Nom : Frappablanc
Prénom : Tempérance
Surnom : Tempé’ du Juron / Tempé’ la forge
Âge : 21 ans
Sexe : Féminin
Rang : Maréchal-ferrant et forgeronne de renom.
Signe Particulier : souffre de traumatismes obsessionnels compulsifs physiques (clignements de cils, craquements de phalanges, sifflements, claquement de langue) et oraux (proférations spontanées de vulgarités et insultes de manière incontrôlée et parfaitement involontaire)
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
>La Voie de l’Artisan.
- Endurance : +1
- Habilité : +2
- Parade : +1
Compétences et objets choisis :
Metallurgie –Pyrophilie –Travail du métal (spé. Confection d’armes de guerre)- Ambidextrie
Objets :
Bien qu’en tant que forgeronne, Tempérance dispose à la vente la totalité des armes en acier trouvables en ville, voici celles dont elle dispose personnellement :
Armes :
- Epée courte
- Cimeterre
Protections :

- Chemise de mailles
- Gants de cuir
- Bouclier en acier
Divers :
- Outillage de forge
- Quelques bijoux sans grandes valeurs et une vieille robe corsetée constituant la totalité de son héritage maternel
- Un atelier de forge accolé au magasin de vente avec logement à l’étage (max 4 personnes)
- Mobilier usuel et sans fioriture
- Une charrette et un cheval hors d’âge qui n’est plus guère bon qu’à trainer les petits chargements en essaimant du crottin …

Tempérance est une femme de taille et de gabarit moyens. Elle mesure environ un mètre soixante cinq et pèse entre cinquante-huit et soixante kilogrammes. Ses cheveux plutôt fins et d’une longueur couvrant sa nuque et frôlant des épaules, sont visiblement assez secs et d’un blond luisant de quelques légers reflets roux. En étant attentifs, il est possible de remarquer autour de son cou, la discrète présence d’un pendentif symbolique ayant appartenu à son père et de trois perles d’ivoire enfilées ça et là sur quelques une de ses mèches, héritage de sa défunte mère.

Sur son visage fin et banalement féminin, s’ouvre deux grands yeux d’un brun noisette qui semblent bien souvent se perdre dans les pensées de la forgeronne. Son nez est rectiligne et légèrement relevé sur la pointe. Ses lèvres fines sont bien dessinées et souvent nerveusement pincées ou agitées d’expressives torsions incongrues. Ses dents sont claires et saines, ce qui lui donnerait un sourire magnifique s’il ne lui manquait pas une canine en haut et une incisive en bas …

Dans l’ensemble le visage de cette jeune femme n’a rien de particulièrement séduisant. Ses traits bien que réguliers et harmonieusement proportionnés n’affichent pas la beauté et la délicatesse de biens d’autres donzelles du même âge. Elle est de ces filles qu'on ne remarque pas pour leur beauté mais de celles qui dégagent un truc. Peut-être cette petite candeur sur son visage jeune, sur son front concentré et suant sur son ouvrage ? Peut-être la simplicité de ses sourires qui dégagent soit une franche allégresse soit une maladresse émotionnelle presque maladive ? Peut-être la finesse de sa silhouette à la fois rustre et fière ? Toujours est-il que bien que fort loin d’être une femme parfaitement désirable, Tempérance n’en dispose pas moins d’un charme simple et naturel de formes féminines affirmées qu’elle ne cherche pas à améliorer ni à particulièrement mettre en valeur. Mais après, tous les goûts sont dans la nature.

Il est d’ailleurs à noter que l’apprentissage et l’exercice de sa profession depuis son plus jeune âge, sculpta et façonna le corps de cette forgeronne besogneuse. A ce titre, ses épaules sont bombées, marquées et musculeuses à l’instar du reste de ses bras qui ne manquent pas de force et de tonicité. « Tempé’ la forge » en à d’ailleurs une sacrée poigne. Ses mains et ses avant-bras portent des cicatrices de brûlures et de coupures anciennes, fruits d’un apprentissage laborieux qui lui laissa sur ces marques indélébiles. Et depuis le temps qu’elle trime à mains nues, la peau de celles-ci en est fort rugueuse et cornée.

Pour ce qui est de ses choix vestimentaires, Tempérance est à mille lieux (vous vous en doutiez) d’être une femme coquette portant grands soins au choix de ses toilettes où à d’autres artifices de séduction comme le maquillage et les bijoux. Elle ne doit d’ailleurs disposer en tout et pour tout que d’une seule et unique tenue « féminine ». Une robe fort défraîchie et totalement passée de mode qu’elle n’a portée qu’une fois ou deux. Alors n’espérez pas trouver de dentelles fines et d’autres tenues délicates ou affriolantes dans ses placards, ils en sont parfaitement dépourvus.

Forgeronne travailleuse et passionnée qu’elle est, Tempérance se sent bien plus à son aise dans la mobilité confortable de braies légères, de chausses souples et résistantes ou de bottes en cuir épais lui remontant presque jusqu’aux genoux. Mais quand elle est affairée à la forge (ce qui occupe la majorité de son temps), elle ne s’embarrasse d’aucune pudeur excessive et privilégie l’aisance d’un soutien-gorge de cuir épais couvrant sa poitrine, de ses bonnes vielles braies de toile rustiques et élimées ainsi que de son fidèle et robuste tablier de forge qui la protège des cuisses au buste. Ni plus ni moins …

Le reste du temps, cette blonde discrète se contente de chainses en chanvre tissé, de tuniques de cuir ou de lin et pour affronter les froides morsures hivernales, un gilet de fourrure noire chaudement fermé par une ceinture flanquée d’un marteau décoratif.

Tempérance Frappablanc est une artisane intégralement dévolue à son métier. La forge c’est toute sa vie et sa plus grande passion. Elle passe donc la majeure partie de son temps dans son atelier à marteler de l’acier avec enthousiasme et concentration. Perfectionniste et soucieuse des détails, Elle ne compte jamais ses heures, se relevant même parfois la nuit pour assouvir une subite envie de tabasser l’enclume.
Souriante et sociable, elle apprécie de recevoir des visites pendant qu’elle travaille. C’est pour elle l’occasion de voir un peu de monde et d’en entendre sur les derniers ragots qui courent en ville, ou encore sur les récits épiques d’aventuriers, de chevaliers ou de miliciens venus s’équiper dans son échoppe.

Bonne vivante et franche camarade, elle ne refuse jamais de festoyer, de ripailler et de vider quelques choppes en gaillarde compagnie (elle a d’ailleurs une sacrée descente et tient très bien l’alcool). Encore pucelle et n’ayant pas été élevée « comme une fille » à proprement parler, Tempérance n’a pas véritablement conscience de sa féminité maladroite et ingénue. Innocente dans son manque de finesse et de subtilité, elle se comporte sans arrières pensées et avec la plus candide des inélégances relationnelles.
D’une nature foncièrement gentille et bienveillante, Tempé’ n’est pas le genre de personne qui cherchera à créer ou entretenir les conflits. Surtout pas avec ceux qui comptent pour elle. Mais elle souffre d’un mal comportemental pour le moins choquant et remarquable rendant plutôt houleuses sinon complètement chaotiques ses relations amicales, affectives ou commerciales :

Lorsqu’elle est sujette à la fatigue, au stress, aux émotions fortes, aux gènes passagères ou à de simples surprises, Tempérance se met à proférer à haute voix des chapelets d’insanités mal-à-propos, de jurons orduriers, d’insultes blessantes et le tout emporté d’une obscénité fleurie. Ces éclats de vulgarité spontanés sont parfaitement indépendants de sa volonté et elle ne peut les contenir. C’est plus fort qu’elle, ça sort tout seul. La pauvre se traîne ce handicap depuis qu’elle est gamine, lui aillant causé bien des soucis et ça lui en causera probablement encore dans le futur …

Il est bien entendu que dans ces conditions, séduire et s’attirer l’amour d’un homme se révèle pour elle très problématique. Le plus dur à vivre étant qu’elle en est parfaitement consciente et qu’elle redoute avec résignation le moment où « cette voix qui n’est pas la sienne » prendra le contrôle de ses paroles et viendra tout foutre en l’air. Cette blonde n’a donc aucune expérience tangible pour tout ce qui touche à l’amour et ses subtilités. Mais elle en a malgré tout une vision très fleur bleue, idéalisée et romantique puisqu’elle espère patiemment qu’un beau jour son prince charmant débarque et l’aime follement telle qu’elle est.

Pour ce qui concerne ses croyances religieuses, cette native de la citée suit la trinité d’une ferveur légère, formelle et équitable. Pour elle les trois divinités sont d’égales puissances et importance. Elle s’y réfère et les révère sans extrémisme ni prosélytisme.

La famille Frappafroid ne se nomme pas ainsi pour rien. Depuis des générations dans cette lignée sont transmis le savoir faire et la maîtrise du travail des métaux. Il y a des lustres premièrement fondeurs, les Frappafroid se spécialisèrent ensuite dans l’art de la forge et du métier de maréchal-ferrant. De la confection d’outils agraires celles d’armes blanches en passant par la création de pièces originales, cette héritage traversa les âges s’améliorant et s’approfondissant d’un légataire à l’autre.

C’est aux abords de l’an de grâce 1140 que Gersand Frappafroid installa avec sa femme Aliza son atelier de forge dans la grand rue d’Hytres, artère principale de la cité de Marbrume, avec ses outils, quelques meubles et un tout jeune cheval. Quatre mois après leur installation, Gersand eut la fierté d’apprendre que sa femme était enceinte. Elle lui donna un fils en pleine santé qu’ils baptisèrent Leudast.

La qualité exceptionnelle des divers outils et des réparations que Gersand était capable de faire ne tarda pas à attirer une clientèle militaire plus exigeante et prête à payer un bon prix pour les excellentes lames, armures et boucliers d’acier que le forgeron façonnait dans son antre.

La vie s’écoulait pour le mieux. Le père avait un fils et une affaire florissante. Gersand qui était très croyant fit une offrande aux dieux le jour où sa femme lui annonça que sa petite famille allait de nouveau s’agrandir. La grossesse d’Aliza fut difficile et la cloua au lit bien plus souvent que pour son premier enfant. Le bébé qui grandissait en elle était si vif et agité qu’elle baptisa la petite fille qu’elle mit au monde du nom de « Tempérance ». La petite enfance de la fillette se déroula paisiblement entre coin de la cheminée avec maman et coin de la forge avec papa.

Mais alors que la gamine facétieuse et innocente atteignait ses cinq ans, Leudast qui lui en avait huit fut victime d’un terrible accident dans la forge. Tempérance fut témoin du drame.

Son père martelait avec puissance une imposante pièce de destinée à la charrue d’un client, quand le garçonnet eut l’inconscience de venir mettre la main entre l’acier brûlant et le marteau de son père. Le forgeron ne put interrompe à temps l’élan de son mouvement. La petite fille assista alors terrifiée aux hurlements de douleurs de son grand frère qui se tenait le poignet, la main tremblante et déformée. Pendant que son père tombant à genoux, vociférait des chapelets de jurons en proie à la peu et à la panique et au chagrin. La main de Leudast en fut sévèrement si écrasée qu’il allait en perdre l’usage et la sensibilité de plusieurs doigts. Qu’était il passé par la tête du mioche pour commettre un geste aussi inconsidéré … nul ne le sait. Mais il garderait à vie ce handicap tragique.

La fillette quand à elle resta profondément marquée par ce drame et peu a peu les premiers signes d’un traumatisme se manifestèrent sous la forme de cris inattendus, de tics nerveux à se tordre et se faire craquer les articulations des doigts pendant des sautes d’humeurs émotives et passagères mais néanmoins inquiétantes.

Gersand culpabilisa énormément pour tout cela et fini par prendre la décision d’éloigner quelques peu son fils de la forge pendant un temps. Tempérance quand à elle continuait à observer et assimiler assidument les gestes de son père. Gersand regarda alors sa fille d’un œil nouveau. Peut être était-ce elle qui prendrait sa suite.

Ainsi la gamine commença-t-elle à manier le marteau de forge alors qu’elle n’avait que six ans. Ho sa charge consistait essentiellement à seconder son professeur de père dans les menus travaux qui étaient à sa portée. Mais la gamine semblait y mettre tant de cœur que Gersand dut reconnaître que toute chétive et menue qu’elle était, tempérance était bien courageuse et serviable malgré que depuis quelques temps, elle se mettait à proférer des insultes, des vulgarités, des jurons sans raison apparente. Ce qui put paraitre au début drôle et cocasse dans la bouche d’une enfant, finit très vite par devenir gênant voire vexant et énervant, tant la petite était odieuse et choquante dans ses propos.

Les deux parents commencèrent comme tout les parents par punir et tenter de corriger l’attitude de leur fille. Ils crurent premièrement que c’était de la méchanceté de la part de l’enfant. Mais ils durent bien vite comprendre que la malheureuse n’y était pour rien et que cette voix détestable qui prenait possession d’elle, était totalement indépendante de sa volonté. Alors, de plus en plus souvent mal à l’aise quand ces crises arrivaient en public, les Frappablancs enfermèrent la petite fille dans la maison, lui interdisant même de parler aux clients ou de se montrer dans la boutique.

Elle n’avait droit qu’à la forge et l’étage de la maison.

Bien que Tempérance devienne peu à peu une prometteuse apprentie dans l’atelier avec son père, (et son frère qui était de nouveau autorisé depuis peu à pénétrer les lieux puisqu’il était « grand et raisonnable désormais »), C’en était à se demander si la fillette n’était pas possédée par quelques démons. Ses parents qui étaient fort croyants firent appel à la l’exorcisme et la bénédiction d’un prêtre de la Trinité. Ce qui n’eut en vérité strictement aucun effet sur la fréquence et l’intensité des éclats de Tempérance. Mais qui conforta Gersand et Azila dans l’idée qu’au moins ils n’avaient écarté aucun recours.
Mais quelques temps plus tard, il vint aux oreilles de la famille Frappablanc que l’on disait qu’ils hébergeaient une enfant du diable et d’autres sornettes de ce genre.

Gersand comprit qu’il était alors inutile de continuer à cacher sa fille et sa particularité. Car plus il tenterait de la protéger du monde extérieur, plus les « on-dit » enfleraient et s’aggraveraient. La jeune fille retrouva donc la liberté dans l’ensemble de la maison mais également de sortir et aller et venir dans la Marbrume.

Cette libération fut un soulagement pour Tempérance qui entrait tout juste dans l’âge où l’on s’intéresse un peu plus aux autres et au sexe opposé plus particulièrement. Mais alors son handicap verbal fut exposé aux oreilles et aux yeux de tous et Tempérance fut la cible de rejets et de railleries perpétuels qui ne l’aidèrent en rien à se construire une estime propre valorisante ou une féminité assumée. L’adolescente perdit toute confiance en elle et se referma émotionnellement en se plongeant corps et âme dans l’apprentissage de la forge.

La mère de Tempé’ disparue subitement un beau matin. Elle était sortie effectuer quelques courses mais n’en revint jamais. Des recherches dans les bas-fonds furent menées mais elle resta introuvable. Aujourd’hui encore le mystère de la disparition d’Azila Frappablanc resta entier. Et cela hanterait le cœur de la forgeronne jusqu’à ce qu’elle apprenne enfin un jour toute la vérité [***]

Tempérance aimait son frère et son père de tout son cœur. Et voir Leudast peiner avec sa main meurtrie et handicapante dans les moindres gestes du quotidien l’encourageait à tenter d’améliorer l sort de son grand frère. La jeune forgeronne confectionna alors une sorte de gant d’acier articulé soutenant et redressant les doigts torses et pendouillant de la main de Leudast. L’orthèse n’était certes pas des plus gracieuses, mais elle était ingénieuse et autorisait à son porteur la possibilité de tenir ses doigts solidement fermés et de les ouvrir en tirant sur un loquet de l’autre main. La vie de Leudast s’en trouva vraiment améliorée et il n’avait plus honte de poser sa « main d’acier » sur le comptoir de l’échoppe pour servir les clients. Le jeune homme reprit en confiance grâce à sa sœur et alla même jusqu’à les seconder elle et son père dans les travaux de forge qui demandaient le renfort sa « poigne de fer »

La notoriété des créations et des armes qui sortaient de la boutique des Frappablanc s’étendit a toutes les classes sociales de la citée. Nombreux étaient les forgerons concurrents qui auraient vendu leur propre femme pour connaître les secrets de forge du Père Frappablanc. Mais la véritable science de cet art transmis de générations en générations ne devait en aucun cas quitter la famille. Gersand confia donc à sa fille toutes les recettes d’alliages et les techniques secrètes héritées de leurs aïeux depuis toujours.

Peu à peu le père confia des taches plus ardues, des réalisations plus complexes et demandant l’excellence et la précision d’une forge d’exception. Tempérance était vraiment douée … elle faisait la fierté de son père et de son frère, tout autant qu’elle contentait pleinement les attentes des clients de l’échoppe. Du simple paysans venu faire redresser la tête de sa pioche au grand seigneur désireux d’acquérir une nouvelle épée, d’aucun ne tarissaient pas d’éloge sur la qualité de la facture des travaux exécutés. Le commerce familial en était radieux.

Les deux adolescents prenaient plaisir à jouter ensembles fraternellement pour tester l’équilibrage et la maniabilité des lames qu’ils proposaient à la vente. Et il arrivait même parfois que certains épéistes clients de l’échoppe leur donnent des petites leçons pratiques qui profitèrent avantageusement à la maîtrise martiale de Tempérance. En grande curieuse et chamailleuse enjouée, elle s’adonna avec amusement au maniement polyvalent de chacune des armes qu’elle fabriquait. Ce qui au final et au bout de quelques mois lui conféra une indéniable maîtrise des armes légères. Vive et agile sur ses appuis, fouettant l’air du tranchant infaillible de l’une de ses armes, Tempé’ s’en tirait avec les honneurs pour une simple forgeronne.

Mais alors que Tempé venait de passer ses 19 ans, son père tomba malade et ne parvint plus à travailler correctement. L’épuisement et le manque de souffle s’emparant de lui bien trop vite pour qu’il soit efficace. Plusieurs médecins défilèrent au chevet du vieux forgeron mais aucun ne put clairement déterminer. Gersand n’en parla à personne mais il savait parfaitement ce dont il souffrait : Le mal des forgerons … les poumons encrassés par les années d’expositions aux fumés noires du brasier.

La jeune forgeronne se retrouva donc à tout juste vingt ans en pleine charge de travail, sont frère lui apportant néanmoins un coup de main (d’acier) occasionnelle à la forge et une aide indispensable en s’occupant des relations commerciales tandis qu’elle, se concentrait essentiellement sur son enclume.

Les lugubres et funestes nouvelles qui endeuillaient la région environnant Marbrume sonnèrent l’appel aux armes. Les habitants, les réfugiés, les soldats, les miliciens, les aventuriers et les simples voyageurs … Tous pouvaient se retrouver aux prises avec ces terribles créatures que l’on nommait fangeux et qui semaient la mort et la désolation sur leur passage. Et bien qu’interrogative et désirant en savoir plus sur les nouvelles de ce monde qui semblait s’effondrer sur lui-même, les commandes d’armes et d’armures restèrent prioritaires tout en allant grandissantes.

Tampérance Frappablanc, forgeronne habile de cette citée hétéroclite, avait du fer à battre et il fallait le faire pendant qu’il était chaud !

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