Nathandall Mousseray : Le Soldat Peureux (Fini)

Nom : Mousseray

 (Plus connu sous le surnom de 'l'Austère')

Prénom : Nathandall



Age : 27 Saisons



Sexe : Mâle



Situation : Célibataire



Rang : Soldat de la Milice Intérieure


Lieu de Vie :



Carrière & 4 PCs :
Soldat de la Milice Intérieure -> Garde des rues

Endurance : +2 Force : +1 Parade : +1

Compétences & Objets :

Agriculture / Architecture / Lutte / Bagarre

• En premier lieu, et c'est le plus important pour lui, Nathandall possède une écharpe, faite il y a de cela quelques saisons par sa mère. Cette écharpe de tissu simple est d'une couleur bordeaux, sans motif.

• Nathandall possède un simple plastron de plate, distribué par la Milice, une fois son entrainement achevé, lors de son engagement officiel.

• Il porte aussi un bracelet marron foncé en cuir au poignet gauche qui prend presque tout son avant bras.

• Parce que les épées à deux mains, c'est bon pour les nobles, ou les militaires de carrière, on lui a remit une épée courte un peu émoussée. Avec le fourreau à la taille qui va avec.

Sinon, il a des habits simples en lin de citadin.


Description Mentale
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Nathandall est un homme simple. Avant l'arrivée fracassante des fangeux, c'était un homme calme, mais impulsif. N'étant pas lettré, il n'a pas de culture (le comble pour un fils de paysanne) poussée en dehors des chansons paillardes, de la connaissance du bois et des légumes. Il adore regarder les joutes entre chevaliers, et jouer à la Soule (jeu de ballon et de baston).

Regarder ou pratiquer des sports violents sont une passion pour lui. En effet, il s'agit d'une forme de catharsis pour vider ses peurs, ses frustrations. Venant directement de ses méfaits de bambin, Nathandall n'a jamais perdu le goût des chicots qui volent (Amateurs de Bloodbowl, je vous salue).

Vous seriez alors tentés de croire que cet homme est un bourrin sans cervelle, pas vrai?
Et bien vous auriez raison. PUTEUBORGN!!!

Mais il n'accepte de se battre que contre d'autres hommes. Impossible, de l'envoyer à l'assaut des fangeux. Ou alors il faudrait menacer du supplice de la roue. Trop de souvenirs vivaces liés au Fléau : Sa mère, le charnier...
Il a une peur panique du Fléau.

Cependant, pour contrebalancer la faiblesse mentale de l'homme, un point est tout de même à son honneur : son instinct protecteur.

Nathandall a ce quelque chose au fond de lui qui le pousse à vouloir aider ses proches. Amis, famille, Nathandall ne réfléchi même pas à mettre sa vie dans la balance.
Il ose tout si ses proches sont en danger. Mais ne risque rien si les Fangeux s'en mêlent.
Quelle tendance va le dominer? La lâcheté? Ou la bravoure?

Du reste, l'homme a un mental assez mou pour être facilement malléable. Il se décourage vite, reprend confiance rapidement. En fait, on peut dire qu'il est influençable. Il n'a aucun problème à laisser les gens compétents réfléchir pour lui. Conscient de sa petite naissance, il s'en remet volontiers au nobles et aux guerriers de métier.

En amours (s'il parvient un jour jusqu'à là, Anür en décidera), Nathandall est un homme à l'ancienne, et contradictoire. Selon lui, ce sont les hommes qui se battent. Les femmes gèrent le foyer! Les bouleversements récents dans les troupes armées, il a du mal à s'y faire. Il pense sincèrement en toute bonne foi que le cerveau des femmes est câblé différemment (Tout lien entre le joueur et le perso est clairement fortuit. C'est un Rôle Play, je ne partage pas son point de vu).

Nathandall pense que si la femme gère le foyer et la famille, c'est la tâche de l'homme de maintenir la relation avec sa femme dans le meilleur des états. Être attentionné est important pour lui, mais cela doit aussi permettre de garder les rôles de chacun.
"Oui je t'offre des fleurs et du confort, alors tu me laisses faire mes soirées beuveries avec les copains sans t'en plaindre", pour résumer.

Et Nathandall est homophobe. (Tout lien entre le joueur et le perso est clairement fortuit. C'est un Rôle Play, je ne partage pas son point de vu)


Description Physique
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Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs
Permettez moi de vous présenter un peu mieux
l'étrange personnage que vous aurez sous les yeux.

Si l'homme n'est ni étrange ni spécial
quelque chose empêche de le trouver banal
Prêtez donc l'oreille à mon récital

(...Si cela vous sied)

Nathandall est un homme dans la moyenne. Il mesure 1m71, taille qu'il juge petite et qui le complexe, parfois quand il n'a rien de mieux à penser.
Si on le détail de haut en bas, il a des cheveux châtains clairs tirant vers le blond bizarre.
Ses cheveux ne sont pas domestiqués et poussent depuis un bout de temps, plongeant jusqu'au creux des omoplates (d'ailleurs il les attachent en en queue de cheval lorsqu'il porte le plastron car sinon ils se prennent dans la protection et tirent désagréablement).
Il ne s'est jamais essayé aux jeux du style et se contente de laisser ses mèches encadrer son visage.
Il a des yeux marrons clairs somme toute, communs, si on oublie le fait qu'ils ne regardent jamais franchement. Nathandall ne fixe que très rarement. Il a un regard toujours en mouvement, évitant le regard de son interlocuteur.

Son nez droit descend vers la partie du corps qu'il déteste le plus, et qui lui donne un style... peu commun : Sa bouche.

Le visage de Nathandall est défiguré par une balafre prolongeant le coin gauche de sa bouche presque jusqu'à son oreille. Témoin peu ragoutant d'un coup de griffe qui lui a ouvert la joue, la blessure n'a pas très bien cicatrisé et conserve quelques nuances violacées. Si vous êtes du bon côté, vous pouvez deviner ce que mange Nathandall (ce qui d'ailleurs témoignerait d'une activité assez louche de votre part. Il faudrait songer à consulter).

C'est parce que Nathandall est très complexé par cette plaie béante qu'il porte presque toujours l'écharpe de sa mère. Remontée comme un col le plus proche de son nez, il a un tic fréquent où il la remonte d'un geste agacé.

Il porte une barbe de plusieurs semaines, parce qu'il s'agit là de la chose à laquelle il pense le moins. Mais, de façon contre-productive, elle ne pousse plus beaucoup autour de la plaie, rendant son visage inégal lorsque l'écharpe n'est pas remontée.

Nathandall est un homme moyen mais solide. Ses habits ou son plastron n'en laissent rien voir, mais si on le déshabille ( bah tient, faites vous plaisir, ho!) on peut voir un corps sculpté par les années de servitude aux champs, et dans le travail du bois.

Les pectoraux sont un peu bombés, le six pack est là mais n'apparait que s'il opère une torsion du buste. En revanche, ses bras son convaincants. On aimerait pas encaisser un crochet de sa part.

Ses cuisses, mollets et appareil de virilité, eux sont plus dans la moyenne.

Nathandall parait en général un bonhomme normal, mais avec des bras puissants et un truc moche sur la face. Cette force devrait lui donner un air assuré, mais le bonhomme est plus complexe que ça. Ses gestes, son regard donnent l'impression qu'il est mal à l'aise. Anxieux. Ce n'est pas un héro, et cela se voit. Le stress se lit sur son visage dès lors qu'une situation dérape. Impliquez le personnellement dans une affaire de Fléau, et il se mettra à transpirer à grosses gouttes, les yeux cherchant une échappatoire.

Histoire
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Gentes dames et hommes hardis !
Oyez, Oyez si vous l’osez, cette histoire que je vous voudrais conter.
Salez la viande, et poireaux, mettez donc en perce les tonneaux

Ceci est l’histoire de Nathandall, frêle bébé à la naissance, survenant en plein labeur aux champs. En ces temps paisibles, le Fléau n’avait pas encore déferlé sur nos terres.
Mais si vous imaginez de vastes étendues fertiles, prenez garde ! Les environs de Marbrumes n’étaient déjà pas tous cléments.

Fils d’une paysanne , et d’un père ébéniste, Nathandall eu une enfance ponctuée par les corvées aux champs, et les bagarres avec les autres gamins de Marbrume.
Les pâturages peu fertiles rendaient la famille morose, car après les différents impôts payés (champart, droit de banalité, terrage …) il ne restait presque rien ni à manger, ni à dépenser.
Cette précarité rendait le petit Nathandall hargneux, susceptible, bagarreur, et chapardeur.

Quel mauvais air, non? Sale engeance!

Rien ne s’arrangea avec la naissance de Henir, Vakar, et Justine.

Protecteur envers les siens, le garçon d'à peine dix ans trouvait mille et une opportunités de gagner des victuailles ou des sous. Son père le battait comme plâtre s'il apprenait les mauvaises actions de son fils. Alors Nathandall mentait pour expliquer d’où lui venait toutes ces ressources. Elles provenaient en vérité de concours de forces au travers de combats, concours de témérité par des défis toujours plus dangereux, concours de productivités aux champs ou vols à la tire ou à l’étalage, racket même parfois.

Si Rikni voulu que Nathandalll ne serait jamais inquiété par ses méfaits, Anür décida que les choses ne pouvaient continuer dans cette voie. Seulement un an avant la cérémonie de passage à l’âge adulte, la maladie emporta tous les autres enfants de la famille.
Bien qu’affligé, Nathandall y cru voir la volonté d’Anür :

 

Tous tes écarts pour nourrir tes frères et sœurs les ont tués. Je veux que tu sois droit, juste. Fini la médiocrité, la criminalité.

 

Discuter un prêtre de cet enseignement, de ces signes, lui permis de mieux interpréter.
De mieux comprendre ce que les Trois attendaient de lui.
Après plusieurs jours retirés dans la prière, le garçon comprit que sa vie devait changer.

Si le père se spécialisait dans l’ébénisterie, le fils préféra la charpente.
C’est apprenti charpentier qu’il entra dans la vie adulte. Et avec les responsabilités d’adultes vinrent les premiers amours. Auquel il n’accorda aucun temps.

Elanora...Comment t'oublier?

La punition d’Anür lui pesait encore terriblement, par son sentiment de culpabilité.
Soucieux de montrer à la Déesse qu’il avait compris son message, il se donna corps et âme dans son travail, regrettant la folie des sentiments auxquels il se refusait.
Préférant le travail des bâtiments religieux, Nathandall travailla au développement de Marbrume pendant des années, n’osant jamais dévié de sa conduite, de son travail, de peur qu’autre châtiment s’abatte sur sa mère ou son père, par sa faute.

Plus terrifié par le regard des dieux qu’emplit d’amour ou de vénération pour eux, il était le petit villageois parfait (ou en tout cas voulait l’être le plus possible). Coopératif, essayant d’être juste, il donnant aux miséreux et ne se souciait de rien sinon du travail à effectuer.

Cet acharnement à refuser les bons moments lui valut le surnom de : 'L'austère'.
Surnom qu'il n'a jamais apprécié, d'ailleurs.
Mais une boule au ventre, un sentiment de peur constant lui serrait les entrailles.

Pardonnez bonnes gens mon récit qui s’éternise, ici il ne reste que le meilleur !
Comme vous avez fini vos plats, laissez-moi vous régaler de la suite de mon histoire !

Le Fléau déferla de l’ouest comme vous savez. Longtemps, rien ne vint troubler la vie de Nathandall. Il ne prêtait guère l’oreille aux rumeurs, ne fréquentait pas les tavernes et n’écoutait point les Héraults clamer leurs funestes présages.

Par une belle journée le jeune homme s’en alla aux champs de sa mère. Elle commençait à ressentir le poids des saisons et il voulait lui épargner le labeur dans son état de faiblesse. C’est peu après que le soleil fut au plus haut dans le ciel que les conques résonnèrent.
A l’ouest une clameur glaçante était relayée, celle des combats, des cris d’agonie.

Pas brave pour un sou, sans arme, Nathandall vit alors cette Horde de l’Enfer.
Ces choses cavalaient tout droit, déchirant et mutilant tout être de chair sur leur passage.
Le charpentier, n’eut que le temps de fuir à l’habitat de sa mère. Il la saisit alors qu’elle sommeillait dans son lit et couru autant que ses forces le lui permettaient en direction de Marbrume.
Quelques soldats, de faction tentaient vainement de ralentir les monstres, fidèles à leur serment. Ceux qui n’avaient pas couru assez vite étaient démembrés. La douleur et le sang étaient partout.
Nathandall lui courait. Mais pas assez vite.
Le cœur battant il entendait la funeste créature sur ses talons.
Elle se rapprochait par bonds. Elle était toujours plus proche.
Il entendait ses gémissements, il sentait son souffle sur sa nuque.

Alors qu’il crut sa dernière heure arrivée un garde chargea le Fléau, le percutant et voulant le trancher de son épée.
Nathandall n’entendit que le bruit des os broyés et les cris du pauvre homme.
Il était bientôt arrivé. A quelques vingtaines de mètres, les portes de la ville se refermaient.
Les muscles en feu, sa mère terrifiée dans les bras, Nathandall puisait dans ses ultimes réserves.
Lorsqu’un violent coup le projeta, comme d’un jouet. Il alla bouler dans la poussière, lâchant sa mère dans la surprise et la douleur. Alors qu’il ne comprenait pas pourquoi il était face contre terre, une douleur lancinante lui transperça la face gauche.
La bête lui avait porté un coup de griffe de haut en bas, frappant son visage, son buste, son bras. A quelques pas derrières, Nathandall vit sa mère tremblante de peur avec le monstre qui la considérait.
Instinctivement, et malgré tout bon sens moral, le garçon recula encore. Son dos frappa le lourd bois de la porte de Marbrume, fermée.
Terrorisé, il appelait à l’aide, incapable de détourner les yeux de sa mère qui connaitrait mille tourments avant de mourir.
Après quelques instants d’hésitation sur les remparts, au-dessus de la porte, quelques valeureux gardes tirèrent quelques bordées de flèches. La porte s’ouvrit de quelques centimètres. Des mains attrapèrent l’homme blessé et le tirèrent à l’intérieur.

Ici s’arrête mon récit.
Nathandall était en vie.
Mais sa mère en avait payé le prix.

Face à l’urgence de la situation
Et parce que les hommes de guerre l’avaient sauvé par leurs actions
Le charpentier
Devint guerrier

Il fût formé aux arts de l’épée
Bien que sommairement
Il n’était pas noble, et puis l’on manquait de temps.
Il devint Soldat de la Milice Intérieur de la citée.

Prenez garde, car son coeur oscille
entre volonté de faire le bien
et courage qui vacille
si bien qu'il détalle au loin

... Euh, sinon vous auriez bien une petite pièce, bonne gens, pour que je puisse me restaurer aussi?

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Vos premières impressions ? Je pense bien me plaire ici
Des questions ou des suggestions ? Non, mais pleins de bisous

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Hésite pas à nous signaler quand ta fiche sera terminée qu'on se penche dessus!

En attendant hésite pas à venir faire un tour sur la cb ou mp un admin pour toute question!

Hop!

Alors bravo pour cette fiche qui m'a bien happé! J'aime autant le style que le fond de l'histoire qui est réaliste et crédible! C'est d'ailleurs très proche de l'histoire de Séraphin, le côté pleutre en moins!

Sinon j'ai pas grand chose à redire, je te remplace juste Architecture par Travail du bois qui est plus en accord avec ton histoire.

Et un dernier conseil, ton armure de plate est un vrai handicap en combat de par son poids et ne te protégera pas contre les fangeux si jamais tu en rencontres, c'est un détail et si tu souhaites en changer tu pourras toujours le faire après, sachant que le système de combat sert finalement peu. C'est à toi de voir!

Ta couleur arrive, ta carrière est ici, tu trouveras les demandes de rp ici, et un modèle de journal par là si tu souhaites en créer un! Et pour les quêtes et missions ça se passe là!

Bon jeu parmi nous!