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 Pour une poignée de phalanges (titre en construction)

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Anton Gunof



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MessageSujet: Pour une poignée de phalanges (titre en construction)   Pour une poignée de phalanges (titre en construction) EmptyMer 24 Fév 2016 - 13:35
On se jetait de lourds sacs de sable à qui mieux-mieux quand les hérauts arrivèrent.

C’était un bon matin, un peu gris et frais, mais l’effort et le cuir des armures tenaient réchauffés les bidasses des escouades en entraînement. Là, en des cercles plus ou moins chaotiques et concentriques dans le champ boueux qui formait le petit pré carré accroché au dos des écuries Rennstall, une petite vingtaine de bonshommes ahanaient sous l’effort.

Ce gros bâtiment, reconverti il y a quelques temps en cantonnement pour une poignée d’escouade des milices, était autrefois rattaché à un corps plus important formant les auberges Rennstall, une sorte de caravansérail fort doté en structures et florissant dans le temps. Il était situé près d’un peu tout. Passé ce terrain vague qui servait à l’instruction des verts, laquelle instruction en ce moment précis consistait à se balancer des dizaines de livres l’un l’autre sous les aboiements du Reiter Gunof, les gars avaient accès, palestre oblige diraient les plus hygiéniste, à une étuve pas dégueulasse des albergeries Rennstall. Le propriétaire, qui avait déjà concédé à la force publique ses écuries, tout à fait inutiles pour lui en ces temps, se prétendait pour ces soudards en herbe une grande sympathie. C’est qu’ils composaient la grande majorité de sa clientèle, au brave homme. Forcément, ce rapport de force économique entendu, il était assez normal que le patron ménage la manne financière qu’était les grouillots.

Mais passons outre l’imposante mansarde où vivait parmi d’autres la troisième escouade et son coutilier, Gunof, ainsi que les diverses considérations sur l’économie locale qu’elle animait. Car quelque chose, en cette morne matinée, vint crever l’ennui des entraînements. Et c’était l’apparition d’hommes portant les couleurs de quelque noble famille, que Gunof ni personne ne reconnut au premier abord. Les individus et leur irruption interrompirent les exercices, et le coutilier était sur le point de ressusciter ses aboiements éteints mais contre les intrus cette fois quand l’un de ces derniers, en tête, questionna. « Qui est Anton Gunof ? Nous le cherchons. » Ca coupa la chique à l’instructeur, qui appréhenda la donne ainsi changée avec plus de cautèle. Il plaça sa dextre sur le pommeau de son épée en faisant un signe à ses gus de se rassembler, au cas où l’aristocratie qui s’invitait dans le pré à bidasses était décidée à faire du scandale. « C’est myssègue… Qu’est-ce qu’y lui veulent ? »

La réponse fut une question. « A-t-il céans des honnêtes hommes qui vous puissent servir de témoins, Reiter Gunof ? » Les grouillots qui se rassemblaient pour suivre l’affaire restaient silencieux. On ne demandait pas des témoins par légèreté. Ca semblait grave et ça fit froncer les sourcils de notre coutilier suspicieux. Pourtant, il donna du crédit aux paroles du héraut, et chercha parmi les tronches des gardes ceux qui semblaient les plus probes. L’affaire n’était pas mince, et chacun patientait en assistant à l’inspection d’Anton. Son choix s’arrêta d’abord sur Wilhelm Kempff, un vieux de la vieille garde, coutilier de la XVème qui avait rejoint son camarade dans l’instruction des jeunes, homme de bonne famille et d’honorable nom, puis, passa sur deux trois têtes de repris de justice. Enfin les yeux fouinasses se fixèrent sur une tête blonde qui soufflait fort, pas encore remis des exercices et complètement éreinté par son plastron d’acier. C’était un jeune héritier de quelque riche famille, le genre un peu sensible et bien instruit, qui avait décidé, au grand dam ou pour le bonheur de sa maison, d’aller rejoindre le rang. L’équipement dont on l’avait gratifié manifestait la puissance de son foyer, bien qu’en ce moment, sa demi-armure blanche et ses vêtements à la mode étaient poissés de transpiration.

« Si fait, »
répondit enfin Gunof au héraut après avoir appesanti le regard sur ses choix. « J’ai mes deux témoins. Lui, Wilhelm Kempff, Reiter de la XVème, des milices ducales, et lui, Arthur Zweiterzeuge, homme d’armes des milices ducales. » Les gus s’avancèrent d’un pas pour se différencier de la masse, le briscard de la XVème lentement et en maugréant, le jeune Arthur d’un pas leste et guindé de discipline militaire. Les hérauts se présentèrent à leur tour, et lorsque les formalités furent faites, ils expliquèrent la raison de leur venue.

« Reiter Anton Gunof, niez-vous avoir outragé messer Salvador, de la noble maison Daragonne, chevalier de l’Ordre draconien lors des festivités de Marie ? » La question eut l’effet d’un crochet sur Anton, qui, sous la surprise, avança un peu la tête, éberlué. « Ouais, nan… Mais c’était rien qu’un… » commença-t-il sans trop savoir où il allait avec. Le héraut lui coupa la parole de toute manière.

« Sachez que messer Salvador exige réparation, et tant que vous n’aurez pas demandé pardon au chevalier, vous aurez sa défiance. Il vous affrontera partout où vous serez. » Ceci dit, le héraut, avec un aplomb grave, jeta un gant aux pieds du ladre. « Souhaitez-vous quérir son pardon, Gunof ? » La figure hiératique du représentant de Daragonne le fixait d’un air hautain, à présent, contraignant le reître à prendre une décision publique, devant témoins, et ce maintenant. N’ayant pas plus de temps pour y penser, et pas chaud à l’idée de se vautrer dans une attitude abjecte qui lui perdrait le respect de ses verts comme de ses compagnons, Anton prit une mine indignée et colère. « Crévieux, nonp’ ! » rugit-il. « Alors relevez le gant, et emmenez-le à son possesseur, si vous n’êtes pas un lâche. »


*

Et le gant avait été effectivement relevé par Anton. « Dans trois jours, à l’aube, céans même. » avait-il déclaré quand les députés de Daragonne lui avaient demandé un lieu et une date. Et les trois jours étaient passés, et l’aube était en train de poindre, et on était céans même, derrière les écuries Rennstall, ce petit bout de mansarde coincé au coin sud-ouest des quartiers des milices, séparé très théoriquement d’une rue du goulot, et à quelques dizaines de pas à peine du pan sud des remparts extérieurs.

Malgré les aurores pas encore tout à fait sur le ciel, au champ s’agglutinait une petite bande excitée. D’abord, les cantonnés de la garnison Rennstall avaient rejoint la glèbe en premier. Les soldats et conscrits n’auraient pas raté un beau spectacle, et ceux qui n’étaient guère amateurs de la brette avaient emboîté le pas de leurs camarades pour voir, enfin, cette tête de con de Gunof faire la démonstration de cette maestria dont il vantait lui-même la valeur. Les verts les plus navrés par les rudes manières, les intimidations et les aboiements de leur instructeur pas si adoré espéraient secrètement voir le balafré mordre la boue. Définitivement, pour les plus mécontentés par les brimades de l’entraînement martial façon Gunof.

Le reste de la petite foule se composait de frères d’armes dudit Gunof, en permission ou en visite pour assister aux réjouissances, ainsi que de quelques parents, tandis que des habitants du quartier, une fois l’aube sûre, étaient venus, attirés par les rumeurs et la masse qui s’agglutinait progressivement. On attendait encore les adversaires et leurs témoins. On ignorait d’où arriverait le chevalier Daragonne, mais Anton, quant à lui, on le savait dans les écuries, à l’étage, dans ses appartements. Le coquin devait probablement inspecter le petit rassemblement d’une meurtrière, attendant la venue du chevalier outragé pour soigner son entrée, et foutre les panards dans la boue en dernier, ainsi qu’une diva.

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MessageSujet: Re: Pour une poignée de phalanges (titre en construction)   Pour une poignée de phalanges (titre en construction) EmptySam 27 Fév 2016 - 18:16
Il était encore tôt aujourd'hui, pourtant j'étais déjà levé depuis quelques heures. Je portais mon armure complète de chevalier qui avait été nettoyer et lustrer hier par les quelques serviteurs qui me restait. Tout mon équipement avait été préparé pour le combat que je devrais livrer en cette journée. Je pris rapidement mon épée que je mis dans son fourreau et attachai mon bouclier à mon bras avant de sortir de ma demeure. Une dizaine de personnes m'attendaient dehors. Tous portais des armures de cuire simple et des arbalètes à la main. Je ne savais pas la milice particulièrement à cheval sur l'honneur alors je préférais prendre mes précautions. Je regardai le soldat qui ne tenait pas devant moi. Il devait être dans la quarantaine et avait servi mon ordre toute sa vie. Il s'inclina légèrement avant de dire d'un ton ferme.

Les hommes sont près Chevalier! Nous pouvons nous mettre en route!

Je hochai sèchement la tête avant de prendre la tête des hommes et de me mettre en marche vers le lieu de rendez-vous. J'avais souhaité à ce que l'endroit soit dans la caserne de cet idiot, je voulais que tous ses soldats voient ce crétin mordre la poussière. J'avais confiance en moi, on m'avait averti que cet Anton Gunof était un soldat entraîné, mais j'étais un chevalier. J'avais passé ma vie à manipuler les armes. Les gens dans les rues nous regardions avec un mélange de peur et d'horreur, si j'avais quelques secondes je leur aurais assuré que je n'étais pas là dans le but de tuer personne que c'étais une simple escorte, mais c'étais faux. Totalement faux.

J'entrai dans la caserne sous le regard des soldats. Mes hommes qui avaient chargé leur arbalète étaient derrière moi. Deux hommes derrière moi portait mon heaume de casque et mon bouclier. La cape de ma famille flottait derrière moi accroché à mon armure et je regardais avec un dédain les soldats devant moi. Tous des soldats du duc qui pensait que la ville leur appartenait, j'avais des nouvelles pour ses pauvres paysans déguisés homme d'armes. Puisque personne ne semblait s'avancer je dis d'une voix forte.

Alors Gunof, on a trop peur pour venir m'affronter, tu as demandé à tes chiens de venir te voir perdre?! Je ne te vois nulle part, mais je sais que tu es là! Alors sort de ta cachette que je puisse envoyer ta tête décapiter au duc!

puis je finis par ajouter.

Bien sûr si tu viens me demander grâce à genou je pourrais reconsidérer mon offre, un seul de tes doigts devrait faire l'affaire.
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de phalanges (titre en construction)   Pour une poignée de phalanges (titre en construction) EmptyLun 29 Fév 2016 - 15:55
L’arrivée en force du chevalier Daragonne ne laissa pas de crisper un peu l’assistance. Flanqué de sa suite, avec dans leur rang les témoins déjà aperçus par certains, et une dizaine d’arbalétriers l’arme au poing, Salvador, son armure rutilante sur les épaules, l’épée à la hanche, avançait vers le centre du champs de duel, lieu du rendez-vous, comme une effigie vivante. Un porte-bouclier et un autre valet soutenaient chacun heaume et targe du noble, qui finit par rugir quelque chose à la cantonade, bien que les provocations étaient adressées à un Anton qui brillait par son absence.

Lorsqu’il eut terminé son invitation envers le Reiter Gunof de ramener son cul par là afin qu’il supplie à genou l’arrogant jeune chevalier ou se fasse dûment décapiter, trophée promis au duc prétendait le prétentieux, le messer dut attendre dans un silence agité par quelques grognements rauques émanant de l’assemblée de civils et de bidasses. Parfois une rumeur grondeuse parcourait un trio de soudards, pas à l’aise face à la troupe ramenée par le chevalier au Cinq-Pipes, mais les murmures colères explosaient souvent dans une poignée de ricanements sous capes et quelques regards torves à l’adresse des servants d’armes du jeune aristocrate.

Enfin, les portes des écuries Rennstall, bâtisse où étaient cantonnés Gunof et sa bande, s’ouvrirent, laissant place au Reiter en armes, accompagné de ses deux témoins, qui arboraient l’armure ainsi qu’un air grave. L’Anton quant à lui ne tirait pas vraiment une tronche d’enterrement. Par bravade, pour cacher sa peur ou simplement excité par le combat qu’il allait livrer, il arborait sa gueule la plus narquoise, et quand il eut fait quelques enjambées dans la glèbe du champ, il jeta vers Daragonne et ses hommes une phrase qui était plutôt destinée au reste du public :

« Eh bien eh bien, Messer, j’voye qu’on est venu avec Honneur, Droiture, Justice et toutes les autres vertus chevaleresques de la bande… » en désignant les arbalétriers derrière le chevalier. Quand il fut en face de son potentiel adversaire, il le toisa d’un air interrogateur et dédaigneux. « Bon. Son Honneur a-t-il bien ses témoins ? Parce que c’est que j’ai des chats à fouetter, moi, et s’agirait pas que cette petite bagarre nous prenne des lustres… »

Un de ses témoins lui donna le change : « Alors vous ne voulez pas demander grâce à genou à Messer Daragonne ? »

Anton cracha par terre. « Pfouah ! Crévieux ! Non, pardi ! Y’a qu’au devant de notre bon seigneur Sigfroi qu’un homme libre de Marbrume met le genou à terre. Et c’est pas myssègue qui va faire honte aux bürger de la cité, encore moins devant ce tout-beau ! T’entends ça, messer, prends tes armes et en garde, qu’on lave le différend comme y se doye ! »

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de phalanges (titre en construction)   Pour une poignée de phalanges (titre en construction) EmptyJeu 3 Mar 2016 - 2:38
Pendant que Gunof commençait son semblant de discoure j'avais pris le temps de mettre le casque que me tendait l'un de mes soldats et d'attacher le bouclier que l'autre soldat me tendait. Je regardais rapidement autour de moi sans vraiment penser que ce garde allait respecter les règles. Je ne voyais point d'archer ou d’arbalétrier, mais tous avaient l'épée à la taille. Je ne savais que penser de tout ça, mais je me félicitai d'avoir apporté les soldats qui étaient derrière moi. Malgré tout le plus vieux des soldats s’avança vers moi. Il était capitaine au service de ma famille avant tout ça, mais aujourd'hui il était encore à mon service et respectait encore son serment envers ma famille en me sert. Il regardait d'une manière légèrement stresser les autres soldats de la milice et me glissa à l'oreille.

Si jamais sa dégénéré nous n'arriverons jamais à les abattres tous sir...

Je soupirai en lui jetant un regard amusé. personne n'allait mourir aujourd'hui, sauf peut-être Gunof, un accident était si vite arrivé. Lorsqu'il eut fini il s’avança vers moi. Je ne comptais pas attendre qu'il continue à me narguer pendant des heures, j'avais d'autre chose à faire aujourd'hui. Le garde Gunof dégaina son épée et je fonçai vers lui, dans le but de lui donner un violent coup d'épée. Je ne visais rien en particulier, je souhaitais seulement le blesser le plus rapidement possible.

Tu va mourir Gunof!
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de phalanges (titre en construction)   Pour une poignée de phalanges (titre en construction) EmptyJeu 3 Mar 2016 - 17:08
(Ici Ambre à l'appareil, dans mon tout nouvel habit qu'est mon compte Mj personnel.)


Citation :
Anton possède normalement l’initiative, INI à 11 contre 9 chez Salvador. Mais votre rp décrivant une charge de Salvador tandis qu’Anton parle, je considère que le chevalier attaque le premier tandis qu’Anton se met en position défensive.

Round 1 – Anton 3 NA et 1 action mineure, contre Salvador 1 NA et 1 action mineure

Tour de Salvador – 1ère NA

Attaque de Salvador : 12
Malus de -2 pour les armures que tu portes. Bonus de +1 pour Arme de prédilection. Il faudra faire 11 ou moins pour réussir ce test.
Résultat des dés : 3
Réussi.

Tour d’Anton – Action mineure, tentative d’esquive
Habileté d’Anton : 12
Compétence Esquive prise en compte. Malus de -1 pour les armures que tu portes.
Résultat des dés : 18
Raté. Le coup de Salvador fait mouche. Jet de localisation : 15. Anton est touché au torse.

Dégâts de l’épée longue de Salvador : 16+1d8
Résultat des dés : 1. Les dégâts montent à 17.
Compétence Coup puissant : +1d3. Résultat des dés : 1. Les dégâts montent à 18.
Compétence Coriace d’Anton : -1d3. Résultat des dés : 2. Les dégâts tombent à 16.
Dégâts finaux : 20 + 16 – 14 – 9 = 13.

Anton tombe à 82 Pvs.

Tour d’Anton – 1ère NA
Attaque d’Anton : 16
Malus de -1 pour les armures que tu portes.
Résultat des dés : 12
Réussi. Jet de localisation : 10. Anton vise les jambes.

Tour de Salvador – Action mineure
Parade de Salvador : 9
Malus de -2 pour les armures que tu portes.
Résultat des dés : 10
Raté.

Dégâts de l’épée courte d’Anton : 14+1d8
Résultat des dés : 8. Les dégâts montent à 22.
Compétence Coup puissant d’Anton : +1d3. Résultat des dés : 1. Les dégâts montent à 23.
Dégâts finaux : 24 + 23 – 9 – 9 = 29.

Salvador tombe à 36 Pvs.
Salvador n’a plus de NA et ne pourra plus agir.

Tour d’Anton – 2ème NA
Attaque d’Anton : 16
Malus de -1 pour les armures que tu portes.
Résultat des dés : 2
Réussi. Jet de localisation : 11. Il touche aux jambes, encore une fois.

Dégâts de l’épée d’Anton : 14+1d8. Résultat des dés : 3. Les dégâts montent à 17.
Compétence Coup puissant d’Anton : +1d3. Résultat des dés : 3. Les dégâts montent à 20.
Dégâts finaux : 24 + 20 – 9 – 9 = 26.

Salvador tombe à 10 PVs.

Tour d’Anton – 3ène NA

Attaque d’Anton : 16
Malus de -1 pour les armures que tu portes.
Résultat des dés : 1
Réussite critique. Désolée Salva… Tu ne passeras pas même le premier round Rolling Eyes Anton termine son enchainement d’un coup d’une habileté rare qui impressionne le public. Je vous laisse déterminer entre vous le résultat inrp de cette réussite critique, cela sera plus amusant pour vous, je gage. Salvador pourrait tomber à terre, perdre son arme en ratant une parade, etc etc, les possibilités sont nombreuses.
Bien évidemment, je ne fais pas le décompte des dégâts pour ce tour-ci : il est évident que Salvador tombe à 0 et perd ce duel.
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de phalanges (titre en construction)   Pour une poignée de phalanges (titre en construction) EmptyLun 7 Mar 2016 - 9:23
Anton, qui aimait bien piquer de la langue pendant un combat, n’eut pas le temps de jeter une injure. Déjà le chevalier, toutes armes dehors, se jetait contre lui, l’épée haute et nue. Il en était encore à penser à un brocard, notre brave milicien, que la lame retombait dans sa direction. Par réflexe, il décala d’un demi-pas. Il était pourtant trop tard. Dragonne, l’épée ancestrale des Daragonne, dans un grand arc vers son visage nu, allait lui trancher le nez. Brutalement, Gunof eut un à coup vers l’arrière qui manqua presque le déstabiliser. La lame, de la pointe, se reçut sur le plastron du reître, à l’épaule, et la puissance du coup plia un peu ses genoux tandis qu’il encaissa d’un souffle court et subit.

Ah canaille ! se surprit-il à penser tandis que le chevalier, sa passe d’armes achevée, reprenait posture plus stable. La surprise fut vite passée cependant, et ses yeux fouinasses déjà accrochaient les jambes de Daragonne. Trop impétueux ou trop peu prudent, le chevalier avait laissé, dans sa retraite, une ouverture grosse comme ça, et l’erreur, le glaive d’Anton, qui alla mordre l’ennemi au niveau du genou, la lui fit payer à grand prix. L’acier entama la maille de fer des jambières, secoua un Salvador alourdi par ses dizaines de livres de plaques de fer, qui, son esquive enrayée, n’en menait plus large.

L’adversaire décontenancé, Gunof, en bon serpent, se jeta dans la brèche. D’un entrechat fluide, il changea d’angle. Son épée le frappa de nouveau à la cuisse, l’autre cette fois. Et tandis que notre chevalier tournoyait pour faire pleinement face au Reiter, lui repassa d’un pas de crabe à sa position initiale. Dans leurs mouvements, contradictoires et inverses, les lames se rencontrèrent pour la première fois. Emmenée par son jeu de jambe, la chevaleresque épée mit plus de pression qu’il n’aurait fallu contre la katzbalger, plus légère, plus courte, d’Anton. Celle-ci se déroba soudainement. Elle abandonna le rapport de force qui s’était concentré sur les deux lames croisées, et Daragonne, ainsi porté vers l’avant par Dragonne, eut un petit mouvement de flottement. L’arme de Gunof revint en force après un tournoiement fulgurant, et vint choquer puissamment à la garde par l’arrière.

Les deux guerriers étaient littéralement côte à côte. Le chevalier qui avait jeté sa force pour parer un adversaire qui alors l’opposait de front avait été feinté, et sa posture l’orientait à présent vers du vide. Le Reiter, d’une manœuvre aussi rapide qu’insolite, avait désengagé sans mal, s’était porté sur le flanc de son ennemi et, une fois remobilisée sa puissance, avait d’un coup aussi brusque qu’inattendu arraché Dragonne de la main de son propriétaire. L’épée n’avait pas fini de voltiger vers un public bruyant de surprise qu’Anton, profitant toujours de sa position supérieure, balaya d’un croche-pied la jambe de Salvador et bourra l’armure d’acier de l’épaule. Avec ses jambes affaiblies par les précédentes attaques, son poids mis en avant, le chevalier, sous les deux chocs combinés, chut, stupéfait, dans la glèbe du pré, sur le ventre.

Mais il n’en avait pas terminé, notre garde. Pas pressé que son adversaire ainsi mis à terre ne tentât de se relever, il posa une botte « Otto la Chicane » contre le harnois blanc pour le maintenir au sol, et quand la pression eut raison de sa résistance, il enfonça sa propre épée dans la boue, assez meuble, du terrain, défourailla un long poignard qui pendait encore à sa hanche, mit en plus du pied le genou sur le dos du messer vaincu, et laissa la pointe aiguisée, gratter dans le défaut d’armure, au niveau de l’aine. D’un coup, en plongeant assez loin la miséricorde, il perforerait le cœur, accordant dès lors d’une mort rapide, aisée, à son ennemi. Un mauvais angle, ou un peu de mauvaise foi, pouvait également enfoncer quelques pouces d’acier sans parvenir à atteindre le palpitant, provoquant dès lors d’un décès aussi lent que douloureux. Une fois son gibier neutralisé et menacé de mort, il dit d’une voix forte, plus pour l’assistance que Salvador.

« Vyssègue ici ont vu ce qu'y coûte d'affronter un homme des Sylvrur ; un gars des milices vaut trois chevaliers à lui tout seul ! Maintenant, demande pardon, Daragonne, que myssègue te grâcie. Et sois content que tu n’aies pas à implorer ma munificence à genoux ! »

Le public, qu'une certaine attente avait préparé, réagit fort au spectacle. Certains, plus tard, déclareront avoir été déçus d'un échange si court, mais dans le feu de l'action, la foule avait été impressionnée par la brutalité et la vitesse de la confrontation, et quand l'Anton eut produit sa petite botte, une rumeur de surprise sonore mit en ébullition l'assemblée pantoise, qui attendait, dès lors, que Daragonne réponde à l'heureux Reiter.
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de phalanges (titre en construction)   Pour une poignée de phalanges (titre en construction) EmptyMer 9 Mar 2016 - 19:19
Le combat avait fait rage et pourtant il n'avait duré que quelques secondes. J'étais bien entraîné, mais cet homme... m'avais battu très rapidement. Je n'avais même pas eu le temps de faire quoi que ce soit que son épée m'avait entaillé à plusieurs reprises. J'avais fini par m'écrouler au sol et il me piétina en me m'étant l'épée sous la gorge. Il voulait que je le supplie? On verra bien, plutôt mourir que de supplier ce stupide milicien!

J'allais j'essayer de me relever, mais sans succès. Sa botte contre mon torse m'arracha un râle de douleur alors que je sombrais lentement dans l'inconscience. Mon épée était resté dans mes mains malgré tout et j’utilisais le peu de force qu'il me restait pour la tenir. J'allais donc mourir, maintenant? Je n'avais même plus la force de parler, tout tournait autour de moi.

Arrêter maintenant! Il a perdu, maintenant laisser le partir!

Cette voix, celle de mon sergent. Je ne pouvais pas voir les arbalétriers mettre en joue Gunof et avancer prudemment dans le but de me récupérer. Je n'entendis aucun déclic de l'arme, mais je me sentis soulever et amener plus loin. J'entendais les rires de Gunof et de ses hommes, mais j'avais perdu à quoi bon s'acharner, il avait gagné. Il avait gagné et j'avais perdu. Maintenant je me dirigeais avec l'aide de mes hommes vers ma maison dans les quartiers nobles en espèrent au moins survivre pour voir le jour ce lever demain.
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MessageSujet: Re: Pour une poignée de phalanges (titre en construction)   Pour une poignée de phalanges (titre en construction) EmptyMar 15 Mar 2016 - 12:37
Le Reiter s’acharnait sur le vaincu, le menaçant de sa miséricorde qui titillait l’aine, lui intimant de s’avouer vaincu et de demander grâce. Le chevalier, déjà bouleversé par le duel, saignant abondamment par les blessures reçues, n’y tint plus. Un nouvel aboiement brutal lui fit perdre connaissance, ce qui fut commenté méchamment par le reître ainsi privé d’une victoire en bonne et due forme. Il houspillait l’homme, le traitait de demoiselle en pâmoison et l’agonisait de mille noms d’oiseaux avant de tourner ses injures contre les sbires du noble, qui s’approchaient, l’arme en joue, des deux bagarreurs et le commandaient de relâcher leur maître. Anton se releva et cracha dans leur direction tandis que deux hommes, l’arbalète sur l’épaule, traînaient leur seigneur hors du pré, sous les moqueries de l’assemblée échauffée par cette sortie de scène un peu piteuse.

Encore exalté par les passes d’armes, étourdi par le bruit et l’action, le coutilier de la IIIème jetait des regards électriques vers la suite Daragonne qui vidait les lieux sans demander son reste. Il faisait les cents pas comme un fauve en cage qui n’attendait qu’une chose : qu’on le renvoie dans l’arène du cirque. Un jeune des écuries Rennstall le sortit de ses pensées meurtrières en arrivant avec Dragonne, l’épée du chevalier, en demandant, une fois à portée de voix, ce qu’il devait faire de l’arme qui avait été arrachée de la main du sieur. Sans plus attendre, Gunof s’en saisit par la lame, cria aux gens de la noble maison qu’ils oubliaient le gratte-dos de leur lige, cracha un coup sur le pommeau et jeta l’arme ainsi dégradée en direction de la suite faisant retraite. Ca n’assouvissait cependant pas sa frustration, et il essaya d’expulser son envie de sang dans un grand cri rauque balancé aux dos des gens de Daragonne.

« Et revenez-y plus, pleutres ! » conclut-il alors que ses camarades se déversaient vers lui pour lui donner l’accolade.
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