Nom : Valclair

Prénom : Cécilia

Age : 26 ans

Sexe : Femme

Situation : Célibataire

Rang : Pisteuse, Guide... Native du duché.

Lieu de vie : La forêt ? Elle n'en a pas vrai de lieu fixe pour le moment.

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
Voie du chasseur/pisteur
+ 2 Ini , + 2 Hab

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

- Pistage, Survie en milieu hostile, Orientation, Fuite

- Gants en cuir usé , Jambière de cuir , Veste de cuir , Capuchon en cuir
- Dague , Arc

La simplicité et la banalité ont toujours été deux maîtres mots pour décrire la demoiselle. Deux mots porteurs de préjugés et de réactions éparses. Elle n'a jamais tenté d'en faire réellement autrement. Tant qu'elle peut vivre 'tranquille', elle ne cherchera pas plus. Alors que sa banalité pourrait donné l'impression de pouvoir l'oubliée facilement au travers la masse, quand on prend la peine de la regarder de plus près, son style et sa manière d'être restent alors gravés dans l'esprit durant un temps. Malgré sa banalité et sa simplicité, Cécilia reste une jeune femme avec un passé lourd et épuisant Un combat pour sa survie qu'elle a due tenir bien fermement. Son regard est porté vers l'avenir, malgré les heures sombres. Quand on la regarde allez, on voit facilement en elle, une femme sure d'elle. Ses gestes sont précis et délicats, rien ne semble superflus. Sa démarche est légère et précise. Elle transpire une assurance qu'elle ne possède pas vraiment.

Ce fameux regard d'une teinte brunâtre, donnant même parfois l'impression de tirer vers le jaunâtre dépendant de la saison, de son humeur ou de sa santé, éclaire avec simplicité son visage. Si l'on prend assez de temps pour observer son regard assez longtemps, il est facile d'y lire la peur qui l'obnubile, cette peur qui la suit, cette peur qui la traque, et pourtant malgré cela, Cécilia trouve le moyen de faire comme si tout allait bien. Éclairé par son regard, son visage dévoila régulièrement un visage souriant et sympathique. Encadrant le tout avec adresse, ses longs cheveux rarement attachés ondulent le long de ses épaules et de son dos. De longs cheveux que Cécilia tente d'entretenir un minimum... Même si le temps lui manque parfois.

Plutôt grande avec son petit mètre soixante, la jeune femme ne semble pourtant point déçue de sa taille pour ôtant. Elle a bien du mal à s'imaginer plus grande ou encore plus petite. Au final, elle préfère être ainsi que d'être dans l'un des deux extrême. Sa corpulence physique est somme toute correct. Il n'y a pas d'excès, ni de gros manque nul part. Elle réussit bien malgré elle à garder une certaine stabilité. Équilibrée dans l'ensemble, elle possède des courbes féminines 'correctes'. Sa poitrine et ses fesses ne prêchent pas par une opulence outrancièrement ou encore une invisibilité surprenante. Rien d'extravagant, juste une fille ordinaire parmi bien d'autre.

La peur est une réalité qui la suit, la guide, la conseille et la protège depuis déja plusieurs années. La peur d'être seule, de la nuit, de la fange, d'être acculée, d'être emprisonnée... La peur d'avoir peur. Bien des choses ont la mauvaises manies de réussir à faire hésiter, songer et réfléchir la jeune femme qui fait bien souvent d'un courage feint. Elle est loin d'être la plus brave et la plus courageuse personne au monde. Au moindre danger trop grand pour elle, elle cherchera à fuir; physiquement... psychologiquement. Elle n'est pas une peureuse inutile pour autant, mais voila. Elle ne souhaite que survivre et vivre une journée, une heure, une minute ou simplement un souffle de plus. Malgré, un regard qui démontre qu'elle aspire et regarde vers un avenir lointain. Elle sait très bien qu'elle ne vit qu'au jour le jour depuis trop longtemps.

Mais voila, cela ne l'empêche pas d'être une personne qui cherche une certaine solitude tout en cherchant la compagnie des gens. Elle n'aime pas se perdre trop longtemps dans ses pensées, alors, elle aime bien la compagnie des gens, même si elle a parfois du mal à bien interagir avec eux. Parfois, il semble si dur à son sens de tenter de s'exprimer convenablement avec les autres. Peut-être est ce du à un certain manque d'éducation ? Qui sait ? Surement pas elle, car elle ne cherche pourtant pas à réellement s'améliorer. Et malgré cela, elle reste une personne qui peut sembler très intéressante avec qui discuter peut devenir sympathique. Simpliste et franche, Cécilia réussit parfois à charmer les gens avec son style un peu décalée et bien souvent dénuée de malice. La franchise est un défaut parmi bien d'autre. Rien d'extraordinaire en soit.

Loin d'être une sauvage pour autant, Cécilia a bien entendue reçue un minimum d'éducation sur des sujets sensibles comme la religion. Cette dernière même si elle n'est point omniprésente dans la vie de Cécilia reste tout de même une ancre à laquelle s'accroche Cécilia comme un échappatoire, un exutoire ou simplement une tentative de survie parmi tant d'autres. Dans les moments sombres, où elle sent qu'elle s’affaisse, elle prie. Loin de la croyante effarouchée ou de la pieuse perfectionniste, Cécilia demande l'aide de la Trinité quand elle n'en peut plus. Quand ses forces glissent et déclinent, elle prie Rikni pour avoir sa force. Rikni est peut-être celle qui effraie le plus Cécilia. Une peur qui la conseille dans les moments de doute.

Le destin voila bien une chose que Cécilia maudissait encore et encore sans cesse durant de longues avant d'accepter avec regret son triste sort qu'elle ne souhaitait pas. Tant de fois, elle remettait le destin en cause pour les aléas du moment. Tant de fois, elle vint à maudire la perte de son mentor, l'arrivée de la fange et tant d'autre fois. Elle en fut même rendue à maudire sa naissance. Les rares étincelles de joie et de bonheur trépassaient encore et toujours après un temps. Une réalité que Cécilia incomba aussitôt au destin. Son destin semblait être la malchance ou quelque chose du genre. Une triste réalité que la jeune femme finit par accepter après plusieurs longues années d'errance psychologique. Ce n'était peut-être pas la faute du destin si la caravane avait été détruite... Ce n'était peut-être pas la faute du destin si ses derniers compagnons étaient morts... C'était peut-être finalement elle ? Elle qui avait mal tracer le chemin ? Elle qui avait mal fait son travail de pisteuse ? Une réalité qui frappa et frappe encore la jeune femme quand elle ferme les yeux et qu'elle laisse vaguer ses pensées trop longtemps...

Native de l'ouest d'un père inconnue et d'une mère qui disparue bien assez vite pour qu'elle ne s'en souvienne que très vaguement, Cécilia fut bien vite contrainte de devoir accepter une réalité bien cinglante. Elle n'était pas voulue et voila tout. Elle n'était qu'une batarde parmi tant d'autres. Une chose qu'on ne veut pas et qu'on jette au premier regard. De ce qu'elle apprit grâce à son mentor, tuteur et père adoptif, elle était le fruit d'une histoire d'un moment, voir d'une nuit, entre un noble et une servante quelconque... Une réalité plausible que Cécilia ne chercha pas vraiment plus à comprendre. Elle portait peut-être le nom de famille de sa mère, mais c'était bien le seul héritage qu'elle avait d'elle. Toute petite, elle avait été très vite léguée par sa mère à l'un de ses oncles, Edward. Rôdeur servant généralement comme 'garde chasse' pour le noble de la région, il veillait à ce qu'il n'y ai pas de braconnage sur les terres, contre un droit de chasse pour se nourrir. Il n'avait jamais été chanceux coté famille. Il avait bien eue une femme qui était morte de maladie, un enfant mort aussi. Il n'avait pas réellement encore réussis a fermer le chapitre sur son deuil et ce dernier semblait encore vif par instant et quand il avait vue sa nièce apparaître avec sa petite fille. Il en eut aussitôt le coeur déchiré. Il ne savait pas s'il allait avoir la force de tout recommencer. Mais il savait aussi que s'il ne prenait pas la petite, elle allait probablement mourir... Malgré ses moyens modestes, il accepta sa nouvelle charge. Peut-être allait-il réussir a avoir un semblant de rédemption et avoir un regard bienveillant de la part de la Trinité ?

Ainsi donc, il prit en main l'éducation de la jeune demoiselle. Tuteur et mentor avisé, il connaissait tant de choses et d'histoires éparses qu'il trouvait bien souvent qu'il n'avait pas assez de temps à consacrer à l'éducation de Cécilia. Il était très minutieux à la tâche, il tentait de montrer les choses primordiales à la petite pour qu'elle puise survivre dans la forêt si un problème devait arriver. Il prit le temps de lui expliquer et lui montrer la moindre chose qui pouvait être comestible dans la forêt si elle devait être seule. Il lui enseigna l'art de la traque. Comment bien suivre une piste en se fiant aux nombreux petits détails. Il était attentif aux moindres petits détails.Il passa plusieurs nuits et journées à lui expliquer comment retrouver le nord à tout moment pour ne jamais se perdre complètement. Les années défilèrent ainsi sans cesse, le temps ne souhaitant jamais s'arrêter. Cécilia grandissait bien et suivait assidûment les enseignements de l'homme. Pendant un temps, il tenta de lui montrer comment se battre à main nu pour se défendre au cas où elle serait pousser à le faire, même s'il tentait de lui faire comprendre que la fuite était bien plus importante que de savoir se battre parfois. Au début, Cécilia sembla se rebeller quand elle énonça que c'était lâche de fuir... Ce jour-là, Edward dicta une fameuse phrase qui reste encore aujourd'hui chère à Cécilia.

'' Survivre est un mode de vie comme un autre. ''

Une phrase sensée. Parfois, il vaut mieux fuir pour survivre, plutôt que se battre et mourir. Malgré un certain ennui avec la révélation, Cécilia accepta la réalité et continua sa vie tranquille auprès de l'homme.

Tout se passait bien, jusqu'au jour, où Edward se vit confier une tâche importante. Un petit regroupement de bandits s'affairait dans la forêt plus au nord, mais les guerriers du noble ne réussissaient pas à trouver leur piste et ils avaient besoin de lui. Ainsi donc, Edward partit avec eux. Cécilia devait être en mesure de se protéger quelques jours selon lui. Cela allait bien se passer à son avis. Du moins, c'était ce qui devait se passer... Mais le destin en voulu très vite autrement, et lors d'une soirée qui promettait d'être calme. Cécilia fut dérangée par des bruits contre la porte de la petite maison. Des bruits de coup qui recommencèrent encore et encore jusqu'à ce que ce qui servait à barrer la porte ne cède laissant entrer un homme plutôt bien bâtis et musclé qui fut surpris tout autant que Cécilia sur le coup. Assez vif dans son mouvement, il agrippa violemment la jeune femme pour plaquer une main sur sa bouche, tandis qu'il fermait la porte plaçant un tonneau devant pour l'empêcher d'ouvrir. Puis il prit finalement la peine d'observer la corps de la donzelle et un sourire mauvais passa aussitôt sur son visage, alors qu'il poussait violemment Cécilia contre un mur... Et ce qui devait arriver, arriva... Il abusa de la jeune donzelle, profitant de son corps jeune et pur encore et encore... jusqu'à s'endormir subitement. Il avait couru encore et encore depuis un moment... Et l'adrénaline n'est pas une chose intarissable. Il laissait Cécilia sans surveillance. Paniquée et tremblante, elle resta longuement recroquevillée sur elle-même ne voulant pas être frappée plus, jusqu'à ce que son cerveau comprenne que l'homme dormait et aussitôt elle songea à fuir se levant pour partir... Elle remarqua sa dague et songea subitement que si... Elle... L'instant suivant, l'homme mourait dans son sang, Cécilia avait chercher sa vengeance.

Après cet épisode, Edward finit par revenir de sa chasse, découvrant avec horreur le corps de l'homme et Cécilia qui restait en permanence recroquevillée sur elle-même dans un coin. Après cela, rien ne fut réellement comme avant. La jeune femme n’avait plus vraiment confiance en quoi que ce soit et le vieil tenta encore et toujours de lui redonner une étincelle de bonheur. Après de très longs mois, la jeune femme finit par reprendre un peu goût aux enseignements de son maître qui tentait tant bien que mal de lui expliquer comment utiliser une carte. Mais c'était bien trop demandée à Cécilia qui écoutait sans intérêt. C'était une chose qui attrista le vieil homme, qui tenta une autre approche. Il s'était bien vite fait à l'idée qu'il ne pourrait pas veiller toujours sur elle. Alors, il entreprit lui apprendre à se défendre avec une dague au premier temps. Ce n'était pas grand chose, mais si elle pouvait voir sa survie avoir plus de chance. Puis par la suite, il commença à lui apprendre à utiliser un arc. Il avait attendu que la petite soit assez grande et forte pour pouvoir tirer la corde d'un arc avant de lui montrer. Elle était loin d'une tireuse réellement douée, même qu'elle avait beaucoup de mal en vérité, elle avait beaucoup de difficulté à garder son emprise sur la corde, ses doigts tremblant toujours sans raison apparente. Elle allait avoir besoin de beaucoup de pratique pour pouvoir se battre convenablement avec, mais rien n'était impossible. Malgré tous les petits soucis et tracas du quotidien, Cécilia apprenait bien. Et durant les moments où il ne pouvaient sortir de la demeure, Edward éduquait la jeune femme aux grands préceptes de la religion. Il ne connaissait pas tout, mais il en savait assez pour lui expliquer la base.

Jusqu'à ce qu'un jour, il décida qu'il était peut-être tant de partir d'ici. Peut-être que voir un peu le monde l'aiderait à se changer les idées.

Grâce à ses quelques contacts, il décrocha des places dans une grande caravane de marchands qui se promenait un peu partout sur les routes. En tant que pisteur aguerri, il servait de guide et d'éclaireur, avec l'aide de Cécilia, il veillait à la sécurité du convoi. Jusqu'à ce que l'hiver frappe de plein fouet le destin de Cécilia encore une fois. L'hiver happa le vieil homme qui mourus de maladie au coeur de l'hiver malgré les tentatives des marchands de trouver un remède au problème. Il incombait alors à Cécilia de mener le convoi sur les routes. Une tâche qui au début sembla aisée pour la jeune femme qui était en réalité débordée. La tâche la dépassait totalement. Elle avait du mal à dormir réellement. Au moindre petit problème, elle partait se cacher pour éviter de paniquer. Son mentor était partis. Son ancre était disparue et elle n'arrivait plus à garder le cap dans ses émotions. Jusqu'à l'arrivée dans la caravane d'un homme de foi, un prêtre qui voulait juste une petite place pour faire la route d'une ville à une autre en sécurité. Voyant la détresse de Cécilia, il tenta de la réconforter grâce aux enseignements de la religion. Il parla encore et encore des divins et Cécilia sembla reprendre un peu de mieux. Du moins en apparence peut-être, car lors d'un trajet qui se voulait normal et aisé en apparence tout fut chamboulé subitement.

Le convoi fut subitement attaqué par un groupe de bandits bien organisés et bien vite tout dégénéra en un bain de sang brutal et violent. Les gens furent massacrés un après les autres. Les mercenaires bien vite débordés n'eurent le temps de riposter sous l'assaut fulgurant des bandits. Cécilia, elle, avait pris de l'avance sur la caravane pour étudier le trajet. Quand elle entendit les cris, elle était finalement revenue sur ses pas pour découvrir le massacre. Un homme la remarqua et aussitôt, la jeune femme détala comme un lapin. Elle courue et courue et courue encore et encore jusqu'à être seule à nouveau. Seule avec la dernière tenue en cuir qu'elle avait reçue de son mentor, seule avec pour seule arme son arc et sa dague... Elle était encore seule.

Pendant un temps après cela, elle longea les routes seule. Elle n'avait aucun but dans la vie pour le moment. Elle rencontra de petits groupes de voyageurs, parfois des saltimbanques.. Parfois, elle leur offrait ses services les aider à retrouver leur route. Mais elle ne restait jamais longtemps. Jusqu'à ce qu'un jour, une histoire incompréhensible lui parvint grâce à un groupe de fuyards qui allait vers Marbrume. Une histoire de créatures incontrôlables... D'être surpuissant... Sur le coup, Cécilia ne les crut pas vraiment. Jusqu'à ce qu'un jour où elle croise un petit groupe de mercenaires qui partaient accomplir une tâche dangereuse. Sur le coup, Cécilia ne comprit pas bien la mission. Une escorte sauvetage ? Ce n'était rien de trop dur... Du moins, c'était ce que pensa Cécilia alors qu'elle accepta de les aider dans la tâche. Elle connaissait bien la forêt et la région en général. Elle avait beaucoup vadrouillé grâce à la caravane. Elle suivit le groupe vers l'ouest. Plus ils avançaient, plus ils croisaient de gens qui fuyaient vers l'est.

Le groupe continua un moment son périple jusqu'à se rendre à l'évidence que la mission devenait de plus en plus probablement un échec. La dîtes fange avançait encore et encore derrière les survivants qui fuyaient. Et s'ils continuaient, ils allaient bientôt frapper un mur de fangeux et ce n'était pas une bonne chose. Ils décidèrent donc de rebrousser chemin pour repartir vers l'est, alors qu'en réalité, il était peut-être déja trop tard. Ils étaient déja des cibles de choix, de futures proies. Et ce fut à partir de cet instant que la descente vers l'abysse débuta de plus bel. Chaque jour, un problème semblait se pointer... La mauvaise météo principalement... Et la nuit... La nuit, les bruits d'animaux... Les cris... Puis vint ce qui deviendra la fin d'une partie du groupe. La pluie ayant fait monter le niveau de certain marais.. Le trajet en fut lourdement affecter et bien vite l'idée devint une erreur fatale. Les fangeux les avaient devancés grace à la nuit et à la monter de l'eau... et vite, ils attaquèrent sous la légère pénombre de la soirée nuageuse. Un massacre s,engagea sous le regard horrifiée de Cécilia qui paniqua et fugua aussi vite qu'elle pouvait... Plus vite qu'elle n,avait été. Plus vite qu'elle ne s'en croyait capable et quand elle crue avoir le moindre petit instant de répit, elle grimpa aussi haut qu'elle pouvait sur un arbre. Au loin, elle entendait encore les cris d'agonie de ses derniers compagnons... Encore... Encore...

La roue recommençait et elle était seule. Maintenant, elle allait devoir recommencer à tout reconstruire. Elle allait allez vers l'est... Loin vers l'est. Loin de la fange... Loin... Elle allait survivre comme son mentor lui disait toujours. Elle allait se battre pour le moindre souffle de survie. Ainsi donc au cours des mois qui suivirent, Cécilia chercha à faire sa vie du mieux qu'elle pouvait. Elle suivait les routes la plupart du temps, se réfugiant le plus haut qu'elle pouvait dans les arbres pour pouvoir s,y reposer quand elle n,avait pas meilleur endroit. Quand elle avait la possibilité, elle offrait ses services aux gens qu'elle croisait. Elle était une pisteuse plutôt douée et la région était de plus en plus connue de par sa personne, alors elle tentait d'offrir ses services comme guide. Ce n'était pas aisée en général et on la prenait souvent de haut avant de voir qu'elle disait vrai et que la tâche était rondement mener. Sa vie était très ardue, mais elle survivait. Elle utilisait avec bon escient chacune des connaissances transmises par son tuteur. Elle rallia finalement Marbrume dans l'espoir de trouver quelque chose qu'elle ne cherchait pas en réalité. Elle voulait mettre ses talents à profit, mais ce n'était pas toujours aisé en vérité, mais elle réussissait à survivre.

Étais-je donc devenue réellement plus courageuse, plus brave ou simplement plus folle ? Je ne saurais dire ce que j'étais devenue de mieux. Franchement, je n'avais aucun indice qui me permettais de croire que je m'améliorais un peu plus pour être une bien meilleure personne. Mais je pouvais oser le croire. Cette grande épopée dans cette ville maudite m'avait ouvert les yeux sur bien des choses... Mais surtout, sur ma propre lâcheté et couardise que j'avais toujours fait preuve. Pour une rare fois, j'étais restée pour me battre et aider des gens qui étaient dans une situation désespérée. Bien sur que j'aurais pu fuir comme une lâche au moindre problème. Mais j'étais restée, j'étais restée pour me battre et affronter la mort... Et j'en étais sortie... encore plus perdue que tout ce que j'avais crue endurée par le passé. Même que j'avais été félicitée... Félicitée pour mon héroïsme comme beaucoup d'autre... Une récompense avait même eue le privilège de garnir un peu plus mes maigres possessions. Un arc bien trop parfait pour la simple sauvage que j'étais... Quoique, je me sentais bien moins sauvage que je n'avais déja été. J'avais cette envie de m'améliorer, d'aider un peu... Même si mon moi-même prévalait, je laissais la place aux autres un peu plus. J'avais rencontré des gens que j'étais bien curieuse de revoir un jour. Un jour peut-être... Tant de choses étaient arrivés et j'avais donc maintenant matière a réfléchir. Peut-être que finalement j'étais un peu moins lâche et un peu plus courageuse... Ou folle... Les deux se ressemblent beaucoup en vérité.

Les temps passèrent se ressemblant toujours autant. Je ne pensais qu'a moi en premier lieu, mais maintenant, je traînais un peu plus qu'auparavant dans les villages, dans marbrume... Je côtoyais un peu plus la civilisation que j'avais toujours préféré fuir. Je faisais de mon mieux pour m'améliorer. Un brin altruiste, un brin cynique... Je faisais mon petit chemin dans la vie. Et plus je repensais au moment ou je crue mourir que j'étais vraiment un cas... spéciale... Je devais être vraiment spéciale pour avoir toujours sue éviter la mort face a la fange. Oui c'était bien ça. On avait beau me traiter de folle, mais c'était quand même une réalité réelle. Un détail parmi tant d'autre a réfléchir. Un détail parmi tant d'autres a méditer, alors que j'avais décidé de tenter de me faire une nouvelle petite cabane en bois dans un arbre... Une cabane plus proche des gens que je commence finalement a tolérer. Mais même si je faisais tout pour paraitre plus agréable a côtoyer. Je n'étais pourtant pas mieux vieux par certains.

J'étais encore la sauvage de la forêt qui délire... Je ne pouvais pas faire taire les ragots d'un claquement de doigt, même malgré tout ce que j'avais pu faire pour aider en ville. Des ragots qui malgré tout réussissaient parfois a me causer plus de tords que de biens. Les gens sont si aisément crédules... La moindre personne différente pouvant facilement devenir la nouvelle cible de choix. Mais malgré tout cela, un jour, un homme vint me voir dans la forêt. Il avait entendue parler de moi et des ragots qui circulaient a mon sujet. Un peu plus, il me voyait comme une élue ou un délire du genre. Vivre des années en forêt et ne pas être tuée par la fange, c'était comme si je cohabitais avec eux de son avis. Une partie de moi voulait bien croire a ces divagations, a ces délires... Peut-être avait-il raison ? L'écoutant donc parler, et parler et parler, encore et encore... J'en vins a la conclusion que peut-être était ce, ce que j'avais toujours pensée ? Probablement que oui. Me laissant embarquer par la vague, je me laissai entrainée dans les méandres de cet univers inconnu. J'avais vaguement entendu parler d'eux avant, très très vaguement... Et voila que maintenant, je me trouvais aux portes d'un nouvel avenir, un verre d'un liquide étrange en main, après avoir vue des gens la préparer. J'allais probablement mourir, une mort peut-être libératrice et salvatrice ? Bizarrement, je n'avais pas peur... Ou peut-être que si, beaucoup trop même. Ainsi donc, comme demander j'avais bue lentement complètement, me laissant choir sur le dos, contemplant le plafond d'un regard un brin hagard avant d'être féliciter... d'être encore en vie et d'être officiellement une adepte de la secte des Purificateurs.

Mais voila qu'a peine débuter, ma nouvelle histoire ne faisait que commencer pour moi. Je terminais a peine de rédiger une page que déja je devais la tourner pour pouvoir poursuivre sur une nouvelle voie. Pour le bien de la cause, je devais en faire bien plus que ce que je pouvais offrir présentement. Bien sur qu'être simplement la vagabonde de la forêt pouvait aider un peu... Mais ce n'était pas assez, il fallait que je fasse mieux. Suivant la requête des instances supérieures de la secte, je décidai donc d'intégrer la Milice Extérieure. Connaissant bien l'extérieure, j'allais pouvoir facilement être vue comme une potentiel atout pour la milice tout en étant un atout de choix pour la grande cause de la secte et ainsi mener les gens vers leur destin face au fléau des dieux.

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Un peu plus de Trois décennies passées.

Comment avez-vous trouvé le forum ? Je regardais le top site à partir d'un autre forum où je suis et hop j'ai vue marbrume... Surtout que ça fait genre juste 3 semaines que je regardais ce forum, avant de m'inscrire.

Vos premières impressions ? J'aime le design. J'aime cette douce obscurité. j'ai beaucoup de mal avec les forums trop clairs. Puis après un peu de lecture, j'ai adoré le concept. Dire qu'au départ, je souhaitais un forum de super héro. Puis, je me retrouve ici, héhé. J'aime bien aussi ! Et puis, après avoir tâter un peu le terrain en cb, je crois qu'il y a une belle communauté ici, donc c'est bien o/

Des questions ou des suggestions ? Palourde ?

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Bien sur