A la poursuite du Malandrin [Titre en Construction] [Alix de Clairval]

Cette journée avait pourtant si bien commencé … et il fallait qu'une trouble fête vienne me la gâchait. Je m'étais levé ce matin à peine le soleil levé … il n'était même encore levé en fait. J'avais encore rêvé de ma femme et de ma fille qui m'intimaient de venir à eux . Ces deux semaines n'avaient pas été de tout repos, il faut dire. J'avais convaincu le Sombrebois de me fournir en bois … pour la maudite somme de trois cents écus mais aussi d'avoir peut-être gagné son soutien.

Ma guilde comptait désormais un maître d'Armes, j'avais mené une mission de nettoyage au côté du Salvador Daragonne, un chevalier de petite Noblesse et avec mon ami le Baron Hugues de Noblecoeur. En effet … j'avais grand besoin d'un bon bol d'air mais … il fallait vraiment qu'on m'assigne une mission en collaboration avec la Milice dans le quartier de l'Esplanade. Mais, pourquoi moi ? Le Baron de Sombrebois n'aurait pas pu s'en charger . Ou encore un de Mirail ? Ou même un de Brasey ?! Le bailli jouait-il à la loterie quand il désignait des nobles pour aider la Milice ?

M'enfin . Il était question de vols dans l'esplanade, un voleur avec un grand V, d'après nos sources, il avait réussi à franchir les remparts des Quartiers Nobles (qui ne réussit pas?) et volait les étals dans toute l'esplanade. Mais pourquoi m'assignait-on une pareille mission ? Mon terrain c'est contre les Fangeux pas contre des malandrins.
J'avais pris alors un rapide petit-déjeuner avec la Baronne Kira de Haldonores, et je suis parti m'habiller d'une tunique de cuir noir avec dessus mon écusson représentant une rose de sang sur champs verts, symbole de la Maison Terresang. Mes pantalons noirs, mes bottes de cuir noir et je rajustai mon baudrier à ma taille. Je pris alors deux des hommes de ma maison et je sortis hors de ma résidence où m'attendaient une dizaine de miliciens. À leur tête ... une femme ?! Eh bien, les temps changent . Je m'approchai alors d'elle et dis tout en mettant ma main droite sur le coeur et en me baissant :

 « Seigneur Alexandre de Terresang. Vicomte des Terres de Sang. Vous devez être l'escouade Milicienne qu'on m'a attribué. Vous êtes leur supérieur ?Madame …?

C'était une journée agréable, pour ne pas dire non plus joyeuse, enfin pour la jeune de Clairval, tous les jours se valaient, et ne prenait pas forcément la peine de les différencier, bon c'était normal en même temps, la jeune brune travaillait tous les jours et n'avait aucun moment pour elle... Alix se leva de son lit, et poussa les volets en regardant les passants, la jeune brune se demandait parfois si sa mère biologique pensait à elle, c'était possible, mais bon ce n'était pas le moment pour penser à ce genre de chose... La milicienne secoua vivement la tête, et se mit debout toujours en chemise de nuit. La première chose qu'elle fit fut de se laver le visage, s'attacher les cheveux et d'enfiler son armure en plaçant son épée sur la hanche, retenue par une petite ceinture métallique...

A la voir ainsi, elle paraissait frêle et fragile, mais Alix était une femme pleine de caractère, et assez forte pour porter ce genre d'armure, après tout elle avait été durement entraînée, comme toutes els personnes voulant entrer dans la milice, et ses supérieurs ne faisaient pas dans la finesses... Les exercices qu'elle devait faire étaient très difficiles, et très technique, donc cette armure à côté ne représentait rien du tout... Se rendant rapidement vers les remparts, son quartier général, la milicienne reçu l'ordre de prendre quelques hommes sous son commandement et de rejoindre un homme vers l'esplanade...Seul le nom de l'homme lui avait été consigné, elle ne savait pas du tout à quoi il ressemblait, aucun détail pour le reconnaître parmi une foule de nobles...

C'était bien la première fois qu'elle avait ce genre de tâche, non mais pour qui il la prenait son supérieur ? Elle n'avait pas que ça a faire de s'occuper de plusieurs hommes, non pas qu'elle n'avait pas de poigne, mais que ça l’agaçait.. Bon elle venait d'arriver dans le point de rendez vous, la rue mondaine... Cette rue remplie de noble qui ne faisait que la rendre nerveuse, elle qui avait été adoptée par des nobles, n'en était pas une certes, mais n'arrivait pas non plus à se considérer comme telle... Son sang n'était pas bleu et elle le savait, elle l'avait si rapidement appris, à son jeune âge...

Rapidement un homme avec un crâne chauve, arriva avec deux hommes, cela se voyait à sa démarche qu'il était noble... Alix l'observait silencieusement tout en le dévisageant, lorsqu'il arriva à sa hauteur, il mit alors sa main sur son cœur et se présenta en se baissant, par politesse sûrement... La milicienne fit un geste avec sa tête et se mit à parler d'une voix blanche

-Alix de Clairval, vous m'avez demandée, que puis-je faire pour vous ?

Reposant son regard sur ses hommes, la jeune brune attendait sa réponse, en se demandant bien quelle mission allait encore lui être donnée...

La jeune femme semblait sur la défensive. Je la regardais de haut en bas, une jeune femme brune. Eh bien, je n'avais pas l'habitude de voir une femme à la tête d'une unité de la Milice, mais nous sommes en guerre et il fallait bien s'accommoder de tout les bras armés qui se présentaient. Certes j'avais déjà vu des femmes dans la Milice, comme la jeune Cyrielle Dolwen qui m'avait accueilli et escorté lors de mon retour de ma campagne salvatrice à travers tout le Morguestanc. Elle respirait l'autorité, la froideur de l'hiver … encore une âme en peine à cause de cette maudite Fange à mon humble avis. Elle s'était présentée … hum .. Alix de Clairval ? De Clairval … une Maison Noble implantée à Marbrume, natif de cette Cité et du Morguestanc, il me semble .. je ne connaissais pas son histoire mis à part que Robin de Clairval était un bon ami de la Maison Terresang avant qu'il ne se fasse tuer par des Fangeux, c'était lui qui m'avait aidé à dissimuler mon fils bâtard dans cette Cité et il était mort … où était-il maintenant ? Aucune idée.

Je regardai alors la dizaine de miliciens derrière la jeune femme, des hommes d'expériences ? Qu'en sais-je ? A leur tête on dirait plutôt des vertes recrues …. eh beh ! Je suis gâté, on m'attribue une mission et on me donne des recrues ?! Je le retiens le Bailli. Puis je dis alors avec un sourire :

 « Non. On m'a imposé votre escouade, Mademoiselle de Clairval. Ce n'est pas pareil. Notre mission ? Simple, retrouver le malandrin qui ose s'approprier les biens d'honnêtes gens… je ne parle pas des nobles d'ici. Mais je parle bien des personnes qui vivent sur l'Esplanade mais qui ne sont pas Noble. Notre objectif ? Retrouver ce Voleur, et l'amener devant la Justice du Duc. Et la justice du Duc est devant vous. Je me chargerai de sa sentence et ensuite vous le ramènerez dans les bas quartiers dans les geôles de la Milice où son procès l'attendra. Des questions ? Bien. je me tournai vers mes hommes  « Hanorld, vous prenez quatre des miliciens et vous prenez le Nord, vous interrogez toute les victimes de ce maudit Voleur, essayez d'avoir des renseignements sur sa bobine. Jack, vous prenez quatre autres miliciens et vous retournez à la Porte des Anges. Avertissez les Miliciens en poste que je ne veux pas que ce Rempart soit un gruyère. je me tourna alors vers la Milicienne en charge de la patrouille  « Alix, vous venez avec moi avec deux de vos hommes. Les deux autres vous prenez l'Est, nous prenons l'Ouest. Faîtes comme ci vous étiez en patrouille habituelle. Je ne veux pas éveiller les soupçons par ce Malandrin. En avant.

La patrouille se dispersa et j'allai au côté des trois miliciens vers l'Ouest de l'Esplanade, vers les Résidences de la Noblesse. Alix était à côté de moi, je lui dis alors pour commencer la conversation.

 « Alors, Mademoiselle de Clairval ? Vous êtes la fille de feu Robin de Clairval, n'est ce pas ?

La jeune milicienne debout face à l'homme, observait les alentours, elle reconnut rapidement les rues dans lesquelles elle avait grandi, lorsqu'elle était arrivé dans la famille de Clairval à l'âge de six ans, tard pour une fillette, c'était certain mais après tout pour elle ses parents n'étaient autres que Robin et Flavia de Clairval, ils l'avaient choyée, nourrie, et bien habillée lorsqu'elle était sous leur toit... Rien que le fait de se souvenir de son père, la rendait triste, mais c'était bien la meilleure façon de lui rendre hommage que d'avoir tout abandonner , la noblesse et la vie de confort, pour suivre ses traces... La voyait-il des cieux où d'autre part ?? Alix l'ignorait mais comptait bien ne pas le décevoir, lui montrer que sa fille pouvait être aussi forte qu'un homme, aussi robuste qu'un chêne... Très rapidement elle fut ramenée à la réalité lorsque l'homme se mit à donner des directives à ses hommes...

La brunette écoutait attentivement, de temps à autre, on pouvait la voir plisser les yeux ainsi pour mieux visualiser ce qu'il disait, enfin même si ces ordres ne lui étaient pas forcément donnés, elle se devait de tout retenir, pour après connaître la position de chaque homme, ainsi ils pourraient rapidement retrouver cet escroc, un homme sûrement avec peu de scrupule qui dépouillait les honnêtes gens... Il fallait donc le retrouver et le ramener devant la justice du Duc... Alix observait les hommes qu'elle avait, et ceux que lui avait sous son commandement, se disant qu'avec si tous ces soldats ils n'arriveraient pas à le trouver, ce serait vraiment une dure et sale journée... Bon personne n'avait de questions à poser c'était que le message avait été clair... Puis le vicomte se tourna vers un homme dénommé Harnold, à qui il ordonna d'aller voir au Nord avec quatre miliciens, afin de prendre les plaintes des différentes victimes... Puis un autre Jack qui avait sous ses ordres quatre autre miliciens, ceux là devaient se rendre vers le Sud, vers les portes des Anges enquêter sur une autre piste, peut être s'était il échappé là bas après tout...

Puis se tournant vers la jeune femme , il lui demanda alors de prendre deux de ses hommes et de venir avec lui... Deux hommes prendraient le chemin menant vers l'Est tandis que les deux autres miliciens restants et les deux nobles, prendraient le chemin vers l'Ouest... Il leur fit tout de même rappeler qu'ils ne devaient en aucun cas éveiller les soupçons... Alix posa un regard sur ses hommes et leur fit un signe de tête comme pour leur dire de faire attention... Elle se mit rapidement en route aux côtés du noble, accompagnés également de ses hommes... Rapidement cet homme trouva le moyen de faire une discutions, en pleine mission... Non pas que ça ne plaisait pas à Alix, mais la question la dérangeait un peu... Alors sans vraiment broncher, elle répondit machinalement

-Oui tout à fait, vous le connaissiez ?

Se rendant compte qu'elle ne connaissait peut être pas toutes les familles de nobles, elle se sentit un peu gênée, et prit peur d'être démasquée, ne voulant pas qu'on sache qu'elle était une bâtarde, une fille du peuple adoptée par des nobles...

-De Terresang, c'est une famille puissante non de Marbrume ?

Tentant le tout pour tout, elle n'avait rien à perdre, c'est alors qu'avec cette question elle mit les deux pieds dans le plat...

La jeune femme semblait écouter attentivement mes ordres, elle observait également ses hommes, mais je ne savais pas à quoi pensait-elle .. peut être comme moi, une journée qui s'annonça fastidieuse. Agaçante. Mais c'était pour le bien de la Cité et si arrêter un criminel contribue à redonner un peu de sourire et de gaieté, alors j'étais pour cette mission. Puis les ordres donnés, je parti avec la jeune femme et deux de ses miliciens.
Quand je lui posa la question, du fait si elle était la fille de Robin de Clairval, elle me répondit sans ombrage.

 « Oui. Il m'a aidé, il y a longtemps pour .. une petite affaire personnelle. Encore toute mes condoléances, mademoiselle.

Elle me regardait alors puis me posa la question, si les Terresang était une maison de Marbrume. Je me mis à sourire :

 « Les Terresang sont natifs du Morguestanc. Nous sommes les fidèles serviteurs du Duc depuis quatre siècles. Elle commence avec le Châtelain Victor de Terresang et au fur et à mesure des années, nous conquérions des Terres jusqu'à devenir un Vicomté avec l'approbation de la Maison Ducale. Avant l'invasion de la Fange, nous étions les Gardiens des Frontières.

Nous étions alors dans la zone Ouest de l'Esplanade où ont pouvait voir les Résidences de la Noblesse. Cette zone n'était même pas encore éveillée, le soleil pointait timidement dans le ciel

La jeune brune écoutait alors ce que venait de dire le vicomte, apparemment son père l'avait aidé pour une affaire personnelle, elle ne posa pas plus de question après tout elle n'était pas curieuse et surtout elle s'en moquait un peu.. Cette histoire le regardait, puis lorsqu'il lui présenta ses condoléances, la jeune brune eut un sourire quelque peu amical, il avait tout de même eu la gentillesse de lui dire, car plusieurs autres personnes le connaissaient mais n'avaient pas forcément parler de sa mort... Peut être par peur d'ébranler la solidité de la jeune milicienne... Ils ne savaient peut être pas qu'Alix était beaucoup plus forte mentalement qu'ils ne pensaient... C'est alors qu'elle répondit

-Ce n'est pas de votre faute vous savez ! Depuis que le fléau s'est abattu sur Marbrume bon nombre de miliciens sont morts en essayant de repousser les Fongeux..

Chemin faisant, la milicienne observait les alentours, l'Esplanade, cet endroit où les souvenirs de la jeune femme s'éveillaient doucement... Après avoir passé six longues années au temple à aider les prêtres à faire quelques tâches fastidieuses, elle s'était retrouvée par miracle élevée parmi les nobles, comme si finalement les dieux avaient eu de la pitié pour elle... Si elle regrettait sa vie d'avant ? Il était fort possible, mais la mort de son père l'avait touchée, l'avait complètement changée, si bien que la milice lui parût comme une évidence... Cependant elle savait qu'elle avait fait un trait sur une vie de famille, avoir des enfants, se marier... Elle ne pouvait pas, ou peut être ne voulait pas au fond d'elle, donner naissance à de pauvres innocents qui eux même goûteraient à cette vie morose, remplie de morts, et de Fongeux prêts à tout dévorer...

Puis Alexandre se mit à lui parler de sa famille, n'osant pas le couper, la jeune femme écoutait ses paroles qui en vrai n'avaient pas forcément d’intérêts, mais elle les écoutait quand même, pou paraître courtoise... Elle avait seulement retenue que sa famille était ancrée depuis maintenant quatre siècles, et qu'avec l'approbation du Duc, ils établirent un vicomté... Très intéressant...

-Avez vous des informations sur cet homme que nous recherchons ? Ses vêtements ? Taille ?

C'était bien beau de se présenter, mais il y avait la mission avant tout, c'est alors que la milicienne coupa court aux présentations et décida alors de se concentrer sur ce rôdeur de chemin, pressée de l'arrêter et rentrer au quartier général..

La jeune femme semblait réfléchir après lui avoir annoncé que feu son père m'avait aidé pour une petite affaire personnelle. Elle m'expliqua que peu d'entre nous, ne lui avaient souhaité les condoléances traditionnelle pour la mort de son père. Effectivement les gens ne pensaient pas souvent à nous les transmettre de peur de faire une bourde ou même de penser que nous ne sommes pas disposé à les entendre .. dans mon cas, quand j'y pense maintenant personne ne m'a présenté ses condoléances pour la mort de mon père. Bah ! Qu'importe cela n'aurait servi à rien.

Effectivement depuis que le Fléau est apparu nombre de Miliciens, parfois des hommes  bon avec de la bonté à en revendre, parfois des hommes peu scrupuleux, ne méritant pas de mourir mais la vie est ainsi faite. Je regardai la Milicienne avec un sourire :

 « Vous savez les miliciens ne sont pas les seuls à mourir pour repousser ces créatures. Non, non. Mes hommes ont souffert également durant un mois au début de ce fléau. J'ai traversé le Morguestanc de long en large pour sauver des réfugiés. J'avais avec moi, une centaine d'hommes d'armes. Savez vous combien en sont revenus ? Une trentaine. La Guilde du Soleil Bleu qui est sous mon commandement à aussi vu ses effectifs régresser. Voyez la Milice n'est pas la seule à pleurer ses frères dans cette guerre

C'est alors que la jeune femme me demanda les informations que je pourrai avoir sur notre voleur. Je lui dis alors tout en sortant un parchemin parfaitement plié de la fente du haut de ma tunique

 « Oui, ce bandit serait brun, une légère cicatrice sous l'oeil droit, habillé comme tout les habitants de l'Esplanade … yeux vert .. lanceur expert de Bolas et une agilité hors pair. Voilà qui ne va pas améliorer mes problèmes de dos.

L'homme lui répondit alors que les miliciens n'étaient pas les seuls à mourir durant ce fléau qui frappait depuis maintenant plusieurs mois la cité... Il était alors parti chercher des réfugiés, partant d'ici avec cent hommes, mais revint uniquement avec une trentaine d'hommes... La jeune femme se sentait un peu mal, car c'est vrai que les miliciens n'étaient pas les seuls à plaindre, plusieurs personnes étaient à plaindre, commençant par les civils, les pauvres gens sans défense... Passant sa main dans ses cheveux la milicienne posa un regard sur l'homme avec un sourire

-Je sais, je suis désolée, beaucoup de gens ont souffert


Rapidement le vicomte lui donna alors quelques informations sur l'homme recherché, il était alors brun, possédait une légère cicatrice sur l'oeil droit, vêtu comme n'importe quel homme de l'Esplanade, même les yeux avaient pu être décris, ils étaient de couleur verte, ayant une agilité hors pair... Il était alors très difficile de le retrouver, car elle était certes agile aussi mais pas toujours...

-Cela va alors rendre la tâche difficile.

Après ma remarque sur le fait que les Miliciens n'étaient pas les seuls à souffrir, elle semblait être d'accord avec moi. Il est vrai que beaucoup souffrent pas seulement les hommes d'armes. Mais aussi les civils, ceux qui ne savent pas se défendre et qui sont les premiers à pâtir de ces créatures.

Je regardai alors les toits lorsque la jeune femme émit l'hypothèse qu'il sera dur de le trouver et j’acquiesça d'un raclement de gorge et je me mit à observer les résidences.

"Bon sang .. où es-tu."

Les deux miliciens qui nous accompagnaient discutaillaient comme des concierges, lorsque celui de droite reçu une grosse pierre à l'arrière du crâne, d'une telle force que ce dernier se fendit en deux. Il tomba lourdement sur le ventre, du sang coulait abondamment et son camarade se baissa alors vers lui et me fit un non de la tête, je regardai autour de nous, mais où était-il ?! Puis d'un coup, le Milicien restant se prit un Bolas autour du cou et les boules lui fendirent le nez. Il tomba également à terre. Je me retourna alors vivement et je vis une ombre.

"Par les Trois ! Là ! Je montrais une direction vers iù nous étions passés pour arriver jusqu'ici ... le gredin nous avait suivis ! Je courais alors à sa poursuite, ma Hallebarde en main.