Marbrume


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 Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée]

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Aimar de LesclinLame de Morguestanc
Aimar de Lesclin



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MessageSujet: Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée]   Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée] EmptyMer 27 Juil 2022 - 19:43

Aimar, quelle cuisson votre viande ?



Identité



Nom : De Lesclin

Prénom : Aimar

Age : 40 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire endurci

Rang : Lame de Morguestanc

Lieu de vie : QG des Lames de Morguestanc, Labourg.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

+1 INI, +1 CHAR, +2 INT

Compétences et objets choisis :

Compétences :

- Entregent - Niveau 1
- Sang froid - Niveau 1
- Anticipation - Niveau 1
- Mémoire - Niveau 1
- Autorité - Niveau 1

Objets :

- Épée longue à une main
- Chapel de fer
- Broigne
- Jambière de maille


Apparence



Inutile de tergiverser et de lui chercher quelques atouts physiques. Hormis sa taille – moyenne – et sa musculature un peu plus développée, Aimar n’est assurément point le plus bel homme de la cité, pour ne pas dire l’un des plus laids. La bonne moitié de son corps brûlé en est probablement l’une des principales raisons. Car s’il est aisé d’obstruer l’intégralité de sa personne via les quelques tuniques qu’il porte, il n’est guère facile de dissimuler son visage autrefois ravagé par les flammes. Pour cette triste raison, notre bon ami a perdu un œil, une moitié de nez et une grande partie de son oreille gauche (toujours fonctionnelle !). Sa peau, quant à elle, semble désormais être de la chair à vif pouvant quelque fois se mettre à suinter. Concernant la seconde partie de son visage, il serait malhonnête de ne point lui reconnaître un demi-charme avec une pommette saillante et un bel œil bleu pourvu d’une paupière énergique. Un sourcil constamment froncé vient parfaire cette magnifique asymétrie faciale. Pour ceux qui aurait éventuellement connu Aimar avant l’incident, d’aucuns ne sauraient oublier à quel point le bâtard de Lesclin – avant qu’on ne le surnomme l’écorché – était un bel homme capable de susciter l’émoi parmi la gente féminine. Désormais, rares sont ceux à oser le regarder sans éprouver de l’écœurement, de la gêne ou de la peur. Conscient de son aspect "repoussant" et des nombreux regards portés sur lui, notre brave compaing se munit régulièrement d'un large béret de reître descendant sur une grande partie de son visage meurtri.

Il serait injuste - parmi tous ces derniers défauts - d'omettre ses qualités pour terminer ce portrait. Car s'il est vrai que la plupart de ses partenaires sont des rustauds de bas-étages ne sachant ni compter, ni lire, lui sait faire les deux. Aimar possède une belle voix grave et singulière pouvant recouvrir le brouhaha d'une plèbe en colère. Il a, en plus de cela, un port fier et droit hérité d'âpres leçons de bonne tenue enseignées par l'un des précepteurs de son père. Pour sûr que s'il peut autant paraître brutal et tranchant selon les circonstances, il sait aussi parfaitement bien se tenir lorsque la situation l'exige. Raison pour laquelle, c'est à lui que l'on confie la plupart des missions nécessitant un peu de distinction.


Personnalité


Comme bon nombre de ses congénères, Aimar est un homme pourvu de multiples facettes et de quelques spécificités qui font là toute son authenticité. Si de prime abord, son aspect repousse et n’inspire nulle confiance ( puisqu’il est vrai qu’avec une telle frimousse, rares sont ceux à voir en lui un individu affable). Il n’en demeure pas moins un homme profondément respectueux, soucieux des autres et loyal ; pourvu qu’on lui accorde seulement la pareille. D’un naturel plutôt discret, il n’est point le plus avare en parole et préfère – de très loin – écouter et observer. Cette introversion est probablement l’un de ses principaux atouts, puisqu’il n’agit jamais sans avoir réfléchi et songé à toutes les éventualités. Ces excès de prudence sont parfois moqués par ses quelques pairs plus têtes-brûlées et téméraires.

Sur le plan émotionnel, Aimar ressent les mêmes tourments que bon nombre d'écorchés éprouvent eux aussi. Dire qu’il se fiche des regards serait mentir, bien au contraire. S’il fait en sorte de ne rien montrer ; susciter la peur ou le dégoût chez les autres reste une profonde douleur difficile à surmonter. Cela pèse forcément sur sa psyché. Il préfère ainsi éviter les bains de foule et a tendance à ne pas trop s’attarder dans les conversations. Il n’hésite point pour autant à user de son charme ravageur pour intimider le chaland devant à la Compagnie quelques dettes. Si ses plus anciens partenaires ont appris à vivre avec lui et ne se soucient plus de son apparence, sa seule présence suffit à instiller la peur à la bleusaille fraîchement débarquée. Ce n’est pas non plus pour lui déplaire, puisque notre gaillard possède également un certain sens de l’humour tournant souventefois à l’auto-dérision.

Les souvenirs engendrés par son funeste accident restent continuellement gravés dans sa mémoire. Pour cette pénible raison, ses nuits sont généralement agitées et ses humeurs journalières peuvent s’avérer fluctuantes, allant d’un simple et profond mutisme à de fiévreuses colères. A cela s'ajoutent les douleurs suscitées par sa peau carbonisée qu’il tente d’apaiser avec quelques onguents appliqués régulièrement. La méditation, les prières et la spiritualité en règle générale sont des bons moyens trouvés pour calmer ses nerfs lorsque les crises de douleurs deviennent beaucoup trop virulentes. Lorsque toutes ces dernières solutions ne suffisent pas, il lui arrive de recourir à l'usage de nombreuses drogues trouvées chez des herboristes et apothicaires.

Pour ce qu’il en est de ses aspirations et autres désirs, Aimar cache une profonde sensibilité sous des airs de loup solitaire parfois difficile à cerner. Au niveau intime, les dernières femmes qu’il connut furent celles rencontrées avant son incident. Il y eut bien quelques prostituées capables de faire fi de son apparence, mais notre bon ami reste un sentimental et ne souhaite aucunement passer le plus clair de son temps libre dans les maisons closes. Au lieu de cela, il est coutumier de le voir arpenter les quelques lieux de savoir présents dans la cité ; surtout lorsqu’une mission nécessite un minimum de préparation. Ce côté méticuleux, sérieux et particulièrement exigeant font de lui un membre indispensable de la Compagnie, autant apprécié de son ami et Maître des Lames, que des éventuels compagnons avec qui il pourrait être amené à collaborer. Ses ambitions profondes sont de servir les intérêts de la Compagnie avant toute chose. Monter en grade n’est guère sa principale motivation, puisqu’il est même l’un des derniers de la première heure à être encore une simple Lame. Son passé de bâtard d’une noble maison est désormais derrière lui et si cela ne l’empêche aucunement d'œuvrer dans ce milieu comme un poisson dans l’eau, il n’a jamais cherché à renouer les liens avec les quelques survivants de sa famille, hormis sa sœur croisée par le plus grands des hasards.

Puisque nul Homme n’est dénué de vices, il faut reconnaître à ce cher Aimar quelques défauts. L’orgueil pourrait assurément en faire partie, puisqu’en temps qu’individu lettré et réfléchi, il peut s’avérer particulièrement impatient lorsqu’il s’agit de faire entendre raison à un ou plusieurs de ses interlocuteurs jugés plus “limités”. Il lui arrive ainsi souvent d’être considéré comme quelqu’un de froid, parfois hautain et inaccessible, ainsi qu’un brin calculateur. Enfin, il peut également lui arriver d'être cinglant et fort critique lorsqu'il s'agit de devoir donner son opinion sur une situation ou une idée qu'il ne jugerait pas bonne. Pour ceux qui le connaissent suffisamment, en revanche, il reste un homme de confiance pouvant - s’il le désirait - devenir bien plus grâce à ses capacités pouvant parfois lui donner des airs de meneur avisé et respectable. L'occasion de se mettre en avant ne s'est pourtant jamais présentée.



Histoire


I. Genèse

Le Comte Bertrand de Lesclin était assurément un personnage hors du commun. Homme de guerre, mais aussi homme de lettre, il pouvait être aussi à l’aise les pieds dans une basse-fosse, qu’à côtoyer de nobles gens dans les couloirs du palais ducal. Respectueux des us et coutumes de son temps, il prit pour épouse la fille d’un noble voisin et ancien membre d’une famille rivale, afin de satisfaire ses pairs et mettre un terme à de sempiternelles rengaines. Union de raison, plus que de cœur, donc… Deux frêles bambins naquirent de cette fructueuse alliance, l’un nommé Guilhem et l’autre Suzanne. Mais à ces épousailles sans saveur succéda la véritable et unique histoire qui fit battre le palpitant de notre preux gentilhomme à l’avenir prometteur. Adonc, une rencontre fortuite avec la fille du nouveau puisatier vit l’éclosion d’une douce romance soldée par l’apparition d’un nouvel enfançon. La mère, Isabelle, perdit la vie au moment de la donner. Afin de satisfaire son ultime souhait, le puisatier donna au nouveau-né le deuxième prénom du Comte de Lesclin: Aimar. Au retour d'une âpre campagne, le Comte apprit enfin la nouvelle et entreprit de faire son deuil tout en se jurant d'aimer cet enfant tout autant que sa défunte mère.

Homme d’honneur et de principe, tout aussi respectueux des Trois que de ses gens, le Comte Bertrand considéra dès lors son bâtard comme l’un de ses propres héritiers, contre l’avis de son épouse. Cette dernière, n’ayant eu son mot à dire, s’appliqua assidûment à n’offrir aucune place à ce nouvel enfant. Aimar grandit ainsi dans l’ombre d’un frère et d’une sœur bien nés et ne put profiter que des quelques miettes au sens littéral comme au figuré. Son père garda néanmoins toujours un œil sur lui et s’employa - autant que possible - à lui prodiguer tous les enseignements nécessaires afin d'en faire un homme complet.

Passant de précepteurs aux maîtres d’armes, Aimar apprit plus vite et mieux que son aîné mieux né. Si cela ne fit qu’accentuer les rancœurs et le désamour à son encontre, la mort de son géniteur mit un terme à ses privilèges durement acquis au fil de ses premières années d'existence. Par chance, le Comte le fit adouber sur son lit de mort. Mais une fois les paupières de ce dernier fermées, la Comtesse et l’aîné n’eurent aucun mal à le priver de ses héritages et le bannirent du Comté, purement et simplement. Jeune et frêle chevalier sans le sous, ni le toit, Aimar se mit ainsi à sillonner les contrées du Royaume de Langres tout en offrant ses services aux quelques baronnets et anciens amis de son père. Entre tournois et petites guerres rivales, il fit ses armes et ne manqua jamais de s’illustrer. Ce fut d’ailleurs durant le siège d’une petite cité fortifiée qu’il fit la rencontre de Faren Dalindor, alors capitaine des Lames de Langres. Une amitié naquit de cette collaboration et notre brave sire fit le choix d’entrer à son service en épousant la carrière de mercenaire.

II. Le siège de trop

Aimar n'eut aucun mal à trouver sa place au sein de la Compagnie. Il fit ses preuves et ne manqua jamais d'obéir aux ordres. Attentif et curieux d'apprendre des soldats plus expérimentés, il s'affaira durant de nombreuses années à appliquer méthodiquement les savoirs enseignés. Volontaire et dévoué, il ne rechigna guère à se salir les mains pour répondre aux besoins des contrats allant parfois à l'encontre de ses principes. Son amitié avec le Capitaine Faren, de six ans son aîné, ne fit que se renforcer jusqu'à obtenir sa confiance pleine et entière. Aimar et quelques autres, ne tardèrent point à former une famille particulièrement soudée et solidaire. Les Lames de Langres passèrent ainsi de campagne en campagne et de victoire en défaite, toujours unie dans la vie comme dans la mort. Car si les camarades tombés furent nombreux, les nouvelles rencontres furent aussi riches. De cette vie d'aventure, Aimar s'amouracha d'ailleurs d'une danseuse croisée sur la route. En gage de son amour, il lui offrit la bague de son père reçut sur son lit de mort. Alors, sans savoir s'il faisait le bon choix, il préféra finalement reprendre la route tout en ignorant assurément que la belle donnerait ensuite naissance à son enfant.

Il ne sut jamais rien de cela et ne parvint jamais à retrouver cet éphémère amour. Au lieu et place de ce qui aurait pu être les prémices d'une belle histoire, il continua de sillonner les routes auprès de ses compaings. Survint alors le siège d'une haute cité juchée sur un promontoire assez haut pour avoir désespéré nombre d'assaillants. Faren Dalindor, surnommé le briseur de siège, releva pourtant le défi et fit mener sa compagnie jusqu'au camp des assiégeants sur le point d'abandonner. Le capitaine opta pour un long tunnel de sape censé monter jusqu'au bas des murailles fortifiées. Lui et ses hommes creusèrent jours et nuits durant des semaines afin de parvenir à leur fin. Aimar se porta volontaire pour faire parti des derniers creuseurs. Ce ne fut qu'une fois arrivée non loin de leur objectif qu'ils réalisèrent - bien trop tard - que les assiégés s'étaient eux aussi affairer à creuser une contre-sape. Lorsqu'une partie de la galerie s'effondra devant eux, les défenseurs firent couler de la poix noire qu'ils enflammèrent. L'incendie ne mit que quelques secondes seulement avant de se répandre et carboniser tous les hommes présents. Aimar, accompagné de Faren, réussirent tant bien que mal à en sortir. Et si le second fut épargné, le premier eut le corps à moitié brûlé. Inconscient et au bord de la mort, Aimar fut ramené au camp avant d'être transporté dans un hospice tenu par quelques prêtres de la Trinité non loin de Marbrume.

Ceux-là, forts de leurs connaissances, parvinrent tant bien que mal à maintenir le brûlé en vie en se relayant jours et nuits pour lui prodiguer les soins nécessaires. Ce n'est qu'au moment du réveil que les choses allèrent de mal en pis. Les supplications pour qu'on l'achève n'y changèrent rien, les moines persistèrent à le soigner. Pour sûr que la forte somme d'argent donné par le capitaine Dalindor y fut pour grand chose. Ainsi, durant de longues semaines, le blessé hurla et versa toutes les larmes de son corps en priant pour que la mort le délivre. Mais les mois passèrent. Malgré sa peau brûlée et son visage défiguré, son corps s'accrocha à la vie. Il tâcha bien, quelques fois, de mettre fin à ses jours en profitant de rares moments d'absence de ses guérisseurs. Il parvint même à s'entailler suffisamment les veines pour perdre connaissance. Comme à chaque fois, les moines le ramenèrent. Réalisant qu'il ne parviendrait guère à s'ôter la vie malgré tous ses efforts, Aimar commença à accepter son sort. Dire qu'il reprit goût à la vie serait probablement exagéré. Il profita seulement de ce temps passé aux côtés de ces hommes de foi pour s'interroger sur son existence tout en se découvrant quelques accointances pour les choses de l'esprit et de la spiritualité.

III. La fin du monde

Après une longue convalescence de près de deux années, le bâtard de Lesclin quitta la sécurité de l’hospice pour recouvrer le tumultueux monde des Hommes. Muni constamment d’une capuche recouvrant presque l'entièreté de son visage, il reprit la route en direction de la Compagnie des Lames de Langres alors au service d’un énième seigneur. Durant les retrouvailles, nombreux furent ceux à ne point le reconnaître et à lui offrir de timides sourires. Pour les autres, qui ne l'avaient jamais vu, ceux-là gardèrent leur distance par crainte qu’il ne leur transmette son mal. Quant au capitaine Faren, icelui fut heureux de ce retour et accepta son vieil ami sans l’ombre d’une hésitation. Il s’avéra pourtant bien vite que l'écorché n’était plus le même homme qu'avant. Et pour cause ! Ses aptitudes physiques n’étaient assurément plus au niveau du reste de la Compagnie. Pour cette raison, Aimar ne reçut plus que des missions subalternes où ses capacités intellectuelles furent mises à profit. Il s’occupa de l’intendance, de la rédaction des contrats et des finances. Se sentant parfois mis à l’écart des autres, il poursuivit les entraînements à l’épée, souvent seul ou accompagné d’un ou deux vieux compaings de la première heure.

Et puis survint l’impensable. Lorsque des premiers échos parvinrent aux oreilles de la Compagnie, nul n’y crut vraiment. Il fallut bien quelques jours et quelques mauvaises rencontres avec les vilaines créatures dépourvues d’âmes pour réaliser enfin que leur monde était arrivé à un tournant décisif. Aimar aida à organiser les évacuations des villages entourant la cité de Marbrume. Il reprit également les armes pour accompagner le général Morn de Sarssel. La situation devenant de plus en plus critique, le capitaine Faren confia à son vieil ami le soin de sécuriser les routes jusqu’à la cité pour permettre aux convois de fuyards de ne point être déchiquetés par les créatures voraces. Mettant de côté son corps mutilé et ses douleurs lancinantes, il recouvra son aplomb d’antan et permit de sauver nombre d’exilés. Il apprit, bien après, ce qu’il était advenu de la cité d’Arence massacrée. Las et exténué, il resta sur le qui-vive et ne cessa jamais de ferrailler contre les immondices nommés les fangeux.

Mais mettre un nom sur le mal ne fut guère plus utile que d’essayer de sauver tous ceux pouvant encore l’être. Assister à des scènes de carnage, se sentir impuissant et voir le monde s’embraser, furent bien les pires instants de sa vie. Lorsque les portes de la cité ducale se fermèrent et que les survivants - entassés - tâchèrent de s’adapter, Aimar fut de ceux qui mirent un peu plus de temps que les autres à accepter ce qu’aucuns n’auraient jamais pu imaginer ou même prévoir un jour. La vie reprit pourtant son cours et la Compagnie s’efforça de continuer d’exister en louant ses services à la cité pour l’aider à s’organiser. Il devint bientôt évident que la multitude de compagnies de mercenaires réunis en un seul endroit posa vite des contraintes. Pour répondre à ce problème, les Lames de Langres fusionnèrent avec l’une d’entre elles pour former les Lames de Morguestanc. Aimar encouragea avec une certaine tiédeur ce rapprochement, voyant probablement d’un mauvais œil l’arrivée de nouveaux compaings habitués à d’autres mœurs que les leurs.

IV. L'homme de confiance

Plusieurs années passèrent et de nouvelles habitudes prirent le pas. Entre privations dues à certaines restrictions, puis des bouleversements importants survenus dans la cité, le quotidien d’Aimar fut bien mouvementé. L'invasion du Quartier de la Hanse mobilisa de nombreux compaings qui y laissèrent leur vie. Plus nombreux furent ceux à prendre les chemins du Labret pour répondre à l'appel du Duc Sigfroi. Pour sa part, Aimar fit le choix de rester et d'enquêter sur dans la cité pour obtenir le nom des responsables. La nouvelle invasion fangeuse survenue à l'intérieur des murs durant le couronnement du Roi causera de nombreuses pertes à la Compagnie venue en renfort de la Milice, où beaucoup d'anciens amis y laisseront la vie. Pour cette raison, il est aujourd'hui assez fréquent de le voir venir se recueillir sur l'ancienne place des pendus en l'honneur de ces camarades tombés. Quant au dernier grand événement en date, celui qui vit l'arrivée de réfugiés d'Hendoire, Aimar resta sur ses gardes et s'évertua à garder ces derniers à l’œil; sa confiance en eux étant limitée.

Souvent dans l’ombre du Maître des Lames Faren, nombreux furent les hommes et les femmes de la Compagnie à s’interroger sur ses véritables missions. Pour sûr que cet écorché toujours considéré comme une simple Lame malgré ses années d’ancienneté ne cessa jamais de susciter moult spéculations sur son véritable rôle. Et pour cause, rares sont ceux à connaître la vérité à son propos. Ils le voient simplement agir seul la plupart du temps, lorsqu'il ne vient point compléter l'une des unités envoyées pour accomplir tel ou tel objectif. Toujours est-il que sa seule présence suffit généralement à rassurer les mercenaires présents, conscients qu'il n'est jamais envoyé par hasard et que ses conseils sont bien souvent pertinents et avisés.

Sans conteste, Aimar jouit de la reconnaissance des deux Maîtres et d'une certaine place à part dans la Compagnie. Aussi à l’aise avec les mots qu’avec une lame - comme son père avant lui - l’écorché est devenu au fil du temps l’un des hommes en qui le Maître Dalindor concède le plus aisément sa confiance. Il arpente dès lors la ville en long, en large et en travers, afin de glaner d’éventuelles informations pouvant intéresser la Compagnie. Offres, primes, contrats, tensions entre commerçants ou même règlements de compte au sein de la Milice, il est devenu à la longue les yeux et les oreilles des Maîtres. Son habileté à l’oral font désormais de lui l’interlocuteur privilégié pour rencontrer les nobles entassés dans l'Esplanade et qui souhaiteraient s'attacher leurs services. Il s’efforce également d’être au fait des rivalités et des alliances se nouant entre les mesnies. Bien entendu, il s’est toujours bien gardé de revoir son frère, l’actuel Comte de Lesclin vivant dans une belle maisonnée. Il revit seulement sa sœur - Suzanne - au détour d’une ruelle lors d’un passage dans le Quartier du Temple. Si les débuts furent aussi gênants pour l’un comme pour l’autre, un seul regard fut suffisant pour faire ressurgir nombre de vieux souvenirs. Ils se promirent de se revoir sans savoir quand, jugeant que tôt ou tard, ils finiraient à nouveau par se recroiser à l’entrée du Temple ou au coin d'une rue. Pour l'heure, l'écorché continue de sillonner la ville en quête d'une bonne cause pouvant alimenter les caisses de la Compagnie qui ne semble jamais être rassasiée.




Résumé de la progression du personnage :



(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)


Derrière l'écran


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Fafnar le DvergEspion
Fafnar le Dverg



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MessageSujet: Re: Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée]   Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée] EmptyJeu 28 Juil 2022 - 7:58
Voici belle frimousse à venir, la bienvenue à toi joli bout de viande !

P.S : Pour moi, saignant, si plaise.
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Clervie de SombreluneMilicienne
Clervie de Sombrelune



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MessageSujet: Re: Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée]   Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée] EmptyJeu 28 Juil 2022 - 9:26
Bienvenue à toi ! ^^ Le personnage promet d'être sacrément charismatique si j'en juge par sa description. Hâte de voir ce que tu vas en faire !
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http://isisnight.eklablog.com/
Aliénor Montfort de BrieuComtesse
Aliénor Montfort de Brieu



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MessageSujet: Re: Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée]   Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée] EmptySam 30 Juil 2022 - 20:34
Allez, hop, t'es validé mon brave !
De rien.

(Comment ça c'est pas moi qui choisit ?)
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Séraphin ChantebrumeAdministrateur
Séraphin Chantebrume



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MessageSujet: Re: Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée]   Aimar de Lesclin dit l'écorché [Validée] EmptyDim 31 Juil 2022 - 15:17
Salut à toi et bienvenue parmi nous!

Très belle fiche, j'ai rien à y redire! (et ce vava, j'adore!), je te valide donc! Ta couleur arrive, ta carrière est ici, tu trouveras les demandes de rp ici, et un modèle de journal par là si tu souhaites en créer un! Et pour les quêtes et missions ça se passe !

Tu trouveras ta fiche de succès ainsi qu'une carte à ton effigie dans ta carrière, n'hésite pas à jeter un oeil au système ici et à nous mp en cas de questions!

Encore bienvenue et bon jeu parmi nous!
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