Vigile d'Ormont [Validé]

Vigile, For all it brightens, love casts long shadows.

◈ Identité ◈

Nom : d'Ormont

Prénom : Vigile

Age : 37 ans

Sexe : Homme

Situation : Veuf

Rang : Ancien noble, chirurgien, naturaliste

Lieu de vie : Château d'Ormont (quasi-ruine)

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :

Carrière du Guérisseur / +1 ATT, +1 INI, +2 CHAR

Compétences et objets choisis :

Compétences :

- Chirurgie (compétence gratuite Peuple) - Niveau 1
- Pathologie - Niveau 1
- Survie en milieu hostile - Niveau 1
- Traumatologie - Niveau 1
- Science - Niveau 1

Objets :

- Epée longue à une main
- Gambison

◈ Apparence ◈

La première chose qui frappe chez cet étrange exilé c'est le charme indescriptible qu'il exerce sur ses congénères. Il n'a pas la beauté d'un jeune noble fringant de Marbrume mais son physique possède certainement une esthétique singulière qui marque les gens qui croisent la route de Vigile. Son visage porte les traces des années passées dans les espaces sauvages du Duché et des épreuves traversées par l'ancien châtelain d'Ormont. Ses cheveux sont coupés au niveau du cou et ramenés en arrière à l'aide de cire ou d'un onguent quelconque. Leur couleur d'un noir profond ainsi que le bleu très clair de ses yeux donnent un effet assez effrayant au personnage. Tout cela n'amène pas forcément la sympathie sur le chirurgien de campagne mais au moins cela provoque-t'il un certain respect chez les individus particulièrement sensibles au "premier regard".
Vigile d'Ormont est assez grand et son corps a été sculpté par sa profession pour le moins aventureuse lorsqu'elle est exercée en-dehors de la ville. Avoir une bonne constitution physique est particulièrement nécessaire lorsque l'on veut espérer survivre hors de la relative sécurité des remparts de Marbrume. Pour résumer, Vigile n'a pas vraiment l'air dangereux mais il provoque souvent chez ses interlocuteurs un sentiments d'inquiétude et parfois de malaise ce qui, nous le verrons, n'est pas vraiment compensé par une personnalité particulièrement sociale. Plus d'un habitant du Labret et de Marbrume fût saisi par le contraste entre le physique mettant si peu en confiance du chirurgien et sa fonction salvatrice pour ses semblables.

Pour finir, vous ne serez pas surpris d'apprendre que notre guérisseur et naturaliste à ses heures perdues ne porte rien d'autre que des étoffes noires comme la nuit, d'une part pour passer le plus inaperçu possible dans les marais du Duché et d'autre part pour correspondre à une humeur qui est, il faut bien le dire, toujours morose voire massacrante. Ses tenues sont souvent assez souples pour lui permettre une agilité accrue car face à un fangeux, il sera toujours préférable de prendre la clé des champs plutôt que de mesurer son épée à ces êtres redoutables.

◈ Personnalité ◈

Avant la tragédie qui frappa la maison d'Ormont lorsque la première vague de la Fange apparut dans le Duché, on pouvait souvent voir un grand sourire éclairer le visage de l'héritier de Castel-Salat. Même l'entendre rire n'était pas si rare. Mais depuis la ruine qui accompagna les fangeux dans leur impitoyable besogne, l'homme ne laisse plus paraître sur son visage aucune joie, ni aucune émotion en fait. C'est plutôt une colère intérieure et froide qui l'habite au quotidien et qui le rend d'autant plus inquiétant auprès de ses semblables. Toutefois, lorsque Vigile se retrouve face à une victime de la fange qu'il doit sauver, un voile d'amertume mais aussi de pitié couvre ses yeux. En-dehors de ces rares moments, le chirurgien aventurier paraît froid et peu intéressé par les individus qui croisent sa route. Il n'a au sens propre aucun ami (hormis un dont nous découvrirons l'identité plus tard) et n'en ressent d'ailleurs pas le besoin, habitué à vivre en solitaire dans les contrées sauvages de Marbrume ou dans l'ancienne résidence de la maison d'Ormont, sur la côte du comté de Sombrebois.
Malgré ses regrettables lacunes dans le champ de la communication et du lien social, Vigile est d'une intelligence particulièrement fine et sa curiosité scientifique est sans limites. Ces deux traits sont des qualités redoutables (certains diraient essentielles) pour ne pas finir les entrailles évidées par un fangeux dans un sombre marais. Bien que inconnu de la haute-société marbrumienne, notre thaumaturge itinérant pourrait bien faire partie des meilleurs guérisseurs du Duché. Son intérêt ne se porte pas seulement sur les choses concernant la manière de soigner ses congénères mais aussi sur le reste du vivant présent à Marbrume. Plus particulièrement, d'Ormont tente d'étudier en détail la nature de la fange, mais ces travaux sont extrêmement complexes d'une part parce que les fangeux s'impliquant dans les progrès de la science en donnant leur corps sont extrêmement peu nombreux (aucun ne s'est présenté jusque-là) et d'autre part parce que même les cobayes involontaires vaudraient la potence à quiconque tenterait de les étudier de trop près. Il se contente donc de témoignages de certains habitants hors-les-murs, de ses observations personnelles ainsi que des blessures qu'il a "la chance" de pouvoir voir de près sur certains individus malchanceux.

Vigile d'Ormont n'est pas exactement un modèle de vertu et de foi, toutefois la seule chose qu'il ait gardé de son héritage familial, en plus de la vieille ruine qu'est Castel-Salat, est le culte d'Anür. Le jeune chirurgien s'est d'ailleurs efforcé de maintenir en état le petit autel érigé en l'honneur de la Déesse des Passages. Il ne s'y rend pas chaque jour ni ne fait beaucoup d'offrandes mais son respect pour la divinité est réelle. Il ne considère pas le culte religieux comme un aspect essentiel de sa vie mais plutôt comme un lien avec son passé. De plus, Vigile a toujours éprouvé un attachement particulièrement fort à cet océan dont les vagues s'écrasent contre les rochers portant le vieux château des d'Ormont. En sentant cette émotion particulière le traversant à la vue des immensités bleues, il l'associa presque automatiquement à la présence d'Anür, quelque part sous les flots ou dans l'écume projetée dans les airs...

◈ Histoire ◈

Quand je regarde les murs de pierre noircis par le temps et les poutres de notre toit prêtes à s'effondrer à chaque instant, j'ai dû mal à me rappeler ce que fût Castel-Salat avant la Fange. Et pourtant, malgré mon grand âge, cela ne remonte pas à des temps immémoriaux. Je ne sais pourquoi j'ai ressenti soudain l'envie de prendre la plume et de parler de l'histoire de cet endroit - et de son dernier maître. Peut-être un sentiment de nostalgie ou la peur de voir tous mes souvenirs s'évanouir petit à petit comme les brumes matinales. Plus vraisemblablement, la volonté de coucher sur le papier une tragédie qui se répéta sûrement cent fois, mille fois sur ces terres abandonnées des dieux. La mémoire est par essence fragmentaire, mais j'ai le réconfort de me dire qu'elle le sera un peu moins grâce à moi.

Je me nomme Algésiras, et j'ai toujours vécu dans cet étrange château entre terre et mer. La tradition nobiliaire de la famille d'Ormont fait remonter l'origine de la fondation de Castel-Salat aux premiers colonisateurs de ce qui deviendra plus tard le Duché de Marbrume mais j'ai toujours éprouvé des doutes devant cette histoire. Il existe bien, dans les grottes désormais inondées de l'îlot, une ancienne sépulture portant le nom d'un certain Alaric, premier des d'Ormont, mais impossible de dire si la tombe contient vraiment le corps d'un seigneur de l'ancien temps ou s'il s'agit simplement d'un épitaphe bâti plus récemment afin de donner corps à la légende.
J'ai tenté du mieux que j'ai pu, avec ce dessin, de donner un aperçu de la forteresse non pas telle qu'elle était autrefois mais telle que nous l'habitons Vigile et moi-même.

Dessin de Castel-Salat:

Je prierai le lecteur (s'il en est) de ne point être trop surpris de l'immense talent qui est le mien (et je dis cela avec la plus grande modestie) dans les choses de la peinture. Je me suis découvert un intérêt très vif pour ce passe-temps alors que l'abandon du château me laissait dans l'oisiveté la plus totale. Je refermerai cette parenthèse en soulignant que le plus difficile dans cette passion reste l'approvisionnement en matériel et sans l'aide de Vigile, j'en serais réduit à faire mes dessins sur les murs du château avec les morceaux de charbon de bois jonchant ça et là le sol.

Vigile ne fût pas l'aîné d'Alphonse et Marie d'Ormont mais leur cadet. Le couple de châtelains, bien en cour au comté de Sombrebois, avait déjà donné naissance à deux garçons et trois filles. En tant que dernier venu de la meute, Vigile bénéficia d'une attention toute particulière de ses parents mais aussi de moi-même. C'est aussi parce que j'ai accompagné ce petit garçon aux humeurs souvent sombres dans chaque étape de sa vie et dans ses plus dures épreuves que j'ai pris la liberté d'écrire sur sa vie.
C'est moi qui fût chargé de son éducation lorsqu'il n'était pas aux prises avec les aboiements du Maître d'armes chargé de faire de lui un vrai noble, c'est-à-dire un combattant. Il faut toutefois dire que son éloignement dans la succession du domaine lui offrit une liberté bien plus grande que ses aînées dans ses intérêts. C'est ainsi que très jeune, ce garçon maussade si peu enclin à devenir un grand chevalier commença à témoigner d'une fascination somme toute particulière pour la faune et la flore du Duché. C'est lorsque Vigile eût autour de huit ans que nous commençâmes, lui et moi, à partir pour des expéditions d'abord de plusieurs heures puis de plusieurs jours dans les espaces sauvages du Morguestanc à la recherche des êtres peuplants la région.

C'est bien plus tard, lorsqu'il atteint l'adolescence, qu'il commençât à s'intéresser au corps humain et à son fonctionnement et plus particulièrement à la manière de les "réparer" comme il disait. Lors des visites que nous effectuions à Sombrebois ou à Marbrume, je ne parvenais guère à empêcher l'impétueux jeune homme de passer plusieurs heures dans les échoppes d'apothicaire ou de guérisseurs à observer ces maîtres de l'art pratiquer leur difficile métier. Ceux-ci ne manquaient jamais d'être surpris de l'intérêt du jeune nobliau mais la façon dont il buvait leurs paroles ne pouvaient que les encourager à discourir.
Toutefois, il faut bien dire que ces passions pour le moins étrange éloignèrent plus encore Vigile du reste de la famille. Son père s'inquiétait de la situation même s'il ne fit rien pour l'empêcher puisque ses deux aînés se révélaient d'excellents combattants et tacticiens, sans parler de leur santé robuste. Mais les cinq enfants commencèrent à s'éloigner de leur frère, mal à l'aise de voir à quel point celui-ci ne pouvait remplir les cases qui convenait à un jeune homme de sang noble. Tous à Castel-Salat parlaient de la froideur des relations entre Vigile et les siens, que jamais ceux-ci ne s'entendraient. Mais je ne serai pas aussi catégorique : je suis convaincu qu'il existait un lien puissant entre ces six-là, et même si mon protégé cachait son cœur derrière un masque de cire, je suis persuadé qu'il ressentait beaucoup d'affection pour eux qui le lui rendait en lui offrant une protection discrète mais sans failles.

Je me rappelle maintenant avoir retrouvé il y a peu un portrait d'Alphonse et Marie d'Ormont. Je ne puis le regarder moi-même sans me meurtrir le cœur, mais je l'ajoute à ces feuillets afin qu'un hypothétique lecteur se fasse une idée des ombres disparues qui habitaient autrefois ces ruines.

Portrait d'Alphonse et Marie d'Ormont accompagnés de leur fils Henri et leur fille Aliénor:

Avec l'âge de raison vint le temps pour Vigile de se marier comme le voulait la coutume nobiliaire du Duché. Il faut ici rappeler au lecteur non-averti qu'il était extrêmement rare qu'un jeune homme ou une jeune fille puisse choisir leur conjoint et tout aussi rare que cette union mène à un réel sentiment d'amour. La rencontre de Vigile avec celle qui deviendrait Anna d'Ormont fût sa plus grande chance et, comme les ombres qui naissent d'une éclatante lumière, son plus grand malheur.
Anna de Rangueil était la fille d'un châtelain habitant le comté de Sombrebois lui-aussi et l'union fût arrangée par les deux seigneurs. Mais celle-ci donna naissance à la passion la plus puissante, la plus indéfectible qu'il m'ait été donné de voir. Au fond, je ne pense pas que la jeune femme ait compris les passions déconcertantes de son nouvel époux, mais l'affection qu'elle lui portait la préservait des jugements et des moqueries qui avaient toujours accompagné Vigile dans son environnement familial. Au fil des ans, Anna finit par constituer un lien salutaire entre le naturaliste en herbe et sa famille plus que circonspecte face à son mode de vie. Il ne fait aucun doute que sans l'intervention de sa femme qui possédait un charme tout-à-fait désarmant, il aurait finalement été forcé d'abandonner ses passions de toujours et aurait dû suivre la voie de ses frères.

Croquis d'Anna, selon mon souvenir:

Un autre argument qui joua en sa faveur fût son talent incroyable pour tout ce qui concernait l'art de la chirurgie mais aussi sa connaissance des choses de la nature. Il acquis peu à peu la quasi-vénération du personnel du château mais aussi de la garde qui en recousant une plaie causée par une épée d'entraînement ou qui une jambe fracturée par une chute dans un escalier. Souvent, ses interventions ne laissaient que très peu de traces par leur précision et encore moins de séquelles irréversibles. Il finit même par se faire un nom d'abord dans le comté puis dans tout le Duché. Je continue de croire qu'avant que la Fange ne frappe le royaume, Vigile était l'un des meilleurs guérisseurs vivants. Il me semble qu'aujourd'hui n'ont pu survivre que les meilleurs guérisseurs... Durant une période, Vigile fût même souvent requis auprès de la plus haute noblesse marbrumienne pour diverses interventions des plus délicates (et aussi des plus rémunératrices) mais cette fonction l'éloignant par trop de son "activité" de naturaliste, il finit par abandonner la charge, au grand dam de son père.

Depuis que j'ai commencé à écrire ces lignes, je redoute d'aborder les événements de juillet 1164. Et pourtant ce sont eux qui précipitèrent la maison d'Ormont dans la mémoire perdue de notre temps.

La Maison d'Ormont était à son apogée lorsque survint les premières rumeurs de la Fange à l'Ouest. Certains à la cour de Sombrebois disaient même que la châtellerie du seigneur Alphonse était sur le point d'être élevé en baronnie par décret ducal. Vigile avait commencé à perdre cette humeur constamment maussade par l'épanouissement qu'il ressentait en pouvant exercer ses passions sans obstacle et par l'amour profond et inaltérable qu'il éprouvait pour sa femme. Mais les ombres s'assemblaient à mesure que les messagers amenaient des histoires inquiétantes de villages décimés par d'étranges créatures que certains appelaient "fangeux". Peu à Castel-Salat prirent ces rumeurs de paysans au sérieux. Mais ce n'était pas le cas d'Alphonse d'Ormont et de son fils cadet.
Lorsque la menace de la fange finit par être avérée, Vigile et moi-même partîmes en expédition de reconnaissance afin de savoir une bonne fois pour toute si ces fangeux étaient des animaux inconnus jusque là ou des apparitions surnaturelles. Vigile penchait évidemment, en bon naturaliste, pour la première option. De son côté, le seigneur de Castel-Salat décida de partir avec une force importante de gardes afin de capturer l'une de ces créatures et de la ramener afin de la faire étudier par son fils dont la passion pour la zoologie se révélerait enfin utile.

Nous passâmes tous deux une semaine dans les marais mais la Fange ne semblait pas encore avoir atteint Sombrebois. Nous remontâmes vers la grande route qui menait de l'Ouest à Marbrume et nous rendîmes à la ville afin de recueillir des informations auprès des nombreux réfugiés jetés sur les routes par la catastrophe. C'est là que nous rencontrâmes un jeune noble, un certain Jacob de Rivefière, blessé gravement au visage par un fangeux. Vigile décida de s'occuper de la plaie et je crois qu'un bon contact se noua entre les deux hommes. Ils échangèrent leurs noms puis nous rentrèrent à Castel-Salat. Je ne sais comment se porte Rivefière aujourd'hui mais je n'ai jamais douté des capacités de mon élève. J'espère que nous recroiserons un jour ce personnage intriguant.
En arrivant au château, toute la lumière se fit sur les événements qui avaient suivis notre départ. Des traces au sol nous signalèrent que le seigneur d'Ormont avait bien fait charger un lourd objet sur le bac qui permettait de rallier Castel-Salat depuis le continent, mais un étrange sentiment d'inquiétude nous envahi.

Lorsque nous parvinrent sur l'île, nous vîmes des corps déchiquetés jonchant le sol et au milieu de ces cadavres, une grande cage en alliage, brisée. De toute évidence, l'entreprise de lord Alphonse avait réussi, mais pas longtemps. Nulle trace de la créature, mais il apparût évident à nos yeux que celle-ci avait fait du château son repaire. Il n'y avait aucune chance que quiconque ait survécu. Je m'attendis à voir Vigile s'écrouler de chagrin et hurler vers le ciel, mais il n'en fit rien. Son visage était de pierre et, depuis ce jour, il l'est resté. Nous brûlâmes les corps et incendiâmes le château qui, au bout de quelques heures, s'écroula. L'aile ouest fit même s'affaisser l'île, emportant avec elle les corps des d'Ormont comme celui du fangeux, que nous ne retrouvâmes jamais.
Depuis ce jour, des cauchemars me hantent. La créature avait-elle été capturée ? Ou s'était-elle laissée faire afin d'accéder au château sans difficulté ? Une telle intelligence était-elle possible pour ces êtres ? La nuit, je crois entendre d'étranges grattements dans les profondeurs de la Terre et j'imagine cette chose horrible dont nous n'avons jamais pu savoir si elle avait survécu émerger des nombreuses galeries s'enfonçant sous l'Île du Sel et m'emporter vers les entrailles du monde. Je dors sur une petite plateforme en hauteur dans la tour de garde est, mais la peur ne me quitte jamais.

Peinture que je fis des souterrains de l'île après un cauchemar:

Avec le château avait brûlé les actes de noblesse de la famille d'Ormont et le nom est aujourd'hui oublié de tous, car les esprits ont changé. Vigile ne se revendiqua d'ailleurs plus jamais de son titre en public bien qu'il continue de résider ici.

En octobre de la même année, un grand ost mené par le souverain lui-même quitta l'orient pour porter la guerre contre les hordes maléfiques de la Fange, mais les armées furent décimées et le Roi périt dans les combats. Durant plusieurs semaines, Vigile rechercha partout les quelques survivants du combat, déserteurs voués à l'échafaud, afin d'en savoir plus sur son ennemi. Il en trouva, mais nul son ne sortait de leurs bouches et un nuage sombre planait dans leurs regards vides. Il se rendit à Marbrume en janvier 1165 afin d'essayer de glaner quelques informations sur la Fange et apprit du même coup leur vulnérabilité au sel. Castel-Salat était donc à l'abri si une erreur telle que celle de lord Alphonse n'était pas reproduite.

Depuis un an, Vigile ne se rend plus que très occasionnellement à Marbrume et il n'assista donc ni à l'attaque de fangeux de mai 1166, ni au couronnement du Duc. En revanche, il n'a pas cessé d'arpenter les marais et je suis surpris de la capacité qu'il a acquis à simplement survivre alors même que ses talents de combattant n'ont jamais été notables. Je le soupçonne de vouloir étudier la Fange de très prêt mais les lois particulièrement sévères pour ce genre d'actes doivent encore le retenir de commettre l'irréparable... Pour le moment. Mais je crains que sa soif de savoir et la souffrance des pertes qu'il a subi le pousseront un jour dans un chemin que nul homme honnête ne saurait prendre. Et je ne pourrai l'en empêcher...

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Bienvenue à toi et bon courage pour cette fiche!

Si tu as la moindre question, n'hésite pas à nous mp moi ou Sydonnie Wink

La bienvenue à toi !

J'ai hâte de voir ce que donnera ta fiche une fois validée Wink

En vous souhaitant un accueil chaleureux parmi nous, Vigile d'Ormont.

Bienvenue parmi nous :pompom:

Merci à vous tous ! Wink

Bienvenue

Ce personnage m'a intrigué dès l'avatar & la profession : chirurgien, naturaliste

Bon courage pour la suite de cette fiche ! Hâte de te voir parmi nous /o

bon courage! et bienvenue ! :bimbam:

Bienvenue Vigile ! J'ai très hâte de lire la suite de ce BG Wink

Merci beaucoup ! J'espère que je serais à la hauteur de vos attentes Razz

Salut à toi!

Je vais m'occuper de la modération de ta fiche, sortez les mouchoirs! Twisted Evil

Alors en fait je n'ai pratiquement rien à y redire, j'ai d'ailleurs beaucoup aimé le récit et je m'y suis facilement laissé prendre, j'en aurais même redemandé un peu à la fin!

Premièrement c'est plus un rappel, les connaissances médicales sont très limitées à Marbrume et la chirurgie comme on la connait est tout bonnement interdite, le tabou d'ouverture des corps limitant beaucoup la progression du savoir. Donc je ne te refuse pas la compétence chirurgie, mais simplement elle s'apparente plus à de la traumatologie que ce que nous connaissons. En gros on suture, on limite les dégâts mais ça reste limité. Je pense que tu en es conscient, mais je préfère toujours souligner ce point un peu particulier à l'univers de Marbrume. Je préfère en revanche le titre de guérisseur à celui de chirurgien.

Ensuite j'ai deux choses à revoir, trois fois rien!

Citation :: Durant une période, Vigile fût même souvent requis pour les services personnels du Duc, à Marbrume, mais cette fonction l'éloignant par trop de son "activité" de naturaliste, il finit par abandonner la charge (au grand dam de son père).

Pour des soucis de cohérence on préfère vraiment limiter l'impact et la présence de bg autour du Duc/Roi, il peut avoir officié dans les hautes sphères de Marbrume, mais pas directement auprès du Duc.

Citation :: En octobre de la même année, il accompagna l'armée royale contre la Fange sachant que ses talents ne seraient pas de trop mais aussi afin d'en savoir plus sur les créatures qu'il était résolu à comprendre. Il fût l'un des rares à revenir.

Le soucis c'est que les seuls à être revenus sont des déserteurs, les autres sont morts. Donc si tu veux développer ce point là, pas de soucis, mais ça revient à une condamnation à mort si quelqu'un découvre qu'il a abandonné les armées et fuit. Je te laisse voir comment tu préfères tourner ça!

Ah et, si Vigile renonce à son titre, c'est définitif par contre, mais je pense que tu t'en doutes aussi!

Sinon ma foi c'est tout! Je te laisse surligner tes ajouts/modifications en rouge, ça sera plus simple pour moi. Et je te souhaite bon courage, je suis disponible si tu as des questions Wink

Bonsoir !

Tout d'abord merci pour votre correction faite plus vite que votre ombre et pour tes commentaires flatteurs ! Wink

Je me suis dit que j'allais directement te mettre les corrections ici en spoiler, ce sera encore plus simple à vérifier je pense et plus agréable sur la fiche (en plus je sais pas surligner What a Face

)

1/ Merci pour le rappel, ce fût utile ! Je savais que l'ouverture des fangeux était prohibée pas celle des humains donc ça peut servir... Toutefois j'avais mis chirurgien comme "métier" parce qu'il existe la compétence chirurgie et que traumatologue, ça ne se dit pas trop. Mais j'ai saisi que la société de Marbrume utilise davantage le terme de guérisseur que de chirurgien qui est plus anachronique Wink

2/ Voilà par quoi j'ai remplacé la mention du Duc :

Citation :: Durant une période, Vigile fût même souvent requis auprès de la plus haute noblesse marbrumienne pour diverses interventions des plus délicates (et aussi des plus rémunératrices) mais cette fonction l'éloignant par trop de son "activité" de naturaliste, il finit par abandonner la charge, au grand dam de son père.

3/ J'ai supprimé la mention de la participation à la bataille pour ne pas en faire un hors-la-loi tout de suite et l'ait remplacé par cela :

Citation :: En octobre de la même année, un grand ost mené par le souverain lui-même quitta l'orient pour porter la guerre contre les hordes maléfiques de la Fange, mais les armées furent décimées et le Roi périt dans les combats. Durant plusieurs semaines, Vigile rechercha partout les quelques survivants du combat, déserteurs voués à l'échafaud, afin d'en savoir plus sur son ennemi. Il en trouva, mais nul son ne sortait de leurs bouches et un nuage sombre planait dans leurs regards vides.

Pour la perte de mon titre, je m'y résous ! Razz

Merci encore !

Alors petite confusion ici, mais je comprends qu'après s'être ingurgité tout le contexte ça puisse paraître flou. Le Roi n'était pas à Marbrume lors de l'avènement, mais en toute logique à la Capitale du Royaume. L'ordre a été donné aux armées du Royaume de rejoindre le Roi vers l'Est afin de repousser la fange. On connait la suite évidemment.

En soi c'est pas bien méchant, alors je vais pas te faire attendre pour si peu, je te valide et je te laisse modifier ça Wink

Ta couleur arrive, ta carrière est ici, tu trouveras les demandes de rp ici, et un modèle de journal par là si tu souhaites en créer un! Et pour les quêtes et missions ça se passe là!

Tu trouveras ta fiche de succès ainsi qu'une carte à ton effigie dans ta carrière, n'hésite pas à jeter un oeil au système ici et à nous mp moi ou Sydonnie en cas de questions!

Bon jeu parmi nous!