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 Le fourbe et le fou [Turian]

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MessageSujet: Le fourbe et le fou [Turian]   Le fourbe et le fou [Turian] EmptyDim 12 Fév 2017 - 18:07
Le son du couteau qui tranche le quartier de pomme, c’est un bruit très particulier. Il fait partie de ces petits chuchotements du quotidien que l’on ignore presque toujours. Incapable d’en déguster la ritournelle, car trop pris dans la routine, on en vient à l’oublier.
Auparavant, Engueran lui-même ne se souciait guère de ce genre de léger détail. Il mangeait une pomme comme une miche de pain sans faire attention à sa mélodie. Mais aujourd’hui, après trois mois de bannissement et presque trois semaines à longer les murs de Marbrume. Il en apprécieait le moindre chuintement. Le moindre de ces petits plaisirs de la vie.

En plein milieu de cette réflexion, le banni se trancha un nouveau morceau et tout en le maintenant entre sa lame et son pouce, il le porta à ses dent pour le mastiquer. Le gout était âcre, à l’image de la peau fané du fruit mais il s’en contentait, accoudé contre la pierre d’une baraque du Goulot, il n’avait pas réellement mieux à faire. La rue était représentative du quartier : Sale, bruyante, bourrée d’une foule hétéroclite dont le seul point vraiment commun était une misère palpable sur le moindre visage.
Personne ne faisait attention à lui. Qui y aurait le moindre intérêt. Sapé de bas en haut comme le premier clodo des abysses de la cité, le banni se fondait parfaitement dans le paysage et patientait. Pile à sa droite, une légère fracture entre deux bâtiments donnait sur une impasse sombre. De temps en temps, il y jetait un coup d’œil discret, mais la plus part du temps, les ricanements qui en sortaient le laissait confiant.

Que faisait-il ?
Et bien le plus simplement du monde : il remplissait sa part du contrat.

L’autre était arrivé il n’y a même pas quatre jours. Un casse-tête logistique compte tenu de la personne, mais le Hauteroche lui devait bien ça. Et puis il allait avoir besoin de lui mais ça, c’était une autre histoire.
A peine avait-il foulé la pierre qu’il avait déjà réclamé son graal personnel. Engueran l’avait fait patienter, mais sentant le vent de la folie tourner, il avait préféré actionner les leviers tant promis. En quelques coups l’affaire avait été réglée. Des gamins de rue bien choisie, ne posant jamais de questions embarrassantes jouaient les guides et messagers, alors que cette ruelle devenait le palais des retrouvailles. Toute une mécanique qui permis à Turian de rejoindre sa génitrice bien aimée pour une entrevue bien huilée.

L’affaire dura au moins une bonne heure. Une heure à faire le guet – ou le poireau selon les versions – et tout ça aurait pu encore se prolonger si Engueran ne s’était pas finalement décidé à tapoter un bout de bois contre la roche, créant un écho entre les murs, signal de conclusion.
Il attendit de nouveau dix minutes et par manque de patience recommença son petit jeu. Cette fois la matrone ressorti, larmes sur des joues elles-mêmes rougies. Elle croisa les yeux du banni et lui lança un regard fugace qu’il n’aurait su agressif ou reconnaissant. Dans le doute il se contenta d’un signe de tête aussi aimable qu’il le pouvait. Elle ne se retourna pas sur lui et disparu simplement dans la foule.

Turian suivit à son tour. Sa peau mâte se découpa finement de l’ombre et il finit par apparaitre aux côtés de son compère d’infortune. Cette gueule unique… Ces cheveux, cette cicatrice. A chaque fois qu’il l’observait, Engueran se demandait encore comment il était parvenu à le faire entrer et surtout à ne pas attirer l’attention. Le Hauteroche haussa les épaules pour répondre à sa propre question. Il mâchonnait encore un bout de pomme, rendant son expression verbale impossible dû à des années de dressage au sein de la noblesse. Les bonnes manières... Pour toute communication, il releva simplement son menton d’un geste rapide et interrogateur.
Sa bouchée finit, il rengaina son petit couteau émoussé dans les rabats de sa tunique poussiéreuse et s’enquit de se justifier de manière plus précise.
« — Désolé de te déranger, hein. Mais votre histoire ça fait bien deux heures que ça dure et je sens gros comme le duc qu’une patrouille de la milice va nous tomber sur le dos… »

A l’instant où il prononça ses mots, il eut l’impression que l’ambiance s’alourdit et se braqua instinctivement dans un faux air froissé.
« — Pas la peine de faire de commentaire… J’y peux rien. Dis-toi qu’il vaut mieux voir ta mère plusieurs petite fois qu’une seule où tu fini la tête sur le pavé. »


D’un mouvement prompt du pied, le Hauteroche se décolla du mur qui l’avait accueilli tout ce temps et s’étira de tout son long. Engourdis par l’attente ses muscles lui laissèrent une grimace douloureuse. Il sourit, aussi avenant que possible et ouvrit la marche pressé de retourner dans une planque qu’importait laquelle.
« Allez viens… Et met ta capuche on ne sait jamais.»

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MessageSujet: Re: Le fourbe et le fou [Turian]   Le fourbe et le fou [Turian] EmptyLun 13 Fév 2017 - 1:08
Elle avait vieilli. Sa peau était plus tirée, plus ridée qu'avant, si bien que Turian douta de la durée de son séjour à l'extérieur. Il se rappela qu'avant d'être banni, il avait été prisonnier, et ce, pendant des années. Cela faisait des années qu'il ne l'avait pas vu. Ses cheveux étaient blancs, plus longs encore que dans ses souvenirs, mais blancs, totalement blancs. Il avait ses yeux et sa couleur de peau dorée. Et bon sang qu'il la trouvait belle sa mère !

- Maman … souffla-t-il après quelques secondes où les deux personnes se dévisagèrent intensément.

Elle fondit en larme. Lui aussi. Il l'attrapa pour la serrer contre lui, fort, très fort, pour s'imprégner le plus possible de son être. Il avait beau ne pas être bien grand, il la dépassait tout de même d'une bonne tête. Elle s'était tassée. Combien ça lui faisait, maintenant, à la mère Gisèle ? Cinquante-cinq, soixante ans ?
Après de longues minutes où les deux s’étreignirent comme si leur vie en dépendait, Gisèle s'écarta, attrapa son fils par les épaule, par les joues, par la taille.

- Mais enfin regarde-toi … Qu'est-ce qu'ils ont fait de toi …
- Je suis bien, maman. Je suis libre maintenant.

C'était vrai. Il ne s'était jamais senti aussi heureux que depuis qu'il avait été banni. Tout, plutôt que la geôle.
Il lui prit les mains, déposa un baiser dessus. Avec elle, il était méconnaissable. Un agneau. Et gare à celui ou celle qui se moquerait de lui en le découvrant ainsi.

- Je suis libre, tu sais …
- Je te croyais mort.
- Nooon, non … Jamais. Je veille sur toi.

Il glissa ses doigts dans ses longs cheveux. Elle commençait à se dégarnir légèrement, sur le côté du front.

- Ils ne se débarrasseront pas de moi comme ça. Pas tant que je n'aurais pas trouvé mon vrai père.
- Oh, Ian … Tu as encore cette histoire en tête, après toutes ces années ? Tu te fais du mal, et tu fais du mal aux autres …

Il secoua la tête, sourit, sûr de lui :

- Je te venge, maman. Je vais y arriver. Et lui va m'aider. Tu pourras dormir tranquille une fois que je l'aurais eu.
- Non, Ian, non … Je n'ai pas besoin de cela. Regarde où tout ça t'as mené. Regarde où tu en es. Ce que tu es. Ce que je suis, maintenant. Je suis une vieille femme. J'ai besoin de mon fils. Et à cause de cet homme, tu m'as été enlevé. Cette obsession, Ian, je t'en prie … oublie-là. C'est ainsi que tu me rendrais heureuse.

De nouveau, il secoua la tête, paupières closes. Elle le comprenait, il en était certain. Et elle était d'accord avec lui. Les miliciens avaient dû lui laver le cerveau pour qu'elle dise ces mots-là. Mais, au fond d'elle et même si elle refusait de se l'avouer, c'était également ce qu'elle voulait. Et Ian lui ferait ce cadeau.

- Il est peut-être mort depuis, ajouta-t-elle, le regard vide. Jeté dehors, ou transformé en monstre.
- Alors j'irais le chercher, et je le tuerai encore.

Mais il n'était pas mort, il en était certain.
Gisèle finit par capituler et aller dans son sens, un brin dépitée. Son fils n'avait pas changé depuis tout ce temps, n'avait pas évolué. Elle aurait espéré qu'au moins, le fait qu'il se fasse bannir le fasse mûrir et changer de priorités, en vain. Elle souffrait de le voir ainsi. Elle souffrait de ne pas avoir un fils normal, un fils qui l'aurait comblée de fierté et qui vivrait encore près d'elle. Ah, comme la vie aurait été belle … Il se serait trouvé une jolie femme, et Gisèle serait devenue grand-mère. Peut-être même arrière-grand-mère si le destin se serait montré généreux.

Les premiers coups contre le mur, venant du coéquipier de Turian furent royalement ignoré. Les deux proches continuèrent à parler, à s'étreindre, à se couvrir de tendresse. Le banni se retrouva petit garçon, assis par terre, bercé dans les bras de sa mère. Elle chantonna même, en retraçant du bout de l'indexe cette affreuse cicatrice qui barrait son crâne. Alors qu'il fermait les yeux, elle osa poser les siens sur le bandage de fortune qui cachait sa marque de banni.

- Elle n'est pas si moche, tu sais.
- De quoi parles-tu ? S'enquit-elle, gênée d'avoir été prise sur le vif.

Il se redressa, remonta sa manche un peu plus, retira son bandage. C'est un regard curieux et troublé qu'elle posa sur cette marque au fer rouge, et elle ne put s'empêcher de grimacer. Si, c'était moche, écoeurant, même. À peine cicatrisé.

- Non … non. Elle n'est pas moche …

D'autres coups contre le mur, plus vifs cette fois-ci. Gisèle se mit sur ses jambes, étreignit une dernière fois son fils qui cachait la preuve qu'il n'avait plus rien à faire entre les remparts.

- Je veux rentrer à la maison.
- Tu te feras tuer.
- J'en ai rien à cirer.
- Je me ferais tuer aussi.

Un soupir de douleur lui échappa. Il passa une main sur son visage.

- Je reviendrai.

Elle s'éloigna la première. Cela laissa à peine quelques secondes à Turian pour se remettre de cette entrevue qui lui avait semblé si courte.
À son tour, il sortit de cette étroite ruelle et rejoignit Enguerrand, ou celui qui l'avait aidé à retrouver sa mère. Il lui faisait confiance, Turian, juste pour ça. Il avait tenu sa promesse. À sa demande, il cala sa capuche sur sa tête. Ça lui faisait bizarre, à Ian, d'être autant vêtu alors qu'il demeurait généralement torse nu ou avec un gilet en cuir. Il se sentait à l'étroit, compressé. Et ça le dérangeait.

- Elle est toujours aussi belle, marmonna-t-il alors que les deux homme se remettaient en route. Tu l'as vu, pas vrai ? Hein, comment tu l'as trouvé ?

Il était si fier d'être son fils.

Il en oublia presque la raison de sa présence à Marbrume. Lorsqu'elle revint dans sa tête, un long frisson d'excitation le traversa de bas en haut. Si la quête pour retrouver son père avait été depuis longtemps mise en pause, grâce à Enguerrand, il allait peut-être enfin en venir à bout. Et si pour ça il fallait casser quelques gueules, et bien, il le ferait, et avec plaisir. Les deux hommes se mirent en marche, et Turian ne put s'empêcher de dévisager chaque personne qu'ils croisaient.
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MessageSujet: Re: Le fourbe et le fou [Turian]   Le fourbe et le fou [Turian] EmptyLun 20 Fév 2017 - 23:06
La mère de Turian… Au fil de nuits qui s’étaient étirées sans sommeil, Engueran avait fini par la considérer comme un mythe. Un personnage de légende digne d’un récit épique comme les meilleurs troubadours n’en avaient jamais raconté et comme seul un enfant éperdu d’un amour filiale pouvait déblatérer. En résumé, il l’avait toujours imaginé idéalisé et c’est avec une pointe d’amertume à la fois réaliste et fataliste qu’il n’avait vu passer qu’une matrone comme il en courait les bas-quartiers : vieillissante, le dos rompu et l’âme lasse.

L’autre banni pourtant ne semblait pas démordre de sa vision des choses, en témoignait son œil béat et un sourire inébranlable. La question fatidique finit par tomber. Engueran hocha la tête aussi sincèrement que son cabotinage le permettait.
« — Bien sûr que je l’ai vue. Depuis le temps que tu m’en parles… Elle est comme tu me l’avais décrite. Je veux dire… On sent, on voit que c’est une personne à part. Quelqu’un d’unique. »

La rue les engloutit et ils se perdirent dans les méandres de Marbrume. Le Hauteroche tentait de garder la mine basse. Un coup d’œil à son congénère lui prouva à l’instant qu’il n’était pas forcément du même avis, trop occupé à poser un regard lourd et zélé sur la moindre personne qui croisait leur chemin. Engueran hésita trente secondes à lui demander d’arrêter, mais la balance entre paranoïa et diplomatie pencha pour la conciliation. On était dans le Goulot, s’il existait un endroit où personne ne s’intéresserait à eux, c’était ici.
Il prit une grande inspiration et se força à baisser sa garde.

« — Bon et maintenant… Parlons peu, parlons bien. En dehors de préparer une nouvelle et prochaine entrevue avec ta mère. Qu’est-ce qu’on fait ? Déjà il nous faudrait un point de chute… Enfin quelque chose de fixe. Je peux bien nous dégoter quelques paillasses à droite à gauche, mais franchement les escrocs ne sont plus ce qu’ils étaient. Ils se mouilleront pas plus de deux jours pour deux bannis… »

Il soupira, la bouche déformée dans une grimace pleine de réflexion. Les yeux dans le vague, Engueran balayait une à une leurs options.
« — Les bordels c’est pas la peine, trop fréquentés. En plus la seule catin en qui j’avais un peu confiance… Tu sais Gisèle je t’en avais parlé. Elle ne donne plus un signe de vie depuis quelques temps. Ma sœur on n’en parle pas… Bref si tu as une idée je suis preneur… »


Il s’arrêta et releva la tête. Au-dessus d’eux, au-delà des toits qui les entouraient, l’Esplanade de Marbrume se dessinait dans un contre-jour nébuleux. Engueran avait toujours sa pomme à la main, dans un réflexe rageur, il commença à la serrer à pleine poigne pour finalement la balancer droit vers sa cible inatteignable. Le fruit disparut. Son visage se ferma de contrariété.
« — Et puis, il va falloir aussi trouver ce qu’on fait pour eux là… Mon frère… Et les autres. Je pense quand même qu’il est un bon point de départ. T’en pense quoi ? Au passage on trouvera peut-être ton père. Peut-être même qu’il pourra t’aider à le retrouver ! »




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MessageSujet: Re: Le fourbe et le fou [Turian]   Le fourbe et le fou [Turian] EmptyVen 3 Mar 2017 - 14:12
Oui, il l'avait vu. Les mots d'Engueran firent chaud au cœur de Turian. Un sourire s'était dessiné sur ses lèvres et son regard s'était un instant perdu dans le vide. Le visage de sa mère était resté gravé à l'intérieur de son crâne.
Après s'être un peu enfoncé dans les ruelles du Goulot, le coéquipier d'Ian prit la parole, saisissant le taureau par les cornes. Il souhaitait maintenant que sa propre part du marché soit résolue. Et pour mener à bien leur mission, les deux hommes avaient besoin d'un point de chute. Il parla d'une certaine Gisèle, prostituée de son état.

- Ma mère s'appelle Gisèle, remarqua distraitement Turian.

Remarquant qu'Engueran souhaitait une réponse plus concrète de sa part, le banni soupira et haussa les épaules :

- Pourquoi on irait pas directement à la pêche aux nobles ?

Engueran choisit cet instant pour transformer son reste de pomme en projectile. Le banni à crête suivit l'ascension du fruit jusqu'à ne plus le voir du tout.

- Et puis, il va falloir aussi trouver ce qu'on fait pour eux, là … Mon frère … Et les autres. Je pense quand même qu'il est un bon point de départ. T'en penses quoi ? Au passage on trouvera peut-être ton père. Peut-être même qu'il pourra t'aider à la retrouver !

Il fit la moue et haussa une épaule, pas franchement convaincu. Son père, même s'il était persuadé le retrouver un jour, ça faisait longtemps qu'il avait fait une croix sur une quelconque aide. Personne ne savait qui était son père, ni comment il s'appelait, ni rien. Excepté sa mère, qui refusait catégoriquement de lui donner le moindre petit indice. Il pouvait aussi bien être un homme ayant juste couché avec elle une fois pour ne plus jamais donner de nouvelle. Peut-être même ne sait-il même pas qu'il a eu un enfant avec cette femme. C'était évident : le but dans la vie de Turian était pratiquement irréalisable. Peut-être qu'au fond de lui, il en avait conscience, néanmoins, il ne pouvait se défaire de cette idée de vengeance. Peut-être était-ce finalement cela qui le tenait en vie.

- Pourquoi on irait pas simplement dans une auberge ? T'as des sous, toi ? Moi …

Il fit mine de fouiller dans ses poches avant d'ouvrir ses bras de chaque côté de son corps en signe d'impuissance :

- J'crois qu'j'en ai pas touché depuis une bonne dizaine d'années. Au moins.

En geôle, il n'en avait pas besoin.

- Doit bien y'avoir une auberge dans le coin qui s'arrête pas trop sur la gueule des clients, non ?

Faisant des petits bruits avec sa bouche pour donner l'illusion qu'il réfléchissait, l'ancien menuisier essayait de se souvenir de ce qu'il connaissait. De pas grand-chose, en vérité. La ville avait changé depuis toutes ces années. Il était persuadé que les quelques boutiques qu'il avait connu n'existaient plus ou avaient bien évolué.

- Ou on peut rester dehors. C'pas comme si on avait pas l'habitude, hein ?

Il administra un coup de poings amical contre l'épaule d'Engueran.
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MessageSujet: Re: Le fourbe et le fou [Turian]   Le fourbe et le fou [Turian] Empty
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