Nom : Malon de Mussi

Prénom : Valéry Tanguy

Age : 26 ans

Sexe : Masculin

Situation : Fils de banquier.

Rang : Bourgeois.

Lieu de vie : Auberge

Carrière envisagée & tableau de départ avec les 4 PCs :
Charlatan.
For +1 ; Ch +2 ; Int +1

Compétences et objets choisis :
Alphabétisation ; Bagarre ; Bas Fond ; Comédie.

- Veste de cuir.
- Dague.

En ce moment, ne quittant que rarement sa table de jeu et son verre d'alcool, Malon arbore une barbe de trois jours et des cheveux en pétards, auxquels se rajoutent de profondes cernes sur un visage émacié. De corps, il a nettement minci depuis le début de la fange ; de taille modeste, il fait maigrelet.
Malgré sa piètre apparence, son regard reste celui d'un charmeur redoutable. De ses manières et de son langage ressortent ses origines bourgeoises et son éducation raffinée, ce qui contraste beaucoup avec le comportement de ses compagnons de beuverie. Quelque soit la situation, il portera fièrement son sourire désinvolte et narquois.

Actuellement il est habillé d'une simple chemise blanche sous une veste en cuir dans laquelle est cachée une dague.

Malon est un gentil vaurien. Cupide, déloyale, sarcastique, mais aussi drôle et attachant. C'est un baratineur, plein d'humour et d'ironie, qui aime jouer la comédie pour charmer les femmes, usant de gros mensonges juste pour les mettre une nuit dans son lit.
On ne peut jamais avoir confiance en lui. Il est inconstant, arrive toujours en retard et ne fait jamais ce qu'il promet de faire. Il aime les jeux d'argent, mais c'est un tricheur doublé d'un mauvais joueurs. Lorsqu'il perd, il révèle sa terrible mauvaise foi. Il détourne alors sa frustration dans son autre passion : les bonnes bagarres de taverne. C'est un belliqueux, qui aime chercher la petite bête aux plus forts que lui, trouvant peut être dans la violence et la douleur de quoi expier ses péchés. Car sous ce masque de fourbe coquin, Malon masque ses névroses. S'il enchaîne les conquêtes féminines c'est a cause de sa peur de l'abandon ; si on ne peut avoir confiance en lui c'est tout simplement parce qu'il n'a lui même confiance en personne ; et s'il aime autant se battre, c'est pour se prouver qu'il n'est pas un trouillard. Malon cache de nombreux démons qu'il tente de noyer dans l'alcool, sans grande réussite... En réalité, il cache une grande faiblesse, dû à la perte de sa mère lorsqu'il était petit, et à la mort de son père, massacré par les fangeux devant ses yeux. Il reste très traumatisé par ce dernier événement, refuse de sortir de la ville et craint les fangeux par dessus tout, jusqu'à l'empêcher de dormir la nuit. Bien sûr, cela il ne le révèle à personne, préférant faire le malin à blaguer sur les monstres et les morts.
Malgré ses gros défauts et son penchant prononcé pour l'alcool et les jeux, il sait être serviable, attentionné et généreux quand il veut.

Valéry Tanguy de Malon de Mussi est membre d'une des plus prestigieuses et célèbres maisons de marchands du royaume, issu d'une branche cadette de la maison mère. Avant de poursuivre, petit résumé de l'histoire de la famille de Malon :
Les Malon étaient connus pour s'être enrichis dans l'industrie du textile et son commerce, avant de se reconvertir dans les activités bancaires. Au cours du dernier siècle, ils deviennent les créanciers de nombreux nobles du royaume, dont le Roi en personne, et influent beaucoup sur la politique et les conflits. On raconte que le duc de Morguestanc lui même eut recours à l'argent des Malon, mais malheureusement, l'apparition du Fléau l'empêcha de rembourser ses dettes...
Les Malon réinvestiront les profits du commerce dans la terre, achetant de grands domaines, se faisant les évergètes des villes et villages, les patrons des églises, les bienfaiteurs des monastères.
Pourtant, malgré sa richesse, son prestige, ses terres à travers le pays et plusieurs incursions matrimoniales dans le monde aristocrate, la maison des Malon n'est pas noble.

Ainsi apparaît Valéry Tanguy en 1140. Son père, Paul de Malon né dans le manoir de Mussi, deviendra le chef d'une branche cadette. En 1148, il est envoyé à Marbrume pour y gérer la succursale de la famille, emportant avec lui toute sa famille, dont son jeune fils qui n'a que 8 ans.
C'est donc dans le duché de Morguestanc que le jeune Valéry grandira, occupant une riche demeure dans le quartier de Bourg-Levant.
Destiné à reprendre les affaires de sa famille, il recevra une éducation digne d'un noble, apprenant à compter et à lire aux côtés de précepteurs prestigieux. Bon élève, passionné par la géographie et l'astronomie, il deviendra un enfant turbulent à l'adolescence, après le choc du décès de sa mère, emportée par la maladie alors qu'il n'a que 14 ans. Son père sera incapable de lui faire retrouver son équilibre familiale, trop occupé à gérer ses affaires commerciales.
C'est à cette époque que le jeune Valéry se mettra à côtoyer les tavernes puis les bordels de Marbrume, où il ne sera connu que son le nom de "Malon". Se détournant des études, il préférera l'alcool, les femmes et les jeux d'argents où il y dilapidera la fortune paternelle. Subissant l'influence de personnes peu recommandables, fréquentant le milieu des bandits et des assassins, il se comportera plus comme un petit vaurien que comme le fils d'un riche marchand, accumulant les déboires, les bagarres, les agressions et les insultes aux autorités.

Plongeant dans la débauche, il deviendra la grande honte de sa père. Après un séjour passé en prison suite à une rixe dans un bar qui engendra la mort d'un homme, ce dernier tentera de reprendre son fils en main en le forçant à travailler à la banque. Mais c'était sans compter l'arriver des fangeux...
Dans un premier temps, la famille de Malon reste cloîtrée dans leur manoir. Mais rapidement les activités financières de la maison s'en retrouvant affectées, son père décide d'agir, résolu à ne pas se laisser ruiner par quelques malheureuses créatures. Ne recevant aucune réponse des autres comptoirs de la famille dans le royaume, il décidera de prendre les choses en mains en organisant un commerce local avec les survivants.

Mais en Janvier 1165, un jour de mauvais temps où de gros nuages gris menacés de répandre leur eau sur les pavés, des fangeux entrèrent en ville par le quartier de la Hanse. Ce jour là, Malon et son père s'occupaient de leurs affaires, le premier en traînant les pieds, le second fustigeant l'attitude de son fils.
Malon ne comprit pas tout de suite ce qu'il se passait lorsqu'il attendit les cris et les mouvements de la foule. Puis lorsqu'une bête se pointa, la première qu'il voyait de sa vie, une chose hideuse et gluante, il tomba au sol, paralysé par la peur. C'est son père qui s'interposa, muni de ce courage qui nous transcende lorsque l'on veut protéger les gens qu'on aime. Si le vieux banquier ne put rien faire fasse aux griffes du monstre, il réussi son entreprise en laissant à son fils le temps de fuir. Jamais Malon n'avait couru aussi vite, et ce n'est qu'arrivé à l'autre bout de la ville qu'il commença à reprendre ses esprits et à comprendre.
Des 332 victimes du quartier de la Hanse, Malon en connaissait plusieurs... des amis de sa famille pour la plupart, des marchands et des clients réguliers. Parmi elles, son père. Il retrouva son cadavre étendu sur les pavés, cerclé d'une marre rouge s'écoulant dans un caniveau, affluent d'un fleuve macabre où se rejoignait le sang des victimes. Il ne le reconnu qu'à l'aide de son pendentif du portrait de sa mère. Son visage était terriblement mutilé, sa mâchoire arrachée, ses yeux exorbités et son nez avait laissé place à deux trous béants.

Après cet événement qui le laissera très marqué, Malon retourne à ses premières activités en se noyant dans l'alcool, passant ses nerfs dans le sexe et la bagarre, refusant de voir la réalité en face. Incapable de rentrer chez lui et de faire face à ses traumatismes et ses remords, il abandonne le manoir familial dans le quartier bourgeois pour une chambre au Hérisson Mélomane, qu'il n'occupe que rarement, passant ses nuits dans les bordels de la ville ou à l'Albatros, lorsqu'il ne décuve pas dans un caniveau. Plusieurs fois il s'est réveillé dans la charrette d'un croc-mort qui l'avait prit pour un cadavre...
Malon se tient éloigné des actualités de la ville, se contentant de boire et de plumer au jeu les malheureux qui dilapident leur maigre fortune aux dés. Ainsi, la reprise du Labret, et même les jeux d'été en l'honneur d'Anür, qui pourtant étaient l'une de ses grandes passions, se déroulèrent loin de lui.
Vivant la nuit et dormant le jour, Malon ne perçu même pas le couvre feu instauré par le duc, mais vit l'amélioration de la vie dans la cité quand ses compagnons de jeu se mirent à augmenter leurs mises.

Enfermé dans sa taverne ou dans les bordels de Marbrume, Malon essaye d'oublier l'horreur de la fange, se forçant à ignorer tout ce qui peut se passer dans sa ville. Mais bientôt, la fortune léguée par son père va lui manquer, et il devra bien un jour ou l'autre sortir de son cocon pour affronter les dangers à l'extérieur...

Certifiez-vous avoir au moins 18 ans ? Oui. Voici ma carte d'identité pour le prouver : https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2018/42/4/1539826150-carte-d27identite-recto.jpg

Comment avez-vous trouvé le forum ? Je sais plus, je le connais depuis longtemps. Mais j'ai apprit qu'il réouvrait par l'annuaire Frôle.

Vos premières impressions ? Oui.

Des questions ou des suggestions ? J'aimerais savoir mes possibilités pécuniaires. Je suis l'héritier d'une riche famille de marchand, propriétaire d'une banque et sûrement de plusieurs ateliers que j'ai laissé à l'abandon. Je suis ruiné par les fangeux et j'ai dilapidé ma fortune dans les tavernes et bordels, mais est ce que j'ai encore quelques ressources ?