Nom : Lautrec

Prénom : Artorias

Age : 26 ans

Sexe : Masculin

Rang : Noble désargenté, il est maintenant une simple lame dans les rangs de la milice. (le statut social de votre personnage, son métier, sa place dans la population, si il est ou non natif du duché...)

Lieu de vie : Marbrume, quartier de la milice

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : (voir topic Système Rp & Xp - Carrières)
(Ne pas recopier le tableau, donner seulement les points à ajouter)

Carrière du Milicien

+1 en Endurance, +1 en Charisme , +1 en Intelligence, +1 en Attaque

J'ai fait au mieux selon mon histoire je pense.

Pour la carrière, est-ce que je dois choisir la milice ou le noble chevalier ? Sachant que pour l'heure, Artorias à surtout suivi la carrière de noble chevalier...

Compétences et objets choisis : (voir topic Système Rp & Xp - Compétences)

ALPHABETISATION / AUTORITE / CONNAISSANCE TACTIQUE / SANG FROID
La même que pour les points de caractéristiques, j'ai choisi au mieux selon mon histoire et non pas mes préférences.


Objet:
Une épée longue grave d'un L en forme de serpent.
Jambière de cuir
Gants en cuir usé
Plastron en plates légères
Chapel de fer

Artorias fait environ 1m76 pour 80 kilos, il s’entraîne chaque jour à l'épée, lui conférant un corps prêt au combat. Il n'a jamais subi de grosse blessure et ne peut donc pas arborer de grosse cicatrice. Il se porte droit et sa tignasse blonde est coiffé chaque jour, il fait sa toilette régulièrement, en bref il est le parfait représentant noble. Un homme blond, ni trop petit, ni trop grand, toujours propre sur lui. Son visage est assez banal, seul ces yeux bleu turquoise (un reflet orange dans l’œil droit) ressorte vraiment et lui confère un charme indéniable.
Il possède un certain charisme et respire la confiance en soit, il a vécu suffisamment d'aventure pour savoir comment réagir à a peu près n’importe quoi. Lui donnant ainsi une aura rassurante. On a confiance en lui et on y retrouve les atouts d'un bon leader.
Sur le terrain, il possède un plastron léger recouvert d'une peau de loup blanc sur les épaules et tombant dans le dos. Des gants en cuir avec des lanières enroulés autour des avants bras pour le protéger d'un coup léger. Lors des combats, il revêt aussi un heaume de combat pour se protéger le visage. Il se bat généralement avec une épée large, mais pour une formation, il peut très bien avoir un bouclier et une épée courte. Il possède aussi un pendentif en forme de femme serpent représentant Rikni.

(A quoi ressemble votre personnage ? Comment s'habille-t-il, quelles sont ses marques caractéristiques, ce qu'il inspire à autrui, ce qu'il dégage, etc)

Artorias est un homme d'honneur, ancien disciple d'un vrai chevalier, il possède un sens aigu de la justice, du bien et du mal... mais si autre fois la démarcation entre les deux était claire, après toutes les épreuves, elle est maintenant bien plus floue. Le fait d'avoir abandonné son mentor, bien que c'était sûrement la seule solution à sa survie, le hante toujours, il en éprouve de la honte. Désormais désargenté, l'ancien noble est un homme comme les autres, il le vit plutôt bien. En effet, Artorias peut maintenant penser un peu plus à lui et se concentrer sur ce qu'il veut, et non plus sur ce qu'il doit.
Il a reçu une bonne éducation et grâce à Rikni, il sait utiliser son cerveau, ce n'est absolument pas le plus intelligent, mais il fait preuve d'une compréhension des choses bien au delà de la plus part. Drôle et faisant preuve de second degré, il sait s'intégrer dans la plus part des milieux. Par exemple dans la milice, bien que n'étant que simple soldat, il a réussi à se faire apprécier et respecter par un grand nombre.
Malgré toutes les pertes et les épreuves, il garde espoir, la vie est suffisamment dure pour se morfondre dans son coin, surtout que lui à eu la chance de naître noble, d'avoir une bonne santé, d'avoir les compétences nécessaire pour survivre ici... ils sont nombreux à ne pas avoir autant de chance.
Il ne cache pas vraiment son passé, mais après avoir été traité de menteur quand au fait d'avoir combattu à l’extrême Ouest avec la fameuse épée de l'eau, il fait maintenant attention à ce qu'il dit. Comme toujours, la réputation est importante, et bien qu'Artorias n'est dorénavant qu'un simple homme du peuple, une vie d'honneur ne s’efface pas comme ça...
Il s'est engagé dans la milice car il n'a rien d'autre à offrir que son épée, aucune compétence utile qui lui permettrait de gagner sa vie autrement. Il aurait pu devenir un chevalier auprès d'une des familles nobles de la ville, mais il ne les connaît pas et eux ne le connaissent sûrement pas... A vrai dire, il préfère protéger le peuple qu'un seigneur caché dans les contrefort de Marbrune (même si bon nombre d'entre eux devait mériter son allégeance).
Depuis un certain temps, les femmes sont autorisées dans la milice, si cela le fait sourire, Artorias garde ça pour lui. En effet, peut être bien inférieure en force, il faut une sacré dose de courage pour s'avancer arme aux poings face aux Fangeux, et pour ça, chaque femme qui s'engage dans une milice comme celle-ci mérite du respect... surtout que face aux horreurs, les hommes changent, des hommes bons, une fois en déroute peuvent se retourner contre leur capitaine et commettre les pires crimes, donc contre des femmes...
En parlant de femmes, Artorias continue de faire le deuil de Nyci, il a bien vu le regard que certaines ont sur lui, et ça lui fait plaisir, mais il est peut être encore trop tôt...
Niveau religion, Artorias prit en premier lieu Rikni, puis Serus. Il remercie Rikni de faire en sorte que la journée, les Fangeux sont calmes, et il remercie Serus de subvenir à leur besoin et de protéger le bétail. Il pense vraiment que la malédiction qui touche le monde es du à Anur. Mais la religion ne reste qu'une croyance personnelle, il garde généralement ça pour lui. (Rikni est son Dieu principal)

(Caractère de votre personnage, habitudes, son rapport aux autres, croyances religieuses...)

Le domaine Lautrec se trouvait autrefois très à l'Ouest du Royaume de Langres, il n'avait rien de vraiment exceptionnel, mais suffisait amplement au besoin de la famille Lautrec. Le Baron Magnus Lautrec en était le dirigeant et bien qu'étant une petite famille, des générations de loyaux services auprès du seigneur et du Roi en avait fait une famille respecté. On pouvait conter sur eux, que la bataille semble gagner ou perdue d'avance, ils étaient présents. Mais leur réputation était tout aussi bonne auprès du peuple, environ 300 personnes étaient sous leur protection, une tache que la famille Lautrec plaçait au dessus du reste. Le puissant se devait de protéger le faible, une devise ancestrale dans la famille.

C'est dans cette famille qu'Artorias, second fils de Magnus et Elisabeth Lautrec, frère de Ronan et Margareth, fut élevé. Il reçut une éducation digne de son rang, le matin se passait les heures avec les précepteurs, (lecture, religion, arithmétique, gestion des finances etc) et l'après-midi c'était l'entraînement aux armes, au cheval et la stratégie militaire. Une enfance normale pour un fils de noble, heureuse et sans vrai problème (le plus gros problème était de réussir à sortir du domaine sans se faire prendre). Il fut éduquer dans les préceptes de Serus et Rikni, le travail était toujours récompensé et il était important d'utiliser sa tête avant d'agir.
Mais l'enfant grandissait, le jeune homme rêvait d'aventures pendant que son père réfléchissait déjà à sa future femme, comment conclure une bonne alliance. Heureusement pour lui, étant homme, il avait un minimum son mot à dire et il protesta, Artorias rêvait de vivre une aventure unique ! comme beaucoup de jeunes hommes... mais lui devait être béni des trois, car son aventure se présenta à lui.

Peu après ses seize ans, l'épée de l'eau se présenta au domaine Lautrec en compagnie de quelques autres chevalier. L'épée de l'eau, le fameux chevalier dont Artorias avait tant de fois entendu les histoires, il portait son surnom de son armure bleuté et de son style de combat aussi fluide qu'un cours d'eau. Artorias se ridiculisa plus d'une fois après du célèbre chevalier, le jeune homme bafouillait et faisait preuve d'une maladresse inhabituelle (sûrement dû à l'excitation), mais après seulement quelques jours, l'enfant réussit à convaincre le célèbre chevalier de le prendre comme apprenti. Pourquoi l'avait-il choisi ? Il avait pourtant déjà un écuyer, alors pourquoi le prendre lui ? Artorias ne se posa même pas la question, il ne se demanda pas non plus pourquoi le chevalier était venu ici à l'extrême Ouest du Royaume de Langres. Son père avait entendu son appel d'aventure, et aillant réussi à trouver un très bon mari pour Margareth, le temps du mariage d'Artorias pouvait attendre.

Alors commença pour lui cinq ans à suivre le fameux chevalier de l'eau, s'il avait trouvé les entraînements au domaine Lautrec difficile, il n'en était rien comparé à la vie avec un héro comme le chevalier. Il s'entraîna durement chaque jour, s'endurcit énormément et ouvrit les yeux sur la dure réalité du monde. Durant cette période, Artorias découvrit la mort, qu'elle soit justifiée lors de la pendaison d'un assassin, ou non... c'était une tâche simple, un coup d'épée au bon endroit suffisait à mettre un terme à la vie d'une personne, il tua plus d'une personne lors de son aventure. Il découvrit aussi les plaisirs de la chair et à quel point il était facile pour une personne de son rang de jouer avec des faibles. Il comprenait maintenant pourquoi le peuple de Lautrec appréciait tellement la vie dans le domaine de sa famille... la guerre, les bandits, la famine, les nobles, une personne du bas peuple devait survivre en prenant tout cela en considération, même si il ne le comprenait pas vraiment.
Heureusement son éducation avait fait de lui quelqu'un avec des principes, les mots de son père résonnait en lui et jamais il ne franchit la ligne entre le bien et le mal. Et ce fut sûrement pour cette raison qu'à la fin, il ne restait plus que lui après du Chevalier de l'eau.

Après cinq an de service, il rentra chez lui, le jeune homme était maintenant un homme. Il fut accueilli chez lui avec fierté, son père n'avait jamais cessé de suivre son aventure. Au gré des rumeurs et des histoires rapportées par les marchands et les bardes, et aussi grâce à plusieurs lettres de la part du Chevalier de l'Eau. Artorias était maintenant un digne représentant des Lautrec.

Et la vie reprit, maintenant de retour dans la demeure familiale Artorias épousa Nyci Delafleur, une jeune femme très belle et venant d'une maison respectable. Pendant trois ans ils vécurent heureux au domaine Lautrec, Artorias s'occupant de rendre justice et de protéger avec ces hommes le peuple de son domaine. Seule ombre au tableau, Nyci tomba une seule fois enceinte et elle perdit l'enfant au bout de cinq moi, mais avec du temps, Artorias le savait, elle allait lui donner des fils.

Mais un jour, alors que des rumeurs circulait depuis un moment sur une menace venant de l'Ouest, le Chevalier de l'Eau réapparu au domaine Lautrec. Comme la dernière fois il était accompagné de plusieurs autres chevaliers, mais aujourd'hui il n'était pas seulement une dizaine, mais bien une centaine. La raison ? Artorias ! Le chevalier avait réuni un maximum de guerrier de renom et reconnaissant la force de son ancien disciple, il était venu faire une dernière halte avant d'aller à la rencontre des fameuses rumeurs. C'était un véritable honneur d'être reconnu par une légende comme lui et il ne fallut par longtemps pour qu'Artorias accepte l'invitation, malgré l'augmentation des problèmes dans le domaine. Il avait de toute façon la bénédiction de son père et il avait de toute façon confiance dans les hommes qu'il avait entraîné.

C'était donc fin juin de l'année 1164 qu'un groupe de chevaliers se mit en mouvement vers l’extrême Ouest du pays. Et au fur et à mesure de leurs progression, ils se rendirent très vite compte que les rumeurs étaient totalement vraies. Lors des premières rencontres avec les fangeux, les chevaliers tombèrent en nombre. En effet, ils étaient tous habitués à combattre des humains, hors un homme tombait après un coup d'épée entre les cotes, pas les fangeux... et cette agilité ? Artorias avait vu un monstre faire un bond de plus de 4m pour écraser le casque d'un homme. Mais au fil des escarmouches, la troupe trouva son rythme, un ordre serré et un bon nombre de flèche faisaient la vie dure aux horreurs... mais cela fonctionnait contre des ennemis en infériorité numérique...



- Du calme !

Artorias calma son destrier qui semblait paniquer à l'approche du village. Le soleil commençait à se coucher en cette fin de journée et la "compagnie" (comme on avait commencé à la surnommer) était arrivée au village de Viranne. Ils avaient rencontré en chemin des gens se dirigeant vers l'Est, emportant leurs biens avec eux comme si ils ne comptaient jamais revenir. Selon eux, le village était tombé. Le chevalier de l'eau leur avait rappelé leur but, enquêter sur les morts des marais et tenter d'arrêter la propagation. Un but noble et possible, comme pour repousser les loups, il suffisait de trouver la tanière et de tous les tuer...
Le village se composait d'une dizaine de maisons avec une allée principale en son centre, les hommes se déployèrent tout autour du village. Artorias se retrouva à coté de son mentor.

- N'oubliez pas, il n'y a plus âme qui vive ici.

Les hommes commencement alors à s'enfoncer à travers le village dans un silence le plus total pendant que le soleil commençait à disparaître derrière les arbres. Un pas après l'autre, le guerrier s’avançait calmement, les sens en alertes, l'épée à la main. Il se retrouva à longer une maison aux cotés d'autres chevaliers, les édifices forçant les hommes à se rapprocher. Cette proximité était voulue, si le cercle de base laissait des trous entre chaque combattants, au fur et à mesure qu'ils avançaient vers le centre, l'espace entre eux diminuait. Alors qu'Artorias commençait à apercevoir les autres soldats en face de lui se rapprocher, une fenêtre à sa droite se brisa dans un rugissement.

Un monstre sortit de la maison en hurlant, il venait de se jeter par la fenêtre sur l'homme le plus proche. Le chevalier, malgré la surprise, réussit à faire un bond sur le coté avant de se faire percuter par la créature. Mais cela n'avait pas suffit, même un tel réflexe ne le sauva pas, il s'écroula en se tenant la gorge. Le mort continua sa course et percuta Artorias, qui n'eut ni le temps, ni le réflexe de mettre sa lame sur la trajectoire de son adversaire. Il s'écroula en arrière, tombant dans la boue et luttant pour repousser la chose. Le boueux se redressa en hurlant, c'était une femme à la peau verdâtre, malgré sa joue droite tombant en lambeaux et la crasse sur son corps, elle avait du être une jeune demoiselle prisée des hommes. Ses membres longs et fins dressés au dessus d'elle, le chevalier comprit que sa mort était venu. Mais le cri s’arrêta, la tête de la jeune femme tomba en arrière et roula à coté de son corps. Artorias revint doucement à la réalité et une main tendue l'aida à se relever. L'épée de l'eau lui avait sauvé la vie une fois de plus. Le fils Lautrec remarqua que ce n'était pas une seule créature,mais trois qui étaient sorties des différentes maisons. Plusieurs hommes étaient tombés, mais malgré la surprise, les humains avaient remporté cette manche face aux démons sans beaucoup de pertes.

Une fois les maisons fouillées, la compagnie se rassembla au centre du village.

- Nous allons pouvoir nous servir de se village comme base, ce soir nous célébrerons notre victoire ! Demain nous nous préparerons pour la suite. Nous pensions les trouver ici, mais les monstres ont du fuir et se cacher dans la foret... demain, la traque va commencer et je vous...

Un rugissement interrompit le chevalier de l'eau, tous se retournèrent pour tenter de voir d'où ça venait. Mais la nuit qui commençait à s'installer empêchait de voir au loin. Un autre rugissement se fit entendre, puis un autre, et encore un autre...

- Préparez vous !

Chacun se prépara au combat, les dernières lueurs de soleil dans le ciel permettait encore de combattre sans torche. En formation serrée, les humains formaient un cercle au centre du village, prêts à recevoir les morts qui s'approchaient de toutes parts. Ils apparurent d'abord entre les maisons, quatre ou cinq, c'était encore gérable. Puis d'autres apparurent sur le toit des maisons... et des rugissements laissaient comprendre que certains étaient encore en dehors du village. (du coup ça fait moins d'une dizaine)

- On est toujours bien plus nombreux...

Mais les mots du chef n'avaient plus aucun impact, peut être que sur un terrain plat c'était possible, mais avec la hauteur des maisons, les monstres pouvaient facilement rompre la formation humaine. Et tous le savaient pertinemment. La peur commençait à envahir les rangs, mais aucun n'y succomba, était-ce dû à la force de chacun ? Tous étaient des guerriers, de vrai soldat. Ou alors c'était peut être grâce à cette silhouette bleu, ce héro qui contrastait parmi les armures d'argent des autres chevaliers. Un véritable chef, que chacun pouvait apercevoir grâce à la crinière bleu qui s'élevait au dessus de son casque, chacun d'entre eux n'avait pas hésité à le suivre jusqu'ici avec la promesse d'affronter des monstres encore jamais vu...
Artorias eut la chance de croiser une dernière fois le regard de son mentor, il y trouva espoir et force ! Puis le monde bascula d'un seul coup, comme si les deux camps avaient attendu le même moment pour s'élancer en hurlant dans ce combat.
Le combat fut une véritable boucherie, le chaos le plus totale se répandit. Artorias fut séparé avec quelques autres de la mêlée généralà cause d'un monstre plus gros que les autres, sûrement un opulent noble qui avait mangé toutes ses obligations. La créature avait attrapé un chevalier entre ses bras et l'avait broyé entre ses bras avant de s'attaquer un petit groupe dont faisait partie Artorias. Ils furent repoussés vers l'entrée du village. Cinq hommes perdirent la vie avant que la bête s’effondre, ce fut un moment de répit qui permit à Artorias de contempler le village... Il restait cinq ou six créatures contre seulement une poignée d'humain. Une compagnie de 72 hommes (tous plus entrainés les uns que les autres) s'était effondrée face à quelques monstres. Mais un chevalier bleu, une épée dans chaque main continuait de danser dans les ténèbres. Il fut bientôt le dernier debout, les trois hommes commencèrent à avancer vers lui, retournant vers le centre du village, la ou seule la mort attendez.[/color]

- Fuyez ! Prévenez les autres !

Il n'en fallut pas plus, juste quelques mots, les trois hommes s'enfuirent en courant jusqu'aux chevaux laissés en dehors du village... ils filèrent dans la nuit sans se retourner, sans un mot. C'était la seule solution, Artorias avait le devoir de prévenir les humains, de faire en sorte que la mort du Chevalier de l'eau ne soit pas vaine... Il n'était plus question d'honneur... Non... Ils avaient fui...


La suite fut la même que pour bon nombre de personnes. D'abord de retour au domaine Lautrec, Artorias avait convaincu tout le monde de fuir vers l'Est, ils avaient réussi à emporter une grande partie des richesses de la famille. Dans l'une des plus grosses villes de l'Ouest, nombre de famille noble tombèrent d'accord pour s'allier et repousser les monstres. Artorias se retrouva de nouveau à combattre les boueux, que l'on commençait à appeler Fangeux. Mais cette alliance, cette résistance ne servit absolument à rien. Les morts humains venaient compléter les rangs des démons, frappant dans le dos les hommes, frappant au sein même des villes...

L'exode reprit pour les Lautrec, pas le temps de pleurer la mort de Magnus (mort au combat, son âge ayant émoussé sa force d'antan), il fallait avancer vers la capitale... mais il se passa la même chose, la résistance que le Roi et son armée mena fut totalement inutile. La panique gagna le peuple, les pillages, les bandits, les disparations, les viols, tout cela devenait monnaie courante. Comme si les ténèbres qui rongeaient le pays s'attaquait maintenant au cœur des hommes, faisant ressortir leur vraie nature. Après la capitale, ils déciderent de se rendre le plus à l'Est possible. Lors d'une attaque du convoi Lautrec, Nyci disparut avec Margareth. Artorias et ses hommes les retrouvèrent mortes dans un camp de bandit, après avoir été abusées... Ce fut l'une des rares fois ou Artorias prit du plaisir à tuer des hommes. Devoir payer un droit de séjour dans chaque ville, toujours plus cher ruina la famille. Ronan qui avait perdu ses enfants décida de rester avec sa femme malade dans une petite ville du nom de RougeRoc, elle ne pouvait plus voyager et il refusait de la laisser... Mais Elisabeth poussa Artorias à continuer de diriger leur peuple vers l'Est, c'était leur devoir de protéger les faibles. On reviendrait chercher Ronan et sa femme plus tard. A quelques jours de Marbrune, la nouvelle que RougeRoc était tombée leur arriva, Elisabeth ne supporta pas d'avoir abandonné son fils à la mort. Et un soir, elle disparut. Artorias ne la retrouva pas...

Marbrune, était-elle vraiment capable de résister aux morts ? Les Lautrec, autrefois un convoi de plus de 300 âmes arriva dans leur dernière demeure à 50... La fortune familiale c'était envolé il y a bien longtemps, et il n'avait plus rien pour prouver sa noblesse. Ce fut très dur à accepter, mais les années passé auprès de l'épée de l'eau lui avait au moins appris une chose, la valeur d'un homme n'était pas lié à son titre. Il avait vu le fils d'un Duc se comporter comme un vrai crétin qui ne méritait pas que l'on meurt pour lui, alors qu'au contraire, un simple paysan qui avait à peine de quoi manger n’avait pas hésité à partager son repas... c'était une bien maigre consolation, mais Artorias resterait fidèle aux principes de sa famille, plus noble qu'un noble hein ?

Un noble désargenté, pour vivre, Artorias s'engagea dans la milice. Et malgré son expérience, il n'était qu'un simple soldat... pour l'instant !



(Qu'a vécu votre personnage jusqu'à présent ? Comment a-t-il grandi, comment a-t-il été éduqué, quelles sont les périodes marquantes de sa vie ?)

J'espère que ça vous conviendra, je suis resté super vague sur la géographie comme demandé. Ça fait un bon moment que je n'avais pas écrit, donc soyez gentil !

(Pour les anciens membres souhaitant réactualiser leur personnage, ne pas tenir compte de cette section en cas de nouvelle inscription.)

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui chef !

Comment avez-vous trouvé le forum ? En cherchant chef ! (un top site)

Vos premières impressions ? Très beau forum, c'est justement pour ça que je me suis attardé dessus. Par contre, le système d'xp et de compétence m'a un peu refroidi. Mais j'ai décidé de tenter ma chance quand même, si vraiment le système de combat ne me convient pas, je deviendrais boulanger et puis basta.
Après j'espère qu'avoir fait un simple milicien ne me fermera pas trop des histoires et intrigues politiques, car je trouve que c'est bien plus intéressant une conspiration qu'une simple bataille... surtout qu'en inRP, on arrive à notre but.

Des questions ou des suggestions ? Pas vraiment pour l'instant.

Souhaitez-vous avoir accès à la zone 18+ ? Osef (on va dire oui, ça va m'éviter de louper des trucs j'imagine)