Nom : Stuart dite "Sinturet"

Prénom : Alphonsine dite "Alphonsa"

Age : 21 ans

Sexe : Féminin

Situation : Ancienne milicienne, reconvertie en assassin.

Rang : Peuple

Lieu de vie : Marbrume

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Carrière de l'assassin : +2 ATT +1 PAR +1 HAB

Compétences et objets choisis :

Compétences :

- Esquive
- Vol à la tire - Niveau 1
- Pistage - Niveau 1
- Bravade - Niveau 1
- Arme de prédilection - Niveau 1

Objets :

- Une dague de valeur volée.
- Un fin couteau dans sa botte.
- Ceinture à la taille.

Une lueur farouche dansante dans un regard bleu glacé, une douce peau laiteuse qui ne se laisse pas aisément caresser, des mèches tressées égarées dans une épaisse chevelure couleur des blés indisciplinée, une mâchoire durcie semblant taillée dans la pierre, des sourcils provocateurs soulignant un regard intense : des traits prononcés et relativement remarquables pour le passant lambda. Raison pour laquelle elle prend régulièrement soin de le cacher à demi derrière un tissu obscur.

L'air tantôt sévère, tantôt détaché qu'elle se trimballe en déstabilise plus d'un, étant dans l'incapacité de percer à jour ses intentions profondes.

Dotée d'une silhouette aguicheuse de part ses subtiles formes bâties à la sueur des entraînements, elle la camoufle néanmoins sous des habits sobres et masculins. Un corps certes athlétique, ferme et musclé mais qui a su préserver toute la féminité de ses courbures.

Elle dégage une aura animale, primitive, proche d'une louve prête à bondir sur sa proie. Alphonsa fait partie de ces beautés dites "sauvages", au pas agile et souple.

Tout comme la délicate légèreté de ses mouvements contraste avec la brutale nonchalance de son allure, la personnalité d'Alphonsa n'en est pas moins paradoxal. Cynisme, mépris et froideur sont ses maîtres mots.
Lorsque l'on pense qu'elle s'accorde et valide son interlocuteur, on se rend vite compte qu'elle ironise et s'en moque en réalité.
Son comportement peut largement varier en fonction de l'identité de son allocutaire, ayant tendance à démontrer davantage de respect envers les femmes, voire de tendresse envers les enfants qu'elle s'efforce à protéger. En revanche, si la personne en face est munie d'une paire de sacs à jus, elle ne rêverait que d'une chose : les presser jusqu'à les métamorphoser en raisins secs. Une rumeur court sur le fait qu'elle aurait dépossédé un homme de sa capacité à se reproduire après un mot de travers. C'est une "casse-couille" dans tous les sens du terme. Oui, Alphonsa est en quelque sorte misandre, intolérante à leurs attitudes dépourvues de finesse. Pourtant, elle-même n'est pas toujours un exemple de raffinerie pouvant parfois faire preuve d'une grossièreté effarante. Mais c'est à cause d'eux qu'elle est obligée d'imiter tout ce qu'elle déteste, afin de pouvoir survivre au milieu de ces chacals.

Aussi incisive, tranchante et radicale que la dague accrochée à sa ceinture, elle frappe vite et net.

D'apparence indifférente, froide et distante, elle bouillonne intérieurement, canalisant un tempérament agressif susceptible de se réveiller quand un enfant est menacé ou si un homme l'humilie, verbalement ou physiquement. Pourvue d'un ego exacerbé et d'un fort esprit de compétition, surtout face aux hommes, elle ne supporte pas quand l'autre sexe se permet de la ramener à une vulgaire condition de femme "faible". Elle est parfois prête à user des coups les plus perfides simplement pour ne pas perdre la face. Les philosophies et codes autour de la chevalerie, de la noblesse, elle n'en a que faire, ça arrange bien toujours les mêmes.

Elle déteste les miliciens. Alphonsa est une survivante, rien ne l'empêchera de lutter pour sa vie, quitte à y délaisser son honneur et démontre des signes de férocité et d'instabilité, notamment lors de ses accès de colère.

Elle croit en la Trinité mais n'est pas pratiquante.

Née Alphonsine Stuart de parents inconnus, la jeune femme s'est retrouvée dans l'obligation de modifier son identité pour devenir Alphonsa Sinturet.

Abandonnée par sa mère dés son plus jeune âge, elle est recueillie par une ferme traditionnaliste et est élevée à la dure. En échange du logement et de la nourriture, elle travaille au champ dans la campagne environnante autour de Marbrume.

Tout a commencé le jour où elle s'est engagée dans la milice après l'apparition de la Fange. Tout d'abord malmenée par les miliciens sexistes qui la traitent comme une fillette sans défense ou un bout de viande à "fourrer", elle finit par se rapprocher de quelques miliciens en marge : Hérald Dreit, Rémi Asselin et Basile Messier. C'est donc au cœur de la milice où règne une franche domination masculine que sa misandrie grandit car en dépit de tous les efforts qu'elle fournit, les miliciens la mettent régulièrement sur le banc de touche aux moments fatidiques, quand ils n'essayent pas de l'abuser lourdement. Alphonsine est devenue experte en recalage de main baladeuse. Il ne serait pas étonnant d'apprendre que la jeune femme ait malheureusement connu quelques "nuits" difficiles avec les plus insistants d'entre eux, ce qui expliquerait cette haine vindicative. Une chose est certaine : Alphonsine voit l'homme comme un sous-être barbare inapte à maîtriser ses pulsions primaires, ils la dégoûtent au plus haut point. Pour elle, la femme est la version améliorée de l'homme, la version civilisée, la version finalisée.

Cependant, quelques exceptions comme Dreit, Asselin et Messier existent bel et bien et lui permettent de passer de meilleurs jours au sein de la milice, la considérant un peu mieux que leurs collègues. A vrai dire, elle a commencé à vouer une admiration secrète pour Dreit, homme charismatique et froid. Elle sera expulsée au Labret avec lui pour l'avoir suivi dans ses entreprises. N'assumant pas réellement ses sentiments naissants à son égard, elle tente de les refouler du mieux qu'elle peut dans un premier temps mais finit par céder à son désir de plus en plus fort. Elle déploie alors plusieurs stratagèmes pour isoler l'homme et obtenir quelques instants privilégiés en sa présence. Ce qui devait arriver est arrivé, elle finit par gagner ses faveurs et passe un moment plus que sympathique avec lui. Plus tard, elle le suit sans poser de question dans une besogne suicidaire avec leurs deux autres acolytes : Asselin et Messier. Seuls Rémi et Alphonsine reviendront vivants de l'exploration. La jeune femme n'aura pas versée une seule larme pour Dreit, se contentant de s'enfermer dans un silence religieux durant les 2 mois qui suivront.

Elle se fera sévèrement punir et abandonnera la cause après qu'Asselin disparaisse à son tour. Elle change son nom pour Alphonsa Sinturet afin d'échapper à la milice et entre sous la tutelle de la guilde des voleurs, souhaitant recommencer sa vie à zéro. Elle épouse entièrement son identité, décrétant que de toute façon, Alphonsine est morte avec Dreit ce jour-là.
Elle met au monde le fils de Dreit quelques mois après sa mort mais l'abandonne sur les marches d'une habitation aléatoire dés qu'elle le put, reproduisant le schéma de sa propre mère. Son instinct protecteur envers les enfants est probablement la conséquence directe de cette culpabilité refoulée.

2 ans plus tard, elle est parvenue à se créer une véritable place parmi la guilde des voleurs, tentant encore et toujours de passer entre les mailles du filet de la milice.

Le jour du couronnement du Duc et l'attaque de la Fange a semé la zizanie en ville. Alphonsa est restée en retrait, observant les organisations militaires depuis les toits. Une part d'elle souhaitant les rejoindre mais une autre serrant les dents rien qu'à les regarder. Elle soupçonne que cette attaque soit le fruit d'une perfide manigance, un acte délibéré pour foutre le boxon. La jeune femme voit en chaque habitant l'âme d'un potentiel traître, n'ayant confiance en personne.

Quelques mois plus tard, un navire du Duché d'Hendoire a fait naufrage sur les côtes de Marbrume. L'affaire fait du bruit, chacun se forge un avis sur la question et plusieurs camps se dessinent. Alphonsa n'en pense pas grand chose de son côté, si ce n'est qu'elle les perçoit comme de nouvelles proies adéquates à détrousser, profitant de leur vulnérabilité due à leur manque de repères.

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