Marbrume



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 Jusqu'à ce que la mort nous sépare

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Viktor SorroChevalier
Viktor Sorro



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MessageSujet: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptySam 17 Juin 2017 - 0:49
Il prit le coffre rempli d’or, l’attacha sur son cheval et parti remplir sa mission en se demandant bien comment il allait pouvoir faire. Il chassa ses doutes d’un haussement d’épaule en se disant que de toutes façon il trouverait. Il n’avait pas vraiment le choix en réalité. Même si l’idée partir avec l’or lui avait traversée l’esprit elle n’était pas restée bien longtemps dans sa tête. Après tout voler ne lui ressemblait pas et puis il ne s’agissait que d’une solution temporaire à ses problèmes. Il ne ferait que se faire un nouvel ennemi en faisant ça, un ennemi bien plus puissant que lui.
 
Enfin. C’était le seul mot qui venait à l’esprit de Viktor lorsqu’il vit un coucher de soleil découper les contours de Marbrume. Une semaine était passé depuis que le comte de Rougelac lui avait donné sa mission. Qu’il avait mené avec succès mais non sans contre-temps. Trouver de la nourriture n’avait déjà pas été une mince affaire sans compter que le chevalier ne savait pas du tout comment corrompre quelqu’un pour détourner une cargaison. Puis le convoi avait régulièrement subi l’attaque de fangeux tout le long du chemin jusqu’au château des Ventsfroid. L’odeur des vivants peut-être. Une fois arrivé au château tout s’était passé sans encombre et Viktor put profiter d’un endroit confortable où se reposer après un voyage qui avait duré bien plus que prévu mais il repartit au levé du soleil. Même si il n’avait pas pu voir le comte ni la comtesse de ces terres il avait laissé la marchandise à un homme qui semblait être l’intendant.
 
Le retour avait été plus calme si l’on omet six bandits qui devaient être complétement défoncé à une drogue ou un alcool local. Ils se rendirent compte bien trop tard qu’ils s’attaquèrent avec des dagues à une colonne de soldats professionnel. Le combat fut aussi court que sanglant mais le groupe put récupérer quelques pièces en pillant les cadavres. Ils furent également la cible de fangeux isolés, rien de bien dangereux.
 
Une autre traversé du Labret plus tard, qu’il commençait à bien connaître maintenant, ainsi qu’une autre escale à Usson, l’aubergiste et lui avaient fait connaissance avec la régularité de ses visites, un homme fort sympathique au demeurant. Le groupe repartit ensuite pour finalement arriver en vue de Marbrume. C’est ici que le convoi et Viktor se séparèrent. Il commençait à en avoir plein les bottes de se balader dans le duché et n’aspirait qu’à un ou deux jours de calme durant lesquels il pourrait enfin se poser. Il passa les portes de Marbrume puis se dirigea en direction de l’Esplanade là où il savait se trouver le manoir de Rougelac. Il avait envoyé deux jours en avance un jeune homme prévenir le compte de son arrivée. Il espérait que le travail avait bien été fait et qu’il n’était pas parti avec l’argent.
 
Alors que la lumière du soleil déjà diffuse se dissipait peu à peu il arriva enfin devant le manoir et il resta quelques instants à… admirer, il n’y avait pas d’autres mots, le bâtiment. Il n’avait jamais vraiment fréquenter la haute noblesse et il lui faudrait un moment pour s’habitude au luxe ostentatoire des mondains. Il finirait bien par y arriver, du moins l’espérait-il. Le chevalier arriva enfin aux portes de la demeure du comte. Un homme attendait. Viktor descendit de cheval et l’approcha en montrant la lettre portant le sceau de Victor.
 
« Je viens parler à votre maître. »
 

Le vent commençait à souffler. Le chevalier espérait que le comte ne tarde pas mais il espérait surtout qu’il veuille bien le recevoir malgré le retard qu’il avait pris. Viktor avait rempli sa partie du contrat, à son homonyme maintenant.
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyDim 18 Juin 2017 - 10:04
Victor s'en était allé à Marbrume, laissant le chevalier Sorro à sa mission entrant dans le cadre de ce qu'il avait appelé une succession d'épreuves. Evidemment la confiance ne se gagnait pas par des mots mais par des actes ainsi si Sieur Viktor revenait le voir à Marbrume, c'est qu'il avait réussi à faire transiter un convoi de vivre vers Ventfroid, ainsi les deux Vic(k)tor tenaient leur engagement respectif.

Une petite semaine s'était écoulé lorsqu'un messager se présenta au Manoir pour tenir au fait le Comte du retour imminent du chevalier Sorro. Cette nouvelle ravi bien entendu un de Rougelac fondant beaucoup d'espoir sur ce chevalier encore disponible qui n'avait rallié quelques nobles familles depuis la perte de sa précédente allégeance.

Alors, la veille de l'arrivée du chevalier, tout le petit personnel avait été réquisitionné pour rendre le Manoir aussi impeccable que possible, décorant avec luxe le grand salon où le Comte avait l'intention d'accueillir Viktor. On y avait appreter des mets à grignoter et des boissons en tout genre. Un superbe tableau, auto portait du Comte, réalisé d'un célèbre artiste peintre local trônait fièrement au dessus de l'imposante cheminée.

Viktor était attendu en soirée, juste avant le couvre feu, alors que la clarté déclinait depuis la fin juin, tout Marbrume jouissant en quelque sorte des journées les plus longues. Rougelac avait préparé cette seconde rencontre bien évidemment, ne laissant rien au hasard dans son organisation.

On frappa, là majordome ouvrit, habillé d'une robe pour l'occasion près-au-corps, signe ostentatoire que le Manoir attendait une importante visite et c'était bien celle du chevalier.

Jusqu'à ce que la mort nous sépare 254730_1286280027_600

- Veuillez me suivre monsieur, mon maître vous attend au salon. Puis je laisser votre monture à notre jardinier ? Nous avons une petite écurie, du fouin et un abreuvoir.

Lorsque Viktor allait ou non accéder à la demande de la majordome, cette dernière enchaîna.

- Avant d'etre reçu, je me vois dans l'obligation de vous rendre plus présentable.


Observa t elle l'homme en armure en esquissant une moue embrassé.

- Si vous voulez bien me suivre monsieur Sorro.

Mathilde, c'était son prénom, une belle jeune femme dans la trentaine l'invita à monter l'escalier, prenant la tête non sans onduler délicieusement du bassin, jetant un regard discret vers le chevalier. Elle l'amena alors jusqu'a une chambre d'ami où y était étalé sur une couche, des braies qui semblait de la bonne taille pour le chevalier.

La majordome se racla délicieusement la gorge avant de rajouter.

- Je vous fait préparer un baquet d'eau. Mettez vous a votre aise, je ferais quérir quelqu'un pour nettoyer votre armure.


Elle fila dans une pièce annexe, laissant quelques longue minutes le chevalier dans la suite avant qu'elle ne reapparaisse avec le baquet et un pain de savon... la jeune femme s'inclina légèrement, offrant une vue imprenable sur son corset qui dévoilait une généreuse poitrine...
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Viktor SorroChevalier
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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyDim 18 Juin 2017 - 17:37
Viktor fut surpris, il s’attendait à un homme. Cela dit il ça n’avait rien d’étonnant venant d’un homme contrôlant les bordels huppés de la ville. Il fallait admettre qu’elle était belle et que ça robe lui allait bien. Il décida de se taire, il était n’était pas bon pour les compliments que ce soit pour les donner ou les recevoir. Il se retourna et tendit les rennes d’Althéa au jardinier.
 
« Si il lui arrive quoi que se soit j’aurai votre tête. »
 
Il se retourna ensuite vers la majordome. Commet ça plus présentable ? Il était très bien dans son armure ça le rendait plus menaçant et surtout il avait une raison de couvrir son visage. Sous son casque il fit une grimace.
 
« Je suppose que je n’ai pas le choix de toute façon… » dit-il en haussant les épaules.
 
Il lui emboîta le pas et inspecta la maison, son esprit jamais vraiment au repos, il observa tous les points d’accès, comment entrer et sortir. Une sorte de réflexe même si il doutait qu’il en aurait besoin dans le manoir. Il lui emboîta le pas lorsqu’elle commença à monter. Puis il porta son attention sur la décoration et finalement porta le regard sur  la jeune femme. Il détourna rapidement le regard, gêné. Il n’avait pas vraiment l’habitude des femmes et ne savait pas vraiment comment se comporter avec. Il remercia encore son casque de cacher ses joues qui avaient rougies. Ce casque était quand même très pratique.
 
Ils arrivèrent finalement dans une chambre. Il put voir rapidement les vêtements placés sur le lit et se demanda si il devait vraiment mettre ça. Il n’avait pas quitté son armure depuis un moment et il n’en sentait pas le besoin. Cependant la nouvelle d’un bain l’avait réjoui, il en avait grand besoin ne serait-ce que pour se détendre les muscles.
 
« Merci bien. »
 
Viktor se mit à retirer son armure ce qui lui prit plusieurs minutes et lorsqu’elle rentra elle vit un homme torse-nu. Il était de profil laissant voir son tatouage de la trinité se dessiner sur le dénivelé de sa musculature. Il se retourna et ne put s’empêché de lancer un regard qu’il espérait furtif dans le décolleté. Il la remercia d’un signe de tête.
 
« Je rejoindra De Rougelac lorsque j’en aurai terminé, merci, vous pouvez disposer. »
 
Sans attendre de réponse il continua d’enlever son armure et entra dans le baquet d’eau chaude en poussant un soupir de plaisir. Il avait attendu ça depuis un moment et comptait bien en profiter un moment. Après quelques longues minutes il se savonna et décida d’en profiter encore jusqu’à ce que l’eau refroidisse. Il sortit ensuite et se demanda comment il allait bien se sécher et maudit sa stupidité en congédiant la majordome. Décidément il ne réfléchissait pas bien souvent. Il resta donc planté là comme un piquet en attendant que l’eau finisse par quitter sa peau. Après ce qui lui parut un long moment il s’aventurer à s’habiller.
 

Il était catégorique, l’armure était certes moins confortable mais il s’y sentait plus à l’aise. C’était un peu comme être nu alors que l’on est habillé, un sentiment qu’il n’aimait pas des masses. Il sortit ensuite et se dit que finalement il aurait bien aimé avoir un guide pour le mener jusqu’au salon. Il décida donc de marcher le long d’un couloir au hasard en espérant tomber sur la pièce désirée. 
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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyLun 19 Juin 2017 - 8:33
Le Comte de Rougelac patientait sagement dans le grand salon, confortablement installé dans son fauteuil qu'il affectionnait le plus, un ouvrage dans l'un des plus noble bois recouvert de tissu brodé par les plus grands artisans de la cité, un luxe que peu de mondain pouvait s'offrir. Victor en était fier et le meuble faisait parti d'ailleurs d'une collection unique transmise de génération en génération et conservé, entretenu, restauré tous les ans.

Rien n'avait été laissé au hasard, mais cela, le chevalier ne pouvait le savoir. Victor avait passé certaines consignes et l'attitude quelque peu provocante de Mathilde en faisait parti. Le noble testait certains comportement de son futur homme de main, la majordome en étant son instrument. Une petite heure passa, Mathilde intercepta, au détour d'un virage le chevalier qui déambulait dans les couloir du Manoir, cherchant son chemin.

- Monsieur Sorro.

Elle s'inclina à nouveau avant de lever la main dans la direction opposé qu'il avait emprunté.

- Veuillez me suivre je vous prie. Le Manoir est vaste, il serait dommage de vous y perdre et faire s'impatienter mon maître.

Lâcha-elle un léger sourire en coin avant de l'inviter à sa suite. Le duo descendit l'escalier, traversant deux pièces avant de passer deux large porte pour se retrouver dans le salon où se tenait le Comte, immobile, pensif. Victor releva la tête, plongeant ses iris sur Viktor balayant sa tenue de bas en haut.

- Ah vous voilà enfin. S'exclama-t-il. Je constate que mes ordres ont été exécuté. Votre tenue vous va à ravir mon cher. Ne m'en voulait point, mais, votre armure n'est point approprié en ce lieu.

Il se releva pour venir à son encontre et lui tendre la main.

- Je me permet de vous félicité pour le succès de votre mission. Veuillez vous joindre à moi et prendre place dans le salon.

Il lui indiqua le second fauteuil avant de lancer un regard à la majordome qui s'éclipsa, fermant les portes derrière elle en s'inclinant bien bas. Victor reprit donc sa place, jaugeant son futur allié.

- Alors, heureux de revenir à Marbrume mon cher? Je peut vous offrir un verre?

Citation :

Résultats :
- Mission convoi de denrées (Labret - Ventfroid) : Réussie. +1 en Confiance
- Mission ne pas succomber aux charmes de Mathilde : Réussie +1 en Confiance

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Viktor SorroChevalier
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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyMar 20 Juin 2017 - 1:56
Viktor s’était déjà balladé pendant un moment dans les couloirs, il avait perdu la notion du temps lorsqu’il entendit derrière lui la voix de la majordome, il sursaut, son cœur avait raté un battement. Il se calma et se retourna. Un coup de chance qu’elle l’avait trouvé sinon il semblerait que le chevalier aurait continué à parcourir les couloirs pendant un moment. Au bout d’un moment il aurait bien finit par trouver le salon quand même, avant de mourir de vieillesse espérait-il.  Il obtempéra et ils arrivèrent donc au salon. Il savait qu’il n’était pas loin et qu’il aurait dû tourné à gauche même si ces escaliers avaient l’air étrange !
 

« Je suis arrivé grâce à madame »

 dit-il en indiquant la majordome d’un mouvement de tête.
« je dois vous avouer préférer porter mon armure, une question d’habitude sans doute. M’enfin si vous dîtes que ça me va bien je suppose que vous avez raison. »
 Il ne lui serra pas la main mais l’avant-bras avant de s’en rendre compte et de lui serrer la main. 
« Excusez-moi, l’habitude. » 
Le chevalier s’assit dans le fauteuil en face de Victor. 
«De l'eau je vous prie. Vous n’imaginez probablement pas à quel point je suis content d’être rentré. De tout mon passage au Labret on dirait que votre rencontre est la seule chose qui se soit bien passée. Mais bon, maintenant tout s’est bien terminé finalement. Puis-je vous demandé quelles sont les nouvelles à Marbrume ? Je vais maintenant essayer de me tenir au courant, suivre vos conseils en somme. »
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyMar 20 Juin 2017 - 8:51
Le Comte de Rougelac ne pu qu'hoqueter d'un rire cristallin aux remarques du chevalier quand à sa nouvelle tenue vestimentaire. Viktor ne semblait nullement avoir la langue dans sa poche et même s'il commis une erreur dans l'étiquette en serrant l'avant bras du Comte, il se reprit dans la seconde. Le mondain le laissa alors s'installer allant alors se servir une coupe d'hydromel ainsi qu'un gobelet d'eau pour son invité, tout en répliquant de façon très sérieuse, même si l'on pouvait attester de quelques plies jovial sur son visage.

- Dois-je vous rappeler que vous n'êtes pas dans la campagne? Vous êtes à Marbrume et plus particulièrement dans le quartier noble de l'Esplanade. De fait, je ne vous apprend rien, l'apparence est on ne peu plus importante.

Il retourna vers les fauteuil, tendant la boisson au chevalier Sorro, soutenant son regard lorsque ce dernier récupéra le gobelet.

- Si vous me portez allégeance, il faudra vous faire à la vie mondaine et surtout... à ces codes. Gardez votre lourde armure derrière les remparts, ici, vous en porterez une... bien plus discrète et raffinée.

Il esquissa un sourire à la commissure de ses lèvres avant d'aller s'installer dans son siège et sortir une pipe à herbe qu'il alluma pour accompagner son apéritif, tout en reprenant le cours de la discussion.

- Tout homme à besoin de repère, d'un pied à terre en effet et je suis heureux de vous revoir et d'avoir honorer cette mission. Quand aux nouvelles de Marbrume? Et bien, le peuple se remet et pleure ses morts et les premiers convois venant du Labret sont une aubaine pour la populace. Se murmurent-t-il également que notre bon Duc envisage quelques restrictions, le couvre feu, celons mes sources, mais cela, pas avant la fin du mois. Pour le reste, il s'agit de choses que ne concerne que la noblesse.

Il leva finalement sa coupe pour trinquer.

- A votre retour monsieur Sorro! Et je l'espère, aux perspectives qui nous unirons.

Il reprit un air neutre, rajoutant.

- Il va vous falloir trouver un logement mon cher et refaire votre garde robe, comme j'ai pu l'évoquer. Vous serez en quelque sorte mon reflet si nos aspirations converges, je ne veux aucune erreur de votre part et... comme troisième épreuve, je vous enverrais dès demain voir une préceptrice pour adulte. N'y voyait aucune offense, mais je souhaite compter sur un homme qui saura œuvrer dans la Bonne Société aussi bien qu'il sait manier la lame. Cela vous pose-t-il un problème?
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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyMar 20 Juin 2017 - 16:44
Le comte riait, se moquait-il de Viktor ? Il se le demandait mais décida de ne pas s’offusquer et d’attendre pour vois si ça continuait. Heureusement le mondain s’arrêta rapidement. Le chevalier se rendit compte que c’était bien la première fois qu’il le voyait rire.
 
« De fait l’apparence est bien trop importante, y’a-t-il autre chose d’autre qui compte ici ? »
 
Viktor accepta avec plaisir le gobelet d’eau et hésita à en boire une gorgé mais se ravisa lorsqu’il vit que Victor ne l’avait pas fait. Malgré sa tenue il commençait à se sentir de plus en plus à son aise et profitait du temps passé ici. Certes l’endroit était loin de ce qu’il pouvait espérer avoir un jour et il n’était même pas sûr de vouloir un tel manoir, trop riche, trop grand,  c’était bien trop pour lui. Il se mit alors à regarder le plafond et le reste de la décoration puis redirigea son attention sur son hôte.
 
« J’ai bien l’impression que vous ignorez l’intérêt de porter une armure dans Marbrume, l’on n’est jamais à l’abris et supposons que l’on tente de vous planter une dague entre les omoplates vous apprécieriez d’avoir une côte de maille entre l’acier froid d’un assassin et votre peau si chaude. Mais je suppose que je n’ai pas à vous apprendre ça. Avez-vous déjà porté une armure monsieur le comte ? Mais je dois bien admettre qu’une armure ne peux rien contre du poison. Soit, je me ferai à la vie mondaine mais j’ai le regret d’être un élève des plus lent. J’essaierai cependant de ne pas vous décevoir. »
 
Viktor ne fit pas attention à la pipe préférant rester concentré sur la conversation.
 
« Que de bonnes nouvelles en somme. Heureux de l’apprendre.
 
Il leva son verre pour trinquer. Il s’assura bien que les deux gobelets échangent au moins une goûte « A notre succès ! »  puis il avala deux gorgées.
 
« J’ai déjà une logement, rien qui ne puisse rivaliser avec ce que je vois ici mais tout de même, il a la mérite d’exister. Pour ce qui est de ma garde-robe je pense pas que je m’y habituerai un jour m’enfin je peux toujours essayer… J’espère tout de même que cette préceptrice sera plus efficace que celui qui m’avait été assigné lorsque j’étais plus jeune. Je tenterai de ne pas vous décevoir même si certains changements m’ont l’air des plus déplaisants. J’ai tout de même une question. Si aller voir une préceptrice est ma troisième mission, quelle était la seconde ? Il me semble que vous ne m’en avez donné qu’une jusqu’à maintenant non ? »

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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyMer 21 Juin 2017 - 12:51
Le Comte de Rougelac ne s'était il point fait comprendre? Après quelques rond de fumé expulsé dans les airs sous son oreille attentivement, Victor, gardant une certaine décontraction, dû semble-t-il se montrer encore plus précis dans ses paroles.

- Qui vous a dit que vous ne porteriez plus d'armure? Moi?! Ohhhh monsieur Sorro, vous avez réellement besoin d'une préceptrice, sauf votre respect... Voyez, je vous est déclaré, je cite que "vous en porterez une... bien plus discrète et raffinée.", alors ce n'est pourtant pas sorcier à comprendre? Sous votre nouvelle garde robe, vous porterez une armure, mais... bien plus fine, moins voyante, est ce plus clair?

Il lui sourit à nouveau, prenant une gorgée d'hydromel.

- Et vous avez totalement raison, ne craignez pas la lame mais le poison mon cher.

Il évita évidemment de répondre directement au chevalier quand à sa curiosité. Non, Rougelac n'avait jamais porté d'armure, mais cela, Viktor n'avait nullement à le savoir. L'entretien semblait rassurer le Comte et le chevalier se pliait volontiers à ses exigences, il fini par relevé un détails dans le discours du quadragénaire, un détails que ce dernier avait volontairement laissé s'échapper d'entre ses lèvres. En réponse, satisfait de voir que son vis à vis était loin d'être simple d'esprit, il lui adressa un large sourire révélant sa dentition avant de lui donner réponse.

- Ahah, c'est fort bien, oui oui, c'est même très bien, vous avez relevé cette petite subtilité mon cher et j'en suis fort satisfait. Voyez vous, la seconde c'est déroulé ni plus ni moins qu'ici dans mon manoir, tout à l'heure lorsque vous êtes arrivé. Il s'agit de la faiblesse du corps et des désirs. Et vous avez su maîtrisé toute tentation, je parle bien sure de ma majordome. Tout ceci était calculé, ne m'en voulait pas, mais dans le monde où vous allez œuvrer, les tentations seront nombreuses, bourgeoise, noblette mal dégrossie, vous pourriez être une cible et succomber à leur charme. Je constate donc que vous savez maitriser vos pulsions d'homme, vous avez donc réussit cette épreuve.

Il laissa son vis à vis consommer l'information et observer ses réactions une fois encore.
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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyMer 21 Juin 2017 - 13:35
Viktor leva un sourcil, se demandant une nouvelle fois si le comte ne se moquait pas de lui.
« Pas sorcier ? Vous voulez que je porte une armure sous des habits et que l’armure puisse tout de même être efficace ? Peut-être ai-je mal compris quelque chose mais ce me semble être effectivement de la sorcellerie monsieur le comte. Avez-vous déjà tenté de vous habiller en ne portant ne serait-ce qu’une cotte de maille en dessous ? A moins de porter des habits d’hiver… Je suppose que vous devez savoir ce que vous faîtes même si j’ai quelques doutes. »
 
Le chevalier avala une autre gorgée en écoutant Victor, un sourire apparut progressivement sur ses lèvres lorsqu’il entendit en quoi consistait la seconde épreuve. Alors comme ça elle devait le tenter. Intéressant mais il ne risquait pas de tomber dans ce genre de pièges.
 
« Voyez-vous De Rougelac, je suis incorruptible, ce qui s’applique aux femmes. Vous allez probablement me trouver naïf voir idiot… Les femmes m’attirent, là n’est pas la question mais je cherche la bonne si vous voyez ce que je veux dire, il faut que je trouve l’élue.  M’enfin bon l’on est pas ici pour parler de ça. Pour ce qui est de la troisième mission, quand commenceront mes longues et ennuyeuses leçons? Plus vite ce sera fait mieux ce sera.»
 

Viktor n’aimait pas les leçons d’étiquette, la politique lui donnait rapidement mal à la tête même si elle le fascinait. Il préférait servir, ça lui évitait bien des soucis.
« Jusque là nous avons parlé des épreuves pour que vous puissiez décider si je suis digne d’entrer à votre service mais comme disait mon père le vasselage c’est comme le mariage, si y’a pas de compromis c’est voué à l’échec. Dons qu’est-ce que j’ai à y gagner ? »
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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyJeu 22 Juin 2017 - 8:23
Viktor mettait en doute les paroles du Comte de Rougelac. Commençait il a défier son autorité? Ou n'était ce qu'un malentendu? Victor se devait semble-t-il d'apporter des précisions complémentaires.

- Dans l'univers mondain vous porterez effectivement une armure mais bien moins gênante qu'une épaisse cotte de mailles. Je parlais d'un cuirasse fine, faite sur mesure de la matière qu'il vous conviendra le mieux pour vous y sentir à l'aise. Suis-je à présent plus précis Monsieur Sorro?

Lui dévoilant quelle était l'objet de sa seconde épreuve, le chevalier semblait sourire, mettant un point d'honneur à apporter sa vision des relations avec les femmes, ce qui fit hausser les épaules du noble.

- Voyez-vous, je part du principes que les mots ne sont rien face aux actes. Vous pouvez me montrer tous vos talents oratoires, il n'est pas plus concret que de vous mettre devant le fait. Je sais à présent à quoi m'en tenir et j'en suis rassuré.

Le chevalier se montrait ensuite pressé et d'un geste de la main, Victor cherchait à apaiser sa fougue.

- Tout vient à point à qui sait attendre. Si vous trouvons un accord ce soir, vous commencerez vos leçons dès demain à la première heure.

Que cela lui donne un mal de tête à s'en ouvrir le crâne, cela n'importait peu au Comte de Rougelac. Le mondain était un homme exigeant, mais s'il pouvait se montrer intransigeant, il savait récompenser les efforts.

C'est alors que tout naturellement, Victor s'y attendait, vint le sujet de la contre partie. On avait rien sans rien, cela faisait parti de la nature humaine après tout.

- Mon cher, il ne peut en être autrement. Ce que vous avez à y gagner? Je vous ouvre les porte d'un monde auquel vous avez été éloigné depuis bien trop longtemps. C'est une chose, et bien entendu, me prêter allégeance vous donnera les moyens de réaliser vos ambitions personnelles. Vous jouirez d'une solde mensuelle plus qu'avantageuse, de l'accès aux équipement que vous n'auriez pu vous offrir jusqu'alors et vous aurez bien évidemment une certaine liberté d'action. En ce sens, vous honorerez vos propres aspirations mais toujours en ayant à l'esprit que vous porterez ma réputation au quatre coin du Morguestanc. Enfin, sachez que vous obtiendrez une place privilégier au sein de la Caste qui est en passe de voir le jour. Vous en porterez le commandement.

Il le jaugea avant d'achever son verre et son intervention.

- Ai-je répondu à toute vos attentes? Ah et j'oubliais un dernier détails. Hors Caste si vous me prêtez allégeance vous, il en sera de même envers ma future épouse...
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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyJeu 22 Juin 2017 - 18:29
« Vous avez été très précis monsieur le comte, et j’en suis content, je suppose que vous devez connaître quelque forgeron si vous parlez de sur mesure. Bon peu importe, je m’en remets à vous. »
 
Entre deux phrases de De Rougelac Viktor buvait une gorgée et observa attentivement l’autre Victor et fut surpris d’entendre que seul les actes comptaient.
 
« Il me semble que vous êtes une sorte de mondain bien étrange, mais une sorte qui me plaît néanmoins. N’y voyez aucune offense quand je dis ça mais les mots et donc les beaux discours sont un bon moyen de faire valoir les apparences et seul les apparences comptent sur l’Esplanade. Je suis content que ma réaction vous ait rassuré cela dit. »
 
Commencer dès demain, c’était une chose à laquelle il ne s’était pas attendu mais tant mieux. Il attendit un moment, laissant parler son interlocuteur jusqu’à ce que celui-ci ait finit de répondre aux questions du chevalier.
 
« J’espère que la personne que vous allez m’assigner se révèlera plus compétente que le précepteur que j’ai eu qui a un peu bâclé son travail comme vous avez pu le voir. Ce que vous dîtes me plaît, c’est indéniable et vous avez répondu aux questions que j’avais il y a de cela quelques secondes. Vous m’intriguez désormais et j’ai une nouvelle question : quelle est cette caste dont vous me parlez ? Comptez-vous bouleverser l’ordre des choses en créant un nouveau rang ? A moi d’apaiser vos craintes désormais. Je sais parfaitement ce que signifie être au service d’un seigneur et je sais très bien que je porte votre nom, et donc votre réputation, où que j’aille. D’ailleurs je ne prête pas serment à vous mais à votre famille. Si par malheur vous mourrez avant moi, ce que j’empêcherai à tout prix, votre héritier aura ma lame, sauf si il ne le désire point. Du moment où je prête allégeance à votre nom jusqu’à ma mort je servirai votre famille sauf si celle-ci ne le veut plus. A moins que vous n’ayez quoi que ce soit à rajouter, je pense que l’on a un accord qui me paraît équitable.»
 

Après cette tirade Viktor termina son gobelet d’eau puis le posa attendant une réponse du comte.
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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyJeu 22 Juin 2017 - 21:00
Il semblait qu'avec Viktor, il fallait se montrer extrêmement précis et si ce dernier prenait enfin acte des détails quand au sujet du type d'armure qui lui sera confectionné de sorte à ce qu'elle soit à la fois unique par sa confection que légère par sa tenue qui serait discrète mais non moins efficace, le chevalier se fourvoyait à nouveau.

Secouant la tête, de Rougelac leva l'un de ces index.

- Permettez que je rajoute un point important à cette pensée. Je vous approuve, les beau discours sont efficace mais uniquement dans la société mondaine. Je parlais des actes hors de ce fameux cadre. Veuillez m'excuser pour cet impair. Vous avez le mérite d'être attentif je constate.

Lâcha t il avec humilité.

- Oh mais ne vous inquiétez pas, votre préceptrice en a vu défiler du beau monde, indeniablement saura t elle dissiper vos craintes à mesure des séances.


Puis, à la grande satisfaction du Comte, de Sorro semblait plus qu'emballé par le projet de ce dernier. Voulait il savoir ce qu'il y gagnait, il n'avait pas été déçu par le voyage. Victor de Rougelac s'était montré très clair et hocha du chef en consommant la réaction plus que positive du chevalier.

- Soyez conscient que si je vois en vous un homme de confiancêtres, vos privilèges seront à la hauteur de votre bravoure, votre loyauté et votre dévotion pour les causes que je porte.


Si de Sorro réaffirma son allégeance à la famille et non à l'homme, il se montrait plus curieux et c'était légitime au sujet des tenants et aboutissants de la Caste.

- Non, je ne compte nullement bouleverser l'ordre des choses, se serait une folie et j'en subirais le jugement du Duc. J'offre plutôt de nouvelles méthodes de soutien à sa cause tout en gardant une certaines latitude, une certaine liberté à oeuvrer pour d'autres aspirations qui n'auraient de nuisance au Pouvoir en place. Je crois surtout que ce projet pourrait être de l'ordre de "l'avant-gardisme" : unir dans un but commun mais jouir de contrainte moindre. La Caste n'à pas vocation paraitre comme une similitude à la milice dans son organisations, ses missions et ses fonctions. Nous oeuvrerons pour le bien, l'interet commun mais aussi pour nos propres intérêts.


Les craintes semblaient s'apaiser de part et d'autre, l'entretien semblait en passe d'aboutir à un accord. Alors, pour toute réponse au chevalier qui venait de poser son gobelet, Rougelac lui tendit la main.

- Monsieur Sorro, bienvenue dans l'Enfer Feutré de l'Esplanade.


La remarque était à la fois piquante, juste mais quelque peu annoncé sur un ton taquin. Il y avait du vrai dans ces mots et aussi de l'exagération. Viktor se doutait qu'au service d'un mondain de Marbrume allait il au devant devant de difficultés, de complexités bien différente d'un seigneur terrien du Morguestanc.
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Viktor SorroChevalier
Viktor Sorro



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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyDim 25 Juin 2017 - 5:40
Bon si la personne qui allait lui enseigner les bonnes manières étaient plus compétentes que l’homme qu’il avait eu étant jeune, ça irait plus vite, d’autant plus vite que maintenant Viktor savait pourquoi il lui fallait apprendre. Ce dernier avait trouvé dans le comte De Rougelac un maître qui lui convenait tout à fait. Tout le monde récompense la loyauté, du moins ceux qui veulent conserver leurs hommes de confiance, c’était une règle universelle que seuls les gens ne voulant pas rester au pouvoir n’observaient pas. Il n’avait plus vraiment de questions, il savait tout ce qu’il lui fallait savoir. Il avait d’abord été inquiet en entendant le comte parler d’une autre caste. Le monde n’avait pas besoin que l’on bouleverse l’ordre des choses maintenant, les fangeux étaient assez problématiques comme ça. Qu’il forme sa suite était une chose naturelle pour un noble. Viktor sourit en se rappelant ce que le comte lui avait dit quelques secondes plus tôt sur les beaux discours.
 
« Je vais suivre votre ligne de conduite quant aux beaux discours et attendre des actes. J’ai l’impression que vous cherchez à former une petite armée à l’intérieur de la cité de façon à ne pas avoir de comptes à rendre à la milice. Ce qui est pratique quand on est impliqué dans des affaires à la limite de la légalité. Mais je suis certain que je vois le mal partout et que vous luttez pour l’intérêt commun, ça ne fait aucun doute. »
 
Viktor serra la main du comte en souriant puis remplit son gobelet et s’assura que celui de Victor était encore plein puis le chevalier leva son verre.
 

« Merci, puisses notre association être longue et bénéfique, jusqu’à ce que la mort nous sépare ! »
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Victor de RougelacGouverneur de Sombrebois
Victor de Rougelac



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MessageSujet: Re: Jusqu'à ce que la mort nous sépare   Jusqu'à ce que la mort nous sépare EmptyDim 25 Juin 2017 - 8:24
Il y avait effectivement bien à faire face à la Fange pour chercher toute tentative à comploter contre le Duc, qui puise est, Sigfroi avait la main mise sur l'intégralité des Pouvoirs, cela aurait été folie de contester sa légitimité, tout du moins tant qu'il n'était pas en position de faiblesse. S'attirer ses bonnes grâces étaient donc essentiel. Le chevalier se montrait donc plus que jamais séduit par l'offre du Comte non sans lui donner la réplique lorsqu'il le pouvait et de façon bien habile, provoquant quelques rictus amusés sur le visage du mondain.

- Exactement, après les discours, les actes. Vous vous présenterez donc dès demain chez dame Louise Ochaison qui parfairera vos bonnes manières, j'ai bon espoir que cela ne soit l'histoire que de quelques semaines, vous semblez avoir l'esprit vif.

La seconde réflexion n'était au goût du Comte mais comment lui en vouloir, le chevalier ne connaissait encore que des bribes d'informations sur le chamboulement de la situation de Monsieur de Rougelac. D'un mouvement de tête desaprobateur, il lui donna la réplique.

- Croyez bien que certaines choses vont changer et votre présence en est la preuve. Votre rang exprime une symbolique forte qui ne pourrait s'allier à certaines de mes activités publique, croyez moi d'ici quelques semaines, mes investissements, mes activités prendront un virage radical. Et je vous le répète, n'employez plus jamais le mot d'armée si vous ne voulez pas voir le Duc vous pendre haut et court pour suspicion de haute trahison.


Lui adressant un sourire entendu il leva également sa coupe, reprenant ses derniers mots volontier.

- Jusqu'a ce que la mort nous sépare, chevalier Sorro!

Y aura t il encore quelques modalités à mettre en place, une confiance mutuelle à renforcer mais la base d'une entente, d'une allégeance était à présent bien réelle, le temps ferait alors son oeuvre et les actes surtout.
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