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| Sujet: Ystos Deloy, le mercenaire [Terminé] Mar 22 Déc 2015 - 0:05 | | | Deloy Ystos
Identité
Nom : Deloy Prénom : Ystos Âge : 32 ans Sexe : Masculin Rang : Mercenaire Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Mercenaire. +1 HAB - +2 ATT - +1 PAR Compétences et objets choisis : Les compétences de départ de Ystos sont coups puissants, coriace, interrogatoire et bravade. Ses armes sont une main gauche, une épée courte et des dagues de jet. Il porte une broigne qui ne date pas d'hier, des gants de cuir usé et des jambières de cuir.
Physique
Un étranger vient de pénétrer au sein d'une auberge. Les bottes boueuses, les vêtements trempés, il avance d'un pas ferme et alerte en direction du comptoir. L'aubergiste l'aperçoit puis s'élance à la rencontre du nouvel arrivant. Ce dernier, un homme d'âge mûr à l'air accueillant et sûr de lui, demande une chambre. Une fois dans la pièce, Ystos congédie le propriétaire des lieux et commence à ôter ses vêtements dès que la porte se ferme. Notre gaillard est robuste et avoisine le mètre quatre-vingt-cinq. Son corps bien en chair est bâti en force. De vilaines cicatrices se trouvent de part et d'autre sur sa peau. Le mercenaire aux yeux bleus cernés par la fatigue décide ensuite d'observer sa figure au travers d'un miroir. Un visage ovale et claire. Une barbe noire courte et taillée sous une bouche rieuse et large. Une chevelure de jais abondante et rejetée en arrière. Des sourcils noirs et épais au-dessus d'un regard scrutateur et vif. Au milieu de la face, un nez long et légèrement proéminent. Un oeil averti remarquerait une entaille sur son sourcil droit. Ystos a pour habitude de porter sa broigne et ses jambières de cuir en toute circonstance et ne portera que très rarement des habits de luxe. L'épéiste détient une certaine prestance et sa voix forte et puissante lui donne de l'autorité.
Personnalité
Des voix amusées et bruyantes parviennent aux oreilles des passants situés à l'extérieur de l'auberge. Des hommes, tous avec une chope de rhum entre les mains, chantent gaiement la chanson Albaric le barde. Parmi eux se trouve Ystos. Ce dernier aime faire la fête, chantonner en faisant de fausses notes, boire de la bibine à en perdre la tête. C'est un bon vivant, quelqu'un qui aime la vie, que dis-je, quelqu'un qui aime sa vie. Il n'est peut-être pas noble, il n'a peut-être pas autant d'or qu'il le souhaite, mais son quotidien a de quoi le contenter. Notre homme vit au jour le jour, car il sait ô combien son métier est dangereux et que le moindre faux le conduirait six pieds sous terre. D'une franchise sans pareille, il n'a pas peur de blesser autrui. De plus, c'est une personne très expressive, voir émotive qui laisse toujours ses sentiments et ses émotions transparaîtres sur son visage. La fierté d'Ystos, devenant par moments de l'arrogance, voir de l'orgueil, lui interdit tout acte de faiblesse. Malgré son manque de foi, Ystos croit en l'existence de la Sainte Trinité, c'est pourquoi il a tendance à ne pas dire du mal d'eux. Cependant, il n'a aucun code d'honneur. Être mercenaire, c'est accepter de verser du sang sans avoir de remords par la suite. Avoir sa paye, de quoi se remplir la panse et le gosier chaque jour, voilà ce qui intéresse notre combattant. D'ailleurs, c'est un vrai opportuniste, le type de gars qui évite de mettre sa vie en danger pour des broutilles comme le bien-commun ou l'honneur. Parlez lui d'argent et de femmes en échange de ses services, et il se fera une joie de vous aider, sinon, vous pourrez toujours rêver.
Histoire Il y a dix mois.
J'étais tourmenté. Mes yeux rayonnants avaient perdu de leur éclat et étaient devenus inexpressifs, dénués de vie. Des images ne cessaient pas de me hanter. Moi, maintenu la face contre terre par trois hommes et mon frère, exécuté sans sommation, par des individus lâches et cruels. Assister à la scène et avoir été impuissant face à une telle justice m'avait fait frôlé la folie. Après avoir enterré le cadavre de mon frère, versé des larmes à n'en plus avoir, mes nuits se firent de plus en plus coutes. Le sommeil ne venant pas, je me mis à réfléchir. Mon frère n'était pas un assassin. Je le savais. Ydis avait été un homme défiguré et mentalement instable. Ancien soldat, il avait tellement côtoyé la mort que son esprit s'était brisé. Après dix ans de service auprès d'un noble, il n'a jamais osé me raconter les horreurs qu'il avait vues. En bon frère, je ne voulais pas en savoir davantage, par crainte de le souffrir. Mon frangin avait souvent eu des crises, des moments où il devenait une bête agitée poussant des rugissements inquiétants. Les gens de notre village, Brise-enclume, refusaient de l'approcher et ne voyaient en Ydis qu'une abomination, et non un être humain malade.
Il avait été condamné pour avoir tué une jeune fille, Mathilde, fille unique du couple Letors. Il n'y avait pas de preuve tangible, seulement le témoignage hésitant de madame Letors, une cinquantenaire au regard fuyant et à l'air coupable. Elle avait prétexté qu'elle avait vu Ydis rodé près de leur demeure, mais qu'elle ne savait pas s'il était vraiment coupable. Cette accusation suffit à monsieur Letors, le chef de notre village miteux. Mon objectif était de rendre visite aux Letors. Non pas pour satisfaire un désir de vengeance, mais pour obtenir des réponses. Mon intuition me disait que madame Letors avait menti. Arrivé devant la demeure des Letors, je toquai à leur porte, mais aucune réponse me parvint. Derrière moi, une personne arriva et me demanda ce que je souhaitais. C'était Elisa Letors. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je me tournai vers elle. Cette dernière me reconnut et prit peur.
- Ne vous inquiétez pas, je ne compte pas vous tuer. Cependant, je sais que vous avez menti.
- Vous vous trompez, il était...
- NE ME MENTEZ PAS !Elisa tressaillit. Elle manqua de renverser la cruche d'eau qu'elle portait. Dites moi la vérité, j'aimerais utiliser la manière douce. Accompagnant le geste à la parole, ma main toucha la garde de mon épée, prête à dégainer.
Mon interrogatoire m'offrit les informations voulues. Le véritable coupable était Antonn de Noiréclat, un jeune noble qui vivait dans notre village. Il racontait qu'à la mort de son père, il hériterait d'une fortune colossale. Cependant, habitué à le voir dans la taverne du village, je m'étais aperçu qu'il n'avait pas un sou et que ces histoires n'étaient que des mensonges. Cependant, les Letors tombèrent dans le panneau. Ils décidèrent de conclure un mariage entre Antonn et leur enfant, car ils avaient été persuadés que cette union leur apporterait du pouvoir et de l'argent.
- Je vous en prie, pardonnez-moi d'avoir accusé votre frère. J'avais beau entendre les cris de ma fille en pleurs venant de notre grange, je m'étais dit qu'un noble pouvait bénéficier de tous les droits sur nos terres.
Une vieille folle attirée par l'appât du gain. Elle était pathétiquement agenouillée à mes pieds. Des larmes coulaient le long de ses joues. Elle semblait vouloir m'apitoyer, mais lorsque nos regards se croisèrent, elle n'y lut que du mépris ce qui lui fit baisser la tête. Sans un mot, je la quittai pour partir en direction de la demeure d'Antonn, le véritable coupable, l'homme sur qui j'allais déverser mon courroux. Ce fut sans difficulté que je parvins à trouver ce malandrin. Terré dans un manoir, je l'avais tiré hors de chez lui. Le pauvre avait été tiré de son sommeil et n'avait pas compris ce qui lui arrivait. Mais dès la mention du nom de Mathilde, son teint livide et il comprit à quoi il devait s'attendre. Emmené de force à la place publique du village, je ne me retins pas abuser de la violence, à le briser aussi bien physique, par des coups précis, que mentalement, en lui faisant croire que l'ensemble du village le savait coupable. Antonn tremblait de terreur, me faisait des propositions d'argent si je l'éloignais loin de Brise-enclume, mais toutes ses paroles emplies de peur ne faisaient que me réjouir davantage.
A la place publique, les villageois se réunirent et lorsqu'assez de monde vint, je pus tenir un discours sur une estrade. Les révélations plurent, les cris d'indignation et de rage grondèrent. Tous ne songeaient qu'à couper la tête du criminel. Alors je me fis un plaisir de dégainer ma lame, coller la tête de ma victime contre le billot puis d'abaisser mon épée.
Brise-enclume n'était pas un lieu pour moi. Mon frère avait été tué là-bas, sans motif, sans vraie raison. Marbrume me permettrait de reprendre ma vie à zéro.
(Qu'a vécu votre personnage jusqu'à présent ? Comment a-t-il grandi, comment a-t-il été éduqué, quelles sont les périodes marquantes de sa vie ?)
Soi réelCertifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Yep. Comment avez-vous trouvé le forum ? (Topsites, bouche à oreille...) Top site Velusia. Vos premières impressions ? J'aime le fait que le forum s'inspire des jeux de rôle. Des questions ou des suggestions ? Pas pour le moment. Marbrume soutient la création; cette fiche a été codée par Orange de CSSActif
Dernière édition par Ystos Deloy le Mar 29 Déc 2015 - 20:45, édité 2 fois |
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Ambre de VentfroidFondatrice
| Sujet: Re: Ystos Deloy, le mercenaire [Terminé] Mar 22 Déc 2015 - 23:08 | | | Encore bienvenue parmi nous Ystos ! Hésite pas si tu as des questions pour ta fiche !
Top ton avatar au passage =P |
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InvitéInvité
| Sujet: Re: Ystos Deloy, le mercenaire [Terminé] Mar 29 Déc 2015 - 20:39 | | | Présentation terminée. J'ai eu du mal à me décider au niveau de la fin de l'histoire, donc j'ai opté pour la "simplicité". |
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Ambre de VentfroidFondatrice
| Sujet: Re: Ystos Deloy, le mercenaire [Terminé] Mar 29 Déc 2015 - 21:36 | | | Eh bien, te voilà validé Ystos, car je n'ai rien à redire =) En espérant que tu trouveras de quoi t'amuser parmi nous ! Tu n'es que le deuxième mercenaire ici alors je suis sûre que tu trouveras des contrats facilement Bon jeu parmi nous ! |
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| Sujet: Re: Ystos Deloy, le mercenaire [Terminé] | | | |
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