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 Les services d'une voleuse [pw Aalicia Caldéran]

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MessageSujet: Les services d'une voleuse [pw Aalicia Caldéran]   Les services d'une voleuse [pw Aalicia Caldéran] EmptyMer 10 Mai 2017 - 13:11
10 octobre 1165

S’en était fini de Petite Poussière, la courageuse Petite Poussière ! Elle ne courrait pas assez vite dans les dédales de ruelles sombres et les toits hauts devenaient pratiquement inaccessibles. À mesure qu’elle courait aussi vite que le vent pouvait la porter, sa robe blanche simple et sale battants ses cuisses, elle laissa derrière elle les possibilités de monter sur une caisse de bois fragile à moitié éventré ou une charrette défoncée qui ne tenait plus que sur une roue. Petite Poussière hésita maintes fois de monter sur ces appuient fragiles et rata ainsi l’occasion de se percher à un endroit où la milice qui la coursait ne pouvait l’atteindre. Mais ses hésitations lui valurent une rue humide et sombre et aucune prise pour échapper aux miliciens. Elle avait la vague impression de sentir Honhni-Ho-Kaiyohos (son chat) courir non loin derrière, mais elle ne tourna pas la tête pour vérifier.. La milice était toujours à ses trousses :

-Reviens petite voleuse ! On va t’apprendre les bonnes manières ! cria le plus grand et le plus fort au visage ensanglanté.

Ils étaient trois, armée d’épées ou de sabres, côtes d’armes légères et couraient drôlement vite pour des messieurs géants. Petite Poussière avait été prit en flagrant délit de voler en pleins marché de la Hans. L’un d’eux, un homme au nez long et aux cheveux couleurs de carottes lui avait alors brutalement attrapé la tignasse au moment où Coeur du Cristal glissait dans sa bourse vide, quelques pièces de la bourse bien garnie d’un riche marchand. Jamais de sa vie, elle n’avait eu aussi peur, et jamais de sa vie, personne ne lui avait fait autant mal que ce milicien, qui la battait sous les regards horrifiés des passants.
Mais comment Petite Poussière avait-elle réussi à s'échapper de la prise puissante de l’homme ? Eh bien, Kalija, le fort et courageux Kalija, aux poils noirs et aux grands yeux gris, s’était littéralement jeté en pleins sur le visage du rouquin pour lacérer son visage de ses griffes aiguisées. L’espace d’une seconde, sa prise dans les cheveux de Pet de Lapin se desserra et ainsi, la gamine effrontée put s’enfuir à toutes jambes !

Ce n’était pas terminée cependant, leurs pas raisonnés sur la terre boueuse d’une énième ruelles, toujours aux talons de la gamine. Son coeur battait vite dans sa cage thoracique, sa respiration était laborieuse. “Nom de Dieu” pensa Petite Poussière, “Ça fait bien une demi-heure que je coure, ne vont-ils pas s'arrêter ?” Comme si les miliciens avaient lu ses pensées, ils s'arrêtèrent brutalement dans leur course-poursuite, tout aussi essoufflés que des boeufs :

-Espèce de morveuse ! Qu’on ne te revoie plus à la Hans ! hurla le rouquin.

Dès qu’elle les eut perdu de vue, après deux ruelles à courir comme si sa vie en dépendait, Petite Poussière consentit à ralentir l’allure, domptant son coeur au bord des lèvres. Sa tete la lançait, ainsi que sa lèvre supérieure maintenant qu’elle prenait conscience de son état misérable. Elle toucha du bout de l’index la blessure qui saignait et retint une exclamation de douleur. Tandis qu’elle continuait de vérifier d’autres éventuels blessures (quelques bleues, la lèvre fendu et une bosse sur l’arcade sourcilière) là ou la douleur persistait, Petite Poussière n’entendit qu’à la toute fin, des pas lourds d’homme qui s'arrêtèrent devant elle lorsqu’il se posta devant son petit corps frele. Elle leva des yeux innocents vers lui. Il avait l’allure d’un charognard, avec des vêtements sales et délabrée mais ce qui écoeura la gamine, ce fut l’odeur immonde qu’il dégageait. Une odeur de merde, d’alcool et de renfermé, d’un homme qui ne s’était jamais lavé après avoir forniquer avec trente-six putains. Coeur du Cristal retint un haut-le-coeur et recula d’un pas, comprenant désormais où elle se trouvait : Le goulot ; en effet, la nuit était tombé et la rue était plongée dans la pénombre, seulement éclairée par la lueur des bordels, des tavernes et des "maisons", qui zébrait le sol d’une lumière orangé à cause des rideaux et des vitres crasseuses. L’odeur d’eau de mer et de poisson pourri imprégnait les lieux et ont entendit au loin, le ressac de la mer contre les immenses murs de pierre de Marbrume. Des rires gras s'élevaient si et là à l'intérieur des bordels. Les maisons ressemblaient à de vulgaires cabanes, aux vitres fracassées… Un homme ouvrit grand la porte d'un bordel, chancela sur quelques mètres, une pinte de rhume dans la main, chantant une vieille chanson de pirate. Il tomba sur le sol boueux, ivre mort. Rapidement, on referma la porte derrière lui. Ce n’était rien comparé à l’homme qui se tenait devant elle :

-Alors gamine, jt’endu avc’les autes 'tards. Petit vo'luse c 'sa ? T’fait moi’la fière maint’nant hein ? Ra'mène toi, l'patron il aim’bien l’pits ‘fants comm’toi , dit-il d’une voix chevrotante et totalement saoule où les syllabes s’entrechoquer.

Sur ses mots, il lui attrapa le bras, sans même lui laisser le temps de répliquer quoi que ce soit. Elle comprenait que “la patron qui aime bien les petits enfants” était en fait la pire raclure qui puisse exister en ce bas monde. Un voleur… un violeur d’enfants. Petite Poussière, livide, lui donna des coups de poing de sa main libre mais peine perdue, il était trop fort. Jamais au grand jamais, de toute sa misérable vie, elle n’aurait pensé finir ainsi. Désespérée et effrayée, la seule solution qui s’offrait à elle fut de crier à se rompre les cordes vocales, en espérant revoir les trois miliciens qui l’avait pourchassés, misérables chiots face au charognard qui l’entrainait vers un coin sombre.

Aujourd’hui, Petite Poussière n’avait pas de chance :

-A l’aide !? Pitié ! Au secours ! Lâche- moi espèce de chiure de merde ! Fils de catin ! À l’aide, hurla-t-elle en lui donnant des coups de ses pieds nus.

Du coin de l’oeil, elle crut apercevoir une silhouette grande et élancée, puis elle vit trouble et trente-six chandelles dansèrent devant ses yeux. Le charognard l’avait frappé à la tête

-F’me ta gueule ! lui cria-t-il à l’oreille




vert : milice
violet : Petite Poussière
Orange : Peuple (voleur d'enfants)
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MessageSujet: Re: Les services d'une voleuse [pw Aalicia Caldéran]   Les services d'une voleuse [pw Aalicia Caldéran] EmptyJeu 11 Mai 2017 - 13:56
Ariana Cornick & Aalicia Caldéran"Ce qu'on rencontre dans la vie est la destinée. La façon dont on la rencontre est l'effort personnel."
Les services d'une voleuse

C'est un jour comme les autres pour Aalicia, ou presque, une des filles vient de faire une fausse couche et nécessite des soins. Le veuve s'est rendue au chevet de son employée avec un médecin qui veille à ce qu'elle soit en bonne santé, étant aux petits soins pour elle. Après 1 heure passé là bas, elle quitte la petite maison délabrée avec Augustin et Elias, marchant dans le goulot. Bien que les deux sbires soient sur leur garde, parce qu'ils sont quand même dans le Goulot hein, ils se permettent de parler et rire avec leur patronne et amie. Ils passent devant une des nombreuses ruelles, et ils entendent des cris, la veuve s’arrête en reconnaissant une voix d'enfant, avec un vocabulaire un peu vulgaire il faut le reconnaitre. La brune comprend vite que quelqu'un s'en prend à un enfant... Fille ou garçon ? Elle ne le sait pas encore, a cet age là les voix sont toute ressemblantes chez les enfants.

- Elias, donne moi ta matraque..

"Aalicia, vous n'allez..."
-Donne moi ta matraque je te dit !

Son sbire lui donne sa matraque et elle s'engouffre dans la ruelle, s'avançant dans le dos de celui qui moleste... une petite fille ? Ni une ni deux, le sang monte à la tête d'Aalicia qui lève la matraque bien au dessus de sa tête pour frapper l'homme de toutes ses forces sur le crâne, celui ci s'effondrant aussitôt face la première sur le sol, assommé. Il lâche sa prise sur la gamine et Aalicia part s'agenouiller à coté d'Ariana et regarder son état.

- Augustin, apporte ce type à la caserne et raconte leur ce que tu as vu... On emmène la gamine chez moi...

Elias prend l'enfant dans ses bras, la soulevant, semblant étonné de la légèreté de l'enfant. Ils filent tous les 3 vers Bourg-Levant tandis que le dernier part apporter le poids-mort chez les miliciens. Une fois Arrivé dans le petit manoir, l'armoire à glace dépose Ariana sur le divan du petit salon, la veuve partant chercher de l'eau froide et un linge propre pour le déposer sur le front d'Ariana.

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MessageSujet: Re: Les services d'une voleuse [pw Aalicia Caldéran]   Les services d'une voleuse [pw Aalicia Caldéran] EmptyVen 12 Mai 2017 - 15:23
Ce n’était pas la première fois que Petite Poussière recevait des coups d’adultes méchants, aux troubles dysfonctionnels de la personnalité et bipolaires. Elle l’avait échappé belle grâce à son gracieux chat, Kalija, mais cela n'empêchait pas qu’elle en avait déjà reçu des coups du milicien roux et méchant. En plus de ça, elle avait dû courir comme si sa vie en dépendait (et c’était peut-être le cas de la part de la milice) en quitter la Hans. Ses pieds étaient endoloris, son corps meurtri… Et maintenant ça ! Elle laissa échapper un cri de douleur et des sanglots incontrôlés, pleurant pour sa vie. Elle entraperçut entre les fentes de ses yeux brouillés de larmes, une main qui s’éleva haut avec une espèce de bâton. Avec ce coup de grâce, elle allait y perdre la vie, c’était sûr. Son crâne de petite fille était beaucoup trop fragile. Le temps d’un instant, elle pensa qu’elle pourrait retrouver ses faux parents, Tara et Odèn, qui accompagnent toujours la gamine dans ses pensées.

Sauf que le coup ne vint pas, enfin pas tout de suite. Petite Poussière eut le temps d’apercevoir des longs cheveux bruns et si beaux ! Une silhouette de femme, grande et gracieuse. Son visage était plongé dans la pénombre et Petite Poussière n’y voyait plus très bien à cause de ses larmes. La silhouette confuse s’avança vers le charognard, et enfin Pet de Lapin aperçut son beau visage transformé par la rage et la colère. Le voleur d’enfant ne la vit pas, ne l’entendit pas mais le bâton de bois s'abattit puissamment sur son crâne dans un bruit sourd. Sa poigne de fer relâcha instantanément le bras de Petite Poussière qui recula de deux pas, avant de s'effondrer au sol, sur son derrière. Dans une grimace de douleur, elle se frotta la tete, là où le voleur d’enfant l’avait battu. Ses joues normalement et légèrement rosées étaient devenues rouges sous l’afflux de sang qui battait dans ses tempes.

-Ouille ouille, s’exclama-t-elle les larmes stridents ses joues.

De sa main libre, elle frotta énergiquement son bras, là ou la poigne de l’homme l’avait serré jusqu’à couper sa circulation sanguine et leva les yeux au moment où celle qui l’avait sauvée se rua vers elle et s’agenouilla, une moue inquiète sur le visage tandis que ses yeux scrutaient les blessures de Petite Poussière. Enfin Petite Poussière l’avait sous les yeux et les lueurs des lampes crasseuses illuminèrent son doux visage. Comme Coeur du Cristal l’avait devinée, elle avait affaire à une femme et d’une beauté sans pareilles. Melon Sucré la regarda, sans dire un mot, un peu perdu après le coup du charognard.

- Augustin, apporte ce type à la caserne et raconte leur ce que tu as vu... On emmène la gamine chez moi…

Petite Poussière essaya de se redresser mais elle chancela sur ses pieds et avant qu’elle ne tombe, un homme dont elle ne vit pas le visage la prit avec une extraordinaire délicatesse. Apparemment, la femme n’était pas seule, et c’est ce qui calma Petite Poussière de vociférer des insultes à son égard parce qu’il ne lui avait pas demandé la permission. Ou peut-être était-elle à demi-inconsciente ? En tout cas, Petite Poussière ne comprenait les événements qu’à moitié et laissa tomber sa tête sur son torse musclé. Elle ferma les yeux.

C’est une chose étrange de se réveiller dans un endroit que l’on ne connaît pas, après avoir fermé les yeux dans une ruelle sombre et de les rouvrir dans une belle demeure. C’est comme lorsque l’on dort sur le canapé et que le lendemain matin, on se retrouvait par magie dans son lit douillet. Petite Poussière ressentait cette même sensation exaltante et rassurante quand ses faux parents étaient là, et qu'elle aussi avait une maison et un lit douillet. Donc, elle ouvrit dans les yeux dans cet endroit inconnu luxueux pour Pet de Lapin. La matière sous laquelle elle était allongée était doux au toucher et si confortable contre son dos. Coeur du Cristal renifla une puis deux fois. Une odeur tout à fait agréable, de jasmin flottait dans l’air. Elle ne fit pas un geste, se demandant si elle rêvait… Un peu plus loin, elle entendit l’eau qu’on faisait couler dans une bassine et des pas feutrés, légers. La gamine essaya de se redresser mais la douleur de sa tête lui fit pousser une petite exclamation de douleur. Elle se souvient par brides du pourquoi de ces douleurs et des derniers événements qui l’avait porté jusqu’ici. La bonne femme lui avait sauvé la vie.

-Où suis-je ? Madame ? demanda-t-elle d’une voix timide.

Elle n’osa même pas bouger sa nuque endolorie. En temps normal, c’était Sathya, la petite aveugle orpheline qui s’occupait de ses blessures lorsqu’elle se faisait mal. Petite Poussière tourna juste une tout petit peu son visage vers la gauche et aperçut son reflet dans un beau miroir aux contours de bois magnifiquement ouvragé. Son teint était cireux, trop blanc, sa lèvre supérieure saignait encore un peu, un joli bleu ornait son arcade sourcilière droite, là où le milicien l’avait frappé et un autre bleu virant dans les ton de noir, sur sa joue gauche, là où le charognard l’avait aussi frappé. Petite poussière avait été lavé deux semaines auparavant, mais elle était tout aussi crade que si elle ne s’était pas lavé pendant un mois entier. Ses pieds et ses mollets étaient tachés par le bout, comme le reste de son corps. Elle renifla avec dédain, en se demandant ce qu’en penserait Fenrir Le Blanc, lui qui l’avait engagé à quelques corvées.
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MessageSujet: Re: Les services d'une voleuse [pw Aalicia Caldéran]   Les services d'une voleuse [pw Aalicia Caldéran] EmptySam 13 Mai 2017 - 14:29
Ariana Cornick & Aalicia Caldéran"Ce qu'on rencontre dans la vie est la destinée. La façon dont on la rencontre est l'effort personnel."
Les services d'une voleuse

Aalicia sourit quand elle voit que la gamine reprend conscience, soignant ses blessures avec douceur, ça pique un peu mais c'est du à l'alcool qui a été rajouté dans l'eau. Elle enrage intérieurement que l'on puisse faire ça à des enfants, elle y est pourtant confrontée chaque jour quand elle croise des enfants avec des cocards ou la lèvre fendue comme Ariana en ce moment même, mais jamais elle n'avait encore assisté à une scène où un adulte battait un enfant. A cette pensée, elle pose sa main libre sur son ventre légèrement arrondit, pensant à son enfant à naitre dans quelques mois, se promettant de ne jamais lever la main sui lui ou elle. Elle reprend le fil de ses pensées en entendant la voix fluette de l'enfant devant elle qui semble s’être enfin éveillée.

- Tu es chez moi, en sécurité, ne t'en fait pas...

Lui répond la bourgeoise avec un doux sourire aux lèvres. Malgré sa profession principale, elle n'en reste pas moins quelqu'un de profondément gentil, et depuis quelques temps, elle laissait ce trait de sa personnalité ressortir assez souvent, elle n'a plus à faire semblant d'être quelqu'un d'autre pour plaire à l'homme qu'elle aimait.

- Je me nomme Aalicia, ne bouge pas, reste encore un peu allongée, tu dois avoir la tête qui tourne.

Dit elle en posant sa main sur le buste d'Ariana pour qu'elle reste encore allongée. La veuve se tourne vers Elias, resté debout près de la porte, qui s'approche du divan. Maintenant qu'il y a de la lumière, on voit mieux l'homme brun, imposant en stature qui s'approche du divan. Il est plutôt bel homme avec son bouc bien taillé et son regard bleu acéré. Il vient à coté de la brune qui lève la tête vers lui.

- Demande à Alfonso de préparer un bain s'il te plait, cette jeune fille en a bien besoin.. Non plutôt deux, un pour la décrasser et un pour qu'elle se sente à l'aise...

"D'accord, je reviens.."

- Oh ! Au passage, demande à Albert de préparer quelque chose à manger aussi, quelque chose de rapide

"Comme tu veux"

L'homme part, les laissant toutes les deux et Aalicia se tourne vers l'enfant, un sourire aux lèvre alors qu'elle se relève lentement pour prendre place sur la table basse suffisamment épaisse pour supporter son poids. Elle remet derrière son oreille une des longues mèches brune qui lui cache la vue quand elle pose son regard outremer sur l'enfant.

- Comment t'appelles-tu jeune fille ?




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