Marbrume


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 Sur le chemin de la folie [Cyrielle Dolwen & Hérald Dreit]

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MessageSujet: Sur le chemin de la folie [Cyrielle Dolwen & Hérald Dreit]   Sur le chemin de la folie [Cyrielle Dolwen & Hérald Dreit] EmptyDim 12 Fév 2017 - 19:25
Son activité était tout ce qu’il y a de plus habituelle. Tout le monde savait qu’elle avait besoin d’argent pour soigner ces terribles cicatrices qui défiguraient son visage. Tout le monde savait que la milicienne portait un petit napperon autour de la taille lorsque ce n’était pas son armure ou qu’elle n’était pas clouée au lit par une autre blessure. Pourtant, elle arpentait la taverne des Trois Cerfs avec un pas pressé. Sa main était parfois crispée sur son plateau et ses yeux ouverts sans pour autant regarder ce qui l’entourait. Son environnement était tellement familier, elle servait ici depuis le plus jeune âge, qu’elle n’avait plus besoin de réfléchir ou de regarder ce qui l’entourait pour se diriger dans l’établissement. Son air distrait lui avait d’ailleurs valu une ou deux remarques de sa mère, sans que le cœur n’y soit réellement.

Son père était la seule chose qui l’empêchait actuellement d’arpenter furieusement les rues de Marbrume les unes après les autres. Lui qui était toujours aussi macho refusait certainement de lui donner raison. Il refusait de voir qu’elle était capable de retrouver et de maîtriser son frère, peu importe la situation dans laquelle il avait réussi à se mettre. Ce n’était pas la première fois qu’il se comportait étrangement, ce n’était pas non plus la première fois qu’il avait réussi à échapper à la vigilance de leurs parents pour s’éclipser hors de la taverne. Pourtant, elle avait un mauvais pressentiment, quelque chose lui disait que cette fois c’était différent. Pour cause, c’était la première fois qu’il était parti aussi longtemps. Il n’était plus lui-même, il n’était plus capable de raisonner ou de se rendre compte de ce qu’il faisait, et il était seul dans les rues de plus en plus sombres de la ville.

Elle n’osait même pas réfléchir au quartier dans lequel il se trouvait actuellement. Les moins fréquentés étaient toujours les plus mal famés, et ceux dans lesquels il était le plus facile de se faire un grand nombre d’ennemis. Les verres et l’assiette qu’elle devait garder en équilibre sur son plateau ne suffisaient pourtant pas à garder son esprit assez occupé. Le seul point positif était qu’elle pouvait librement ignorer les regards affamés ou dégoutés que posaient les clients sur sa silhouette ou son visage. Elle essayait de savoir ce qui se passait avec son frère, pourquoi il se mettait dans des états pareils. Il semblait mortifié et terrifié par tout ce qui se trouvait autour de lui. Il lui arrivait de plus en plus souvent de ne même pas reconnaitre sa propre famille, ce qui ne manquait pas de briser le cœur de Lilith. Elle avait toujours été très protective envers son petit garçon.

Pourtant, lorsqu’il s’agissait de lui demander de l’argent, Edgar ne semblait pas avoir de scrupule. Jacob était bien loin d’être capable de payer réparation pour ses actes. Elle considérait qu’il relevait de la bienveillance des gardes, d’une certaine forme de chantage et d’une grande dose de miracles que son frère n’ait pas encore été retrouvé à moitié mort, battu par un tas d’inconnus, dans une ruelle. D’une manière ou d’une autre, il avait réussi à reprendre ses esprits, à revenir sain et presque sauf aux portes de la taverne, mais cette fois, il avait disparu depuis le début d’après-midi. Ce fait lui laissait une bien plus grande marge de dégâts que ce dont il avait besoin. Elle n’avait qu’une seule envie, jeter ce tablier ridicule sur le bar et partir à sa recherche avant qu’il ne lui arrive malheur, avant qu’elle ne soit plus capable de le récupérer.

Pourtant, un évènement était survenu, un évènement qui avait failli lui faire lâcher son plateau et tout ce qui se trouvait dessus en ce moment même. Les portes de la taverne s’étaient ouvertes, et au lieu d’un groupe d’hommes venus pour consommer jusqu’à en oublier leur identité, elle avait vu la personne qu’elle espérait revoir depuis qu’ils avaient remarqué sa fugue. Il était abimé, c’était le moins qu’on puisse dire. Il était accompagné d’un milicien à n’en pas douter. Peu importe son accoutrement, elle reconnaissait les miliciens à des kilomètres à la ronde. Elle en connaissait beaucoup, et les côtoyer aussi régulièrement lui avait donné un certain sens pour les reconnaitre. Elle se dépêcha de faire claquer les verres sur la table qui les avait commandés avant de venir vers lui et de se poster devant le milicien pendant que sa mère s’approchait de Jacob les larmes aux yeux de le retrouver.

✧ Alors c’est dans c’t’état que vous l’ramenez ?! C’est lamentable ! Et ça se dit milicien d’la ville ! J’espère pour vous que vous l’avez pas dépouillé, ou vous allez le sentir passer !

Elle était furieuse. Après avoir vu les boursouflures et le sang sur Jacob, le sien n’avait fait qu’un tour, et contrairement à ce qu’on disait des chiens, elle était prête à mordre après avoir aboyé aussi fort. Surtout que leur père n’avait même pas bougé, il n’avait pas fait un seul geste en direction de son propre fils. Pourtant, le milicien en face d’elle était aussi impassible que lui, elle ne lisait rien en lui, aucune expression sur son visage, aucune émotion. Même la façon dont il se tenait ne montrait qu’un bonhomme droit dans ses bottes. Il était froid et incroyablement détaché de la situation dans laquelle il se trouvait. Elle ne savait pas à quoi s’attendre alors qu’elle le dévisageait sans aucune honte ni gêne. L’odeur prenante de la taverne et de ses convives l’empêchait de remarquer qu’il était bien propre sur lui pour un milicien, l’empêchant de suspecter qu’un noble se cachait sous cette apparence.

✧ Qu’on en finisse, dites-moi ce qui s’est passé et ce qu’il a fait.

Elle se laissait le droit de juger après son histoire s’il méritait qu’elle le remercie ou si elle allait juste le frapper. Du moins, c’est ce qu’elle avait prévu de faire avant que son père ne lui donne une bonne tape derrière le crâne. Il avait l’air las et il invita l’homme à venir s’asseoir au bar sans pour autant refuser qu’il leur parle de ce qui s’était passé et de ce qui avait valu cette violence à Jacob. Après tout, il était sous traitement, on lui donnait toutes sortes d’herbe et de cochonneries d’après elle en priant pour que son état s’améliore, mais apparemment, c’était bien loin d’être le cas. Elle avait beaucoup de mal avec l’autorité et quand on voyait le genre de relation qu’elle entretenait avec son père, on n’avait aucun mal à comprendre d’où venait son caractère. Pour autant, elle ne protesta pas plus et attendit qu’il lui demande une boisson.

✧ Cyrielle, boucle-la et sers-lui un verre de ce qu’il te demandera.

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MessageSujet: Re: Sur le chemin de la folie [Cyrielle Dolwen & Hérald Dreit]   Sur le chemin de la folie [Cyrielle Dolwen & Hérald Dreit] EmptyDim 12 Fév 2017 - 20:01
Quelque part en Mars 1165

"De l'eau plâte, s'il vous plaît." répondit instinctivement le milicien alors qu'il s'était assis, adossé à une chaise branlante, détendu et les mains sur les genoux.

Quelques instants plus tôt, le grand blond pâle était de ronde ce soir d'hiver. C'était une soirée comme les autres à marcher accompagné de plusieurs collègues et à s'assurer que la cité dorme dans un calme tout relatif. Mais les périodes de calmes ne sont jamais trop longues, et toujours précédées par des péripéties toutes aussi contraignantes les unes que les autres. Dreit repensait parfois à l'Albatros sens dessus dessous et se demandaient encore ce que cela aurait été s'il avait été présent au moment des faits. La vérité c'est qu'il évitait au possible les endroits mal fâmés, ça augmentait ses chances de mourir et, surtout, de manière idiote et inutile.

Cette soir-là, c'était un jeune garçon qui avait erré çà et là, pris sur le fait à vandaliser pour on-ne-sait-quelle-raison une échoppe artisanale de maroquinnerie. Dans sa piètre déchéance, le sang de Dreit n'avait fait qu'un tour, le souvenir de ce jeune garçon qu'il avait déjà croisé deux fois lui avait percuté l'esprit ; il s'agissait du jeune Jacob qu'il avait failli tuer la dernière fois ; et qu'il tuerait bien ce soir à cause des récidives, d'autant plus que le garçon avait évité les cachots et le ban trop de fois à son goût.

"Arrfh, laissez-le moi. OEH !"

Il partit au quart de tour pour essayer de rattraper Jacob dont l'accoutrement et l'élancée faisaient de lui quelqu'un de plus rapide qu'Hérald, qui lui n'y allait pas au pas de course, se contentant de garder un oeil sur le gamin, fut-il distancé de plusieurs dizaines de mètres. L'important était de ne pas perdre sa trace malgré la nuit noir et les bifurcations dans la cité surpeuplée de Marbrume.

"Attrapez-le !" ordonnait-il fermement aux passants qu'il croisait mais qui, surpris par la scène à cette heure-ci, restèrent de marbre, ne comprenant rien à ce qu'il se passait.

Après une demi-douzaines de minutes, Dreit réussit à atteindre Jacob dont les poumons enflammés crachaient l'air glacial de Marbrume, tandis que le milicien le saisit par le col avant de se voir gratifier d'un coup de poing dans l'arcade. Le blond tituba presque à en tomber par terre, mais encaissa le choc après un bref gémissement, armant ses poings pour parer les aggressions répétées du jeune homme qui hurlaient à en baver. Il avait l'air déjà bien entamé. Une attente calculée et un coup de la pointe du pied bien placée dans l'estomac suffirent à le faire cambrer tandis que le milicien lui administra un coup d'avant bras sur l'échine, l'envoyant momentanément au tapis.

"Tu es pénible, Jacob." dit-il au jeune inconscient d'un ton tout à fait neutre et sans émotion aucune alors qu'il chargeait le garçon sur son épaule comme un vulgaire sac à patates.

"Pour les blessures sur le visage, je n'y suis pour rien." conclut Dreit à l'attention de Cyrielle, alors qu'il lui avait raconté ce qu'il s'était passé, de son point de vue.

Dreit connaissait vaguement Cyrielle. Il n'avait jamais vraiment discutaillé avec elle, et puis tous deux étaient affairés à deux types de besognes distinct. Lui nettoyait la merde à l'intérieur des murs, elle vaquait à l'extérieur.

Il saisit le verre et le but d'une traite, de plusieurs gorgées, ne montrant aucune satisfaction quand bien même la fraîcheur de l'eau venait flatter son gosier. Il reposa le verre, s'essuyant la bouche d'un revers de gant, puis poursuivit.

"Je connais un bon médecin, si vous voulez." lança-t-il à la femme qui portait un voile pour éviter d'exhiber quelque cicatrice de guerre qui d'une façon ou d'une autre ternirait sa beauté aux yeux de chacals. Mais pour Dreit, cela ne semblait pas l'offusquer.

Il demeurait froid et impassible à l'attention de la jeune femme, le visage fermé, faussement remonté par cet incident alors qu'il ne faisait que son travail, au fond.
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MessageSujet: Re: Sur le chemin de la folie [Cyrielle Dolwen & Hérald Dreit]   Sur le chemin de la folie [Cyrielle Dolwen & Hérald Dreit] EmptySam 25 Fév 2017 - 21:41
De l’eau plate, s’il vous plait gnah gnah gnah. Il pouvait se mettre sa politesse là où elle pensait. De bien mauvaise grâce, elle finit tout de même par lui apporter son verre d’eau, posé sans délicatesse sur le bar en face de lui. Elle avait eu la bonne grâce de ne pas cracher dedans, parce que ça aurait été vraiment flagrant et parce qu’il leur avait tout de même ramené Jacob en un morceau, elle n’était pas totalement ingrate. Elle l’avait écouté attentivement déblatérer sa petite histoire. Cet incapable n’était même pas en mesure de dire ce qui l’avait mis dans cet état, soi-disant qu’ils l’avaient découvert comme ça. C’était un peu trop facile et elle n’en croyait rien. Elle était de la milice, et celle de l’intérieur n’avait rien de plus tendre que celle de l’extérieur selon elle. Jacob avait merdé, il avait foutu la grouille quelque part, et bien assez tôt ils allaient apprendre où, ce n’était qu’une question de temps. Le souci était que lorsqu’il s’agissait de son frère, la patience ne faisait soudainement plus partit de ses qualités.

✧ Dis-nous au moins où t’l’as ramassé, qu’on fasse l’boulot à vot’place ! C’est pas comme si c’était vous qui vous cassez le derche à réparer les pots cassés.

Oui, elle était toujours furax. Heureusement, Lilith avait réussi à calmer un peu son frère, aussi relatif soit ce calme, pour le conduire à l’étage et ainsi loin des yeux trop curieux qui se trouvaient dans la taverne. Elle tournoyait toujours un peu autour du milicien, comme un vautour jaugeant un cadavre au sol, essayant de déterminer son état de décomposition et s’il était venimeux. Pourtant, il avait eu le malheur de s’intéresser à elle en retour. Je connais un bon médecin, si vous voulez gnah gnah gnah. Il commençait à l’horripiler sérieusement. Qu’il s’occupe de ses propres fesses pour commencer. Elle était bien loin de de la honte qu’il lui accordait faussement. Tout le monde savait qu’elle était très fière, encore plus sur « son territoire » qu’ailleurs. Elle repoussa le voile de ses cheveux légèrement bouclés derrière son oreille, exhibant à qui voulait regarder la cicatrice définitive qu’avait laissée derrière elle cette terrible brulure. Cela faisait longtemps que cette peau n’avait pas vu un bandage et elle ne cherchait pas à la cacher, jamais.

✧ Moi aussi, sinon j’serais pas en vie… gros con.

La dernière partie avait été dite d’une voix plus grave et moins forte. Pas qu’elle ne voulait pas qu’il l’entende, s’était surtout les oreilles de son père qu’elle n’appréciait pas. Les valeurs religieuses l’empêchaient d’aller à son encontre autant qu’elle le souhaitait. Elle fit un autre tour du bar, plus pour se calmer que pour se soucier de son job de serveuse. Heureusement, l’établissement était assez grand pour cela. Il lui permettait de s’éloigner assez et d’occuper son champ de vision avec autre chose que ce… milicien. Elle savait qu’elle avait dû déjà le croiser, mais impossible de remettre la main dessus. Elle ne se souvenait que de son visage et qu’on lui avait dit que c’était un fangeux dans une peau humaine, sans cœur et sans expression. Elle était donc assez facilement hors de portée de leur conversation lorsqu’Edgar décida de ne pas laisser la proposition se perdre aussi rapidement. Il avait un coude sur le bar, la main sur la tireuse à bière et les traits tirés d’un homme qui semblait avoir perdu quelque chose qui lui tenait à cœur.

✧ J’veux bien savoir qui est c’médecin. Pas pour elle, mais pour mon fils. Pour elle y’a plus rien à faire à par prier Anür qu’elle s’calme avec l’âge.
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MessageSujet: Re: Sur le chemin de la folie [Cyrielle Dolwen & Hérald Dreit]   Sur le chemin de la folie [Cyrielle Dolwen & Hérald Dreit] EmptySam 25 Fév 2017 - 23:01
Il était resté de marbre face à cette enième deuxième basque qui, par innocence, devait avoir jugé bon d'encaisser toute l'animosité des miliciens à son égard, sans parler de ses obligations familiales qu'elle remplissait certes avec dédain, mais qu'elle avait le mérite de remplir là où bien d'autres auraient pris la décision de fuir. Dreit comprenait cela, aussi restait-il impermérable aux piques et insultes de celle qu'on appelait Cyrielle dans ces lieux, quand bien même Dreit s'était montré cordial, serviable et avait ramené en vie Jacob pour la troisième fois. La langue de la jeune femme au visage brûlé - qui gardait un certain charme, un charme riknien - n'était pas celle qui fourchait le plus à l'égard du grand blond pâle. La vue de son visage ne suscita aucune émotion. Il se doutait qu'elle était quelque part coincée ici, et que la seule solution pour elle d'exprimer pleinement son potentiel était que Jacob recouvre la raison et la remplace pour qu'elle puisse s'adonner à des tâches plus en adéquation avec ses compétences. Et pour l'heure, c'était clairement compromis.

Il but une grande gorgée de son verre d'eau, plantant son regard froid dans celui de Cyrielle qui n'exprimait rien d'autre que de la frustration et une attitude évidente de faiblesse et d'infériorité. S'émouvoir face à un insecte de son acabit aurait été signe de faiblesse plus accablante encore. Dreit en était à des lieues. Aussi la regardait-il, impassible, imperméable à son tempérament venimeux. Il n'avait fait que son devoir, aussi il aurait adopté la même réaction si elle lui avait léche les basques : de l'indifférence.

"L'échoppe vandalisée dont il était question s'appelle 'Tanne tanne', et se trouve dans le quartier de Hanse. J'ai retrouvé Jacob ici même."

Se montrer impassible. Voilà ce qui suffisait au commun des mortels à faire croire que Dreit était surpuissant, invincible. Il était un être humain comme les autres, si ce n'est davantage discipliné de corps et d'esprit. Mais il avait cette manie d'énerver quiconque à l'ego surdimensionné. Lui vivait pour le devoir, aussi termina-t-il son verre et se dirigea en direction du tenancier qui lui avait intimé qu'il aurait aimé en savoir plus sur l'identité du médecin auquel Dreit avait fait mention. Il se pencha vers lui, haussant un peu la voix pour se faire comprendre à travers le brouhaha grandissant.

"Lothaire Ferbois. C'est le nom du médecin qui était en charge de l'inspection médicale générale de la milice ces derniers jours. C'est un homme brave. Je le contacterai au nom du responsable des Trois Cerfs, je ne doute pas qu'il fera le rapprochement si vous prenez la peine de le consulter. Merci pour le verre. Que la Trinité vous garde, vous et votre famille."

S'il était égoïste, il aurait sans doute fait la leçon à cet homme qui ne comprenait pas l'urgence de la situation actuelle à l'égard de la Fange qui acculait Marbrume et des remords de sa fille. Mais cela n'était pas son combat. Aussi régla-t-il calmement sa consommation et se dirigea vers la sortie de la taverne sans demander son reste.
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