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 Méléane de Canelay

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MessageSujet: Méléane de Canelay   Méléane de Canelay EmptyDim 22 Nov 2015 - 5:22




Méléane de Canelay




Identité



Nom : De Canelay
Prénom : Méléane
Âge : 25 ans
Sexe : Féminin
Rang : Milicienne
Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs : Monter en grade dans l’armée.
HAB – CHAR - INT - INI
Compétences et objets choisis :
Compétences : Alphabétisation – Chant – Coriace – Etiquette
Arme : Epée à une main
Bouclier : Bouclier en acier
Tête : Cervelière en cuir
Mains : Gants en cuir usé
Jambes : Jambières de cuir
Torse, dos et bras : Haubergeon

Physique



Frôlant le mètre soixante-cinq, Méléane ne se démarque pas par sa taille. A vrai dire, rien chez elle n’interpelle ou du moins, ce n’est pas son physique qui la rend unique. Taille moyenne, poids l’étant tout autant, courbes présentes sans être généreuses, elle présente une silhouette passe-partout si ce n’est que sa musculature commence à se développer. Son visage harmonieux joue toutefois en sa faveur, sans être un canon de beauté pour autant. Si certains lui trouvent la bouche trop large ou un nez trop épaté, rares sont ceux ayant émis des critiques sur d’autres parties de sa figure. Ni laide ni belle, tout au plus mignonne, la puberté avait fait de Méléane une femme bien différente de ce qu’elle espérait devenir…

Elle noue toujours ses cheveux par soucis pratique, soit en une épaisse natte rousse, soit en les attachant en queue de cheval. Jamais coiffée comme la noblesse le voudrait, il lui arrive parfois de regretter l’époque où elle arborait des coiffures extravagantes tout en étant pomponnée lors de bals. Les choses sont différentes aujourd’hui et elle préfère donc garder ses yeux dégagés. Ces grands yeux verts étant par-dessus tout ce que la jeune femme préférait le plus à propos d’elle-même, ces mêmes yeux dont le gauche a une fâcheuse tendance à loucher quand elle était fatiguée ou ivre. N’allez cependant pas le lui faire remarquer, vous risqueriez de l’agacer.

Si elle se permet l’extravagance de préférer les couleurs vives, son style vestimentaire reste sobre. Elle se vêt selon la situation dans laquelle elle se trouve, son armure quand elle le doit, quelque chose de plus élégant quand elle le peut. Elle apprécie se sentir belle, aussi aimerait-elle se pavaner plus souvent en robe avant que les arts militaire ne rendent son physique moins adapté à ce genre de tenue.



Personnalité



Méléane, c’est une jeune femme souvent de bonne humeur et difficile à énerver. Dotée d’un sang-froid certain, elle ne perd pas souvent ses moyens et s’adapte vite, même en situation inconnue. Foncièrement rationnelle, elle a conscience du monde dans lequel elle vit et bien qu’elle ignore si revenir à la société d’avant est possible, elle entend bien s’investir dans la préservation de l’humanité, du moins ce qu’il en reste. Parfois un peu trop honnête pour son propre bien, elle manie les mots mieux que l’épée et tant ses piques que ses sarcasmes se révèlent d’une efficacité incontestable. Elle sait qu’elle aura besoin d’une répartie à toute épreuve si elle veut pouvoir se tailler une place de choix dans le milieu machiste de l’armée. Indépendante mais responsable, elle se conformera aux ordres de ses supérieurs, quels que soient ses sentiments vis-à-vis de ceux-ci. Elle sait ne pas avoir assez de galon pour être en droit de protester.

Elle n’en a pas conscience mais elle adopte régulièrement une attitude paternaliste envers le peuple qu’elle doit protéger. Petit peuple ou noblesse, ceux-ci n’ont pas conscience du danger et mettent parfois leur sécurité en péril et dans son arrogante certitude, il lui arrive d’être persuadée de savoir mieux que les autres ce qui est bon pour eux. Probablement son rôle de milicienne qui lui est monté à la tête… Si elle demeure bienveillante à l’égard des autres, elle n’hésite pas à prendre des décisions radicales si quelque chose de bon peut en découler. Se salir les mains ne la dérange pas et on notera chez elle un manque presque flagrant de compassion chez elle. Marquée par les récents événements, elle éprouve de plus en plus de mal à ressentir de l’empathie pour le malheur des autres. Ce qu’il se passe ne lui fait ni chaud ni froid tant que cela ne la concerne pas elle ou des gens à qui elle tient. Peu importe que quelqu’un meurt, tant que Marbrume est préservée.

La demoiselle a pour religion la Trinité et est très croyante, encore plus après que le monde ait sombré dans le chaos, même si elle prie peu. Pour elle, tout ceci n’est pas un châtiment des dieux : les Fangeux sont un fléau créé par les hommes et devant être éradiqués par ces derniers. Les dieux peuvent néanmoins guider les hommes sur le bon chemin et c’est pour cela qu’elle a beaucoup de mal à se montrer tolérante envers les gens de confession païenne.

Histoire



Quelques feuilles traînent sur un bureau. Lisses et les coins intacts, il est évident qu'elles n'ont pas été malmenées. Destinées à être reliées ? Peut-être, on peut après tout y voir une écriture soignée et lisible de tous les gens lettrés.

« Je me nomme Méléane de Canelay, fille d'Abel et d'Elise de Verpont et veuve de Clovis de Canelay. Ces mots sont destinés à qui voudra bien les lire. En ces jours sombres, j'espère que ce récit me survivra et servira de témoignage du passé.

J'ai vu le jour sur les terres de ma famille, à quelques lieues aux sud de Marbrume. De noble naissance, mais famille n'était pas outrageusement aisée pour autant et pour cause, mes deux parents étaient de petites gens mais mon père avait été anobli pour ses exploits militaires. Nous possédions un petit lopin de terre où ma famille fit bâtir un manoir sommaire mais j'ai pu y apprécier une enfance paisible où je n'ai manqué de rien. Léon, Gaël et Liam étaient mes frères, tous plus âgés que moi – à ma naissance, ils avaient respectivement huit, cinq et trois ans. Trois garçons que j’ai toujours aimés, ceux-ci choyant leur petite sœur avec toute l’affection du monde. Nous formions une famille unie et nous soutenions les uns les autres, je ne pouvais rêver une enfance plus heureuse.

J’ai grandi entre deux chaises, avec la noblesse qui regardait de haut ma famille de parvenus tout en étant incapable de m’identifier au petit peuple. Je ne comprenais pas tout à cet âge-là, mais mon père m’avait très tôt fait comprendre qu’il ferait tout son possible pour me trouver le meilleur mari possible mais cela me passait un peu par-dessus la tête. Je l’aimais bien, mon père. Un homme droit et respectable qui s’était démené pour que sa famille n’ait jamais à s’inquiéter de rien. Malgré ses lettres de noblesse, il demeurait simple. Quant à ma mère, elle nous quitta un peu avant mon second anniversaire, emportée par la maladie. Je me souviens de son visage uniquement parce qu’il y avait une peinture d’elle dans le manoir. En grandissant, je me suis rendue compte que j’avais fini par physiquement lui ressembler.

Mes trois frères ont rejoint l’armée, suivant les traces de notre géniteur. J’étais jalouse : à force de grandir dans cette fratrie et sous la tutelle d’un militaire renommé moi aussi je rêvais de défendre la veuve et l’orphelin – j’étais encore naïve. Au lieu de cela, ma gouvernante s’employait à me parler de couture, de danse, de chant, … C’était bien beau tout ça, j’adorais même chanter, mais j’étais déçue. Cependant, la petite fille que j’étais était loin d’être idiote et je comprenais qu’il était préférable pour moi d’apprendre les bonnes manières d’une dame, d’autant que l’armée n’acceptait pas les femmes. Tant pis, je m’étais résignée à puiser de la joie dans la réussite de mes aînés.

Tous se marièrent à une épouse que leur avait trouvée mon père. Elles étaient issues de familles peu importantes sauf la femme de Léon, Mathilde, qui venait d’une famille un peu plus conséquente. Celle-ci pariait visiblement sur la réussite de Léon, qui semblait promis à la même renommée militaire que mon père au vu de la vitesse à laquelle il grimpait les échelons. Nous n’étions ni comtes ni barons mais chacun d’entre nous semblait décidé à graver notre nom dans la roche, au milieu de tous ceux des familles prestigieuses de Marbrume. De mon côté, je savais que mon tour viendrait bientôt de me faire passer la bague au doigt. Mathilda et Eléa – l’épouse de Liam – étaient deux femmes sublimes et même si Gaël avait été uni à Constance, une demoiselle un peu moins gâtée par la nature, j’avais espoir d’être mariée à un beau jeune homme bien de sa personne. Le prince charmant, en somme.

J’étais loin de la vérité, si loin qu’en y repensant aujourd’hui, j’étais tentée d’en rire. Mon cœur s’était serré quand on m’avait présenté l’heureux élu et je m’étais fait violence pour ne pas pleurer ou montrer mon dégoût. Clovis de Canelay, un châtelain tombé en disgrâce après avoir dit un peu trop fort ce qu’il pensait mais possédant une fortune conséquente. Il avait dû être par le passé un homme attirant et je dis bien « avait » parce que mon future mari venait de dépasser la cinquantaine. Son épouse avait trépassé voilà des années et la dysenterie venait tout juste d’emporter ses deux fils, le laissant sans héritier, d’où son envie d’un nouveau mariage. Voilà donc à quoi j’allais servir : me faire étreindre par un quelqu’un de plus vieux que mon père encore et encore jusqu’à ce que je lui donne un fils. Cette idée me nouait l’estomac mais au fond, je pense que j’avais depuis toujours su la vérité, je refusais simplement de l’accepter.

C’est ainsi que je quittais mon foyer pour rejoindre celui qui désormais était ma moitié. Je pris en pleine face le mur qui séparait nos générations : il aurait pu être mon grand-père, nous n’avions aucun centre d’intérêt commun et être propulsée dans cette nouvelle demeure me faisait me sentir plus seule que jamais. C’était un homme très exigeant mais tout aussi juste et je pense que c’est ce que j’ai le plus admiré chez lui. Je n’étais pas du genre à me laisser abattre, aussi m’étais-je adaptée à ce nouvel environnement. Il était mon mari, l’homme dont je porterais les enfants. Ce qui ne tarda d’ailleurs pas à arriver : il ne fallut guère longtemps avant que je ne voie mon ventre s’arrondir. J’avais seize ans, je ne me sentais pas adulte et j’allais devenir mère. Malgré tout, je me sentais bien. Apaisée. J’apprenais peu à peu à apprécier mon mari et la douceur dont il faisait preuve à mon égard. Quoique, je prenais cela pour une attention toute particulière mais avec du recul c’était juste sa façon d’être. J’étais franche avec lui, il en faisait de même et nous commencions même à plaisanter du couple singulier que nous formions.

Mon frère Liam décéda quatre mois plus tard d’une blessure gangrénée. J’étais dévastée pendant plus d’une semaine et ma seule consolation fut d’avoir pu lui parler une dernière fois avant que la fièvre ne le fasse délirer et ne l’emporte. Il était le frère dont je me sentais le plus proche car plus jeune que les deux autres et sa mort m’affecta beaucoup mais la vie devait continuer et je fis mon deuil. Ma douleur fut en partie soulagée par l’arrivée d’un petit garçon que Clovis me laissa appeler Liam, en mémoire à mon ainé disparu. Liam de Canelay, futur héritier de la famille. Nous étions tous les deux comblés de joie. J’étais dans ma dix-septième année, soit huit ans avant que le monde ne vire au cauchemar.

Les années s’enchaînèrent toutes plus vite les unes que les autres et je devins une femme plus épanouie que jamais, fière de voir mon petit garçon grandir en bonne santé. Le voilà déjà atteignant ses huit printemps et je le sentais être destiné à devenir aussi grand et fort que son père. Ce dernier était par ailleurs content de voir son fils être si vigoureux, lui dont la santé déclinait fortement depuis l’année d’avant. Son cœur devenait incapable de suivre et il s’éteignit dans l’été de cette même année. Paisiblement, dans son sommeil, il avait fermé les yeux pour ne plus jamais les rouvrir. L’épreuve fut difficile pour moi mais j’avais eu le temps de m’y préparer. Bien sûr que cela m’a rendue triste, mais la douleur fut en partie apaisée par les derniers moments que nous passâmes ensemble. Il avait eu une belle vie et partait le cœur léger, j’aurais été égoïste de le retenir. Plus que du respect et de l’admiration, j’en étais venue à aimer cet homme.

La même année, le monde entier sombra dans le chaos. D’abord des rumeurs auxquelles, bien au chaud dans le manoir d’Ombrelac, je ne prêtais guère attention, des bruits de couloirs sans fondements qui s’avérèrent finalement vrais. Et c’était là une vérité aussi brutale qu’horrible. De partout nous recevions des nouvelles macabres, un village éradiqué, des citadins partis en exode pour assurer leur survie, et tant d’autres histoires à vous empêcher de dormir. Une guerre semblant perdue d’avance contre des ennemis inhumains, surnommés les Fangeux. Je ne comprenais pas : nous avions des armes et des soldats, comment était-ce possible de perdre autant de terrain en si peu de temps ? Mystère. Mais le nombre astronomique de réfugiés en provenance des quatre coins du monde prouva que nous étions en train de nous faire écraser. Bientôt Marbrume fut pleine à craquer de pauvres bougres ayant tout perdus, tant de bouches à nourrir que la catastrophe à venir était prévisible. Mon père vint emménager chez moi quand notre foyer familial fut envahi par ces fangeux au point que lui et ses serviteurs durent fuir. L’attaque lui avait coûté un bras mais il était vivant, une chance que beaucoup n’avaient pas eue. Léon était quant à lui porté disparu depuis plusieurs semaines, lui qui était si loin de la ville quand les rumeurs avaient commencé. J’ignorais s’il était toujours vivant mais j’étais dans l’incapacité de faire quoique ce soit afin d’obtenir la réponse, alors j’eus tôt fait de ne plus me prendre la tête avec ces questions. Il me restait un père, un frère et un fils, tous les trois bien vivants, et il me fallait prendre soin d’eux avant tout. Et ce n’était pas en restant assise à me lamenter que j’y arriverais !

Tout cela m’avait profondément changée. Je ne m’en étais pas rendue compte mais mon frère me l’avait fait remarqué. Plus forte mais désormais sans compassion. Peut-être, lui avais-je répondu, je me sentais la même personne qu’avant sauf qu’aujourd’hui, j’avais cet intense désir de préserver cette maigre bande de terre et ses habitants. Je me fichais que quelqu’un meurt, je voulais que sur le long terme, l’humanité regagne sa superbe. Aussi m’étais-je décidé à devenir actrice dans cette reconstruction, si celle-ci était toutefois possible. Résolue à prendre les armes et à m’engager dans l’armée, d’aucuns tentèrent de m’en dissuader. C’est dangereux, me répétait-on. Sans doute, mais si Marbrume venait à tomber, je mourrais aussi alors il était hors de question d’attendre la mort bien patiemment chez moi. Je ne voulais plus me sentir impuissante et ceci était l’occasion rêvée de reprendre mon destin en main. Qui sait, peut-être que je serais capable de faire la différence… »



Soi réel




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MessageSujet: Re: Méléane de Canelay   Méléane de Canelay EmptyDim 22 Nov 2015 - 10:03
Bienvenue officiellement :)

J'aime ta petite noble locale qui rentre dans la milice. Jolie fiche.
(et j'aime beaucoup ton avatar aussi)

Je te valide, juste pour les 4 points, je ne suis pas sûre que tu les ai mis librement. Ils n'ont pas à suivre la carrière, ils sont cadeaux.
Tu me confirmeras.
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