Devant les portes de Marbrume à la tombée de la nuit.
Il faisait froid à la nuit tombée devant les imposantes portes en bois pleines d'échardes de Marbrume. On distinguait au fin fond des marais par les petits trous, des éclats de lumière rosâtre. Le soleil cédé sa place à la mère des fangeux, à celle qui leur offrait l'avantage sur les humains: La lune.
Il y avait un groupe devant la porte, ils étaient huit, huit hommes et femmes, s'ils étaient là ce soir c'était pour une expédition des plus dangereuses, par le bouche à oreille de la ville, il se murmurait que dans la Forteresse de Tourbière depuis quelques temps déjà d'inquiétantes lumières en émanaient, qu'il y avait des convois qui y entraient, des hommes à l'apparence sectaire, ces derniers souhaitaient préparer du poison à base de fangeux. Quelques hommes et femmes courageux avaient osés braver leur peur, leurs doutes pour satisfaire la vérité et la justice, pour vérifier si tout ça n'était que rumeurs où s'il y avait véritablement un groupuscule.
Le sol était boueux devant la porte, les huit personnes s'étaient rencontrées par jeu de contacts, lettres, rencontres improvisées, nul ne savait comment tout cela était arrivé à par elles. Chacune avait ses affaires, un sac avec quelques affaires pour se parer au danger.
Le plus grand de l'équipe était
Jushuand, un grand guerrier aux longs cheveux ébènes un peu ondulé. Ses multiples cicatrices en disaient long sur son passé armé. Ses allures militaire laissent à penser que c'est un ancien milicien. Son regard un peu odieux semble faire de lui le futur meneur musclé du groupe, mais de nature calme l'homme écoutait, attendait, mais il finit par déclarer.
-
Maintenant qu'on est ici autant y aller non?-
Te presse pas gros dur, le chateau n'est pas si loin. C'est pas comme si on y serait vers minuit... il n'est que vingt et une heure, les rumeurs veulent que ces mouvements durent jusqu'à l'aube, ça nous laissera de longues heures pour agir.
La petite voix sensuelle et féminine traversa l'assemblée après la réflexion de Jushuand, c'était
Hélène, il suffisait de voir ses jupons et ses atouts pour comprendre que la majeur partie de son alimentation se résumer à manger de goûteuses cerises tout au long de l'année. Belle femme, au fort caractère elle aimait aller droit au but, elle avait le sens du tact lorsqu'il fallait amadouer un client. Cheveux courts ébènes, provocateur pour l'époque c'est ce qui fait d'elle une femme très convoitée pour ses talents.
-
Que l'on se calme.... Il ne faut pas se précipiter je vous prie. Autant avancer avec prudence, de toute évidence la route s'annonce tranquille, un ou deux fangeux, il n'y a pas de quoi non plus avoir peur.La voix bien plus masculine de
Jeanne contrastait avec la brûlante fille de joie. Ses cheveux blonds et ses peintures de guerre assorties faisait d'elle la personne avec le plus de testostérone dans le groupe. Elle avait un bel arc court à la main et des flèches de très bonne facture. Elle n'avait pas de réputation particulière, sinon qu'elle avait beaucoup talent pour sentir les fangeux arriver. En armure de cuir et de fourrure intégrale seul son visage été découvert.
-
Dans tous les cas, nous n'aurons qu'à discrètement nous introduire... N'est-ce pas le combat n'est pas nécessaire?
Un peu tremblotante mais audible, la voix de celui qui se faisait appeler "
Le furet" Petit de taille, les yeux couvert par cette peau à l'odeur à la fois discrète et atypique, sa capacité à se déplacer sans être entendu, il n'était pas un archer éclaireur comme Jeanne, mais un banni indépendant, il s'infiltrait sans difficultés dans la ville, peut-être que s'il arrivait à abattre ce groupuscule, sûrement pourrait-il redevenir un citoyen normal?
Finalement le groupe ce tourne vers vous, joueurs, vous observent demandant votre avis, mais le groupe entier décide de se mettre en route. Le passage par les faubourgs est rapide et calme, vous croisez peu de monde, les quatre autres marchent, le furet est en plein centre, Jeanne assure les arrières, la prostituée rester Pépin, si quelqu'un se trouve à sa hauteur ou peut la voir, on remarquera qu'elle semble littéralement dévorer du regard l'homme approchant le la trentaine. Jushuand était devant, les deux épées rangées, il regardait autour de lui, son pas calme vous mène jusque dans les marais qui vous séparent de la forteresse "abandonnée". Bientôt la boue devient plus profonde, l'odeur de l'eau stagnante vous piquent les narines et il faut bien observer le sol pour ne pas tomber sur une racine un peu trop audacieuse.
- Dès Evenement a écrit:
Après une heure de marche vous voyez au loin une maison en bois dans les marais, en piteux état mais elle est encore assez solide pour servir de refuge. Le problème, c'est qu'aux fenêtre Pépin, tu perçois du mouvement.
Que faites-vous?
---HRP---
-> Hélène, l'image sert pour son aspect physique, cheveux etc. Pas pour les habits, Gauv retient ta hache!
-> Je modère moi même les PNJ, mais rien ne vous empêche d'essayer de leur donner des directives au besoin et de converser avec eux bien sûr.
->
Le Dès Evenement me servira en outre à vous dire "Il se passe ça" sans plus donner de précision sauf si necessaire, ainsi vous pourrez librement interpréter les événements que je vous réserve.-> N'hésitez pas à beaucoup avancer, à faire plusieurs actions, même si elles peuvent être conditionnelle de réussites. En cas d'échec je... vous réserverai d'agréables surprises.
Bien qu'étant en période d'exam (pour tous les étudiants) je vais essayer de tenir 1 réponse par semaine, postant ainsi les mardis, je vous prie de bien vouloir poster de façon assidue, la quête risque d'être longue (environ 2 mois à raison d'un poste par semaine minimum) je continuerai malgré les absents, sauf en cas d'absence importante, panne internet, aléas familiaux (en bien ou mal) etc etc auquel cas je vous attendrai. Mais je ne commencerai à appliquer cette règle qu'au premier poste de Juin.
Merci de jouer sur cette quête. Ubris.