Nom : Clairbosquet
Prénom : Ange
Âge : 27 ans
Sexe : Masculin
Rang : Riche forgeron armurier
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Artisan
FOR : +1
HAB : +2
INT : +1
Compétences et objets choisis :
CORRUPTION
METALLURGIE
SANG FROID
TRAVAIL DU METAL

(A quoi ressemble votre personnage ? Comment s'habille-t-il, quelles sont ses marques Ange est un grand et beau jeune homme de la ville. Il mesure 1m80 et ses plus beaux atouts sont ses yeux or et sa longue chevelure châtain. Avec son métier, il a forgé son corps aussi joliment qu'il forge ses épées. Il est mince et musclé et son visage légèrement anguleux n'est pas exempt d'une certaine douceur.

L'après-midi, lorsqu'il ouvre la boutique, il s'habille avec soin. Il reçoit de nombreux nobles prêts à payer le prix fort pour ses armes alors il fait ce qu'il faut pour leur plaire.

Le matin, cependant, lorsque la forge chauffe à plein et qu'il travaille avec tant de savoir-faire sur ses armes, il ne s'habille que d'un pantalon léger et d'un chemise ouverte sur ses muscles saillants. Ce n'est point très distingués mais, comme disent les voisines de la forge, "Un rien l'habille !" Enfin, je me permettrais de conclure par un autre bon mot au sujet de son style vestimentaire ; celui d’Églantine : "Tout lui va !". Tout est dit !

Image complète

Si vous pensez qu'Ange n'a d'ange que le prénom, vous vous méprendriez légèrement : en grandissant, l'homme a appris à cacher son sadisme derrière un joli sourire et un caractère affable. Il sait définitivement se comporter avec les autres. La patronne de la forge croit d'ailleurs que c'est un homme bien - ou bien a-t-elle un penchant pour lui ? - En tout cas, de prime abord, on ne saurait voir le diabolique esprit qu'il possède. Il est également intelligent, capable de monter des plans machiavéliques pour arriver à ses fins.

Mais ses fins, quels sont-ils ? A dire vrai, le jeune homme en a deux. Le premier est, vous l'aurez compris, de tuer et de faire souffrir un maximum de personnes autour de lui... et des femmes en particulier, ces créatures si faibles, fausses et inutiles... Le jeune homme est aussi très ambitieux. Il rêve - mais n'ose vraiment y croire lui même - de plus de reconnaissance encore, de plus de pouvoir, d'entrer dans les petits papiers des comtes et, pourquoi pas du duc. Un jour, peut-être, il pourrait lui enfoncer une épée bâtarde dans le plexus et le regarder gémir, le voir lentement mourir, voir son sang bleu salir la lame brillante de sa plus belle pièce ! Et là, ce serait lui le duc - que dis-je ? - le roi ! N'est-ce pas ?

Ange est né d'une famille pauvre de Marbrume. Enfin "pauvre", je ne parle pas de la pauvreté d'aujourd'hui, de la misère née de l'arrivée de la fange. A l'époque, en 1138, les pauvres de Marbrume étaient, sinon les riches d'aujourd'hui, la classe moyenne de notre présent. Le père d'Ange était docker au port et il gagnait juste assez d'argent pour subvenir aux besoins vitaux de sa famille. L'on mangeait presque toujours à sa faim et les murs de la petite maison du Goulot qui les abritait tenait à peu près debout.

La famille Clairbosquet était unie et solide... mais, allez savoir pourquoi, leur petit Ange, le dernier des cinq enfants du couple, se révéla d'un caractère étrange. Rieur et intelligent, il montra rapidement une passion pour... le mal. Au début, ses parents et ses frères et sœurs ne s'en inquiétèrent pas beaucoup, attribuant ses "jeux" - écraser des insectes, leur arracher des membres - à une lubie passagère, enfantine et "qui passerait bientôt"... Mais, à l'adolescence, Ange n'avait toujours pas changé. Pire même, ses jeux avaient pris une dimension bien plus inquiétante. C'était des chats et des chiens qu'il torturait. Il frappait également ses sœurs et les autres filles de son quartier, il leur jouait de vilains tours, leur disant "Hè Marine, y a Tristan qui veut te voir derrière la boulangerie, je crois qu'il est amoureux !", sauf que derrière la boulangerie, c'était lui qui attendait Marine, un bâton dans une main et, dans l'autre, la ceinture qu'il avait dérobée à l'un de ses frères...

Rapidement, sa fratrie l'abandonna, le laissant seul à ses jeux malsains. Ses parents tentèrent bien de le raisonner mais c'était peine perdu. Les punitions qu'ils lui infligèrent ne firent qu'attiser plus encore la flamme mauvaise qui brûlait en lui. C'était bien trop tard, le jeune Clairbosquet avait choisi son camp.

Son père, dans un dernier espoir, le fit embaucher chez un ami forgeron, croyant que le travail lui donnerait de meilleurs valeurs que celles qu'il avait adoptées... mais rien n'y fit. Son fils lui échappa même totalement : il gagna de l'argent et quitta le domicile familial pour vivre dans une petite mansarde à coté de la forge. Le forgeron découvrit un adolescent extrêmement doué pour la métallurgie et le garda avec lui. Mal lui en prit car il mourut deux ans plus tard dans de troublantes circonstances. La famille d'Ange eut vent de la nouvelle et sut que leur rejeton ne devait pas être étranger à cette sombre histoire. Mais, tombé dans un four, aucune preuve des sévices qu'Ange lui avait fait subir ne fut trouvé sur le corps du forgeron, et rien ne put faire croire à quiconque qu'il était responsable de cette terrible chute. La femme même du forgeron ne soupçonna pas Ange. Elle l'aimait bien ce petit. Il faut dire que le jeune adulte faisait tout pour paraître bon et gentil auprès d'elle. Églantine - c'était son prénom - garda l'affaire dont elle devint la propriétaire comme le couple n'avait jamais eu d'enfant. Elle laissa néanmoins Ange aux commandes de la forge, n'y entendant rien en métal, ni en commerce. Et elle ne regretta pas son choix : même en détournant quelques fonds des caisses de l'affaire, le meurtrier lui fit gagner beaucoup d'argent car, oui, son talent fut remarqué. La milice de Marbrume, même, lui confiait la réparation et la fabrication de certaines de leurs armes.

Sa réputation grandissante atteint l'esplanade et les nobles vinrent peu à peu emplir la liste des clients de la forge. Clairbosquet se montrait aimable et courtois avec eux. Il devint peu à peu ami avec certains d'entre eux et, en bon parti, se vit proposer les mains de quelques nobles demoiselles, certes pas les aînées, mais souvent les deuxièmes ou troisièmes filles des familles. Il accepta un rendez-vous avec l'une d'elle. Il l'invita dans une bonne auberge et profita d'un moment d'inattention de la belle et de son chaperon, il glissa quelques gouttes d'une potion mortelle dans son beau verre de vin. En rentrant chez elle, alors qu'Ange était loin, la jeune femme fut prise d'une horrible quinte de toux. Elle cracha du sang et hurla sous les yeux éplorés de son impuissante domestique et mourut là, sur les pavés de l'esplanade et sous les regards hagards de ses nobles voisins.

Lorsqu'il apprit la nouvelle, Ange se sentit partagé. Il était heureux d'avoir tué cette idiot, cette précieuse ridicule... mais il regrettait deux choses : n'avoir pu assister à ce spectacle dont on lui avait parlé en termes si extraordinaires ; et ne pas l'avoir fait un peu plus souffrir. Aussi accepta-t-il les fiançailles avec une autre demoiselle : Anna de Prucelle. Il joua avec elle l'amoureux maudit, le "veuf" éploré, et se fit consoler par la moelleuse Anna. Il joua, avec les parents de celle-ci, le rôle du gendre parfait et demanda, après le temps requis pour ne point paraître trop pressé, la main de leur fille. Le mariage serait l'occasion d'une torture plus directe...

Et dès qu'il lui eut passé la bague au doigt, il commença à la torturer ; psychologiquement d'abord, en la faisant culpabiliser pour les moindres accrocs de leur vie communes, en la dévalorisant constamment. Mais rapidement, sous prétexte de devoir répondre à son devoir conjugal, il l'obligea à satisfaire ses moindres envies, ses pulsions les plus perverses, faisant de leur lit un lieu de sadisme, presque de torture. Et puis, une "beau" jour, lorsque le torrent de larmes qu'elle pleura fut si grand qu'il comprit que ses "pardons" ne suffiraient plus à la tranquilliser, lorsqu'il vit dans le regard effrayé de son épouse qu'elle fuirait leur maison à la première occasion, il se décida à achever ses souffrances. Il l'emmena faire une douce promenade au clair de lune, lui promettant de repartir à zéro, de commencer, là, une nouvelle histoire, mais, malheureusement, au coin d'une sombre ruelle, ils tombèrent sur une bande de trois malfrats qui attaquèrent le couple, violèrent la femme, et lui dérobèrent ses bijoux. Ange, par chance, s'en tira avec quelques blessures superficielles mais elle, malheureusement, succomba à ses blessures et mourut dans les bras de son triste mari.

Personne ne soupçonna Ange d'avoir organisé une telle ignominie. Au contraire, tous le plaignirent de la sombre destiné qui semblait être le sienne !

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui
Comment avez-vous trouvé le forum ? DC
Vos premières impressions ? Lointaines
Des questions ou des suggestions ? Comment tuer Hector de Sombrebois ?