Marbrume


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 Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé]

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MessageSujet: Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé]   Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé] EmptyDim 10 Avr 2016 - 10:40
Ce fut sans difficultés qu'il passa la fenêtre, ce voleur recherché qu'étais Bôdan. Il faisait jour, surprenant, c'était certain, mais il avait eut de source sûr que le lieu qu'il allait investir serait vide à ce moment précis. Son plan pour affaiblir Théodemar avançait lentement, il devait récupérer quelques documents, quelques livres de comptes, au moins les retranscrire. Il était passé agilement par la fenêtre en bois usé avant de s'adosser au mur en observant le bureau de riche facture.

-Décidément, il y'en a qui ne crèvent vraiment pas la fin dans le peuple.

Il soupira un instant, même s'il aimerait fortement la mort de l'Ecu Rouge il ne pouvait réellement le vouloir, aussi infâme soit-il, l'Ecu restait une pièce importante du plan de Bôdan, il serait le centre d'impulsion de l'économie, lorsqu'il aurait fait mettre quelques uns de ses plus fidèles alliés au cachot, qui seront sûrement pendus et décapités grâce aux fausses preuves, Bôdan sait que ce sale commerçant affaiblit poussera les autres à redoubler d'effort pour prendre les parts du marché économique laissée par cette affaiblissement des Ecuviel.

Après cette réflexion silencieuse il se mit au travail, le visage masqué, le nez dissimulé, les cheveux emmitouflés, les mains gantées, comme toujours seul ses yeux brumeux ressortaient de ce visage pâle et fatigué. Ses doigts agiles parcouraient lentement les feuilles manuscrites, quelques contrats, mais vu les noms, rien d'important, il y trouva le contrat de rachat du bordel de Satine, il eut un sourire, cette pute qui lui était si cher lui serait si utile par l'avenir. Lentement mais sûrement il faisait les tiroirs, lisant attentivement les documents intéressants, les factures, les fournitures qu'il vendait le plus. Dans sa tête germait l'ordre des têtes à mettre au cachot, fausses preuves, fausses lettres, sang d'animal à faire couler sur le sol, faux viols, faux adultères, de quoi mêler le peuple, l'Eglise et la noblesse dans cette histoire, pour une fois que ces cons superstitieux de la trinité pouvaient être utiles pour Bôdan. La seule chose en laquelle il croyait cette la sainte patronne des voleurs, elle n'avait ni visage ni nom, sans formes ou description, elle était la perfection : le voleur indescriptible.

Ses doigts s'arrêtèrent sur un livre intéressant, un relevé d'échange daté deux ans avant le fléaux, Bôdan prit place au bureau pour lire l'effet du fléaux sur les affaires de Théodemar, le coude sur la table, la tête dans la main, les yeux gravant à nouveau le papier, il lisait lentement pour retenir les informations les plus importantes. Le temps passé lentement pour Bôdan, il n'amait pas faire ça, mais au moins ici il y avait un semblant de richesse qui lui donnait l'espoir qu'un jour, l'ensemble de la ville aura les moyens de vivre correctement, nous n'étions que mi février, certes, mais il ne fallait trop se hâter, ce projet lui prendrait sûrement toute une vie. Dès lors que les hommes auront compris le fléaux, tout ira mieux se disait le voleur.

Le temps passa, le voleur était sur le départ, face à la porte en volant quelques petits objets de valeur, une petite glace, deux ou trois pépites d'or et d'argent, il n'avait pas touché aux manuscrits mais les avaient réécrit à nouveau en imitant l'écriture de Théodemar ainsi que de ses collaborateurs, il avait quelques noms, totalement inconnus hélas. Mais il se rendit compte trop tard que quelqu'un s'approchait de la porte, surprit, le voleur pensa un instant à fuir par la fenêtre, mais c'était trop tard, faire preuve d'agitation pourrait lui causer quelques blessures inutiles. Rapidement il bascula derrière le bureau pour s'adosser à côté de la fenêtre qu'il avait déverrouiller avec précautions en attendant que la personne entre. Il lui faudra négocier son droit de sortir.

-La porte était fermée, je me suis permis d'entrer, railla-t-il avec un sourire grandissant qui étirait les traits du tissu sur ses lèvres.


Dernière édition par Bôdan Mercuro le Sam 28 Mai 2016 - 1:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé]   Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé] EmptyDim 10 Avr 2016 - 11:48
Théodemar lui avait demandé de passer à l'un de ses bureaux où il conservait nombre de documents d'affaires et où se tenaient certaines rencontres d'ordre professionnel, pourrait-on dire. Parfois cela se passait bien, parfois non, mais l'endroit demeurait assez officiel pour que rien d'autre ne s'y passe. Il y avait des gardes à l'entrée du bâtiment ainsi que dans le couloir, même si au vu des récents évènements, Gondemar songeait que ce n'était peut-être pas assez. Ils n'étaient que deux à avoir la clef du bureau et son ami lui avait demandé de passer prendre certains documents dont Ecuviel avait besoin et qu'il avait oublié là-bas lors de son dernier passage. Il faisait jour, l'air était encore froid au-dehors, mais le soleil brillait haut et de plus en plus fort, de quoi réchauffer les sangs et faire naitre un léger sourire sur les visages fatigués des uns et des autres. Saluant chaque garde par son nom, le Garde du Corps stoppa devant la porte pour la déverrouiller en un geste que forçait l'habitude, fronçant les sourcils alors qu'il lui semblait avoir entendu quelque chose. Peut-être le vent contre les murs de la bâtisse ? Mais alors même qu'il pénétrait à l'intérieur du bureau, il aperçu immédiatement la silhouette d'un homme vêtu de pied en cape comme un voleur. Comment pouvait-il le savoir ? Parce que lui-même était un ancien membre d'un certain regroupement dont on taira le nom et qu'il avait lui aussi porté ce genre de vêtements, il y avait une éternité de ça. Quand il était encore un jeune de la rue, avant l'armée, avant les Fangeux, avant sa désertion. Se figeant d'abord l'espace d'une seconde sur le pas de la porte, le regard vif et alerte, le Conseiller ne vit aucune arme ni geste menaçant, aussi referma-t-il la porte dans son dos sans chercher à appeler le garde situé au bout du couloir.

- La porte était fermée, je me suis permis d'entrer

- Mais faites donc, l'endroit est certainement plus chaud que l'extérieur.

Railla en retour, quoique assez froidement, l'homme de haute taille qui se redressa, menton à peine levé cependant au vu de la différence de taille entre eux. Sa main se porta à son côté, se posant non pas sur le pommeau de son épée courte qui ne quittait jamais sa ceinture, mais plutôt sur le manche de son poignard qu'il savait lancer en cas de besoin avec force et précisions. Ses yeux clairs se plissèrent tandis qu'il détaillait l'intrus, gravant dans sa mémoire chaque détail qui pourrait être utile, ne passant pas à côté du sourire qu'on devinait sous le tissu sombre. Sourire qui trouva un léger écho sur son propre visage, la curiosité prenant pour l'instant le pas sur l'envie de faire son devoir en capturant l'inconnu.

- Que nous vaut l'honneur de la visite d'un membre de la Guilde des Voleurs ? Je sais que les gens ont faim, mais vous pourriez attendre que nous fassions des distributions publiques avant de nous piller.

Tout en parlant, Gondemar pivotait lentement sur le côté en faisant quelques pas lents et mesurés, son regard ne quittant pas la cible de son attention, qui si elle faisait jamais le moindre geste, aurait droit à une réponse assez conséquente.
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MessageSujet: Re: Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé]   Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé] EmptyVen 22 Avr 2016 - 20:17
Au moins il semblait aimer le sarcasme pensa le voleur en écoutant la réplique de l'intrus, bien que théoriquement c'était lui, mais par sa condition de premier arrivé il fallait en déduire que l'intrus ce n'était pas lui mais l'homme presque chauve qui se tenait devant lui. Il restait calme, de toute façon on voyait bien dans le regard de cet homme qu'il n'aimait pas faire acte de violence gratuite, il ne ressemblait pas aux autres ripoux qu'embauchait l'écu rouge. Qui était-il ? Il l'observa, quelques instant, il ne prit pas la peine de répondre, cela aurait été de trop dans cette situation. Le silence était important, il faisait grimper la pression, le sarcasme qui précédé ce silence rendait la scène encore plus tendu qu'une vierge à sa première nuit avec un noble bourru.

Ses yeux brumeux se posèrent sur les doigts gantés eux-mêmes posés sur un poignard, représentez-t-il un danger à ce point ? Il eut un rictus amusé cette fois, il observait son adversaire bouger, de toute évidence il ne chercherait pas le combat rapproché, aussi la chaise en bois avec un rembourrage en laine soutenu par un cuir tendre serait une bonne hypothèse de cachette et ferait office d'une bonne arme improvisée pour répliquer où alors d'un judicieux obstacle. Les chaises sont pénibles, elles sont à la fois souples et lourdes, petites et si encombrantes, permettent des acrobaties mais sont sujets à d'horribles chutes. Les chaises sont passionnantes se dit le voleur, en réalité il s'était perdu quelques instants dans ses pensées en oubliant l'homme en face de lui.

Ses paroles étaient drôles, Bôdan se retint de rire en affichant un nouveau sourire amusé. Ses iris se reposèrent sur lui après un bref passage sur le bureau, il avait ce qu'il lui fallait, faux, copies d'écritures, il n'avait pas besoin de plus, mais cet homme curieux. Aussi il haussa les épaules faisant mine de s'excuser.

-Piller, piller, c'est un bien grand mot, théoriquement on ne pille que des ruines... J'avoue que par ce point de vue sur le mot « piller » je compte bien piller Théodemar. Marbrume à ses soucis avec le Fléaux, nul besoin de le renforcer avec un fléaux économique.

Lentement il fit passer ses mains ouvertes et gantées derrière sa ceinture pour déposer sa main-gauche sur le bureau, elle semblait hors portée mais d'un coup de jambe il pourrait la récupérer aisément. C'est avec un visage un peut plus sérieux qu'il posa la brume dans les iris de son interlocuteur.

-Comme vous l'avez si bien dis, je suis membre de la guilde des voleurs et sa première règle c'est que le meurtre est interdit sauf si nous y sommes contraint pour sauver notre vie. Déposez vos armes je ne vous perçois pas comme une menace, vous avez assez d'estime et de jugeote pour comprendre quand un homme veut se battre ou non. De toute évidence je n'ai rien volé aujourd'hui, ce n'était absolument pas le but de ma venue. Il fit une pause haussa à nouveau les épaules. Bon à part un petit miroir et quelques pépites, mais il faut bien que je nourrisse ma famille de voleurs non ?

Il fit à nouveau une pause faisant jongler une pièce en cuivre entre ses doigts. Il laissa le rond de métal passer entre ses phalanges sans quitter du regard le...mercenaire ? Il avait du temps, et il semblerait que rien ne puisse les déranger, comme il n'avait pas l'intention de le capturer, il repartirait sûrement indemne de cette conversation.

-Dites moi bon monsieur, pourquoi se mettre au service d'un homme qui ruine la ville, les commerce. Qui dévore comme un fangeux la chaire homme, le bonheur des honnêtes commerçants ? Qui penses avoir la main-mise sur la cité alors que face au plus petit chevalier il n'est rien ? Qu'est ce qui peut vous motiver à travailler pour cet homme sans scrupule qui fait couler le sang comme il remplit sa coupe de vin de bonne facture chaque soir?
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MessageSujet: Re: Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé]   Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé] EmptyMar 26 Avr 2016 - 12:53
La disposition du bureau pouvait sembler dérangeante, mais lorsqu'on était un homme de haute taille comme le Conseiller, on pouvait faire fi d'un obstacle, que ce soit en l'éjectant de côté à l'aide de la force brute ou bien en passant par-dessus avec agilité, chose dont n'était pas dépourvu l'ex-soldat malgré son apparence physique.

- Le pillage est un acte de guerre et nous SOMMES en guerre. Contre les Fangeux.

Cru bon de rappeler Gondemar tandis qu'il fixait Bôdan avec un regard sombre, n'appréciant pas qu'il accuse ainsi Théodemar d'être responsable d'un fléau économique. C'était ce qui se passait au-dehors, bloquant et détruisant toutes les ressources, qui était la cause de leur malheur à tous, pas les actes d'un marchand isolé, fut-il influent et de plus en plus puissant. La suite des mots du voleur ne manqua pas de faire hausser un sourcil sceptique au Garde du Corps qui avait noté le déplacement des mains, sans savoir de quoi il retournait exactement. Sa méfiance était d'autant plus grande qu'il pensait que l'homme n'était pas venu pour prendre ce qu'il avait dit avoir subtilisé. Ce semblait trop facile.

- Gardez ce butin si votre famille en a besoin, mais n'insultez pas mon intelligence en pensant que je vais croire sur parole ce que vous me dite.

Loin d'éloigner sa main de son poignard, il en saisit au contraire le manche, plissant les yeux en scrutant avec une vive attention son adversaire, l'écoutant lui poser ces questions que tant d'autres avant lui avaient déjà énoncés. Qu'est-ce qu'ils avaient tous avec ses motivations à la fin ? Demeurant calme, quoique tendu, prêt à réagir au moindre geste, Gondemar répondit d'une voix grave et étrangement posée malgré son irritation.

- Ces raisons ne regardent que moi et je peux d'ores et déjà t'assurer que tu ignores qui est réellement Ecuviel. Bien des gens sont encore vivants aujourd'hui grâce à lui, bien plus que ceux qu'on prétend avoir périt par sa faute.

Même s'il y avait toujours une part de vérité dans les rumeurs, même s'il était vrai que Théodemar avait déjà fait tuer certaines personnes pour assoir son pouvoir, mais guère plus que certains nobles qui se montraient bien pus cruels et sans coeur. Et puis l'ex-soldat ne perdait pas de vue son objectif qui lentement prenait forme : le ramener sur un chemin de lumière qu'il ne quitterait plus jamais. Franchissant soudain plusieurs mètres, Gondemar vint se placer devant les fenêtres, barrant toute retraite de ce côté-ci en lâchant un grondement sourd d'avertissement.

- Maintenant dit-moi la vérité : pourquoi es-tu venu jusqu'ici ? Un voleur aussi talentueux que toi ne pouvait pas vouloir prendre un si maigre butin. Qu'es-tu venu espionner ici ?

Nul besoin de lui demander ses motivations, il était évident qu'il détestait Théodemar et son ami d'enfance songeait parfois que la liste de ses opposants ne cessait de croitre à mesure que le temps passait.
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MessageSujet: Re: Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé]   Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé] EmptyVen 29 Avr 2016 - 1:01
Bôdan eut un sourire à sa réplique. Une guerre ? Vraiment, que c'est touchant se dit-il, il n'y a rien d'une guerre quand on tue des cadavres malades, la guerre ce n'est pas ça, la guerre elle est animé par des idéaux se fit Bôdan, quand on se bat c'est pour une raison qu'on juge valable, nécessaire, juste et cette raison juste et valable elle doit venir des deux partis. Le voleur haussa les épaules dans un petit rire.

-Je ne savais pas que les morts se battaient de façon logique et organisée... considérer la fange comme une guerre c'est un comme considérer un accouchement comme de l'auto-mutilation, non ?

L'image était assez horrible, mais un ancien militaire comme cet homme ne devrait pas être gêné. De toute évidence c'était bien un militaire, il n'y a que les militaires pour considérer cette situation comme une guerre. Il restait adosser contre le mur, cet homme ne l'inquiétait pas, non parce qu'il était faible, car il était plus raisonnable qu'Ecuviel. Les hommes suivent parfois de bien étranges chemins raisonna Bôdan, mais on pouvait en dire de même pour les membres de la guilde, tout est question de point de vue. La suite de ses mots lui arrachèrent un petit rire puis il répondit.

-Insulter ? Je n'ai pas cette prétention, pas avec quelqu'un comme Toi.

Il y avait un intérêt à cet unique tutoiement, Bôdan ne comptait plus l'utiliser, cette familiarité avait pour but de bien faire comprendre qu'il se méfiait de lui tout autant qu'il se méfiait du voleur. Le simple fait de voir la main sur la garde fit tiquer Bôdan, il envisageait alors réellement d'en venir aux jeux de mains ? Lui qui le pensait plus... humain voilà qui le décevait, finalement il allait continuer à utiliser le tutoiement si la conversation filait dans cette direction. Il prêta à nouveau attention aux mots du guerrier, il y avait un intérêt à servir Théodemar ? Un intérêt moral ou pécunier ? Il rit à nouveau, cette fois c'était nerveux, il n'y avait aucune moquerie, c'était juste nerveux, ses nerfs avaient sautés l'espace d'un instant.

-C'est vrai, on lui doit la survie de tous ces commerçants qui se font bouffer par le chantage, toutes ses familles qui avant avaient du mal à survivre sans la fange, mais qui depuis son arrivée souffrent de ça et crèvent la gueule ouverte comme des pucelles attaché qu'on s'apprêtent à violer, c'est agréable n'est-ce pas. Le commerce de Théodemar est nuisible, elle est un fléau bien plus violence que la fange au sein même de cette ville qui bientôt... pourrait connaître une violente épidémie de famine à cause de son égoïsme canin. Je voue le demande.

La réaction soudaine du mercenaire ne fit pas bouger Bôdan, il n'avait pas sorti sa lame. Le grondement menaçant faisait croire que comme Théodemar n'était qu'un chien affamé, ce type n'était un loyal chien de garde. Le dialogue disparaissait-il ? Bôdan attendait plus de cet homme intéressant, il avait son visage à quelques centimètres du sien, sa main-gauche était presque impossible à atteindre, mais il avait encore ses bolas et son grappin. Il s'en irait, sans faire couler le sang comme toujours. Le souffle chaud du mercenaire ne dérangeait pas Bôdan. Il se contenta de dévier le regard dans le sein sans même daigner tourner la tête. Ce qui le faisait le plus tiquer c'était le tutoiement, ils n'avaient pas élever les porcs ensemble.

-Si j'avais voulu me faire grogner je serai allé voir les chiens dans la rue d'en bas. Tu me parles de vérité dans mes intentions et tu n'es pas capable de me révéler les tiennes et tu crois que je vais te révéler les miennes. Hoy princesse revoies tes exigences à la baisse. Si je t'estime fais en de même avec moi, je te prie. Il fit une pause le regardant de ses yeux brumeux, mais on y décelait une teinte émotionnel beaucoup moins agréable. Si tu veux mettre fin à la discutions écarte-toi, j'ai à faire. À part le butin évoqué je n'ai rien pris, regarde tout est à sa place. Les brutes je les ignorent, elles ne sont dotés d'aucunes forment d'intelligence

Il n'avait pas tord, tout était à sa place, il n'avait fais que des faux. Bôdan avait été rarement aussi déçue par l'avancée d'une conversation, il s'attendait à plus d'échange, il ne voulait pas spécialement en apprendre plus sur Théodemar, mais il ne voulait pas non plus qu'on le pousse dans ses retranchements. Il n'avait pas envie d'utiliser ses bolas pour se forcer un passage jusqu'à la sortie.

-Comme tu l'as dis je suis un voleur, pas un tueur, alors range moi cette saloperie d'arme et pose là plus loin. Ce n'est pas très digne d'un supposé gentilhomme que de menacer un homme main sur le manche. Je ne voudrai pas déroger au principe de la guilde : Ne blesse que si ta propre vie est en danger, ne me pousse pas à envisager cette hypothèse, j'ai autre chose à faire que de me faire planter et toi te faire fêler les cottes ou le crâne. Si tu veux le bien de Théodemar alors envisage que le conforter dans son petit confort n'est pas une bonne solution. Tu gagneras plus à la bousculer lui et son empire bancale pour qu'il se remette en question. Maintenant, si tu n'as rien d'intéressant à converser je te prie de bien me laisser m'en aller..
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MessageSujet: Re: Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé]   Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé] EmptySam 30 Avr 2016 - 10:39
Gondemar fronça les sourcils, comme mécontent et, en vérité, c'était bel et bien le cas. Est-ce que les gens ne se rendaient donc pas compte de l'état de guerre que la Fange avait insinué partout sur leurs territoires ? Est-ce qu'ils ne réalisaient pas que chaque situation pouvait être assimilée à une guerre, fut-elle particulièrement mortelle et périlleuse ?

- Ils ont une logique bien à eux et ils savent réfléchir, ou en tout cas on a su leur dire quoi faire et ils obéissent. Les Fangeux savent piéger les vivants, ils savent les attaquer et les obliger à se précipiter dans des lieux limitant les possibilités de retraite, tombant alors sur les vivants depuis l'abri des arbres. Oui, ceci est une guerre et mépriser leur tactique et leur objectif de tous nous annihiler serait faire preuve de bêtise.

Ce n'était pas parce que l'ex-soldat semblait donner l'impression qu'il allait sauter à la gorge de son interlocuteur que c'était forcément le cas. La prudence, plus que tout, était toujours de mise avec lui et un poignard ne servait pas qu'à tuer. Ceux qui y voyait une menace de blessure étaient étroits d'esprit, car en vérité il y avait bien des façons d'utiliser une arme tranchante. Le tutoiement ne passa pas inaperçu, mais ne sembla pas déranger le Garde du Corps outre mesure : on l'avait tutoyé et rudoyé une bonne partie de sa vie, pour lui c'était le vouvoiement à son égard qui était le plus surprenant, pas l'inverse. Ainsi fut-il naturel qu'après avoir été tutoyé, il en fit de même à l'égard du voleur.

- Je te répète que tu ne sais rien de Ecuviel alors garde tes allégories pour les esprits plus aisément manipulables, car j'ai de quoi te faire réviser ton jugement : il prépare une distribution de nourriture pour le peuple. Toi qui te croit si intelligent et qui me prend pour une brute, sache qu'avant de t'en tenir à des actes isolés, tu ferais bien de mieux te renseigner. Théodemar est d'ici, de Marbrume, il y a toujours vécu et y vivra toujours.

Il y avait un fond de colère dans la voix de Gondemar, tout comme un éclat sombre et rude brillait dans ses prunelles claires. L'homme croyait tout savoir et la déception était de ce fait réciproque entre les deux hommes. Quand il lui ordonna d'éloigner son arme, arme qui n'avait toujours pas quitté le petit fourreau à sa ceinture, il haussa un sourcil, ne comprenant pas. Croyait-il vraiment qu'il allait se désarmer et lui laisser l'opportunité de s'emparer de ce qu'il tenait justement fermement pour éviter qu'on le lui prenne ? Ce voleur avait une bien étrange façon de raisonner.

- Je ne suis pas un gentilhomme, Maitre Voleur.

Car ce n'était visiblement pas un vulgaire voleur, il n'aurait pas évoqué la fameuse guilde sinon, car le secret aurait du primer avant tout, tout du moins c'était ce que pensait l'ex-soldat qui eut un sombre sourire en coin.

- Mais ta vie n'est pas en danger pour autant. Pas aujourd'hui, pas tout de suite. Ton intégrité physique éventuellement, s'il te prenait l'envie de m'attaquer, mais ce ne sera pas moi qui portera le premier coup. Je respecte certains voleurs, la plupart ne le sont que par la force des choses et je ne connais que trop bien cela.

A bien y regarder, on ne pouvait pas dire que Gondemar ressembla à un employé particulièrement fortuné. Il ne faisait pas étalage de ce que son ami d'enfance lui versait en plus d'être logé, nourrit et blanchit, portait toujours les mêmes vêtements et la même armure de cuir qu'il entretenait lui-même, tout comme son épée courte et son poignard. Point de bijou ni de tissu précieux, à quoi cela servirait-il ? L'air grognon du Garde du Corps sembla s'apaiser un peu, alors que leurs yeux clairs se fixaient mutuellement avec intensité.

- Je ne porterais jamais atteinte à Ecuviel, Maitre Voleur, mais tu devrais te renseigner davantage avant de venir le voler. Et si ta famille manque de nourriture, qu'elle guette le crieur qui annoncera la distribution prochaine en place publique.

Une idée suggérée un soir et qui ne manqua pas de le faire légèrement sourire, alors qu'il s'écartait, se déplaçant de côté pour laisser l'accès libre à la fenêtre au voleur et, de ce fait, à la liberté.

- Va maintenant. Mais si j'apprends que tu n'as pas fait que voler aujourd'hui, notre prochaine rencontre ne se terminera pas aussi bien.

Car dans le doute, il ne pouvait que laisser partir l'intrus, ce qui ne l'empêcherait pas de filer retrouver au plus vite Théodemar et lui demander de venir vérifier l'intégralité de ce bureau ainsi que ce qui s'y trouvait. Deux précautions valaient mieux qu'une.
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MessageSujet: Re: Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé]   Le loup et le renard, mais sans la belette. [Bôdan / Gondemar] [[Terminé] EmptySam 28 Mai 2016 - 1:14
Bôdan jouaient avec une petite pièce qu'il avait prit dans sa petite bourse, celle-ci il ne l'avait pas volée, du moins à Ecuviel. Les propos du mercenaire sur la distribution de nourriture faisait tiquer le voleur, sûrement le ferait-il, il n'y avait pas de bluff, mais ces distributions arrivent trop tard, lui vole déjà depuis un moment pour les familles démunies, même s'il doit sacrifier quelques repas, ses os apparents au niveau des poumons en témoignait, encore fallait-il le voir dans ainsi dénudé.

-Monsieur Ecuviel ne ferait-il pas preuve de cette bontés « naturelle » plus par convenance pour se sauver d'une noblesse qui veut son cul ou d'un peuple exprimant un certain mécontentement plus que par générosité spontanée ? Il n'y a rien de gratuit chez l'Ecu Rouge, tout est calculé comme une araignée sait parfaitement lorsqu'elle doit activer tel ou tel fil de son réseaux pour piéger ses proies. Ces distributions sont tout autant d'occasion de maintenir une pression sur le peuple, car si les repas de centaines de familles dépendent d'Ecuviel, nuls doutes que ces familles suivront Théodemar pour ses plans, la famille prime toujours.


Bôdan croyait en ses suppositions, cet homme était mauvais et nocif, un poison à éradiquer pour le peuple. Mais les mots du mercenaires se succédaient, lorsqu'il rétorqua sur le statu de gentilhomme le voleur haussa les épaules.

-Tout autant que je suis le Duc je n'en doute pas. Il reprit lorsqu'il eut terminé sa phrase. Si ma vie était en danger j'aurai sûrement écrit une missive à Théodemar avec ton sang, mais comme je savais que je n'étais pas menacé au moment même où tu es entré, je n'ai pas jugé utile d'en venir aux jeux de vilains.

Bôdan s'était redressé, en faisant voler sa pièce avant de la laisser retomber sur sa main, jouant de façon factice à pile ou face, il guettait la réaction de son homme avant de murmurer en silence « Face ». Devant la perche du rasé Bôdan ne répondit pas, il n'allait pas passer son temps à répondre, cela ne mènerait à rien, il n'avait pas tord, mais il y avait bien plus de gens dans la nécessité. La vue de la fenêtre dégagée le soulageait intérieurement, il pouvait finalement s'en aller, même si cette petite réunion entre anciens voleurs étaient profitables, il ne pouvait vraiment dire qu'il l'avait aimé. Ses mains gantées ouvraient la fenêtre et il s'y glissait en répondant pour la dernière fois.

-Passez le bonjour à Théodemar de la part de Bôdan, cela lui fera sans doute plaisir.

Avant de se faire attraper pour cette provocation très mesquine, il le savait, il fermait d'un coup sec la fenêtre en repartant avec son butin, maigre en valeur monétaire, mais riche pour ses futurs projets. Rapidement il regagnait son Q.G pour pouvoir déposer son matériel et ses affaires, il ne devait pas garder ce qu'il avait sur lui trop longtemps.

[HRP: Fin du rp pour Bôdan, merci beaucoup Gondema! :D /HRP]
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