Nom : DeConques, mais ne se présente plus sous ce nom là depuis un bon moment.

Prénom : Gaël

Age : 23 ans

Sexe : Masculin

Situation : Célibataire

Rang : Milicien intérieur

Lieu de vie : Caserne de Marbrume

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Carrière du Milicien
+1 ATT +1 FOR +1 END +1 PAR

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

Compétences :

- Esquive - Niveau 1
- Alphabétisation - Niveau 1
- Anticipation - Niveau 1
- Résistance accrue - Niveau 1
- Étiquette- Niveau 1

Objets :

-Epée courte
-Gambison
-Gants en cuir
-Rondache

Souvent l’air un peu perdu, le regard bleu ailleurs, on peut le retrouver en train de prendre soin d’un tabard déjà usé de la milice. En dépit des tâches et des trous recousus de façon barbare, Gaël enfile toujours sa tenue avec attention malgré un certain flegme.

Il ne prend pas particulièrement soin de ses cheveux ou de sa barbe à l’allure toujours naissante, il préfère ne se soucier que de la longueur depuis son entrée à la milice et fait toujours en sorte de faire couper sa tignasse brune par le premier venu quand celle-ci vient à le gêner.

Debout, Gaël n’impressionne par sa taille, plus petit que la plupart de ses camarades, heureusement le reste de sa carrure laisse paraître un homme qui ne lésine pas sur les entraînements.

Il reste encore un peu de dignité et l’ombre d’un aspirant chevalier dans sa manière de se tenir parfois, un petit quelque chose qui le différencie des personnes de plus basse naissance que lui.

Avant c’était un garçon au sourire facile, rêveur et toujours plein de gentillesse, essayant de correspondre à un idéal chevaleresque que les histoires lui mettaient en tête.

Le déshonneur de sa famille et la mort de ses demi-frères l’a durement affecté, plongeant dans l’alcool, il était devenu taciturne, pessimiste, nihiliste, il se moquait de beaucoup de choses qui comptaient énormément pour lui auparavant.

Malheureusement c’est la mort de sa mère qui lui a permis de se ressaisir aux côtés de sa sœur Sixtine, il y a retrouvé sa foi en Rikni et a décidé de rejoindre la milice pour se rattraper de son passé.


Gaël tente aujourd’hui de combattre cette part et facette de lui qui le hante encore et la honte de sa famille, il est souvent exténué, mais il semblerait qu’au fond l’ancien petit garçon soit encore quelque part en lui, sa motivation et ses ambitions se sont recentrées sur l’utilité qu’il peut apporter au sein de la milice.
Il en est travailleur et parfois zélé, mais c’est un homme fidèle envers ses camarades.

Enfance et origine

Être le quatrième fils d’un banneret n’est jamais signe d'opulence pour un garçon, surtout quand le père n’est autre que Pancrace DeConques et que la mère n’est que sa troisième femme. Pourtant enfant Gaël ne se souciait pas tant de ce que cela indiquait pour lui, souvent laisser en retrait au manoir avec sa jeune sœur, Sixtine et sa mère, Flavie, cela ne le dérangeait pas.
A vrai dire, c’était ce qu’il préférait et ses meilleurs souvenirs d’enfance viennent de ces moments passés à jouer avec sa sœur ou à écouter les histoires de sa mère.

Au contraire, il détestait devoir passer du temps en compagnie des hommes de sa famille quand ceux-ci et particulièrement son père daignaient lui accorder de l’attention.
Pancrace n’était pas connu pour sa bonne humeur ou sa douce paternité envers son dernier rejeton mâle, il voyait en Gaël un jeune garçon trop materné par sa mère, rendu faiblard, geignard, plus proche de la fillette que d’un futur homme de la famille.
Il ne se gênait pas en commentaires désagréables à son sujet, allant parfois jusqu’à le faire pleurer et se moquant ensuite d’autant plus du résultat.
Alban, le frère aîné de la famille, était celui des trois demi-frères à se joindre le plus au jeu, inventant un tas de surnoms pour le jeune garçon et acquiesçant vivement au propos de son père, l’encourageant presque.

C’était donc normal pour Gaël de se réfugier auprès de sa mère, qui tout en le consolant essayait de faire en sorte que son petit garçon ne perde pas toute confiance en lui-même.
Ironiquement si Pancrace avait daigné accorder autre chose qu’une attention résignée et colérique à son fils, peut être ce serait-il rendu compte bien plutôt des ambitions et des qualités de son fils cadet.

Passage au temple

Quand Gaël eu suffisamment grandis son père avait déjà une idée toute tracée pour rendre utile son bon à rien de fils. Il l’envoya au temple pour devenir prêtre.
Le garçon fût loin d’être enchanté par l’idée, il refusait de se séparer de sa mère ou de sa petite sœur, et la chose lui faisait même peur. C’est donc de force que Pancrace dû l’y emmener.

A sa grande surprise, Gaël ne détesta pas son passage au temple, surtout qu’il fût vite rejoint par Sixtine. En vérité le calme et l’éloignement de sa famille l’aidèrent à s’épanouir grandement.
Sa foi en les trois devint passionnée et il se découvrit une dévotion toute particulière envers Rikni, déesse de la guerre. Il y avait trouvé une raison à son enfance médiocre, l’idée d’être mis à l’épreuve par la déesse lui donna une envie plus grande que jamais de se dépasser, il se rêvait secrètement en élu et essayait parfois d’interpréter ses propres rêves en espérant que ceux-ci soient un message.
Pour autant le garçon n'était pas un très bon élément, loin d’être un cancre, il était souvent bien dissipé quand les leçons ne l'intéressaient pas, peut être un peu trop énergique pour savoir rester assis. Tout du moins les prêtres savaient reconnaître qu’il était plein de bonne volonté et de gentillesse.

Doué pour le combat

C’est après presque trois ans au temple que Gaël eut enfin l’occasion de démontrer ses compétences martiales à son père. Pancrace avait décidé, moins par bonté que par ennui et devoir, de rendre visite à ses jeunes enfants.
C’est en voyant Gaël grandis, qu’il éprouva un nouvel intérêt pour son jeune garçon, les tacles d’autrefois se transformant petit à petit en jeu, une facette de son père qu’il n’avait entrevu jusqu’ici qu’envers Alban le plus sincèrement.
C’est au cours de cet échange que quelques passes eurent lieu, d’abord toujours joueuses, elles se transformèrent en quelque chose proche de l’entraînement et plus sérieux. Pancrace étonné, cherchait à tester son fils, entrevoir ses limites, l’éprouver et pour une fois Gaël remarque de la fierté sur le visage de son père.
Quelques jours après, son père l’avait retiré du temple pour le former auprès d’un mentor.
Un vieux chevalier et ancienne connaissance de son père, bien que l’origine de sa formation aux armes fût moins glorieuse que celles qu’avait trouvé son père pour ses demi-frères, Gaël lui y vit enfin une occasion de suivre la voie qu’il s'était toujours imaginée.
Il redoubla d’efforts, continuant à chercher cette reconnaissance qu’il obtenait enfin de son père, une recherche qui à l’adolescence se mua en une prise de revanche et de fierté envers les hommes de sa famille.
Il chercha de nombreuses fois, bien qu’indirectement, à se mesurer à Alban.

L’affaire de Sarosse

Gaël était loin de l’insouciance à cette époque, alors qu’il devenait enfin un homme et qu’il essayait tant bien que mal de lui aussi se faire une place dans la société de Marbrume, l’annonce du mariage de sa sœur Sixtine l’inquiétait au plus au point. Il avait du mal à se laisser emporter par la “bonne” nouvelle et essayait de cacher son air renfrogné à chaque fois que son père parlait de cette “aubaine”.
De plus, les rumeurs étranges venant des marais, grossissaient de plus en plus, et alors que les réfugiés s’entassaient en ville, il réalisa en même temps que son père que les murmures à propos de ces monstres n'étaient peut-être pas entièrement faux.

Le départ de Sixtine avait été retardé, alertant sur la gravité de la situation, et les regards de la famille se tournaient vers les portes de la ville, où les deux autres demis-frères de Gaël, Dorian et Ludwig, étaient coincés avec la famille du Comte de Sarosse.
Gaël pouvait voir la colère de son père, inquiet pour ses fils, il les avait envoyé servir la maison du Comte, et ses propos envers le Duc ne firent que s’enflammer.
Pancrace décida immédiatement de partir pour les remparts accompagné de Gaël et d’Alban, comme si sa présence avait pu changer quelque chose. Finalement les trois hommes ne firent qu'assister au massacre, impuissant. Gaël fût incapable de reconnaitre ses demis-frères dans la foule, mais encore aujourd’hui il imagine qu’ils devaient avoir les mêmes expression d’horreur que les visages qu’il a pu apercevoir.
Le chemin du retour fût silencieux, le père et les deux fils avaient tous les trois le visage pâle et inexpressif.

Gaël se réfugia auprès de sa mère, à qui il ne dit mots pendants plusieurs jours, aujourd’hui encore il se demande si ce n’est pas par sa faute que sa mère plongea dans la drogue.
Si il ne l’y avait pas poussé en la laissant voir son fils revenir traumatisé de cette horreur.
Le silence pesait dans la maison, et Gaël ne trouvait plus le sommeil, ses songes étant couverts des atrocités qu’il avait vues, un champ de bataille bien loin des glorieux récits qu’on lui avait conté enfant.

Le refuge de l’alcool

Peut être était-ce le fait que sa mère devenait incapable de le conforter, ou la décadance de son père qui lui donnait envie de vomir, la soudaine réalisation de la fragilité de la vie, ou la découverte de sa propre lâcheté mais Gaël se mit à boire.
Alors que son père dilapidait ce qui leur restait dans fêtes et banquet, Gaël s’asseyait dans la salle et buvait pour rendre le brouhaha et ses pensées inaudibles.
Il était devenu absent, s’endormant parfois sous une table au lieu de son lit, ses cheveux qu’il peignait avant avec soin étaient maintenant encrassés et emmêlés, ses habits rarement changés.

Il ne prit conscience du départ de sa sœur pour le temple qu’après l’avoir cherché un jour dans le manoir, et à ce moment-ci il se sentit plus seul que jamais. Sa mère n’était plus rien de ce qu’il avait pu connaître avant, elle passait ses journées au lit désormais, les plantes qu’elle prenait semblait l’empoisonner plus que l’aider, mais à cette époque l’alcool empêchait Gaël de le réaliser nettement et après tout qui était-il pour la juger et l’aider ?
Il se sentait lâche et incapable, et la boisson était devenu son nouveau refuge.
Il s’asseyait parfois dans la chambre de Flavie, l’écoutant délirer, essayant de ne pas la déranger.

Retour au temple

C’est un matin, déjà aviné, qu’il se glissa dans la chambre de sa mère, mais cette fois une impression lui glaça le sang. Un examen rapide lui permit de s’assurer de ce qu’il craignait, sa mère était bel et bien morte. Quelque chose se brisa en lui, il resta hébété devant le lit jusqu’à ce que son père le sorte de sa torpeur.
Pancrace était à nouveau en colère, hystérique, mais ce n’était pas la mort de sa femme qui l’affligeait, c’était l’expulsion de leur famille. Le décret du Duc venait de frapper les DeConques, toujours perturbés, Gaël ne réussit pas à s’exprimer et lui, son père et Alban laissèrent leur maison derrière eux avec le cadavre de Flavie encore dans son lit.
Il suivit son père bêtement, dans les rues, ne sachant pas ce que celui-ci pouvait bien avoir en tête, il parlait parfois à voix basses avec Adam qui acquiescait.
Il finit par reconnaître les rues, et bien entendu le temple, qu’il avait tant fréquenté dans sa jeunesse, et c’est après quelques pas vers celui-ci qu’il comprit le plan de son père.
La peur commença à lui prendre le ventre en pensant à sa jeune sœur qu’il allait revoir, et il n’osait imaginer ce qu’elle allait penser de lui. Machinalement il essaya de redresser sa tenue sans que cela serve à grand chose.
Son entrée dans le lieu sacré l’apaisa quelque peu, submergé par les souvenirs qu’il avait d’ici, mais la tension remonta quand tous les trois se mirent à attendre dans un étroit bureau sous la surveillance d’un prêtre qui ne se gênait pas pour les juger.
Gaël essaya tant bien que mal, presque instinctivement de s’éloigner de son père et de son frère avec honte.
Quand la porte s’ouvrit à nouveau, il sursauta légèrement, et ses yeux ne quittèrent plus un seul instant sa petite sœur qui venait de passer le pas de la porte.
Il dû se retenir de ne pas succomber à l’envie de frapper son frère et son père qui se jetèrent sur celle-ci tel des rapaces.
Il ne vit jamais son père aussi mielleux avec sa jeune sœur, il la noyait de mots et de supplications, faisant serrer son poing à Gaël, la honte ne fit que grandir de voir son hypocrite de père demander de l’aide à Sixtine pour réparer la situation.
Puis il remarqua le regard de la prêtresse, qui cherchait quelque chose dans la salle, désespérément, et la douleur de ce matin ressurgit en plus fort, lui nouant la gorge et rendant d’autant plus difficile les mots qu’il s’apprêtait à sortir.
“Mère est morte.” Les mots firent enfin taire leur père quelques instants, et Gaël baissa les yeux quand celle-ci croisa son regard à l’annonce de la nouvelle. Il dû s'éclaircir la gorge pour réussir à parler de nouveau en fixant le sol : “Je l’ai trouvé ce matin, elle est morte durant la nuit”.
Le silence pesa un instant seulement, Pancrace n’ayant même pas assez de respect pour traiter la nouvelle avec tact, il recommença à presser Sixtine pour des réponses.
Gaël s’était apprêté à laisser parler sa colère, mais heureusement la voix de sa sœur qui prit enfin la parole le calma.
Elle essayait de convaincre les hommes de sa famille de se rendre utile, c’est surtout quand elle proposa la milice pour exemple que Pancrace et Alban ne purent tenir leur personnage plus longtemps.
Les deux eurent l’air de cochons que l’on égorgent, criants et s’en prenant à Sixtine avec des mots qui laissèrent Gaël choqué, le peu de respect qu’il pouvait encore avoir pour son père venait de disparaître en un instant, il n’eu pas le temps de faire grand chose avant que des mains l’attrappe avec le deux autres hommes de sa famille pour les jeter en dehors du temple.
Il fût alors surpris de voir Sixtine intervenir en sa faveur, et les hommes le laissèrent avec tout de même quelques regards noirs et suspicieux.
Il ne savait pas quoi faire, à part rester immobile dans cette situation gênante, c’est Sixtine qui parla la première, et enfin la conversation devint plus naturelle. Gaël resta quelque peu réservé, même s' il se laissa pleurer, durant leur entretien, mais la présence de sa sœur aida à guérir quelques plaies intérieures.
Ils en profita pour prier, chose qu’il n’avait pas fait depuis un moment maintenant, il pria pour sa mère, et pour toutes les âmes qui avaient souffert de la fange.
La présence des trois et de Sixtine lui permirent de prendre une décision, l’esprit plus clair les paroles de sa soeur dans le bureau lui revinrent à l’esprit et il lui fit part de son intention de rejoindre la milice, déterminé devant la prêtresse et Rikni à reprendre sa vie en main.

Le Couronnement (1er mai 1166)

Ce jour-là mit les résolutions de Gaël à rude épreuve, et bien qu’il ne soit pas convaincu d’avoir été d’une grande aide, il ne se laissa pas décourager. Peut être bien que cela eût satisfait Rikni, et qu’elle décida de le protéger, il fût l’un des chanceux à se sortir de l’affrontement avec les fangeux en vie et sans morsure.
Les jours suivants furent d’autant plus éprouvant, et la milice n’avait d’autre choix que de se montrer ferme pour maintenir l’ordre. Gaël essaya de se noyer dans le travail et les entraînements comme il avait fait depuis son arrivée à la milice pour ne pas replonger dans ses déboires.
Malheureusement cela ne suffit pas et il craqua, replongeant dans l’alcool, il lui fallut plusieurs jours pour réussir à se sortir de là à nouveau.

Aujourd’hui Gaël continue de se battre pour redevenir à la hauteur de ses anciennes ambitions, démontrant une grande loyauté envers la milice et ses camarades. Il espère pouvoir rendre sa sœur fière de lui un jour et pouvoir à nouveau se regarder en face tout en faisant oublier le nom des DeConques, celui de son père.

(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? OUI

Comment avez-vous trouvé le forum ? Pas mal de top dans lesquels il se trouve

Vos premières impressions ? On s'y perd un peu parfois mais il est très beau, et les gens très sympathiques (et très beaux aussi... *tousse* de très belles personnes quoi.)

Des questions ou des suggestions ? Pas du tout ! Peut-être plus tard... Mouahahah

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? S'il vous plaît, ça peut être utile !