Nom :  Aéris
Prénom : Clotaire
Âge : 19 ans
Sexe : Masculin
Rang : Chasseur à Traquemont, plutôt spécialisé dans la chasse et la traque de fangeux. Clotaire est persuadé que les fangeux peuvent se regrouper en bandes dans un lieu commun qu'il faut trouver.
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Carrière du Chasseur/Pisteur +3 HAB // +1 TIR
Compétences et objets choisis :
Compétences:
- Pistage
p-Sang Froid
-Adresse au tir
-Tenter le Diable

Objets:
-Arc Court
-Bolas

- Gants en cuir usé
-Capuchon en cuir
-Jambière de cuir 
-Veste de cuir teinté en rouge

-Pendentif avec une oreille de renard.

Il est vif le bonhomme, pas bien grand, il est à peine en-dessous du mètres quatre-vingt, au moins il se faufile partout, comme il est, c'est un bon avantage quand on sait qu'il passe sa vie à chasser le fangeux. Il est véloce et agile, la force de l'âge pour lui, il n'a que dix-neuf ans après tout. On envie tous son physique, après tout, jambes élancées, bras puissants, poignets souples, il a tout du bon tireur à l'arc, pas étonnant que ses tirs fassent mouche assez souvent. Malgré tout il est victime d'une certaine malchance, maladroit il lui arrive de faire quelques petites erreurs de débutant, mais il est si jeune.

Il est gracieux pour les activités qu'il fait, le visage sans imperfections, il n'est pas très barbu, à vrai dire sa barbe est très hétérogène, aussi il préfère la raser dès que possible pour ne pas ressemble à un pouilleux. Ses traits fins montrent qu'il entre à peine dans l'âge adulte. Il a du charme à revendre oui, ses yeux marrons sont comme ambrés, très clairs à la lumière et très sombres à l'ombre. Sa vision est perçante, c'est même une qualité essentielle quand on tire à l'arc. Ses lèvres restent charnues et pulpeuses, mais sont bien proportionné par rapport à son visage, au dessus de sa bouche siège un nez très très légèrement retroussé. Il abrite également une tignasse de cheveux châtains toujours en désordre, à cause des branches qu'il prend, des entraînements, des corvées, à l'observer Elle.

Ce n'est pas une garçon très difficile, il ne tient pas aux choses matérielles à exception de sa tenue en cuir teintée en rouge, cadeau de sa famille pour dernier printemps, un pendentif où l'on trouve une oreille de renard, porte chance dans sa famille elle symbolise la discrétion et la ruse, ce dont il a besoin pour chasser. Il ne s'équipe que d'un arc court et de Bolas.

À Traquemont, on le voit surtout comme un beau jeune homme dont on pense les jours très limités malgré ses immenses capacités physiques pour chasser et traquer à cause de sa malchance, même s'il excelle particulièrement dans le pistage des fangeux.

On peut pas dire que ce soit non plus quelqu'un de très adroit avec les mots, il y met du cœur, mais il lui arrive souvent de se mal comprendre où de mal mesurer la portée de ses mots. De nature assez souriante, même s'il aime avoir ses longs moments de solitude, il apprécie la compagnie des autres membres de Traquemont, particulièrement de son binôme plus âgé que lui. Cette jeune femme qu'est son binôme lui reste important, il lui permet de mettre à l'épreuve ses capacités, son mental de pouvoir plus facilement progresser dans la traque, le pistage. C'est un brave petit toujours à aider dans le besoin, allant parfois jusqu'à beaucoup se mettre en danger pour rien provoquant la colère du binôme.

Depuis tout petit c'est Sérus qui occupe ses prières, il n'est pas un fervent adepte, mais il prie, à chaque chasse pierreuse, quelques secondes où il demande la clémence du dieu Cerf. À aucun moment il ne revendiquera ses idées religieuses, il évitera même le sujet, ce n'est pas quelque chose dont qu'il aime parler. Dans ces sujets on peut placer l'amour, c'est difficile de discuter de femmes quand la seule qui l'intéresse ne semble pas s'intéresser à lui.

Il peut lui arriver d'être hyperactif comme un hyper flemmard, parfois il a du mal à sortir du lit et d'autres fois il en sort beaucoup trop tôt, allant embêter sa binôme pour partir en expédition plus tôt.
Il perçoit la fange comme une épreuve qu'il faut surmonter, une purification dont seul les plus forts, honnêtes, rusés et méritant s'en sortiront. Beaucoup considèrent les fangeux comme des bêtes désorganisées, lui pense qu'elles peuvent s'organiser à la façon de Traquemont, les rumeurs sur un méga-fangeux sur l'invasion de la Hanse en janvier confirme de plus en plus ces doutes et il cherche activement un lieu pouvant être celui où les Fangeux se rassemblent.

Ce serait trop aisé d'affirme qu'il n'est jamais rien arrivé à Clotaire, pourtant, c'est le cas, c'est une éducations tout à fait normal, dans une famille roturière de l'ouest de Marbrume, non natif de la ville il vivait dans une village logé à quelques heures. Son père était médecin et sa père tricotait des vêtements. Plutôt de bonne réputation la famille n'avait pas d'ennuis, rien de particuliers, ils avaient un alleux, chance pour eux, mais donnez, pas pur altruisme un peu d'argent au seigneur pour aider au duché. Clotaire est né enfant unique et a vécu autour des plantes, des préparations médicinales, ce genre de choses, sans oublie la laine, le tissu multicolore.

Il a grandit, normalement sans encombre, pas de décès, rien, juste les jours qui passent, apprendre à tricoter un peu pour aider sa mère, s'occuper du jardin de son père quand celui-ci s'en allait en tournée et en visite, des choses classiques en soit. Clotaire ne manquait de rien, de personne, même s'il n'avait pas beaucoup d'amis il s'occupait facilement en jouant avec du bois, en cherchant à reconnaître dans les terres autour de la maison différentes plantes. C'était une enfance sans problèmes, de ce genre d'enfance que les enfants d'aujourd'hui n'auront jamais.

Même si son père savait lire, il n'a jamais eut l'accès à un percepteur pour apprendre par manques de moyens, son père lui a appris à reconnaître quelques lettre, quelques mots sommaires, mais rien de plus. Il lui apprenait quelques mots pour occuper son fils, lui donner l'illusion qu'il allait savoir lire, même si la famille prospérait, elle n'était pas assez aisée pour gagner correctement sa vie.

C'est vers l'âge de treize ans qu'il a commencé à s'intéresser à l'arc, à cause d'un fabriquant itinérant qui passait chaque année pour ventre ses arcs. Le très jeune homme qu'il était avait vu un arc court, fraîchement achevé. Sachant que le marchand ne restait que quelques jours il bassina ses parents pour avoir l'arc, après de multiples refus il piqua dans l'argent à son père pour s'offrir l'arc. Face à la détermination de jeune garçon, le marchand décida de lui offrir après lui avoir fait avouer son vol. Quand il revint chez lui, après une bonne dispute sa mère lui confisqua l'arme, jusqu'à nouvel ordre.

Ce n'est qu'un an plus tard que sa mère lui autorise l'accès à l'arc, pour tirer dans l'arbre, mais il lui aura fallut faire ses propres flèches, apprendre seul comment tenir l'arc, commence bien se positionner aux niveau des jambes, bras, bassins,. Il se découvrit une vraie passion et pratiqua, tous les jours, en tous temps, sans avoir peur de la difficultés. Clotaire était heureux d'apprendre, heureux de savoir et de découvrir toutes ces choses liées au tir à l'arc.

Mais lorsque la fange frappa, la famille migra très rapidement à Marbrume, le père savait la ville sûr et un ami pouvait les héberger. La vie changea, passer de la nature aux enceintes, le jeune homme qu'il était maintenant ne pouvait plus tirer un peu partout, il lui restait de son époque en plein air le pendentif avec l'oreille du premier renard qu'il avait tué, et de l'autre cette armure de cuir que sa famille lui avait offert, car ils se doutaient que leur fils se dirigeait vers une carrière militaire ou de chasseurs.

Les premiers mois passèrent, la ville se peupla, si bien que les talents de Clotaire furent utiles, il partait chasser le petit gibier, sa mère inquiète n'arrivait pas à travailler quand il partait. Chaque retour était un peu plus heureux car le risque augmentait à chaque sortie. Mais c'est pendant une chasse qu'il La croisa. Cette archère aux cheveux roux, elle avait happé son attention, si bien qu'il avait faillis tomber dans la boue. Il l'avait alors traqué, comme une bête, si bien qu'il cassa plusieurs branches en voulant se faire discret. Repéré et fait comme un rat il avait bataillé pour arriver jusqu'à Traquemont. De là il n'était pas repartit. Sauf quelques fois, le lendemain de son arrivée, pour avertir ses parents, d'autres fois pour leur apporter un peu de nourriture, des peaux tannées, de quoi leur aider à passer l'hiver dans la ville surpeuplée. Cette rouquine qu'il avait vu, qui avait aspiré quelque chose en lui devint son binôme, ils se mirent à travailler ensemble, le jeunot faisant souvent quelques erreurs de base, faisant râler la rousse.

La suite on la connaît, elle est sur la plume devant vous.

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