées. »
B’, 1167.





Résumé de la progression du personnage :



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Derrière l'écran


Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? yup !

Comment avez-vous trouvé le forum ? C'est mon deuxième compte krkr, depuis Léonice de Raison !

Vos premières impressions ? En citant un grand sage : ce sont les deuxièmes, et elles sont toujours aussi bonnes !

Des questions ou des suggestions ? Je trouvais que vous manquiez un peu d'antagonistes : me voici !
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Dame Corbeau



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MessageSujet: Re: Vladémir de la Sayette[Validée]   Vladémir de la Sayette[Validée] EmptyLun 27 Juin 2022 - 18:09
Coucou LéoVla ou VlaLéo ou Vléo ! selon ton nom de pokemon choisit !

Vu qu'on a vu par discord les retouche à faire et qu'elles sont faite, je te valide donc ton psychopathe ! Te voilà avec une belle couleur rouge. Tu peux trouver ta carrière par là. Tu noteras que ta marque de banni te met en guerre plus ou moins ouverte avec la milice(le groupe, pas forcément ses membres ;p ). Et que la déchéance de ton titre te rends indésirable pour les nobles et le roi. En revanche ton rôle dans ta secte te donne forcément une excellente réputation chez eux et ton charisme très particulier te rends assez apprécier par les autres bannis même si ton ambition ne passe pas inaperçue Wink

Je t'ennuie pas avec les autres liens, tu connais la maison.

Rebienvenue !
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