Nom : Bellami

Prénom : Désiré

Age : 25 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire [Pas pour longtemps]

Rang : Pirate puis Dauphin

Lieu de vie : Île de Saint-Vespate

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Carrière de piraterie

Compétences et objets choisis :
- FOR 1 - END 1 - INI 1 - ATT 1

Compétences :

- Navigation Maritime
– Bagarre
– Coups Puissants
– Force Accrue
– Lutte

Objets :

- Épée longue à une main
– Claymore

Tombant en cascade ondoyante sur ses épaules, sa chevelure d'un noir corbeau vogue au gré du vent, à l'image du plumage de ces farouches volatiles. Il se moque d'ailleurs grandement de sa tignasse, n'y accordant une attention distraite que lorsque celle-ci s'avère finalement trop longue et touffue à son goût. Il en va de même pour sa barbe drue, qui ne réclame que rarement un coup de ciseau. Ses lèvres fines se fendent souvent d’un sourire moqueur, voire même un brin caustique, qu’il vaut mieux ignorer pour ne pas affronter sa colère lorsqu'on n'est pas du nombre de ses amis, car le lascar est profondément irritable. Ses yeux ont la couleur d'un ciel d’orage, comme si de lourds nuages s’étaient égarés au fond de son regard, laissant deviner derrière eux une immensité bleutée.

Bien entendu, ce qui attire d’abord les regards, c'est cette longue cicatrice qui traverse sa face, halée par les vents du large et le soleil des îles. Il garde son origine secrète, se gardant bien de préciser qu’il a failli laisser un œil dans l’aventure. Ceux qui l’interrogent à ce sujet en sont pour leurs frais, car ils auront des versions différentes à chaque fois.

Il est de taille moyenne, tout simplement, et plutôt bien proportionné. Quant à son allure générale, disons qu'il possède un physique avenant et un corps musclé. Pas un poil de graisse, celle-ci n'a aucune emprise sur sa silhouette athlétique. Notre bonhomme a les épaules larges, des biceps de forgeron, et des cuisses noueuses qu’on devine aisément sous ses pantalons moulants. Il est vêtu simplement, et porte des chemises amples qui ne contrarient pas ses mouvements, car l'imprévisible rôde souvent sur les mers, et même à terre.

Le bougre est un rusé gaillard, et malgré une certaine prudence acquise tout au long de ses expériences passées, il ne fait aucun doute que Bellami possède une langue bien pendue et aime s'en servir à outrance, déballant toujours ce qu'il pense, à tort ou à raison. Il a la tête près du bonnet, ce qui l’entraîne parfois dans de rudes bagarres sur le port ou dans les tavernes environnantes, où il traîne volontiers son épaisse carcasse.

Cependant, lorsqu’il est à bord de son bateau, il est un capitaine compétent et juste, récompensant au mieux ses bras droits les plus fidèles, et n'abandonnant ses hommes en aucune circonstance. Il se révèle ingénieux, débrouillard, et doté d’une vive intelligence, même s’il ne sait point lire et que son instruction entière laisse à désirer. Élevé par des catins, il n’a guère feuilleté de livres durant son enfance, mais il a hérité du souci du quotidien de ces dames et de leur franc-parler, et il n’est finalement guère intéressé par ce qui se passe ailleurs que dans ses environs immédiats, sauf lorsqu'il s'agit de mettre la main sur un magot.

Il est donc quelqu'un que l'on apprécie ou que l'on déteste, selon les caractères et les spécificités de chacun, mais l'avoir de son côté en cas de coup dur ne peut être qu'un avantage de taille, d'autant plus qu'il est aimable avec ses compagnons masculins, la plupart du temps, sauf s'ils lui cherchent des crosses.

Par contre, étant donné son milieu familial plutôt particulier, il a croisé énormément de femmes de mauvaise vie et il considère la plupart des représentantes du beau sexe comme des jouets de peu de valeur. Il ne se gêne pas pour leur faire sentir qu’à ses yeux, elles sont tout juste un mal nécessaire. Mais une chose est certaine, il ne manque ni de courage, ni d’audace, ni d’ardeur au combat, et il est unanimement apprécié par son équipage.

L’atmosphère animée d’un port, niché dans les faubourgs d’une ville à la populace hétéroclite, Marbrume.
Là le bruissement léger du vent du large qui se faufile entre les voiles et les haubans des bateaux et agite les pavillons de poupe et de beaupré des plus imposants.
Là aussi le clapotis du ressac qui s'en vient mourir contre les coques calfatées d’étoupe, dont l’odeur âcre et pénétrante agresse les narines.
Et ici les rires des maquerelles et des filles de joie qu'accostent les loups des mers qui viennent de rentrer au port avec leur part de trésor et des brouettes de spermatozoïdes à dépenser.

Le soir tombe lentement, apportant son lot d'incertitudes et de fantasmes.
Deux vieilles femmes, ridées comme des pommes de reinette, rôdent entre les docks et les baraquements. Deux catins qui termineront bientôt leur longue carrière au service du sexe. La Tartine et la Pastèque sont leurs surnoms, pour des raisons évidentes liées à la contenance de leur corsage. Elles sont voûtées, défraîchies, pas très nettes, aussi attirantes que des fientes de mouettes, et, ce soir encore, pas le moindre zigoto n’a répondu à leurs avances empressées. Il est loin le temps où l'on faisait la file pour les culbuter. C’est le début de la fin pour leur petit commerce impudique, pour leurs parties de jambes en l’air dans un recoin sombre du port, non loin des bit(t)es ... d'amarrage.

Soudain, des pleurs d’enfants retentissent entre deux gourbis. Un rat ventripotent prend la poudre d'escampette en contournant les flaques d'eau salée. Les deux souillons s'approchent, intriguées. Un bébé gesticule et pleurniche, allongé sur une couverture miteuse. Les mégères n’hésitent pas un seul instant. Leurs bas-ventres ont beaucoup servi pendant près de trente années de bons et loyaux services, mais aucune d'entre elles n’a été mère. Elles n'ont pas connu ce bonheur, et leur instinct maternel se réveille subitement, à l'âge où l'on remise le plus souvent ses illusions et ses rêves. Coup d’œil à gauche, coup d’œil à droite ! Personne !

Hop ! Ni vu ni connu, je t'embrouille. Elles pressent le pas, emportant le mioche qui a cessé de brailler. Il s’appellera Désiré, comme mon neveu … décide la Tartine en redressant son chignon agité par le vent du large. Oui, Désiré, car il l'est vraiment, n'est-ce pas ?



Le temps a passé. Plus de vingt années se sont enfuies depuis la découverte du morveux, entre deux bâtisses du port.
La Tartine est morte, depuis trois hivers. A son âge, on ne comptait plus ni en printemps, ni en étés. Elle était devenue alcoolique, et, cette nuit là, la Tartine était particulièrement beurrée. ( ndlr : tsssssss, la Tartine, beurrée ? N'importe quoi ! ) Elle s’est brisé le crâne dans les escaliers menant au rivage, son vieux chignon poivre et sel n’ayant pas suffi à amortir le choc.
Six mois plus tard, ce fut le tour de la Pastèque. Malgré ses flotteurs volumineux, elle s’est noyée dans les eaux troubles du port en essayant de repêcher sa pipe tombée à la mer. Sacré nom d'une pipe !

Désiré pense régulièrement à ces deux catins décédées, qu’il appelait ses tantes, même s’il n’avait plus besoin d’elles depuis … l’apparition de Divine, la dernière engagée du bordel. Un peu plus âgée que lui, d’une beauté saisissante, elle a veillé à son apprentissage, et Désiré s’est révélé un élève particulièrement consciencieux, n’hésitant pas à retourner le problème sous tous les angles, si vous voyez ce que je veux dire.
Un tantinet snobinarde, Divine, qui avait vécu autrefois une liaison torride avec un notable, s’est mise à appeler Désiré … bel ami.

Et le jeune libertin sans autre famille que la catin devint ainsi … Désiré Bellami.




Trois années supplémentaires se sont écoulées dans le grand sablier du temps. Désiré a connu bien d’autres aventures féminines, et l’élève attentif est devenu un maître orgueilleux, mais aussi un amant souvent infidèle, car ses conquêtes se multipliaient à l'envi.
Entre deux séries de galipettes, il s’est forgé un caractère impulsif et plutôt violent. Son arrogance n’a pas de bornes. Les discussions et les altercations d’autrefois sont devenues des pugilats sanglants. Les dagues ont remplacé les injures. Les épées ont remplacé les coups de poings.
Désiré est devenu « le Squale », abandonnant derrière lui des corps meurtris et même des cadavres mutilés. Sa force physique lui permet toutes les audaces, lui autorise tous les affrontements, et il s’en sort victorieux à chaque fois, intact et fier.

Cette nuit-là, après avoir taillé en pièces un ouvrier travaillant sur les docks, qui l’avait bousculé en transportant une lourde malle, le Squale a ramassé dans une taverne crasseuse une donzelle particulièrement aguicheuse qui n’a pas résisté un seul instant à ses avances.
Il ne s’est pas méfié de cette proie facile, s’endormant après l’amour, le corps rassasié. C’est une douleur atroce qui l’a réveillé. Ses draps étaient inondés de sang. Son sang. La belle avait, en douce, rassemblé une poignée de dockers crasseux, qui prirent plaisir à le rosser et à lui taillader le visage à l’aide d’un stylet à la lame effilée. Une frêle blondinette et sa cour de loqueteux et de cloportes avaient ainsi réussi à le marquer à vie, lui, le Squale, ce que dix ou vingt malabars n’avaient jamais pu réaliser.
Après quelques soins et un raccommodage rapides, le Squale se lança à la recherche de cette abominable clique l’ayant charcuté par surprise, mais en vain, apprenant toutefois que l'instigatrice de ce méfait était la sœur du docker qu'il avait sérieusement esquinté la veille.

Désiré se mit donc à la recherche de cette souillon, et il écuma les tavernes et les rivages des alentours, toujours sans le moindre résultat. Mais il s'accoquina bientôt avec quelques clients d'un bouge minable, des pirates désireux de rafistoler une ancienne coquille de noix et de piller les navires marchands traversant les mers. Que leur manquait-il ? Un leader charismatique, reconnu pour sa force et pour sa ruse. Devinez qui le devint ?



Lorsque la Fange surgit un jour du néant, telle une incontournable peste, les pirates comprirent aisément le bénéfice qu'ils pouvaient tirer du transport des vivres destinées à Marbrume. Ils se regroupèrent sur une île jouissant déjà de quelques fortifications, et les plus loyaux et redoutables d'entre eux devinrent les bras droits du Séraphin, leur chef incontournable. C'est ainsi qu'un Squale devint Dauphin, ce qui, vous le reconnaîtrez, constitue une métamorphose peu ordinaire, n'est-ce pas !

En raison de ses accointances multiples avec les diverses classes sociales, Désiré fut rapidement utilisé dans des missions de confiance le menant un peu partout dans le monde connu. Par exemple, c'est lui qui régla le compte de ... oups, chut, c'est un secret.

Lorsque la Fange surgit un jour du néant, telle une incontournable peste, les pirates comprirent aisément le bénéfice qu'ils pouvaient tirer du transport des vivres destinées à Marbrume. En outre, le Couronnement du Roi leur fut plutôt favorable. Afin d'éviter de nouvelles attaques des Fangeux et une succession d'horribles massacres, de nombreux Miliciens furent exclusivement préposés à la défense de la ville, et la surveillance des mers se réduisit comme peau de chagrin. Ce qui plut énormément aux pirates, bien entendu.

Ils se regroupèrent sur une île jouissant déjà de quelques fortifications, et les plus loyaux et redoutables d'entre eux devinrent les bras droits du Séraphin, leur chef incontournable. C'est ainsi qu'un Squale devint Dauphin, ce qui, vous le reconnaîtrez, constitue une métamorphose peu ordinaire, n'est-ce pas !

En raison de ses accointances multiples avec les diverses classes sociales, Désiré fut rapidement utilisé dans des missions de confiance le menant un peu partout dans le monde connu. Par exemple, c'est lui qui régla le compte de ... oups, chut, c'est un secret.

Les Dauphins nouèrent alors une alliance avec les Bannis, regroupés dans un village sur pilotis dissimulé au cœur des marais, mais qui sont également les heureux propriétaires d'un domaine fortifié du bord de mer, Ventfroid, depuis qu'ils ont botté les fesses des précédents occupants. De nouvelles missions en perspectives pour le Squale, chargé d'assurer un contact permanent avec ces exilés qui contribuent à les aiguiller dans leurs rapines pour se venger de l'Autorité.

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Largement plus du double

Comment avez-vous trouvé le forum ? Sur un top-sites mais je bave devant depuis très longtemps

Vos premières impressions ? Contexte très impressionnant par les possibilités qu'il offre

Des questions ou des suggestions ? J'aime moins les compétences et les caractéristiques, mais j'en comprends l'utilité.

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Comment, une zone 18 + ? Je n'oserai jamais ! ( je plaisante, bien-sûr que je veux y avoir accès )